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Attends voir, si je comprends bien, elle a pigé que la législation du divorce a poussé les gens dans un schéma fusionnel malsain qui tient peu de temps et qui pousse les gens pauvres dans encore plus de pauvreté... et elle en déduit qu'il faut supprimer ce qu'il reste de mariage et faire du polyamour? Elle n'a pas remarqué que ça allait là aussi uniquement profiter à ceux qui en auront les moyens et pénaliser les pauvres?

Ah oui, et la prise en charge par la "communauté"... ça a le don de m'énerver. La communauté, ça veut dire les autres. Ça n'est pas une entité abstraite automatique et magique.

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C'est bien elle qui veut supprimer la prositupatétution au profit d'un service sexuel fourni par l'état ?

En gros on interdit  les te-pu parce que c'est vraiment kro méchant par contre hop hop si jamais tu te sens seul t'as l'état qui peut te le fournir gratis.

C'est bien connu l'état c'est cet être bisexué qu'on peut se taper en cas d'ennui.

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Ceci nous amène à dire que ce n’est pas parce que certaines personnes se sont perdues sur la route de la servitude que le féminisme en entier est à rejeter ! Le sexisme est encore un problème dans notre société, même s’il l’est moins qu’il y a plusieurs dizaines d’années. L’État n’est pas la seule source de menace de notre Liberté, même si il est de loin la plus importante à ce jour. Certaines de nos attitudes le sont aussi. Même en enlevant les problèmes réglementaires, il existe toujours un problème d’inégalités homme-femme. C’est une vision collectiviste qui crée cette inégalité : on considère une personne comme étant une femme ou un homme mais non comme étant un individu. Il y a un mode de vie qui est propre à l’homme et un qui est propre à la femme. Le sexisme est, comme le racisme, une forme exécrable de collectivisme. Il consiste à voir une personne comme un membre d’un groupe.

 

http://www.liberaux.org/index.php/topic/35655-le-f%C3%A9minisme-contre-la-libert%C3%A9/page-140#entry1135116

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Je m’appelle Ariane, je vis à Bordeaux, j’ai 17 ans et je viens de finir mon année de Terminale, en section Littéraire.

Qui dit Terminale L dit grande découverte : celle de la philo ! Quelle ne fut pas ma joie à la rentrée de me voir remettre un épais manuel de philosophie, présage d’une initiation intense à l’exercice de la pensée et aux combats des préjugés. J’ouvre le livre et je tombe sur la liste des auteurs au programme où étaient réunis tous les plus grands penseurs que j’avais hâte de découvrir : Platon, Épicure, Descartes, Pascal, Kant, Nietzsche, Foucault…

Mais au fur et à mesure de ma lecture de cette liste, ma joie retombe : en effet, la liste est pleine des plus grands penseurs et auteurs depuis l’Antiquité. Et, perdue parmi eux, une femme : Hannah Arendt. Innocemment, je pensais aussi explorer la pensée de Simone de Beauvoir, Anne Conway, Simone Weil, Catherine Kintzler, Elisabeth Badinter. Visiblement, aucune d’entre elles n’a sa place dans un manuel de philo.

L’homme prend la place de l’humain

Ce constat amer a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Déjà en primaire, le masculin l’emportait sur le féminin. Au collège, on nous exposait la vie et l’œuvre des grands hommes de l’histoire.

En première, en cours de Français, on ne nous parlait de George Sand que pour parler de sa liaison avec Alfred de Musset, et on nous faisait travailler « la question de l’homme ». Non, ce n’est pas s’attacher à un détail que de demander qu’on utilise le terme « humain », qui aux dernières nouvelles fait aussi partie de la langue française.

Et cette année, on me demande de rester stoïque face à la domination masculine du cours auquel les Terminales L assistent pendant 8 à 9 heures par semaine.

Le sexisme ambiant de notre culture

Et quelle ironie que le problème se pose en cours de philosophie ! Ce cours où les professeurs nous expliquent comment combattre les opinions toutes faites et les préjugés ! Ce cours où les élèves sont appelés à réfléchir sur la morale et la tolérance, sur la société et l’égalité ! Ce cours où l’on nous affirme que « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée » !

C’est un vrai problème de société. Si l’école a aujourd’hui la vocation de former autant des citoyennes et des citoyens que des esprits – comme le témoigne par exemple l’enseignement d’éducation civique –, qu’elle montre l’exemple vers une société égalitaire. Actuellement, elle ne fait que refléter le sexisme toujours ambiant de notre culture.

Lutter pour lire, écrire, publier et étudier

C’est aussi extrêmement dérangeant et démoralisant pour les femmes de mon âge.

Imaginez assister au spectacle de la marginalisation des intellectuelles, des politiciennes, à l’âge où vous-même essayez de trouver votre place entre les poupées Barbie des magazines féminins et les commentaires que l’on reçoit si l’on sort un peu trop tard avec une jupe un peu trop courte !

Donnez-nous des modèles, inspirez-nous avec l’histoire de Louise Michel, des suffragettes, de Virginia Woolf !

Oui, les femmes ont dû lutter pour lire, écrire, publier et étudier. Mais aujourd’hui, quand, en France en tout cas, les choses sont plus faciles, pourquoi continuer à les exclure, au lieu de montrer à quel point leurs luttes furent tout aussi – voire plus – courageuses encore que celles des hommes ?

Une place pour la femme dans les manuels scolaires

manrayLe choix de faire enseigner des œuvres telles que Les Mains libres, qui brandit une image de la femme-objet uniquement définie dans son pouvoir érotique, n’arrange rien. Un dessin de Man Ray sur deux, dans cet ouvrage mis au programme de Terminale L, représente une femme nue dans une pose suggestive. Pour vous donner une idée, admirez ci-contre le très éloquent « Pouvoir »… Zazie dans le métro était un choix bien plus féministe !

Alors que vous soyez une femme ou un homme, élève, étudiant ou chômeur, je vous appelle à soutenir cette cause qui j’espère vous interpelle. Une pétition en ligne a été rédigée pour demander au Ministre de l’Éducation Nationale, Benoît Hamon, de donner une place aux femmes dans les programmes scolaires, pour que les prochaines générations d’élèves ne soit pas exposées ainsi à du pur et simple sexisme.

 

Pétition : place aux femmes dans les programmes scolaires

 

Le texte brillant de la pétition :

 

Actuellement, une seule femme a l'honneur de voir son nom figurer dans la liste officielle des philosophes à étudier en Terminale : Hannah Arendt. Est-elle donc la seule femme philosophe existante ? Ou bien la seule qui vaille la peine qu'on l'étudie ?



Le travail, par exemple, est pourtant l'un des objets d'études de ce programme: pourquoi n'écouterait-on pas ce que Simone Weil, aux côtés de Hegel et Marx, a pu dire sur la condition de l'homme au travail ?



Ne parlons même pas d'Elisabeth de Fontenay, trop contemporaine sûrement pour un programme qui ne s'aventure pas si loin, ou Judith Butler, dont les études sur le genre ne seraient sûrement pas jugées lisibles.



Ce que ce programme montre, c'est à quel point les femmes peuvent vivre dans l'ombre des hommes, comment l'histoire retient les hommes et non les femmes. L'école n'est pas encore le lieu où l'on rappelle que, cachées derrière de grands hommes, il y a de grandes femmes, mais qu'on ne choisit pas de les retenir : l'enseignement de philosophie omet par exemple de rappeler, jusque dans les manuels, l'existence d'Elisabeth Badinter ou de Suzanne Bachelard. Là où le programme de littérature ne parle de George Sand qu'en la subordonnant à Alfred de Musset, le programme de philosophie a choisi de tomber dans l'autre extrême : Sartre y figure, Simone de Beauvoir peut quant à elle toujours courir. Quelle ironie ce serait en effet de faire figurer l'une des grandes théoriciennes du féminisme du XXème siècle dans un programme aussi sexiste !

La liste des grandes philosophes est longue et inexplorée. Mais n'est-ce pas justement à l'école de la faire découvrir ? Si l'école a aujourd'hui la vocation de former autant des citoyens que des esprits, comme le témoignent par exemple les enseignement d'éducation civique, qu'elle montre l'exemple d'une société où les femmes ont leur place aux côtés des hommes. Alors pourquoi ne pas aller explorer parmi les philosophes les moins connus, uniquement pour montrer de façon bornée que oui, la femme est l'égale de l'homme ? Pourquoi ne pas se fixer de respecter exactement la parité afin que des générations d'élèves n'aient pas devant eux l'exemple désolant d'un énième domaine où l'on laisse les femmes passer inaperçues ?



Le problème est flagrant face au programme de philosophie, mais les femmes de lettres manquent également cruellement aux programmes de Français et de Littérature. Ce que le choix de faire enseigner des oeuvres telles que Les Mains libres, qui brandit une image de la femme-objet uniquement définie dans son pouvoir érotique n'arrange pas beaucoup.

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Je suis d'accord avec le fait qu'il est regrettable de ne pas étudier Simone de Beauvoir, elle est très intéressante à lire, bien plus que Sartre d'ailleurs. Par contre Simone Weil je dubite, je ne l'ai pas étudiée sur tout les coutures loin de là, mais je n'ai pas souvenir de la moindre idée originale chez elle qui ne serait pas une redite que ce qu'un autre a écrit avant elle. Je ne suis pas certain que l'Histoire ce fut souvenu d'elle si elle eût été un homme.

Mais faut pas déconner hein, si il n'y a quasiment pas de femmes étudiées en philo, c'est principalement parce que les femmes sont absentes de l'histoire de la philosophie, d'ailleurs l'auteur de l'article cite combien de nom de philosophes étudiables (i.e. morte) ? Deux. 

 

Mais même si il est dommage de passer à côté de Simone, il l'est plus encore de passer à côté des philosophes du monde musulman et des civilisations indienne, chinoise et japonaise. En réalité, les lycéens n'étudient pas la philosophie, mais l'Histoire de la philosophie occidentale.

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On devrait faire la même pour les maths.

J'exige que la moitie des théorèmes que j'apprends ait été démontré par des femmes.

Hum.

 

C'est marrant parce que les femmes sont censées être exploitées/dominees/sous-éduquées etc.. depuis la nuit des temps, mais elles auraient quand même été capables de fournir autant de grands philosophes que les hommes...

 

Quant a Badinter en grande philosophe je lole.

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Mais faut pas déconner hein, si il n'y a quasiment pas de femmes étudiées en philo, c'est principalement parce que les femmes sont absentes de l'histoire de la philosophie, d'ailleurs l'auteur de l'article cite combien de nom de philosophes étudiables (i.e. morte) ? Deux.

Voilà. Quelle connasse. Ça n'est pas avec ce genre de grille de lecture à la con qu'elle va aller ajouter son nom à la liste. Un peu d'humilité, merde. On ne lui demande pas d'étudier les auteurs qui lui conviennent, mais ceux qui ont compté.

Et encore, parce qu'il y en a, des philosophes qui n'ont pas leur place au programme, et pas parce que ce sont des hommes.

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Je m’appelle Ariane, je vis à Bordeaux, j’ai 17 ans et je viens de finir mon année de Terminale, en section Littéraire.

Pas d'offense, Ariane, mais après une telle ouverture j'ai la distincte impression que tu n'as rien de pertinent à raconter.

 

Qui dit Terminale L dit grande découverte : celle de la philo ! Quelle ne fut pas ma joie à la rentrée de me voir remettre un épais manuel de philosophie, présage d’une initiation intense à l’exercice de la pensée et aux combats des préjugés. J’ouvre le livre et je tombe sur la liste des auteurs au programme où étaient réunis tous les plus grands penseurs que j’avais hâte de découvrir : Platon, Épicure, Descartes, Pascal, Kant, Nietzsche, Foucault…

Tu sais Ariane :

- on fait aussi de la philo dans les autres sections

- la philo ça s'apprend de première main, pas dans les manuels

- le combat des préjugés c'est un objectif un peu nul et certainement pas un des principaux de la philo

- ta liste des "plus grands penseurs" est un peu du foutage de gueule (Foucault, sérieusement ? Nietzsche pour des novices ? Platon et pas Aristote ? Au moins ils vous épargnent Rousseau et Sartre...)

 

Mais au fur et à mesure de ma lecture de cette liste, ma joie retombe : en effet, la liste est pleine des plus grands penseurs et auteurs depuis l’Antiquité. Et, perdue parmi eux, une femme : Hannah Arendt.

Et encore, Arendt m'est toujours tombée des mains.

 

Innocemment, je pensais aussi explorer la pensée de Simone de Beauvoir, Anne Conway, Simone Weil, Catherine Kintzler, Elisabeth Badinter. Visiblement, aucune d’entre elles n’a sa place dans un manuel de philo.

L’homme prend la place de l’humain

Ah d'accord, en fait t'es féministe. Mais du coup ça sert à rien d'essayer de causer avec toi. Comme quoi ma première impression était la bonne.
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Ariane veut fabriquer l'homme l'humain nouveau.

 

Voilà. Quelle connasse.

En même temps, 17 ans dans la société française actuelle...comment pourrait-elle penser autrement ?
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Je suis d'accord avec le fait qu'il est regrettable de ne pas étudier Simone de Beauvoir, elle est très intéressante à lire, bien plus que Sartre d'ailleurs. Par contre Simone Weil je dubite, je ne l'ai pas étudiée sur tout les coutures loin de là, mais je n'ai pas souvenir de la moindre idée originale chez elle qui ne serait pas une redite que ce qu'un autre a écrit avant elle. Je ne suis pas certain que l'Histoire ce fut souvenu d'elle si elle eût été un homme.

Mais faut pas déconner hein, si il n'y a quasiment pas de femmes étudiées en philo, c'est principalement parce que les femmes sont absentes de l'histoire de la philosophie, d'ailleurs l'auteur de l'article cite combien de nom de philosophes étudiables (i.e. morte) ? Deux. 

 

Mais même si il est dommage de passer à côté de Simone, il l'est plus encore de passer à côté des philosophes du monde musulman et des civilisations indienne, chinoise et japonaise. En réalité, les lycéens n'étudient pas la philosophie, mais l'Histoire de la philosophie occidentale.

 

Simone Weil est sans aucun doute possible plus intéressante que Siconne de Mauvoir. Sinon H Arendt, E Anscombe, P Foot ??? Il existe de la philosophie en dehors de l'Occident ? Ah oui ? Je veux des noms et des exemples alors.

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'Tention, je ne dis pas qu'il n'existe pas des penseurs exceptionnels en dehors de l'Occident, mais qu'est-ce qu'on entend par philosophie dès qu'on sort des travaux pionniers d'Amel Bent et des listes lectures de terminale ?

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