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Énergies renouvelables


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Au final, ces deux guss n'ont rien trouvé de neuf, on peut juste espérer que leur voix portera plus que celle des précédents chercheurs/intellectuels qui sont arrivés aux mêmes conclusions bien avant (Je pense évidemment à mon favoris, V.Smil).

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Le compost de déchêts organiques, une énergie d'avenir ou un bluff écolo ?

 

Si je m'offre une centrale biorganique digne de celle  Mad Max 3, je pourrais faire tourner mon PC Alienware avec des pets de cochon, la clâasse

 

http://www.lapresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201209/20/01-4576008-produire-de-lelectricite-avec-du-gaz-methane.php

 

Produire de l'électricité avec du gaz méthane

(Sainte-Cécile-Milton) Le gaz méthane produit dans le site d'enfouissement Roland Thibault à Sainte-Cécile-de-Milton n'est plus brûlé. Il sert maintenant à produire de l'électricité.

 

L'entreprise et sa partenaire, Terreau Biogaz, une division de la firme d'ingénierie BPR, ont inauguré jeudi matin leur l'usine de cogénération construite sur le site près de la route 137. La génératrice est en fonction depuis le 29 juin et produit 1 mégawatt d'électricité, assez d'énergie pour alimenter pendant une année 450 maisons unifamiliales. D'ici les sept prochaines années, deux autres génératrices seront mises en service portant à trois mégawatts la quantité produite, soit l'équivalent de la consommation de 1350 maisons.

 

«Vis-à-vis l'ensemble du réseau d'Hydro-Québec, ce n'est pas énorme. Mais il n'en demeure pas moins que c'est une énergie verte produite à partir de biogaz d'un site d'enfouissement qui autrement serait brûlé», signale Stephen Davidson, directeur des projets environnementaux chez BPR.

 

Les déchets organiques (papier, carton, bois, restes de table, notamment) enfouis dans les sites se décomposent en l'absence d'oxygène. Cela crée du CH4, du gaz méthane. Lorsque que ce gaz est relâché dans l'atmosphère, il contribue à l'effet de serre et au réchauffement climatique.

 

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Une génératrice installée dans ce bâtiment s'alimente de gaz méthane produit dans le site d'enfouissement Roland Thibault pour produire 1 mégawatt d'électricité, soit la consommation annuelle de 450 maisons.

 

Le gars est subventionné, c'est forcément mauvais signe ?

 

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/12/le-methane-agricole-un-nouvel-agro-business_3475749_3244.html

 


PRIMES ALLÉCHANTES

En près de dix ans de pratique (l'installation de la première unité de méthanisation agricole date de 2002), l'opération est devenue de plus en plus intéressante financièrement. En mars, le gouvernement a annoncé une hausse des tarifs d'achat de l'électricité, adossée à une modification des primes afin d'encourager ce procédé et agrandir le parc de méthaniseurs français, agricoles et non-agricoles.

Lire (édition abonnés) : Le gouvernement pousse l'agriculture française à développer la méthanisation

Aujourd'hui, Jean Mineur a évalué les bénéfices de cette installation à un tiers de son chiffre d'affaires. Didier Forget estime lui qu'elle rapporte autant que l'élevage laitier. Un investissement coûteux, mais qui peut s'avérer rentable, à tel point que certains redoutent les excès d'une pratique qui pourrait devenir une fin en elle-même, et non plus un procédé complémentaire de l'activité d'élevage.

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Le compost de déchêts organiques, une énergie d'avenir ou un bluff écolo ?

 

Je doute que l'on puisse alimenter une centrale avec du gaz issu de compost de matière organique.

 

Concernant la gaz issu des centres d'enfouissement, ça fonctionne dans certaines conditions, quasiment jamais réunies. Le gaz est de très mauvaise qualité et il faut que les habitations soient suffisamment proches de la décharge...

Quand de telles installations existe en France, la plupart du temps, c'est pour alimenter une serre et l'ensemble a été massivement subventionné soit de manière directe soit de façon indirecte (autorisation d'installation réduite à une unité).

 

Mais surtout la législation change trop souvent. Quoi, le gaz n'est pas utilisé? Soit on subventionne, soit on oblige. Quoi, une décharge ça pue? On la ferme. Mais le gaz alors? Ben plus de décharge, plus de gaz donc plus de problème.

En ce moment, la mode (obligatoire), c'est le compostage des matières organiques jetées par des grandes surfaces (essentiellement des fruits et des légumes). Fini, le gaz.

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Le vent tourne du côté des classes bavardes.

 

http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4941622

 

(Donne Contrepoints en lien comme source).

 

"Oui ces énergies apportent au climat, oui ces énergies sont des choix stratégiques et on leur met le pied à l'étrier, c'est un peu de la discrimination positive" -  Porte parole de EDP Renovaveis

 

 

Donc sans subventions publiques, l'énergie éolienne s'écroule. Ne serait-il pas plus légitime d'investir les subventions dans la R&D plutôt que dans des installations par nature déficitaire ?

 

Je ne comprend pas bien la logique, nos gouvernements savent qu'ils perdent du fric avec ces énergies et qu'ils continueront à en perdre tant que la technologie ne sera pas au point.

 

Pourquoi cette gabegie ?

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Je ne comprend pas bien la logique, nos gouvernements savent qu'ils perdent du fric avec ces énergies et qu'ils continueront à en perdre tant que la technologie ne sera pas au point.

 

Pourquoi cette gabegie ?

 

Le principe, c'est de monter de toutes pièces un marché de l'énergie éolienne, en espérant qu'au fil du temps, les gains de productivité et la concurrence diminueront le besoin en subventions, jusqu'à "générer" une industrie rentable.

 

C'est la magie des sociaux-liberaux. Anti-libéraux au nom de préoccupations sociales, en réalité au seul profit d'une poignée d'élus (au propre et au figuré).

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  • 3 weeks later...

:sorcerer:

 

http://www.lalibre.be/actu/planete/le-renouvelable-est-moins-cher-que-le-charbon-et-le-gaz-5491d22b3570e99724ed187e

 

"Le renouvelable est moins cher que le charbon et le gaz"

 

La Commission européenne a récemment publié un rapport intermédiaire qui analyse le coût total de production de l’électricité en fonction des différentes filières. L’analyse, réalisée par le bureau Ecofys, tient compte du coût à charge du producteur mais aussi des subsides et des coûts externes comme la pollution.
L’éolien ne produit pas de CO2, contrairement aux centrales à gaz et au charbon. Le but de l’exercice est donc d’ajouter ces coûts externes et les subsides afin de faire une évolution globale du coût des différentes filières. L’exercice se base sur différentes hypothèses. Le plus compliqué est d’évaluer les coûts externes que pose la filière nucléaire. Ainsi, un accident est évalué à 4 euros par MWh d’électricité produite. En cas d’accident nucléaire, cela semble très faible. S’il ne se passe rien, c’est déjà trop.
Toujours est-il que la conclusion de l’étude est la suivante. Avec un coût total de 111 euros par MWh, l’éolien terrestre est la technologie la plus avantageuse financièrement. Viennent ensuite le nucléaire (131 euros/MWh), le gaz (142 euros/MWh), l’éolien en mer (189 euros/MWh), le charbon (191 euros/MWh) et le solaire (227 euros/MWh). Le charbon est fortement pénalisé par l’émission de CO2 malgré un coût de production compétitif. Le solaire, lui, est pénalisé par le montant élevé des subsides.

"Les subsides pas bien évalués"
Dans un article à paraître prochainement dans la revue "Regards économiques", Thierry Bréchet, professeur d’économie environnementale à l’UCL, estime que l’étude commandée par la Commission européenne contient de "grossières erreurs" méthodologiques. Il pointe particulièrement la façon dont sont pris en compte les subsides gouvernementaux.
Dans l’étude, 1 euro de subside est considéré comme un coût d’1 euro pour la collectivité. Selon Thierry Brechet, ce n’est pas la bonne façon de calculer. "Le coût d’un subside pour la collectivité n’est pas le montant déboursé, explique-t-il. Il faut plutôt prendre en compte le coût d’opportunité. Cette notion reprend trois éléments. Premièrement, le coût administratif pour récolter les subsides. Deuxièmement, le coût lié au fait qu’on rend certaines activités moins productives en les taxant. Troisièmement, le bénéfice qui aurait été généré si le montant du subside avait éventuellement été investi plus efficacement".
Il en découle, selon M.Bréchet, qu’1 euro de subside coûte en réalité 20 cents à la collectivité. Le professeur reconnaît cependant que la façon d’évaluer les subsides dépend de l’orientation politique. "J’ai retenu un coût de 20 cents pour 1 euro de subside car c’est le chiffre qui est utilisé en France. Mais si on est contre les subsides, ce montant peut grimper à 70 cents, voire à 1 euro".
En appliquant cette méthodologie, le classement des différentes filières est considérablement modifié. Si l’éolien terrestre reste en tête des technologies les moins chères, il accentue largement son avantage par rapport au nucléaire qui reste, malgré tout, deuxième. Autre enseignement : le solaire, qui était bon dernier dans le classement de la Commission européenne, devient compétitif par rapport au nucléaire. Le charbon devient également la technologie la plus coûteuse.

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:blagounette:

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