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Hollande veut supprimer le mot "race" de la constitution


Libdem

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Je lis dans Sud-Ouest que la Lumière socialiste de la Corrèze a précisé sa pensée pas démago pour un sou, sur ce problème essentiel qui empêchait de dormir les vigilants :

"Il n’y a pas de place dans la république pour la race! La République ne craint pas la diversité parce que la diversité c'est le mouvement, c'est la vie. Diversité des parcours, des origines, des couleurs mais pas diversité des races (…) la France est poreuse à tous les souffles du monde".

Puis serrant ses petits poings et essayant de haranguer la foule du gymnase Jean Jaurès:

"Vous êtes le peuple qui aspire au changement, et pas pour demain. Ce peuple a toutes les couleurs, car la France que nous aimons a toutes les couleurs. Vous incarnez ce que notre pays a de plus précieux: sa diversité et cette diversité, c'est notre identité".

Il n’y a donc plus de races, juste des parcours, des rencontres riches de couleurs diverses. Ceux qui ne souscriraient pas à cette vision politique du changement pourraient se voir taxer au pire de monocolorisme, ou d'anti-républicanisme, puisque la néo-république devient ainsi le champ infini de cette diversitude sans laquelle il n'y aurait pas de diversité.

Il faudra aussi, dans la foulée de cette table rase linguistique, réviser la Déclaration Universelle des droits de l'Homme, et épurer quelques discours de Jean Jaurès, apôtre du socialisme et partisan de la colonisation au nom du progrès:

http://www.atlantico…ion-307654.html

Comme les féministes ont déjà eu la peau du "mademoiselle", je propose pour ma part un chantier plus vaste après l'érection de la Guimauve, pour bannir les mots stigmatisants qui obligent les gens de gauche à se pincer le nez très fort, comme : "civilisation", "nation", "peuple", "homme", "femme", "petit", etc etc. Pour un langage plus gentil, plus neutre, sans différence, sans identité, une diversité uniforme et unisexe en quelque sorte.

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En Afrique du sud, dans un car de ramassage scolaire, les enfants sont en train de se battre. Comme d'habitude les petits blancs veulent être au début du bus et les petits noirs aussi. Le chauffeur excédé leur dit :

- "Bon y'en a marre. Y'a plus de noirs et y'a plus de blancs, vous êtes tous bleus.Les bleus foncé derrière et les bleus clair devant."

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Vous posez ces questions comme si cette idée était issue d'un processus politique classique, avec désignation des bons et des méchants à la vindicte populaire et copieux arrrosage des premiers aux dépens des seconds. Mais cette mesure est en fait complètement symbolique. Les méchants sont les vilains qui ont introduit la notion de race dans la constitution et ils sont morts depuis longtemps. Hollande aurait pu proposer la création d'un grand ministère de l'anti-racisme, le déversement de milliards d'euros sur la recherche génétique politiquement correcte ou l'érection d'un grand mausolée voué à la conservation d'une constitution enfin débarrassée du mot "race". Mais non, Hollande fait le constat que la politique ne peut plus rien, à part redéfinir ou supprimer certains mots. C'est évidemment ridicule ou détestable mais c'est néanmoins un tournant: même les socialistes entérinent que la politique est en train de devenir impuissante. Et ça, c'est une très bonne nouvelle.

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Vous posez ces questions comme si cette idée était issue d'un processus politique classique, avec désignation des bons et des méchants à la vindicte populaire et copieux arrrosage des premiers aux dépens des seconds. Mais cette mesure est en fait complètement symbolique. Les méchants sont les vilains qui ont introduit la notion de race dans la constitution et ils sont morts depuis longtemps. Hollande aurait pu proposer la création d'un grand ministère de l'anti-racisme, le déversement de milliards d'euros sur la recherche génétique politiquement correcte ou l'érection d'un grand mausolée voué à la conservation d'une constitution enfin débarrassée du mot "race". Mais non, Hollande fait le constat que la politique ne peut plus rien, à part redéfinir ou supprimer certains mots.

+1 et on peut ajouter que chaque réforme sociétale de la gauche est l'aveu de l'indigence de son programme économique, délaissé au profit de farces citoyennes divertissantes.
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Je ne veux pas faire mon troll mais le consensus s'accorde pour dire que la "race" n'existe pas scientifiquement pour définir les êtres humains, consensus tout récent qui venait contredire plusieurs siècles d'utilisation de ce terme.

Déjà à la base je ne comprends pas comment cette question peut être résolue scientifiquement alors qu'elle est avant tout philosophique ou sémantique il me semble, mais on a embaumé cela d'une certitude scientifique pour clore tout débat.

Pourquoi y'a-t-il des races parmi les chiens et pas parmi les humains? Moi je pose la question juste comme ça innocemment. On devrait parler d'espèce humaine, mais le terme de race humaine a-t-il a un sens?

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On devrait parler d'espèce humaine, mais le terme de race humaine a-t-il a un sens?

Tout à fait, en taxonomie, il faut parler d'espèce humaine, mais pas de race humaine (au singulier).

Ensuite, une espèce est composée de sous-espèces (ou variétés ou races selon l'humeur) avec des individus interféconds (sans descendance stérile).

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On se demande ce que deviendra le racisme lorsqu'il n'y aura plus de race. Une maladie mentale ? Un phénomène hallucinatoire ?

Le processus actuel de pénalisation des "phobies" donne un bon indicateur de la suite logique, par le déplacement du curseur entre normal & pathologique. Orthopraxie comportementale, gouvernement des minorités, inquisition juridique et médiatique, seront les instruments de la nouvelle biopolitique.

Sans oublier l'éducation civique, dont les pédagogues prendront soin d'écarter le mot suspect de liberté.

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+1 et on peut ajouter que chaque réforme sociétale de la gauche est l'aveu de l'indigence de son programme économique, délaissé au profit de farces citoyennes divertissantes.

- 1. Contrairement à vous je ne crois pas à la fin de la politique. L'esprit du temps, le succès du capitalisme d'Etat dans les blocs émergents, autant que les rapports de force sociaux dont procèdent les lois, me paraissent toujours moins favorables au libéralisme et plus propices au socialisme - celui des corporations, des guildes, des syndicats, ou des minorités.

Mais surtout, l'égalitarisme culturel n'est pas moins nuisible que l'égalitarisme économique, puisque le second en découle.

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Contrairement à vous je ne crois pas à la fin de la politique. L'esprit du temps, le succès du capitalisme d'Etat dans les blocs émergents, autant que les rapports de force sociaux dont procèdent les lois, me paraissent toujours moins favorables au libéralisme et plus propices au socialisme - celui des corporations, des guildes, des syndicats, ou des minorités.

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Pourquoi y'a-t-il des races parmi les chiens et pas parmi les humains? Moi je pose la question juste comme ça innocemment. On devrait parler d'espèce humaine, mais le terme de race humaine a-t-il a un sens?

Scientifiquement, le terme de race renvoie à la sélection par l'élevage. Vu qu'il n'y a pas d'élevage d'humains avec sélection des caractères, il n'y a pas de races humaines. Il y a bien des races de chiens, de chevaux, de pigeons…

Rigoureusement, le terme de "race" appliqué à l'homme n'a pas de sens.

En revanche, il n'y a pas de sens non plus à nier qu'il y a des ressemblances entre moi et les gens qui me sont proches et des différences entre moi et mon groupe et un autre groupe dont les individus présentent des resemblances entre eux.

Selon la manière dont on détermine les caractères communs et différents, uniquement biologique ou avec du culturel, ont pourra appeler les groupes "groupe", "type", "haplogroupe", "ethnie", "peuple", etc…

… mais pas race ;-)

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Scientifiquement, le terme de race renvoie à la sélection par l'élevage. Vu qu'il n'y a pas d'élevage d'humains avec sélection des caractères, il n'y a pas de races humaines. Il y a bien des races de chiens, de chevaux, de pigeons…

Rigoureusement, le terme de "race" appliqué à l'homme n'a pas de sens.

En revanche, il n'y a pas de sens non plus à nier qu'il y a des ressemblances entre moi et les gens qui me sont proches et des différences entre moi et mon groupe et un autre groupe dont les individus présentent des resemblances entre eux.

Selon la manière dont on détermine les caractères communs et différents, uniquement biologique ou avec du culturel, ont pourra appeler les groupes "groupe", "type", "haplogroupe", "ethnie", "peuple", etc…

… mais pas race ;-)

Que de contorsions.

C'est ridicule.

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Scientifiquement, le terme de race renvoie à la sélection par l'élevage. Vu qu'il n'y a pas d'élevage d'humains avec sélection des caractères, il n'y a pas de races humaines. Il y a bien des races de chiens, de chevaux, de pigeons…

Rigoureusement, le terme de "race" appliqué à l'homme n'a pas de sens.

Non. Le terme "race", au sens de groupe issu d'une même lignée, s'applique très bien à l'espèce humaine. Il y a des races dans la nature, indépendamment de l'élevage.

[…] Selon la manière dont on détermine les caractères communs et différents, uniquement biologique ou avec du culturel, ont pourra appeler les groupes "groupe", "type", "haplogroupe", "ethnie", "peuple", etc…

… mais pas race ;-)

Dans ce cas, on pourra aussi parler de "sous-espèce" mais je doute que les Noirs ou les Asiatiques apprécieront. Le terme "race" est le moins connoté et je ne vois pas pourquoi on devrait accepter la novlangue.

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Dans ce cas, on pourra aussi parler de "sous-espèce" mais je doute que les Noirs ou les Asiatiques apprécieront. Le terme "race" est le moins connoté et je ne vois pas pourquoi on devrait accepter la novlangue.

Voilà. La victoire des antiracistes et autres bobos insupportables aura été de faire passer le racisme pour "celui qui utilise le mot race" au lieu de "celui qui pose un ordre de valeur dans les races".

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Votre avis ?

La solution à ce problème est le libéralisme. Si tu trouves que le terme de race est valide tu l'utilises. Si au contraire tu le haïs tu ne l'utilise pas. Donc pour le coup je suis plutôt d'accord avec cette proposition. L'Etat supprime le mot de la constitution, mais cela ne veut pas dire qu'il l'interdit.

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