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Le problème principal est que cela change du tout au tout la notion actuelle de foyer fiscal, qui intègre le nombre de personnes à charge sur un même salaire.

Fusionner IRPP et CSG suppose de supprimer le quotient familial (ou de faire porter sur l'employeur des charges administratives très importantes?). Le quotient familial est certes récent (1945), mais il me semble bien ancré dans l'histoire et la mentalité française.

Le principal défenseur de ce que tu relates ici est cette "association" : http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_nationale_des_associations_familiales

 

Regarde comment ils se financent, ce qu'ils font de cet argent, etc. Et surtout, regarde bien la gouvernance de celle-ci, qui montre qu'elle est tout sauf spontanée, juste un cache-sexe d'on ne sait qui, principalement l'Etat mais aussi d'autres organisations.

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Le principal problème de fusionner les cotisations sociales et l'IR c'est d'enlever la nature assurantielle de ces cotisations, c'est un coup de bâton pour ceux qui espéraient ouvrir la sécu à la concurrence et y attirer du monde.

 

Ca veut dire que le jour où la sécu est ouverte à la concurrence, l'IR restera au même niveau pour ceux qui désirent quitter la sécu. C'est exactement comme pour l'éducation nationale, les gens qui mettent leurs mômes dans le privé doivent payer les mêmes impôts que tout le monde mais en plus payer les frais de scolarité de l'établissement privé. Ce qui signifie que beaucoup de gens hésiteront à quitter la sécu pour de simples questions financières.

Je sais qu'on n'y est pas encore mais c'est une question cruciale pour le futur, si la fusion a lieu ça limitera surtout la liberté de choix.

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Le principal problème de fusionner les cotisations sociales et l'IR c'est d'enlever la nature assurantielle de ces cotisations, c'est un coup de bâton pour ceux qui espéraient ouvrir la sécu à la concurrence et y attirer du monde.

 

Evidemment, le jour ou la CSG passe en impot tout en gardant la meme destination budgétaire, l'assurance maladie devient indéniablement un régime légal, le flou actuel disparait.

 

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Le principal problème de fusionner les cotisations sociales et l'IR c'est d'enlever la nature assurantielle de ces cotisations, c'est un coup de bâton pour ceux qui espéraient ouvrir la sécu à la concurrence et y attirer du monde.

 

Ca veut dire que le jour où la sécu est ouverte à la concurrence, l'IR restera au même niveau pour ceux qui désirent quitter la sécu. C'est exactement comme pour l'éducation nationale, les gens qui mettent leurs mômes dans le privé doivent payer les mêmes impôts que tout le monde mais en plus payer les frais de scolarité de l'établissement privé. Ce qui signifie que beaucoup de gens hésiteront à quitter la sécu pour de simples questions financières.

Je sais qu'on n'y est pas encore mais c'est une question cruciale pour le futur, si la fusion a lieu ça limitera surtout la liberté de choix.

 

C'est une des raisons entre autres pour laquelle la fusion IR/CSG se fera peut-être, en plus de la sacro-sainte progressivité.

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C'est une des raisons entre autres pour laquelle la fusion IR/CSG se fera peut-être, en plus de la sacro-sainte progressivité.

 

Oh mince d'un coup je me dis que si un mec du PS du style Glandon vient lire ce forum on leur a donné une très mauvaise idée.

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Oh mince d'un coup je me dis que si un mec du PS du style Glandon vient lire ce forum on leur a donné une très mauvaise idée.

 

Ils l'ont depuis approximativement 2 mois avant que la premiere CSG "inperceptible" ne naisse.

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S'ils vont jusqu'au bout de leur sinistre projet de fusion de l'IR et de la CSG, vous pensez vraiment que les futures victimes de ces dispositions, classes moyennes et supérieures, vont se laisser faire sans réagir... Selon moi, la mise œuvre rapide de ladite fusion pourrait être l'étincelle qui déclenche une révolution dans notre pays. En outre, un gouvernement aussi impopulaire peut-il vraiment engager une réforme d'une telle ampleur. Enfin, compte tenu de la complexité de notre système fiscal, cela demandera forcément du temps.

 

En conséquence, s'ils comptent aller jusqu'au bout de leur projet, les socialistes vont attendre la fin du mandat de Gouda Ier avant de passer à l'acte. Un bon moyen de mettre tout le monde devant le fait accompli et de laisser les électeurs trancher derrière, sachant que leur électorat est majoritairement favorable à la fusion et qu'en cas de victoire de la droite, il n'est pas du tout certain que celle-ci ait le courage et les convictions nécessaires pour revenir sur ces mesures fiscales.

 

Mais bon, comme je pense toujours que Guimauve et toute sa fine équipe vont gicler avant 2017, je suis convaincu que la fusion de l'IR et de la CSG ne verra pas le jour :icon_wink:

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Sur les fora de France et de Navarre pas mas semblent emballés par la mesure : on dirait que ça ne fait que toucher les plus riches qu'eux.

 

A quels forums, penses-tu ? Ces personnes, hormis les économiquement faibles, sont sans doute inconscientes. Mais quand elles verront leurs impôts augmenter brutalement, elles risquent d'être moins enthousiastes. Ce sera alors trop tard pour réagir, pourra t-on me rétorquer. Certes, mais il sera toujours possible de faire une révolution contre le tabassage fiscal :jaifaim:.

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J'avais cru comprendre, mais je confesse ne disposer d'aucun chiffre susceptible d'étayer mon propos, que les classes moyennes supérieures et "aisées" allaient être également être fortement pénalisées par une telle réforme...

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A priori ce sont les retraités et les chômeurs qui devraient le plus y perdre après cette fusion IRPP/CSG.

 

Et les grosses tranches, qui vont probablement prendre cher, l'idée étant qu'en contrepartie, les petites tranches aient un taux réduit.

 

Evidemment, ça ne marchera pas, il n'y a pas assez de grosses tranches, et elles se barrent, et ils vont ensuite augmenter la CSG pour retrouver les flux pré-réforme et niquer les petites tranches a mort.

 

Seuls les non-imposables profonds vont y gagner un peu à court terme, mais c'est tout relatif comme gain vu le nombre d'emplois privés que ça va détruire...

 

Un aventage, si il faut en trouver un, c'est la clarté, ça rentrerai officiellement dans les charges fiscales dans les statistiques européennes et mondiales, alors que pour l'instant, l'état français arrive à planquer une quantité incroyable de contributions en prétandant qu'elles ne sont pas un impot.

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J'avais cru comprendre, mais je confesse ne disposer d'aucun chiffre susceptible d'étayer mon propos, que les classes moyennes supérieures et "aisées" allaient être également être fortement pénalisées par une telle réforme...

Oui, à cause de la progressivité de la csg qui en résulterait.

Mais les chômeurs et retraités, qui normalement bénéficient des revenus de la csg au lieu de la financer, risquent de perdre gros aussi.

En fait je ne vois pas à qui ça profitera si le taux est progressif comme il l'est pour l'IRPP. Uniquement à ceux qui n'ont que leur salaire comme revenus, qui n'ont personne à charge et dont le salaire est très bas? Grâce à la baisse de la csg via la progressivité?

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En fait je ne vois pas à qui ça profitera si le taux est progressif comme il l'est pour l'IRPP. Uniquement à ceux qui n'ont que leur salaire comme revenus, qui n'ont personne à charge et dont le salaire est très bas? Grâce à la baisse de la csg via la progressivité?

 

Voila, et ce à court terme uniquement, parce que la progressivité ne donne jamais les résultats prévus à cause de l'effet laffer (non pas que Bercy ne connaisse pas l'effet, mais les études retenues par les ministres sont celles qui n'en tiennent pas compte !)

 

 

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Est-ce qu'il y aura un taux 0% pour la CSG aussi ?

 

Si oui, et ça semble probable, ça veut dire un taux nettement plus elevé pour les classes moyennes que le taux actuel au bout d'au plus deux années budgétaires.

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S'ils vont jusqu'au bout de leur sinistre projet de fusion de l'IR et de la CSG, vous pensez vraiment que les futures victimes de ces dispositions, classes moyennes et supérieures, vont se laisser faire sans réagir... Selon moi, la mise œuvre rapide de ladite fusion pourrait être l'étincelle qui déclenche une révolution dans notre pays.

J'ai des doutes. C'est quand même une question plus technique, pas sûr que le français de base comprenne ce qui va vraiment changer.
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