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Armageddon économique ?


vincponcet

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A noté une réduction du déficit moins importante que prévu, confirmant au passage la courbe de Laffer, avec une baisse des rentrées fiscales, et une défaillance des entreprises en légère hausse.

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/02/07/les-chiffres-des-deficits-budgetaire-et-commercial-2013_4361914_3234.html

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/02/07/plus-de-62-000-defaillances-d-entreprise-en-2013_4362045_3234.html

 

 

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Je viens de lire une note sur Stuttgart qui demande l'avis a la CJE sur a légalité de l'OMT. En gros c'est "bon a priori c'est compatible avec le droit allemand et européen, si et seulement si l'OMT est limité et les haircuts interdits. Vous confirmez?" sauf que la CJE serait plutot en mode open bar, donc si ils disent "ah non, ya pas de contraintes" les allemands vont dire "ok, on avait pas trop compris le droit européen alors. Bon bah c'est incompatible avec la constitution allemande du coup, allez vous faire foutre."

Mais si ils confirment, le plafond plus l'absence de haircuts, ca vide un peu le bidule de sa substance.

 

Ca pourrait secouer un peu.

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- 35 % en 2012

- 77% en 2013

 

Tout se déroule comme prévu...

 

Et Bercy qui au lieu de prendre acte de la situation, en bonne autruche, relativise les chiffres. 

 

C'est sûr que dans les années 1980, les IDE en France étaient stables. Ils étaient stables, autour de zéro ou presque.

 

On devrait regarder un graphique présentant les IDE sur dix ou quinze ans (je me demande bien pourquoi personne ne l'a encore posté sur ce topic).

 

Sinon, un commentaire plus général sur les IDE.

 

 

Les données de la Cnuced montrent une baisse de 77 % des investissements directs étrangers en France en 2013. Un tel recul est-il le signe d'un effondrement brutal de l'attractivité de notre pays ? Comme d'autres économistes l'ont évoqué, les investissements directs étrangers constituent un agrégat hétéroclite de données qui vont de l'investissement industriel créateur d'emplois aux mouvements de capitaux internes à des groupes multinationaux. Aussi, la variation de ce montant n'est pas directement significative d'un repli de l'investissement étranger productif. Les données collectées par Trendeo sur les emplois créés et supprimés en France par les investisseurs étrangers sont plus directement représentatives de l'attractivité du tissu économique français. Pour 2013, elles montrent que les investisseurs étrangers ont créé 19.000 emplois et en ont supprimé 26.000, soit une perte nette d'environ 7.000 emplois. Cela représente un tiers des pertes d'emplois nettes en France en 2013. C'est une proportion plus faible qu'en 2009, où les entreprises étrangères représentaient près de 60 % des pertes nettes d'emplois recensées.

 

Plus généralement, on observe que le comportement des entreprises françaises ou étrangères est similaire : chaque année depuis 2009, le solde net des emplois créés par les entreprises étrangères est du même signe que celui des entreprises françaises, négatif en 2009 et 2013, positif en 2010, 2011 et 2012. Ceci coïncide avec la plupart des enquêtes auprès des décideurs internationaux, qui privilégient la taille du marché dans leurs décisions d'investissement : français ou étrangers, les investisseurs se positionnent d'abord sur des marchés en croissance.

 

Dans le détail, il existe une différence entre entreprises françaises et étrangères dans les cinq années observées. Dans les années de reprise, les étrangers sont plus prudents que les entreprises françaises, et dans les années de récession, ils se retirent de façon plus importante que les entreprises françaises.

Est-ce à dire pour autant qu'il ne faut pas se soucier de façon particulière des entreprises étrangères, qui reviendront quand reviendra la croissance française ? Il faut au contraire s'en préoccuper, pour deux raisons. D'une part, ce sont en majorité des grandes entreprises, dont les décisions stratégiques peuvent être brutales et sensibles à des questions de communication ou d'interprétation des décisions publiques nationales. D'autre part, les pays étrangers sont à des stades divers de leur internationalisation. Les sociétés américaines, présentes en France depuis la fin du XIXe siècle, peuvent relativiser les évolutions erratiques du cadre législatif français. Les sociétés chinoises ou provenant de pays émergents peuvent hésiter à se positionner sur un marché perçu comme trop compliqué. Dans le long terme cependant, ce sont les perspectives de croissance du marché français qui forment le déterminant principal de la présence d'entreprises étrangères. Et, de ce point de vue, il convient de noter que, pour les entreprises françaises comme pour les entreprises étrangères, de 2009 à 2013, les créations d'emplois recensées ont diminué de plus d'un tiers. Il ne faut donc pas négliger les spécificités de l'investissement étranger en France, mais il ne faut pas perdre de vue que le problème principal est de renouer avec la croissance. D'ailleurs, si la croissance faible de l'économie française devait perdurer, l'investissement étranger risquerait de remonter mécaniquement, par le rachat à bas prix d'entreprises françaises exsangues.

David Cousquer

David Cousquer est gérant de Trendeo.

 

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Un graphique sur les IDE entrants (je suppose que c'est de ceux là qu'on parle) avec les données:

 

http://data.lesechos.fr/pays-indicateur/france/flux-des-investissements-directs-etrangers-entrants.html

 

Bon faut avouer qu'elles ont pris un sacré coup dans la gueule en 2008. Comment on explique l'explosion (x2,5) en 2005 par rapport à 2004 ?

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Un graphique sur les IDE entrants (je suppose que c'est de ceux là qu'on parle) avec les données:

http://data.lesechos.fr/pays-indicateur/france/flux-des-investissements-directs-etrangers-entrants.html

Bon faut avouer qu'elles ont pris un sacré coup dans la gueule en 2008. Comment on explique l'explosion (x2,5) en 2005 par rapport à 2004 ?

Les IDe dépendent beaucoup d'éléments ponctuels comme les fusacs.

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2006 : faillites d’entreprises françaises : 46 444.

2007 : faillites d’entreprises françaises : 49 201.

2008 : faillites d’entreprises françaises : 54 716.

2009 : faillites d’entreprises françaises : 63 204.

2010 : faillites d’entreprises françaises : 60 019

2011 : faillites d’entreprises françaises : 59 867

2012 : faillites d’entreprises françaises : 61 086

2013 : faillites d’entreprises françaises : 63 452.

Faudrait, bien sûr, regarder les créations en face. Mais on avouera que la tendance est moyennement moyenne.

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J'ai vu ce jour les chiffres des créations sur des commentaires soit du blog d'H16, soit de contrepoints, j'arrive plus à les retrouver.

 

En substance le taux de faillite à l'air de diminuer. De mémoire 524000 créations en 2013 pour 63000 faillite, soit 12% grosso modo, contre 20% en 2008. 

 

Je continue à chercher profondément le post initial, si je le trouve je vous le met (et non pas je vous la met).

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on est jamais mieux servi que par soit même: 

 

année          faillite         création             %

2007          49201          321000              15.3

2008          54716          327000               16.7

2009          63204          580200               10.9

2010          60019          622000               9.64

2011          59867          549000               10.9

2012          61086          550000                11.1

2013          63452          549000                 11.55

 

 

source: H16 (faillite), insee (créations) , moi (pourcentage)

 

Ca fait un peu amateur dans la présentation mais bon...

 

 

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http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/bsweb/serie.asp?idbank=001656101

Nombre de défaillances d'entreprises par date de jugement - Cumul brut glissant sur 12 mois - France entière - Tous secteurs d'activité

 

Difficile de trouver l information sur leur base de donnée sur le fait que les autoentrepreneurs sont comptabilisés dans les faillites.

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2006 : faillites d’entreprises françaises : 46 444.

2007 : faillites d’entreprises françaises : 49 201.

2008 : faillites d’entreprises françaises : 54 716.

2009 : faillites d’entreprises françaises : 63 204.

2010 : faillites d’entreprises françaises : 60 019

2011 : faillites d’entreprises françaises : 59 867

2012 : faillites d’entreprises françaises : 61 086

2013 : faillites d’entreprises françaises : 63 452.

Faudrait, bien sûr, regarder les créations en face. Mais on avouera que la tendance est moyennement moyenne.

On les a posté sur le fil "hollande plus socialiste...".

Plus de création d'entreprises en ratio. Les données montrent aussi que y-avait à peu près autant de faillite dans les années 90, d'ailleurs le pic n'a pas été dépassé.

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On les a posté sur le fil "hollande plus socialiste...".

Plus de création d'entreprises en ratio. Les données montrent aussi que y-avait à peu près autant de faillite dans les années 90, d'ailleurs le pic n'a pas été dépassé.

 

C'est ça!

Merci, je n'arrivais pas à remettre la main dessus.

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La production industrielle pour le club des 5 (base 100 début 84, source FMI).

 

1KKo06B.gif?1?8731

 

L'Allemagne met la race interstellaire a tout le monde, alors que la France est derriere quasiment tout le temps.

 

Bien ce graphique, l'évolution des courbes des autres pays suffit à elle seule à démonter le préjugé malthusien "l'Allemagne développe ses industries au détriment e la France"

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