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Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir…


Non

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Si :

Si pour toi c'est parce que ce chiffre prend en compte les impôts que payent les fonctionnaires, alors avec 99% de fonctionnaires l'Etat ne prendrait selon toi presque rien (et ce même si les fonctionnaires en question étaient très sous-payés). Si c'est parce que certains contribuables recoivent par ailleurs du pognon, l'Etat soviétique ne prennait rien puisque tout le monde dépendait largement de l'Etat.

Essayer de le quantifier me parait vain (la monnaie n'est qu'une petite partie de la richesse et de ce que nous prend l'Etat) mais il est très probable que l'Etat prenne plus que 57% de l'argent hônnetement acquis (à nous ou nos petits-enfants), puisque la partie PIB de ce chiffre intègre déjà l'activité publique et que cette dernière a peu de chance d'être créatrice net de richesse.

 

Le PIB n'est pas une somme brut. Dans le PIB, tu as la :

- la consommation des ménages (de mémoire 65 %)

- la production des entreprises (de mémoire 65 % aussi)

 

et pas mal d'autres trucs.

 

Sur les 57 % de dépenses obligatoires il y en a 60 % qui vont aux ménages sous forme de redistribution (CAF, APL etc...), une autre partie (peut-être 20 %) qui vont aussi au ménage sous forme de salaires pour les fonctionnaires, une qui contribue à la VA des entreprises sous forme d'achat etc...

 

Cela ne veut pas dire que cet argent est bien dépensé. Je suis sur ce forum, je pense le contraire. Et que ce n'est pas très excessif. Mais 57 % de dépenses obligatoires ne veut pas dire que l'état contrôle 57 % de la richesse produite.

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Le PIB n'est pas une somme brut. Dans le PIB, tu as la :

- la consommation des ménages (de mémoire 65 %)

- la production des entreprises (de mémoire 65 % aussi)

 

et pas mal d'autres trucs.

 

Sur les 57 % de dépenses obligatoires il y en a 60 % qui vont aux ménages sous forme de redistribution (CAF, APL etc...), une autre partie (peut-être 20 %) qui vont aussi au ménage sous forme de salaires pour les fonctionnaires, une qui contribue à la VA des entreprises sous forme d'achat etc...

 

Cela ne veut pas dire que cet argent est bien dépensé. Je suis sur ce forum, je pense le contraire. Et que ce n'est pas très excessif. Mais 57 % de dépenses obligatoires ne veut pas dire que l'état contrôle 57 % de la richesse produite.

Absolument, cet indicateur est primitif.

 

Maintenant : quel indicateur créer, inventer, découvrir?

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Le PIB n'est pas une somme brut. Dans le PIB, tu as la :

- la consommation des ménages (de mémoire 65 %)

- la production des entreprises (de mémoire 65 % aussi)

 

et pas mal d'autres trucs.

 

Sur les 57 % de dépenses obligatoires il y en a 60 % qui vont aux ménages sous forme de redistribution (CAF, APL etc...), une autre partie (peut-être 20 %) qui vont aussi au ménage sous forme de salaires pour les fonctionnaires, une qui contribue à la VA des entreprises sous forme d'achat etc...

 

Cela ne veut pas dire que cet argent est bien dépensé. Je suis sur ce forum, je pense le contraire. Et que ce n'est pas très excessif. Mais 57 % de dépenses obligatoires ne veut pas dire que l'état contrôle 57 % de la richesse produite.

Il contrôle directement l'affectation de 57 % de la richesse produite. Que cet argent soit purement gaspillé, ou juste détourné d'une main à l'autre, est certes important, mais au final, c'est 57 % de plus ou moins planifié et 43 % plus ou moins affecté par le marché. Si le marché est optimal pour affecter des ressources, ça veut dire que 57 % sont affectés en dépit du bon sens.
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Sur la une de Libé d'aujourd'hui « Le marché, un bienfait ? » et page 30 en énorme : « Le marché peut être progressiste, les pauvres doivent en profiter ». Tout cela à propos d'un entretien avec Laurence Fontaine auteur de Le Marché, historie et usages d'une conquête sociale : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/NRF-Essais/Le-Marche

 

[EDIT] L'article est là : http://www.liberation.fr/economie/2014/02/21/le-marche-peut-etre-progressiste-les-pauvres-doivent-en-profiter_982052 

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Si quelqu'un l'a lu ça serait super d'en faire une critique sur CP (voire une interview avec l'auteur ?), même si ça reste social-libéral, Amartya Sen et compagnie, il y a quand même dans cette interview (et donc dans le bouquin j'imagine) plusieurs phrases bien libérales :

« L'expression de Max Weber « le marché rend libre » est une réalité historique. »

« Concrètement, le marché est un achat ou une vente à un prix débattu. Ainsi, il déstabilise les sociétés à statut en dynamitant les hiérarchies fondées sur la naissance pour en créer de nouvelles. »

« L'histoire montre que le marché est la condition sine qua non pour avancer vers l'égalité des droits, il est vecteur de conquête sociale. »

« J'invite tout le monde à relire Adam Smith. Sa démarche d'économie politique propose « d'enrichir à la fois le peuple et le souverain ». »

« Permettre d'accéder au marché est la condition première pour restaurer la dignité humaine de chacun et redonner aux plus démunis l'envie de participer à la démocratie. »

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Il contrôle directement l'affectation de 57 % de la richesse produite. Que cet argent soit purement gaspillé, ou juste détourné d'une main à l'autre, est certes important, mais au final, c'est 57 % de plus ou moins planifié et 43 % plus ou moins affecté par le marché. Si le marché est optimal pour affecter des ressources, ça veut dire que 57 % sont affectés en dépit du bon sens.

 

Non. Par exemple, imaginons un état superminimal. Il a une seule loi, en début de mois, il prend aux entreprises la totalités des salaires des employés et la redistribue le jour suivant aux mêmes employés. Techniquement, la part des prélèvements obligataires dans cet état est de 100 %. Et pourtant, il ne contrôle absolument rien.

 

De même que l'état Français ne contrôle pas l'usage que font les gens de leur retraites, de leur assedics ou de leur RSA.

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Absolument, cet indicateur est primitif.

 

Maintenant : quel indicateur créer, inventer, découvrir?

 

Pas facile. Ce qui nous intéresse (enfin en tout cas moi), c'est de mesurer les limitations aux libertés individuelles qu'impose l'état. L'impôt en est une, mais les paquets de cigarettes dénaturés par des images immondes, l'interdictions des ampoules a incandescence, un code du travail à 3 000 pages etc... en sont d'autres.

 

En tut état de cause, un indicateur purement monétaire n'a pas beaucoup de sens. Ou alors on imagine que les khmers rouge, en supprimant l'argent, on réellement libérer leur peuple.

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Non. Par exemple, imaginons un état superminimal. Il a une seule loi, en début de mois, il prend aux entreprises la totalités des salaires des employés et la redistribue le jour suivant aux mêmes employés. Techniquement, la part des prélèvements obligataires dans cet état est de 100 %. Et pourtant, il ne contrôle absolument rien.

 

 

Les salaires ne représentent pas 100% des revenus. 

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Apparemment les indemnité chômage des intermittents sont plafonnés à 70e par jour.

 

Sinon certains commentaires sont priceless. La déductibilité des dons c'est voler la nation :D

 

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Non. Par exemple, imaginons un état superminimal. Il a une seule loi, en début de mois, il prend aux entreprises la totalités des salaires des employés et la redistribue le jour suivant aux mêmes employés. Techniquement, la part des prélèvements obligataires dans cet état est de 100 %. Et pourtant, il ne contrôle absolument rien.

 

De même que l'état Français ne contrôle pas l'usage que font les gens de leur retraites, de leur assedics ou de leur RSA.

Le fait est que la distribution d'argent des autres ne se fait pas de 1 à 1, mais qu'il y a effectivement transfert d'un paquet de fric. Qui plus est, ce transfert force les gens à travailler pour l'Etat, quand ils remplissent leur feuille d'impôt, et quand ils remplissent leurs demandes de pognon gratuit.

Si c'était juste pour dire "un chiffre ne signifie rien sans contexte ni sans théorie", alors oui, c'est aussi une opinion que je défends. :)

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source ? C'est plutôt 4 000 euros net par mois le plafond (133 x 30).

 

http://vosdroits.service-public.fr/professionnels-entreprises/F14098.xhtml

 

Ma chère et tendre, d'après ce qu'on pu lui dire ces collègues fonctionnaires du spectacle (pas de sources mais je peux en demander).

En tout cas, les formules de secivespublics.fr sont dignes de la matrice de Cybersin.

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  • 2 weeks later...

Non. Par exemple, imaginons un état superminimal. Il a une seule loi, en début de mois, il prend aux entreprises la totalités des salaires des employés et la redistribue le jour suivant aux mêmes employés. Techniquement, la part des prélèvements obligataires dans cet état est de 100 %. Et pourtant, il ne contrôle absolument rien.

N'importe qui de sensé fuierait cet Etat au plus vite (et ce prélèvement n'en serait pas moins un vol).

 

De même que l'état Français ne contrôle pas l'usage que font les gens de leur retraites, de leur assedics ou de leur RSA.

Tu es en train de nous dire que l'Etat ne prend rien, 0% puisqu'il redonne forcément l'argent à quelqu'un. Et si l'économie française a pu bénéficier des dépenses publiques, cela s'est fait sans consulter les contribuables qui vont maintenant payer la note (vente forcée = vol). Alors certes "57%" contient des impôts sur de l'argent versé par l'Etat et "PIB" est faussé mais rien n'indique que ce soit nécessairement moins que 57%. Si c'était vérifiable et que je devais parier, je miserais sur plus de 57% (les gains de l'endettement seront entierement effacé, les dépenses publiques sont nécessairement moins bien allouées, etc..).
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Et les 57 % ne prennent pas en compte les réglementations diverses et variées. Mais bon, il fait nuit, alors autant chercher nos clés sous le seul lampadaire. ;)

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J'aime beaucoup la discussion de mes voisines sur le quai de la gare. L'une d'elles est scandalisée de devoir payer des impôts sur la mutuelle (ça fait partie du net imposable), elle trouve que c'est digne d'un pays communiste. Elle a ajouté que le plus simple serait de nous laisser le choix de payer chacun pour notre assurance, plutôt que de payer plein pot pour les autres tout en payant des impôts dessus. Je ne suis plus à côté d'elles maintenant : elle venait de commencer à expliquer comment tous les partis participaient au mensonge et à la déresponsabilisation, j'aurais bien écouté la suite.

Précision rigolote : c'est une femme d'une trentaine d'années, noire, avec un fort accent quand elle parle en français. Parfait pour tordre le cou aux préjugés habituels sur le profil type d'un libéral ;)

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Le postulat de départ est mauvais : il ne faut pas parler de la manière de partager le gâteau, mais plutôt des moyens de le faire grossir. Le problème de la répartition ne se pose qu'après le problème de la production. Les discours généreux qui se traduisent par la précarisation et la destruction du capital humain, je ne les approuve pas. La première forme d'injustice et de violence vis-à-vis des pauvres, c'est le chômage. Donc des pays à chômage fort ne peuvent pas donner des leçons de répartition. Ce discours fondé sur une supposée générosité se traduit par 25 % de chômage des jeunes !

 

Regardez le dernier rapport Pisa de l'OCDE. En France, l'équité sociale a baissé, elle est bien au-dessous du Royaume-Uni, cet enfer capitaliste ! Sur l'accès au logement, le chômage, les rémunérations, le Royaume-Uni est devant la France. Promenez-vous dans Londres, on ne croise pas un SDF. Oui, il y a aussi des très riches, mais le 1 % de la population la plus riche paie 30 % de l'impôt sur le revenu, ce qui, franchement, fait du bien aux finances publiques britanniques. Et ce n'est pas ici que des diplômés de l'enseignement supérieur noirs ou maghrébins sont obligés de devenir gardiens de parking...

 

le reste de l'article est à l'avenant : http://www.lepoint.fr/afrique/economie/tidjane-thiam-ce-prophete-dont-la-france-n-a-pas-voulu-13-03-2014-1800396_2033.php

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Un ami socialiste, qui sur facebook publie tous les jours quelques lignes anticapitalistes, change un peu son habitude :

Le philosophe ALAIN BADIOU (né en 1937) est tout de même une espèce de grosse merde. Dans les années 70, alors qu'il se revendique "maoïste", ce qui n'est déjà pas très glorieux, il prend la défense de cette ordure de Pol Pot et des Khmers rouges. De nos jours, il continue de revendiquer l'héritage de cet enculé de Mao et du terrorisme révolutionnaire. En 2009, Badiou trouve encore le moyen de justifier la politique de la terreur comme "une condition de la liberté". Il y a vraiment des poings dans la gueule qui se perdent.

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