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Càd, comportement de collabo ?

 

t'es immigrant chinois tu bosses jour et nuits dans ton depanneur pour nourrir tes momes, t'apprends le francais a l'arrache ( a l'oreille aupres de quebs qui le parlent comme des vaches) sur le temps qui te reste, un jour que t'es pas en forme un quebs passe et tu le sers en anglais, ou dans un francais merdique, il te denonce au gouv qui vient de peter les couilles.Un grand classique, certains s'en vantent.

 

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Il a dit quoi ?

 

Vos enchainements de posts d'une ligne font un peu spam les gars. Si vous voulez débattre en mode petite disputaille de bas étage, faites le en MP mais éviter les 5 posts d'une ligne pour vous renvoyer une malheureuse bille qui ne vaut pas un match de ping pong.

 

Flou complet. Vague mélasse. Drague Subtile ? Gentil ? Bisou ? Méchant ? Un peu trop direct ? On ne sait pas trop. Le harcèlement de rue c'est de la marmelade vendue par millions de pots aujourd'hui.

 

Crime sans coupable, parce qu'on ne sait pas à partir de combien d'individus une série de dragues devient du harcèlement. Un ? Deux ? Dix ? Cinquante ? Cent ? Par jour, semaine ?

Le premier dragueur de la journée est-il coupable d'avoir commencé ? Ou celui d'après ? Le trentième est-il responsable des flirts de ceux qui ont tenté leur chance avant lui ? Peut-on faire porter à un homme la culpabilité de trente autres sous prétexte que 30+1 c'est du harcèlement mais pas avant ? La culpabilité est alors collective ? C'est-à-dire que tous les hommes, du premier dragueur au trentième sont responsables ? Et comment pouvaient-ils savoir qu'il y en avait avant et qu'il y en aura après ? Comment peuvent-ils savoir qu'ils ne sont pas le premier dragueur ? 

On ne sait pas non plus quelle doit être la nature de la drague pour qu'elle soit du harcèlement, de sorte qu'en plus de ne pas savoir qui est le coupable on ne sait pas ce qui le rend coupable.

 

 
 

À l'époque des féminazis qui se mettent en position du foetus dans des salles avec des chiots parce qu'elles ont été traumatisées par le discours d'une féministe pas comme elles, l'idée d'"intimidation" me fait doucement rire.

Et quand j'en parle avec des femmes, un simple sifflet peut être intimidant, tout dépend si on a la gueule de l'emploi, ou si on est seul, en groupe, etc.

 

Bravo, on découvre donc que la définition de harcèlement, à fortiori moral, est difficile à définir, y compris par la loi et qu'il est compliqué de le cadrer dans sa définition. 

Rien de neuf sous le soleil pour l'instant.

Sur le principe juridique, si je me souviens bien, il y a crime à partir du moment où il y a victime. Pas parce qu'il est "compliqué" de définir le "coupable".

 

??? Je n'ai pas parlé de harcèlement !!!

Ce n'est pas criminel ni délictueux, l'état n'a rien à foutre là-dedans.

La question étant si les femmes constatent une augmentation des tentatives qui les ennuient peut-être que c'est lié à un activité que certains estiment fun à leurs dépens.

Si oui et si ça devient pesant pour beaucoup, qu'elle solution peut émerger pour les soulager.

J'aurais pu faire plus claire comme message sans doute.

Perso j'ai tendance à mettre dans la catégorie trouduc le mec qui peut pas s'empêcher de déranger une fille parce qu'elle est trop jolie, t'as vu.

Il y a tellement d'occasion d'aborder des meufs dans la vie sans devoir imposer sa présence à qui que ce soit que je trouve ça vraiment trouduc de ne pas respecter une forme d'espace privé.

 

Ne t'excuse pas et ne te justifie pas face à des pseudo qui font visiblement preuve de mauvaise foi.

 

 

Si je puis me permettre, en tant que représentante de la gent féminine, j'aurais tendance à me considérer harcelée si c'est la même personne qui me fait ch... sur une période assez longue, par sa lourdeur et son insistance.

Si en me baladant dans la rue, je croise plusieurs lourdauds qui me balancent des insanités, je considérerais chacun d'entre eux comme un imbécile sans éducation, mais je me sentirais pas harcelée mais emmerdée, ce qui est une nuance importante car la deuxième situation ne génère pas la même sensation, ou le même risque, chez moi en tout cas. Je ne me sentirais pas autant en danger.

Grosso merdo, faut pas confondre je suis harcelée avec je suis emmerdée

 

 

Plus ou moins la même façon de réagir à la chose. Mais ici on aime bien pleurnicher sur la minorité visible qui fait/dit des conneries et on aime bien relancer le débat du harcèlement de rue en pensant que c'est ZE problématique liée au féminisme. 

 

Sinon remarque trollesque à la cantonnade : une femme a intérêt à se dire harcelée parce que (1) elle peut se faire plaindre et (2) ça lui permet de réaffirmer mine de rien qu'elle est attirante.

 

Au moins, tu admets être un troll sur le sujet.

C'est dommage pour la bonne tenue d'un débat qui aurait un potentiel intéressant mais ça a le mérite d'être honnête :P.

 

Sinon, pour l'histoire du 7up et du Canada, on peut aussi sortir ça dans un autre topic plutôt que de faire un changement de sujet qui n'a rien à voir.

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Avec le droit positif la victime ça peut être n'importe qui et un crime n'importe quoi.

Et le fait que le coupable ne soit pas identifiable ça veut dire que c'est un crime dont la culpabilité peut par essence autant reposer sur des innocents que sur des coupables. Donc un crime à exclure dans un état de droit.

 

Et moi je trouve que 7up et gender feminism se rejoignent. Dans les deux cas ce sont des groupes qui érigent leurs différences en intérêts communs on ne sait trop comment et tentent de faire de différences amorales des discriminations immorales, et d'imputer à ceux qu'ils considèrent comme étant détenteurs du "pouvoir" tous les maux du monde.

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Mon sentiment sur le féminisme, qui n'engage que moi (mais que je partage avec tous) :

 

Le féminisme à la "Osez le féminisme" et autres chiennes de gardes est un post-marxisme. Il permet de substituer la lutte des sexes à la lutte des classes et a, de ce fait, une immense vertu : la bourgeoise qui, du point de vue de la lutte des classes, est du mauvais côté de la lutte peut, grâce à la lutte des sexes, être dans le camp du Bien et ainsi faire la leçon au con de prolo.

 

Ainsi, le féminisme post-marxiste est, à mes yeux :

 

- un dérivé du marxisme avec tout ce qu'il peut y avoir d'antilibéral. Les êtres humains sont essentialisés, ils ne sont pas libres mais soumis à un conditionnement (lié à leur sexe genre). Des taxes comportementales, la propagande à l'EdNat, la censure et quelques infractions pénales permettront, par la peur et la contrainte, de briser ce conditionnement.

 

- une cause transcendante, qui justifie les entorses aux grands principes : il s'agit, tout de même, de libérer la femme du joug multi-millénaire du patriarcat cis-genre carniste. Le côté transcendantale ressort de la prose féministe et de leur iconographie : il y a d'un côté les conditionnés, les aveugles à la Vraie Foi et de l'autre Ceux qui savent. Cela rend toute contradiction impossible : si vous n'êtes pas d'accord, c'est parce que vous êtes conditionnés.

 

- une tartufferie. Ce sentiment diffus doit être assez partagé : voir Caroline Fourest donner des leçons à la terre entière a quelque chose d'exaspérant. 

 

Pour me raccrocher à ce qui précède, c'est un mal bien connu que vous décrivez : les infractions pénales plutôt vagues, qui font de chacun un coupable potentiel. "Harcèlement" ou "Apologie" ou "Incitation" font partie des termes juridiques que je ne peux plus supporter. Ce sont des termes soumis à une certaine subjectivité : ainsi, ils existent aussi (si ce n'est avant tout) dans l'oeil de l'observateur plutôt que dans la réalité.

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Mon sentiment sur le féminisme, qui n'engage que moi (mais que je partage avec tous) :

Le féminisme à la "Osez le féminisme" et autres chiennes de gardes est un post-marxisme. Il permet de substituer la lutte des sexes à la lutte des classes et a, de ce fait, une immense vertu : la bourgeoise qui, du point de vue de la lutte des classes, est du mauvais côté de la lutte peut, grâce à la lutte des sexes, être dans le camp du Bien et ainsi faire la leçon au con de prolo.

Ainsi, le féminisme post-marxiste est, à mes yeux :

- un dérivé du marxisme avec tout ce qu'il peut y avoir d'antilibéral. Les êtres humains sont essentialisés, ils ne sont pas libres mais soumis à un conditionnement (lié à leur sexe genre). Des taxes comportementales, la propagande à l'EdNat, la censure et quelques infractions pénales permettront, par la peur et la contrainte, de briser ce conditionnement.

- une cause transcendante, qui justifie les entorses aux grands principes : il s'agit, tout de même, de libérer la femme du joug multi-millénaire du patriarcat cis-genre carniste. Le côté transcendantale ressort de la prose féministe et de leur iconographie : il y a d'un côté les conditionnés, les aveugles à la Vraie Foi et de l'autre Ceux qui savent. Cela rend toute contradiction impossible : si vous n'êtes pas d'accord, c'est parce que vous êtes conditionnés.

- une tartufferie. Ce sentiment diffus doit être assez partagé : voir Caroline Fourest donner des leçons à la terre entière a quelque chose d'exaspérant.

Pour me raccrocher à ce qui précède, c'est un mal bien connu que vous décrivez : les infractions pénales plutôt vagues, qui font de chacun un coupable potentiel. "Harcèlement" ou "Apologie" ou "Incitation" font partie des termes juridiques que je ne peux plus supporter. Ce sont des termes soumis à une certaine subjectivité : ainsi, ils existent aussi (si ce n'est avant tout) dans l'oeil de l'observateur plutôt que dans la réalité.

Elles te répondront que tu fais du mansplaining, que tu n'as pas encore eu l'effet Matrix et que tu es un suppôt du-dit patriarcat millénaire carniste.

Tu ne peux pas gagner avec des arguments ou une explication aussi jolie et logique soit elle.

Faut du pathos, du sentimentalisme, du sang des larmes et des nichons.

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Elles te répondront que tu fais du mansplaining, que tu n'as pas encore eu l'effet Matrix et que tu es un suppôt du-dit patriarcat millénaire carniste.

Tu ne peux pas gagner avec des arguments ou une explication aussi jolie et logique soit elle.

Faut du pathos, du sentimentalisme, du sang des larmes et des nichons.

 

Avec une grosse baffe et déchirer ses vêtements, c'est bon ?

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L'effet Matrix, c'est bien là le problème (que j'appelle "cause transcendante"). Une fois que tu as la "révélation", tu es dans le Camp du Bien. Toute contradiction devient, dès lors, impossible.

Pire, les militantes sont entraînées pour s'assurer de leur aveuglement, avec des réponses toutes prêtes aux principales remarques.

 

Tel problème concerne aussi les hommes? Mansplanning.

Tel problème n'est peut-être pas si grave qu'elles le pensent? Culture du viol.

Leur méthode est souvent puérile, stupide et elles versent dans le mélodramatique? Approche patriarcale qui veut réduire les féministes à des hystériques ou des aigries.

 

On agrémente ça de quelques attaques ad hominem (on catégorise l'ennemi : homophobe est à la mode, réactionnaire reste indémodable) et le tour est joué : on a une féministe militante.

 

 

 

 

 

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Avec le droit positif la victime ça peut être n'importe qui et un crime n'importe quoi.

Et le fait que le coupable ne soit pas identifiable ça veut dire que c'est un crime dont la culpabilité peut par essence autant reposer sur des innocents que sur des coupables. Donc un crime à exclure dans un état de droit.

 

Ce que je disais, c'est que ce n'est pas parce qu'il est difficile de définir un coupable que ça veut dire qu'il n'y a pas délit, crime, faute, ou que sais-je. Chose que tu insinuais plus ou moins.

On définit rarement ce genre de choses sur la base qu'on n'a pas trouvé le coupable, mais bien sur le fait que selon les lois établies, les jurisprudences et la définition qu'en fait un juge il y ait victime ou non. 

Je ne suis pas sure de trop voir en quoi ce serait un crime à exclure dans un état de droit. Je ne suis pas juriste mais d'après les définitions que j'ai trouvé sur internet, il n'y a pas de corrélation existante. http://www.wikiberal.org/wiki/%C3%89tat_de_droit

 

 

 

 

Et moi je trouve que 7up et gender feminism se rejoignent. Dans les deux cas ce sont des groupes qui érigent leurs différences en intérêts communs on ne sait trop comment et tentent de faire de différences amorales des discriminations immorales, et d'imputer à ceux qu'ils considèrent comme étant détenteurs du "pouvoir" tous les maux du monde.

 

Bientôt, je vais pouvoir te créer des petites affiches personnalisées façon "règle N°1" d'Aubade.

Sophisme n°1 de Voy: les phéministes utilisent leur idéologie pour justifier leur xénophobie.

Sophisme n°2 de Voy : les phéministes sont un groupe qui accuse tout le monde d'être méchant alors qu'en vrai, ce sont eux qui pleurent. Puis comme c'est des filles, elles pleurent tout le temps en plus.

 

Des groupes qui font ce genre de choses, tu en trouves partout, de tout temps, et même sur ce forum. 

Ce qui serait bien, c'est qu'au lieu de pointer du doigt les même idiots (et qu'honnêtement, tu regardes ton nombril parce que tu n'es pas loin d'adopter leurs travers), on garde le sujet de base et on discute intelligemment parce que 318 pages à tourner en rond, c'est wigolo mais ça ne fait pas avancer le gabuzomeu

 

Se sentir oppressé n'est pas non plus un critère suffisant pour être victime d'un crime.

 

Ca, ce n'est pas à moi de le définir.

A partir de quelle limite d'oppression considère-t-on que le harcèlement moral est valable ? Et d'ailleurs, est-ce que la notion même de harcèlement moral peut être juridiquement définie ? 

Je n'ai pas les connaissances juridiques et/ou médicales et/ou psychologique pour le savoir. Mais au moins, je l'admets. 

 

Le mot crime n'est pas approprié dans le contexte.

 

Exa.

 

Le féminisme à la "Osez le féminisme" et autres chiennes de gardes est un post-marxisme. Il permet de substituer la lutte des sexes à la lutte des classes et a, de ce fait, une immense vertu : la bourgeoise qui, du point de vue de la lutte des classes, est du mauvais côté de la lutte peut, grâce à la lutte des sexes, être dans le camp du Bien et ainsi faire la leçon au con de prolo.

 

Oui.

 

 

Ainsi, le féminisme post-marxiste est, à mes yeux :

 

- un dérivé du marxisme avec tout ce qu'il peut y avoir d'antilibéral. Les êtres humains sont essentialisés, ils ne sont pas libres mais soumis à un conditionnement (lié à leur sexe genre). Des taxes comportementales, la propagande à l'EdNat, la censure et quelques infractions pénales permettront, par la peur et la contrainte, de briser ce conditionnement.

 

- une cause transcendante, qui justifie les entorses aux grands principes : il s'agit, tout de même, de libérer la femme du joug multi-millénaire du patriarcat cis-genre carniste. Le côté transcendantale ressort de la prose féministe et de leur iconographie : il y a d'un côté les conditionnés, les aveugles à la Vraie Foi et de l'autre Ceux qui savent. Cela rend toute contradiction impossible : si vous n'êtes pas d'accord, c'est parce que vous êtes conditionnés.

 

- une tartufferie. Ce sentiment diffus doit être assez partagé : voir Caroline Fourest donner des leçons à la terre entière a quelque chose d'exaspérant. 

 

Malheureusement, c'est le grand problème qu'elles ont et que l'on retrouve également ici : on se trouve de sujet et on se trompe "d'ennemi".

Le véritable problème n'est pas tant le féminisme en soi mais bien les féministes pseudo-marxistes qui ont des idées d'idiotes, de la même façon que le véritable problème ne sont pas forcément les hommes qui dragouillent gentimment dans les bars et les lieux "appropriés" (I.E. dont l'objectif est effectivement de ramener un démon de minuit) mais ceux qui estiment que parce que femmes, elles devraient être considérées/traitées comme inférieures et qui dont agissent comme tel. (On notera le "peut être vécu" et non pas "est").

 

 

 

Pour me raccrocher à ce qui précède, c'est un mal bien connu que vous décrivez : les infractions pénales plutôt vagues, qui font de chacun un coupable potentiel. "Harcèlement" ou "Apologie" ou "Incitation" font partie des termes juridiques que je ne peux plus supporter. Ce sont des termes soumis à une certaine subjectivité : ainsi, ils existent aussi (si ce n'est avant tout) dans l'oeil de l'observateur plutôt que dans la réalité.

 

Si tu vas par là, la réalité est toujours soumis à l'oeil de l'observateur, de la même façon que l'histoire est souvent écrite par les vainqueurs.

On partirait sur un autre débat, mais in fine, la plupart des jugements rendus sont également soumis à une certaine subjectivité, celle du juge, des jurés, de la qualité des avocats ou autre. C'est d'autant plus le cas pour ce genre de définition. 

 

 

Je ne sais pas si tu as l'habitude de trainer sur ce sujet mais depuis qu'il est tombé dans la taverne... :icon_rolleyes:

 

J'y venais et j'en repartais au gré de mes envies. 

Je constate qu'effectivement, cela ressemble bien à de la discussion de comptoir dans une taverne. M'est avis que c'est approprié.

Dommage, on y gagnerait à discuter d'un tel sujet un peu sérieusement et à diffuser des idées en accord avec le libéralisme et le féminisme dans son essence. Y compris pour la diffusion des idées, y compris sur contrepoints. 

 

Faut du pathos, du sentimentalisme, du sang des larmes et des nichons.

 

On dirait un résumé de Game of Throne.

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C'est quoi ça, le féminisme dans son essence ?

 

C'est BiEn le fEmIniSmE en vrai, c'est juste que c'est devenu mal parce que ça a été accaparé par de sidiots, et non parce que le postulat de départ "je me bat pour les femmes" est débile.

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Citronne, je doute de ton libéralisme.

Tu raisonnes en pur positiviste. Pour un jusnaturaliste l'existence d'un crime est conditionnée a des principes très concrets.

Déjà parce que sur le principe un libéral défend l'État de droit. Cela veut dire que le crime qui repose sur des données subjectives (comme l'incitation, l'appel a la haine cités plus haut) sont à bannir, car du point de vue du DN ce sont des crimes qui n'existent pas. Et le fait qu'aucun coupable ni aucun acte de culpabilité ne puissent être identifiés montre un certain niveau de bulshit et il est, je pense, du propre du libéral d'être dans ces conditions sceptiques.

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C'est BiEn le fEmIniSmE en vrai, c'est juste que c'est devenu mal parce que ça a été accaparé par de sidiots, et non parce que le postulat de départ "je me bat pour les femmes" est débile.

Ah si c'est ça je suis d'accord, j'arrête pas de dire que je suis féministe parce que les femmes sont faibles et qu'elles ont besoin de protection.

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L'effet Matrix, c'est bien là le problème (que j'appelle "cause transcendante").

 

Ça n'est pas tant l'effet Matrix en lui-même le problème, on le trouve en effet pour tout système de pensée proposant une grille de lecture du monde, libéralisme inclus.

Le principal soucis du féminisme post-marxiste vient plutôt de sa conception holiste de la société, conception ne permettant pas d'analyses fines des événements (qui sont vus de façon très manichéenne) ou des motivations des individus (ceux-ci étant considérés comme des êtres conditionnés par leur culture/classe/éducation, incapables d'avoir un esprit critique).

Ce qui amène à des solutions aussi simplistes que l'analyse, solutions appelant en général à rééduquer les gens. Ils seront toujours autant conditionnés mais de la bonne façon cette fois-ci.

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Citronne,

 

un délit n'a pas toujours besoin d'une victime, c'est vrai. Il en va ainsi de certaines infractions en droit des sociétés, où la seule violation de certaines normes (comptables, par exemple) peut être pénalement répréhensible. 

 

J'attire ton attention sur un point : nous ne parlons pas de normes comptables. Les bons sentiments ont un effet excessivement pervers : à vouloir simplifier la vie à la "victime", notamment au niveau probatoire, on en arrive petit à petit à une véritable présomption de culpabilité. C'est le cas au civil pour le harcèlement sexuel. 

 

J'attire ton attention sur un second point : la subjectivité dont je parle signifie qu'on ne répond plus, ici, aux règles de la logique. Une définition précise alliée à l'application des règles logiques permet une certaine prévisibilité dans l'application d'une norme juridique. Une définition imprécise se fondant sur le ressenti (le harcèlement est typique) n'assure pas cette prévisibilité : nous sommes tous coupables en puissance (à ce titre, l'apologie du terrorisme est un cas d'école. Faire l'apologie de la Résistance, est-ce une apologie du terrorisme? En quoi cela l'est moins que dire "je me sens Charlie Coulibaly"?).

 

Prenons le harcèlement sexuel, défini à l'article L.1153-1 du Code du travail :

 

"Soit de harcèlement sexuel, constitué par des propos ou comportements à connotation sexuelle répétés qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante 

 

Soit assimilés au harcèlement sexuel, consistant en toute forme de pression grave, même non répétée, exercée dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l'auteur des faits ou au profit d'un tiers."

 

- qu'est-ce que la dignité? Quand est-ce "humiliant"? Ou offensant? Ou intimidant? Cela dépend grandement du ressenti, qui varie d'un individu à l'autre. Un même fait pourrait donc être répréhensible ou non en fonction du ressenti du récepteur...

 

- qu'est-ce qu'une pression grave? Je vous laisse le soin de méditer là-dessus.

 

- A noter qu'outre les imprécisions, on a un régime probatoire allégé pour la victime alléguée. C'est une méthode potentiellement efficace, dès lors, d'accuser l'employeur de harcèlement : à lui de se débrouiller pour prouver qu'il est innocent. Fort heureusement, il y a eu tant d'abus que, désormais, se dire victime de harcèlement agace les juges...

 

 

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[...]

Ce qui amène à des solutions aussi simplistes que l'analyse, solutions appelant en général à rééduquer les gens. Ils seront toujours autant conditionnés mais de la bonne façon cette fois-ci.

 

C'est le nœud du problème : ré-éduquer les gens. Pourquoi cette nouvelle éducation est la bonne ? Parce qu'on est dans le camp du Bien et puis c'est-tout-c'est-comme-ça, point.

 

La logique du féminisme semble nier l'esprit critique car les personnes sont "conditionnées" mais effectivement pas avec le bon conditionnement.

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Dites, quand vous vous faites alpaguer 10 fois par des mendiants qui essaient de vous taxer du pognon vous trouvez ça pénible.

Quand une nana se fait alpaguer 10 fois par des mendiants de relations humaines, elle trouve ça pénible.

 

Alors c'est idiot de parler de crime ou délit de la part des solliciteurs, mais ce n'est pas idiot de considérer que oui, toutes ces sollicitations, c'est pénible.

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C'est mon boulot d'enculer les mouches.

 

Le harcèlement de rue est pénible ; il n'y a pas lieu de le rendre illégal. On semble être d'accord.
Lutter contre le harcèlement de rue implique de s'interroger sur ses causes. Une fois exclu les abstractions holistes (le patriarcat), il reste quoi?

 

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Lutter contre le harcèlement de rue implique de s'interroger sur ses causes.

Quelqu'un a dit plus haut dans le fil que l'appellation de harcèlement ne convenait pas, parce qu'elle implique les agissements répétés d'un même individu sur une autre personne, et que dans le monde réel ils se succèdent en général. Et c'était une remarque si intelligente que la discussion aurait pu s'arrêter là.

Et d'ailleurs si on parlait d'incivilité, de vulgarité ou de manque de politesse, tout le monde verrait immédiatement qu'un traitement pénal du problème est tordu.

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