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J'ai dévoré Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit lorsque j'étais adolescent mais à partir de Guignols Band, son style devient de plus en plus halluciné, de moins en moins lisible.

Si l'on considère que Mort à crédit n'est jamais qu'une "préquelle" du Voyage, je pense que l'on peut dire que Céline n'est l'écrivain que d'un livre. Mais quel livre !

Et puis, un livre médiocre de Céline, c'est quand même bien au-dessus de tout ce qui est publié actuellement.

 

Heu, Voyage est son premier roman, Mort à Crédit est le suivant.

 

C'est assez dérangeant, mais je trouve qu'un des meilleurs bouquin de Céline est "Bagatelle pour un massacre". Le style est extraordinaire, je m'étouffais littéralement parce que je ne prenais pas le temps de respirer, j'ai lu la moitié du bouquin en apnée. Faudrait virer les 30 pages où il délire sur les juifs qui manipule Staline qui manipule l'occident pour entrer en guerre pour sauver les juifs, et le rééditer. Rien que le titre est génial.

 

Voyage au bout de la nuit est un des bouquins les plus emmerdants que je me suis forcé à lire.

 

Ah bah si tu te force aussi...

 

 

Sinon, Foucault, c'était un grand monsieur. Dommage qu'il soit détesté par principe par certains et aimé, tout autant par principe, par d'autres. Je pense que, pour beaucoup, les deux côtés se trompent.

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Faut justement pas se forcer. J'avais tenté à 17 ans, j'avais trouvé le livre très pénible, et j'avais lâché au moment où Bardamu est dans la cavalerie, j'y comprenais rien. Et je l'ai relu tranquille en vacances, sans pression, j'ai pas décroché. 

 

 

Mais ce sont carrément les meilleurs passage de tout ce qu'il a écrit ! Personne n'a mieux décrit la débilité de la guerre que lui. Même pas Marc Bloch.

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Mais ce sont carrément les meilleurs passage de tout ce qu'il a écrit ! Personne n'a mieux décrit la débilité de la guerre que lui. Même pas Marc Bloch.

 

Meilleur passage, j'irai pas jusque là, je suis plus sensible à la période africaine. Mais tu as raison, c'est un excellent éclairage de l'absurdité de la guerre, mais à l'époque, j'avais du mal à comprendre ce que je lisais. On est un peu crétin à 17 ans. Enfin, moi, du moins.

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Haha, moi j'étais un petit con dont les seuls points d'intérêts consistaient à me pinter la gueule 3x par semaine, fumer un peu de weed et bricoler ma moto.

Je caricature un peu parce que j'ai toujours aimé la lecture, sauf ce qu'on refilait à l'école qui était d'un emmerdant sans limite, à l'exception du "au bonheur des chiens" de Forlani, et, surtout, faut que je remercie cette petite remplaçante de français avec un superbe cul en 1ère/5ème qui m'a fait découvrir Boris Vian.

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Sinon, Foucault, c'était un grand monsieur. Dommage qu'il soit détesté par principe par certains et aimé, tout autant par principe, par d'autres. Je pense que, pour beaucoup, les deux côtés se trompent.

 

C'est parfaitement résumé.

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Foucault j'ai essayé de lire un texte au hasard, c'est complètement illisible. Ces universitaires le feraient-il exprès ?

 

Pour Voyage au bout de la nuit, je confirme, non seulement c'était chiant mais je ne me souviens de rien à part le fait que le héros fait la guerre, part en Afrique puis en Amérique (et encore, je m'en souviens à cause de Wikipedia).

 

 

Bagatelles pour un massacre - Rien que le titre est génial.

 

Je le trouve pas clair.

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J'ai commencé il y a quelques années par son classique "surveiller et punir", puis j'ai enchaîner sur "histoire de la folie", j'ai commencé "les mots et les choses" mais j'ai laissé tomber pour d'autres lectures (et non par désintérêt ou ennui).

Je n'ai jamais trouvé ça illisible, au contraire, un peu comme Norbert Elias, il manie à merveille la sociologie, l'histoire et la philo. C'est très riche et documenté. Tous ces écrits sur le biopouvoir le font plutôt pencher de notre côté, à mon sens, même si c'était un pote et un admirateur d'Althusser et autres cocos du genre.

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Je le trouve pas clair.

 

Sujet glissant, je ne cautionne absolument absolument pas les idées de Céline, qu'on soit d'accord la dessus.

Pour comprendre le titre, il faut avoir lu Céline. Dans ces romans précédents, spécialement Voyage, on sent a quel point il détestait la guerre, les premiers chapitres de Voyage sont vraiment extraordinaires, j'ai pas d'autre mot. Je le redis, tant que je ne lirai pas mieux, je considère toujours que c'est lui qui écrit les plus belles lignes sur la connerie de la guerre. On sait que lui en était terriblement affecté. Céline, comme beaucoup d'autres, est tombé dans l'antisémitisme par pacifisme bisounours basique. Au fil du temps, il s'est mis en tête que si on déclenchait la guerre contre l'Allemagne, c'était uniquement pour en sauver les juifs. On peut diviser son idée en deux mouvements. Le premier, qui va s'avérer visionnaire, considère que si on refait une guerre mondiale ça sera un massacre, avec des millions de morts et des souffrances atroces. Le second mouvement, je l'ai déjà exprimé, est l'idée qu'on fait ça pour sauver les juifs d'Allemagne, poussé par les juifs de France et d'URSS (on sait que le youpin de base dirige le monde). Et donc, pour sauver la peau et le pognon d'une poignée de types, on va mettre l'Europe à feu et à sang. Une massacre pour une bagatelle, ou Bagatelle pour un massacre. Le titre est génial non pas par l'idée qui le sous-tend, mais sa capacité à résumer en deux mots l'idée politique de Céline à l'époque.

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Sinon, Foucault, c'était un grand monsieur. Dommage qu'il soit détesté par principe par certains et aimé, tout autant par principe, par d'autres. Je pense que, pour beaucoup, les deux côtés se trompent.

J'ai du mal à lui pardonner Qui veut gagner des millions.
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Je viens de retrouver la thèse d'un de mes profs, qu'il a ouvert avec la citation suivante :

 

 

Quand nous instaurons un classement réfléchi, quand nous disons que le chat et le chien se ressemblent moins que deux lévriers, même s'ils sont l'un et l'autre apprivoisés ou embaumés, même s'ils courent tous deux comme des fous et même s'ils viennent tous les deux de casser la cruche, quel est donc le sol à partir de quoi nous pouvons l'établir en toute certitude? Sur quelle "table", selon quel espace d'identités, de similitudes, d'analogies, avons-nous pris l'habitude de distribuer tant de choses différentes et pareilles? Quelle est cette cohérence - dont on voit bien tout de suite qu'elle n'est ni déterminée par un enchaînement a priori et nécessaire, ni imposée par des contenus immédiatement sensibles? Car il ne s'agit pas de lier des conséquences, mais de rapprocher et d'isoler, d'analyser; d'ajuster et d'emboiter des contenus concrets; rien de plus tâtonnant, rien de plus empirique (au moins en apparence) que l'instauration d'un ordre parmi les choses; rien qui n'exige un oeil plus ouvert, un langage plus fidèle et mieux modulé; rien qui ne demande avec plus d'insistance qu'on se laisse porter par la prolifération des qualités et des formes. Et pourtant un regard qui ne serait pas armé pourrait bien rapprocher quelques figures semblables et en distinguer d'autres à raison de telle ou telle différence: en fait, il n'y a, même pour l'expérience la plus naïve, aucune similitude, aucune distinction qui ne résulte d'une opération précise et de l'application d'un critère préalable. Un "système des éléments" - une définition des segments sur lesquels pourront apparaître les ressemblances et les différences, les types de variation dont ces segments pourront être affectés, le seuil enfin au-dessus duquel il y aura une différence et au-dessous duquel il y aura similitude - est indispensable pour l'établissement de l'ordre le plus simple. L'ordre, c'est à la fois ce qui se donne dans les choses comme leur loi intérieure, le réseau secret selon lequel elles se regardent en quelque sorte les unes les autres et qui n'existe qu'à travers la grille d'un regard, d'une attention, d'un langage; et c'est seulement dans les cases blanches de ce quadrillage qu'il se manifeste comme déjà là, attendant en silence le moment d'être énoncé.

Michel Foucault - Les Mots et Les Choses (préface).

 

Au secours.

 

 

Sujet glissant, je ne cautionne absolument absolument pas les idées de Céline, qu'on soit d'accord la dessus.

Pour comprendre le titre, il faut avoir lu Céline. Dans ces romans précédents, spécialement Voyage, on sent a quel point il détestait la guerre, les premiers chapitres de Voyage sont vraiment extraordinaire, j'ai pas d'autre mot. Je le redis, tant que je ne lirai pas mieux, je considère toujours que c'est lui qui écrit les plus belles lignes sur la connerie de la guerre. On sait que lui en était terriblement affecté. Céline, comme beaucoup d'autres, est tombé dans l'antisémitisme par pacifisme bisounours basique. Au fil du temps, il s'est mis en tête que si on déclenchait la guerre contre l'Allemagne, c'était uniquement pour en sauver les juifs. On peut diviser son idée en deux mouvements. Le premier, qui va s'avérer visionnaire, considère que si on refait une guerre mondiale ça sera un massacre, avec des millions de morts et des souffrances atroces. Le second mouvement, je l'ai déjà exprimé, est l'idée qu'on fait ça pour sauver les juifs d'Allemagne, poussé par les juifs de France et d'URSS (on sait que le youpin de base dirige le monde). Et donc, pour sauver la peau et le pognon d'une poignée de types, on va mettre l'Europe à feu et à sang. Une massacre pour une bagatelle, ou Bagatelle pour un massacre. Le titre est génial non pas par l'idée qui le sous-tend, mais sa capacité à résumer en deux mots l'idée politique de Céline à l'époque.

 

Merci. C'est quand même tiré par les cheveux, enfin quand je vois Soral et Dieudonné, plus rien ne m'étonne.

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Oui, bon, ce passage est compliqué. Mais tu ne peux pas prendre une citation et dire "Bouah, Foucault c'est illisible".

 

Prend un livre et assied toi. Et encore, si tu te forces.. C'est toujours pareil. Commence peut-être par "Surveiller et punir" qui est vraiment abordable.

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Le chien mort, le chat griffe. Problem solved, next !

 

Non le chien n'est pas mort :mrgreen:

 

Et les chats mordent aussi. Si tu es griffé, ce n'est pas par un chien, mais si tu es mordu, ce peut être un chat ou un chien.

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Non le chien n'est pas mort :mrgreen:

Tain cte honte faut vraiment que je me couche à des heures normales...

 

Mais un chat qui mord c'est pas vraiment une morsure, tu lui files une chasse et c'est bon. Un clebs s'il te tient la jambe selon la race t'as juste a espérer qu'il te laisse l'os.

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Heu, Voyage est son premier roman, Mort à Crédit est le suivant.

 

 

Je n'ai pas écrit le contraire. Une préquelle, ça ne veut pas dire que c'est publié ou écrit avant. Mais que dans l'univers du récit, ça se passe avant. Mort à crédit relate l'enfance et l'adolescence de Céline tandis que le Voyage se passe lorsqu'il est tout jeune homme. Mais les deux livres sont stylistiquement très similaires.

Et Céline a révolutionné la littérature française en y incorporant l'argot et le langage parlé, tout simplement.

Sinon, j'ai encore dû mal à comprendre comment l'on peut se faire chier en lisant le Voyage alors que je me retenais de ne pas rire en public lorsque je lisais certains passages.

 

"J'ai donc pris par le long du bois et puis là, figure-toi, que j'ai rencontré notre capitaine... Il était appuyé à un arbre, bien amoché le piston !... En train de crever qu'il était... Il se tenait la culotte à deux mains, à cracher... Il saignait de partout en roulant des yeux... Y avait personne avec lui. Il avait son compte... "Maman ! maman !" qu'il pleurnichait tout en crevant et en pissant du sang aussi...

"Finis ça ! que je lui dis. Maman, elle t'emmerde !" Comme ça, dis donc, en passant !... Sur le coin de la gueule !... Tu parles si ça a dû le faire jouir la vache ! Hein, vieux ! C'est pas souvent, hein, qu'on peut lui dire ce qu'on pense, au capitaine... Faut en profiter, c'est rare !

 

 

Et la tirade d'un personnage sur l'émancipation du peuple résume en deux pages la modernité avec tellement d'humour et de justesse :

 

"La religion drapeautique remplaça promptement la céleste, vieux nuage déjà dégonflé par la Réforme et condensé depuis longtemps en tirelires épiscopales."

Ou alors son léger délire lorsqu'il rentre d'une mission de reconnaissance qui a mal tourné :

 

 

 

Il n’y avait plus personne au bout de la route. Les Allemands étaient partis. Cependant, j’avais appris très vite ce coup
-là à ne plus marcher désormais que dans le profil des arbres.
J’avais hâte d’arriver au campement pour savoir s’il y en avait
d’autres au régiment qui avaient été tués en reconnaissance. Il
doit y avoir des bons trucs aussi, que je me disais encore, pour
se faire faire prisonnier !... Çà et là des morceaux de fumée âcre
s’accrochaient aux mottes. «
Ils sont peut-être tous morts à l’heure actuelle ?» que je me demandais. Puisqu’ils ne veulent
rien comprendre à rien, c’est ça qui serait avantageux et pratique qu’ils soient tous tués très vite... Comme ça on en finirait tout de suite... On rentrerait chez soi... On repasserait peut-être
place Clichy en triomphe... Un ou deux seulement qui survivraient... Dans mon désir... Des
gars gentils et bien balancés,
derrière le général, tous les autres seraient morts comme le colon... Comme Barousse... comme Vanaille... (une autre vache)...
etc. On nous couvrirait de décorations, de fleurs, on passerait
sous l’Arc de Triomphe. On entrerait au restaurant, on vous servirait sans payer, on paierait plus rien, jamais plus de la vie ! On
est les héros ! qu’on dirait au moment de la note... Des défenseurs de la Patrie ! Et ça suffirait !... On paierait avec des petits drapeaux français!... La caissière refuserait même l’argent des
héros et même elle vous en donnerait, avec des baisers quand
on passerait devant sa caisse. Ça vaudrait la peine de vivre.»

 

 

 

 

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My bad, je pensais que préquelle signifiait automatiquement qu'il le précédent dans le récit mais aussi dans le temps.

 

Céline, faut le lire à voix haute, comme on dit.

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Tain cte honte faut vraiment que je me couche à des heures normales...

 

Mais un chat qui mord c'est pas vraiment une morsure, tu lui files une chasse et c'est bon. Un clebs s'il te tient la jambe selon la race t'as juste a espérer qu'il te laisse l'os.

 

Oui mais comme tu dis, ça dépend de la race. Je préfère être mordu par un chihuahua que par un maine coon. 

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J'avais tenté de lire Naissance de la clinique il y a quelques années mais j'ai laissé tomber après les premières pages de la préface, maladroitement racoleuses. Ça m'énerve quand on essaie de me choquer.

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Sinon, Foucault, c'était un grand monsieur. Dommage qu'il soit détesté par principe par certains et aimé, tout autant par principe, par d'autres. Je pense que, pour beaucoup, les deux côtés se trompent.

Même Revel a fini par beaucoup apprécier le dernier Foucault.
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J'ai enfin fini « La vérité sur la monnaie » de Pascal Salin.

Des passages très intéressants mais parfois lourd (oui pascalounet je sais que la concurrence et la liberté c'est mieux, mais soit tu continue à expliquer pourquoi soit tu passe à la suite).

Publié en 90, il voyait déjà les problèmes à venir de l'Euro, le décrivant comme un des pires choix possibles. Il gagnerait à être réédité.

http://www.amazon.fr/dp/2738100988/

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Je prend toujours plaisir à lire Foucault, son écriture est élégante, et ses critiques sont incisives. Et puis c'est un auteur qui prend le temps de lire et d'écouter ce que les autres ont à dire sur le sujet qu'il étudie. Par contre, et c'est particulièrement visible dans les Mots et les Choses, je tique dès qu'il passe à l'exposé de sa propre philosophie. Comme chez Nietzsche je trouve qu'il sombre trop facilement dans le lyrisme, le prophétisme et au final j'ai du mal à saisir ce qu'il pense réellement.

 

Sinon je suis entrain de finir Après la vertu de Alasdair MacIntyre. Livre qui je pense me servira beaucoup à l'avenir. Mais pour l'instant sa lecture est encore trop fraîche, et ayant du mal à m'exprimer par écrit, j'ai peur d’énoncer des banalités ou de faire des contresens en n'en parlant. Je pense continuer mes lectures avec La liberté et le droit de Bruno Léoni ou les Souvenirs de Tocqueville.

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Je prend toujours plaisir à lire Foucault, son écriture est élégante, et ses critiques sont incisives. Et puis c'est un auteur qui prend le temps de lire et d'écouter ce que les autres ont à dire sur le sujet qu'il étudie. Par contre, et c'est particulièrement visible dans les Mots et les Choses, je tique dès qu'il passe à l'exposé de sa propre philosophie. Comme chez Nietzsche je trouve qu'il sombre trop facilement dans le lyrisme, le prophétisme et au final j'ai du mal à saisir ce qu'il pense réellement.

 

 

Entièrement d'accord.

C'est un(vieux) débat : Foucault n'est-il pas plus historien/sociologue que philosophe ?

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J'avais tenté de lire Naissance de la clinique il y a quelques années mais j'ai laissé tomber après les premières pages de la préface, maladroitement racoleuses. Ça m'énerve quand on essaie de me choquer.

 

Par acquis de conscience j'ai réessayé hier, et je crois que j'ai tenu encore moins longtemps que la première fois. Analogies foireuses, propos fumeux, baratin jargonneux, ton condescendant et pseudo-mystique. Du vent, insupportable sur le fond comme sur la forme.

 

Pour passer à des choses plus positives, j'ai lu Le renard et le hérisson de Gould, ce type avait une culture encyclopédique et des choses très intéressantes à dire en épistémologie (malheureusement il faiblit un peu sur le statut des sciences sociales mais nul n'est parfait).

Je passe beaucoup de temps sur un de mes cadeaux de noël, un bouquin pour faire de la reliure. J'ai réussi à me taillader le doigt avec un coupe-papier, je me suis mis à la couture, je bidouille, bref je m'éclate :mrgreen: Et les résultats sont franchement pas mal.

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Sinon je suis entrain de finir Après la vertu de Alasdair MacIntyre. Livre qui je pense me servira beaucoup à l'avenir. Mais pour l'instant sa lecture est encore trop fraîche, et ayant du mal à m'exprimer par écrit, j'ai peur d’énoncer des banalités ou de faire des contresens en n'en parlant. Je pense continuer mes lectures avec La liberté et le droit de Bruno Léoni ou les Souvenirs de Tocqueville.

 

J'ai relu des passages récemment notamment sa critique de l'émotivisme moral (qui m'était un peu passé au dessus de la tête au moment de ma première lecture) pour la mettre en perspective après mes lectures de Ayer et Moore, et sa critique courte, simple et pertinente des droits naturels (qui a pour lui le même statut ontologique que les licornes). 

 

Sinon j'ai commencé Law and economics de Gordon Tullock : j'ai été assez intrigué par sa critique de la common law et sa défense en comparaison du code napoléon. C'est assez rare pour être relevé.

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