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L'UDI, nouveau parti politique français


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Jean-Louis Borloo, président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) qui tient dimanche à Paris son assemblée constituante, affiche l'ambition de faire de sa formation politique, héritière de l'ex-UDF, "le premier parti de France".

"Je suis chaud comme la braise", explique l'ancien avocat qui ne ménage pas sa peine pour plaider les vertus de son nouveau parti, créé il y a à peine un mois mais auquel il prédit déjà un avenir radieux.

"Nous sommes une force qui a vocation à devenir le premier parti de France", proclame l'ex-ministre de l'Ecologie en évoquant la naissance d'une "UDF du 21e siècle". "Une grande partie des Français en ont plein le dos du repli sur soi, de la peur des autres et préfèrent viser haut, être généreux. Cette France-là existe, c'est la France qui marche. La France sociale, libérale, européenne, ouverte. Elle doit être représentée et elle sera dominante", assure-t-il, renvoyant son allié, l'UMP,

à ses divisions.

"L'UDI va sauver notre pays", a même affirmé cette semaine M. Borloo, prédisant en cas d'échec un face-à-face entre "une politique très très à droite et un PS allié à l'extrême gauche".

"C'est pour cela que je me battrai", insiste-t-il, affirmant sa volonté d'aller jusqu'au bout: "Quand je me suis occupé de Valenciennes, je l'ai fait à fond, j'ai fait ministre à fond, avocat à fond, industriel à fond et quand je fais l'UDI, je fais l'UDI à fond".

"La dernière chance"

Pour son ex-rival Hervé Morin (Nouveau centre), Jean-Louis Borloo est effectivement "le seul" à pouvoir réunir tous les centristes. Il voit en l'UDI "la dernière chance" de faire exister le centre-droit en France.

Après avoir réuni 30 députés et 31 sénateurs centristes et divers droite dans des groupes autonomes, M. Borloo a mis en chantier le deuxième étage de sa fusée, l'UDI, qui regroupe aujourd'hui sept formations politiques et revendique quelque 50.000 adhérents (ceux des formations qui la composent) et des milliers d'élus.

Seul manque à l'appel le MoDem de François Bayrou, même si nombre de ses adhérents et quelques cadres ont rejoint l'UDI.

De plus en plus isolé, l'ex-député béarnais a récemment tendu la main à Jean-Louis Borloo. Mais ce dernier a posé comme condition à un travail commun l'acceptation d'une "ligne claire" d'alliance avec la droite, ce que l'ex-candidat à la présidentielle, chantre d'un centre indépendant, ne peut accepter sans se dédire.

Objectif municipales et européennes 2014

Ce dimanche, les quelques 300 signataires du pacte fondateur de l'UDI valident les statuts du nouveau parti qui deviendra ainsi une personne morale à part entière.

Au menu de la journée figurent également des débats sur l'Europe et sur la compétitivité

en présence notamment de Michel Barnier, commissaire européen, Guy Verhofstadt, ex-Premier ministre belge (libéral) et Thierry Breton, ancien ministre de l'Economie (2005-2007).

Installée depuis peu dans 200 m2 boulevard Raspail (Paris VIe), l'UDI s'est fixé deux priorités: les municipales et les européennes de 2014. Le parti de Jean-Louis Borloo entend en effet faire de son ancrage local le socle de sa reconquête, et du fédéralisme européen l'un de ses principaux marqueurs idéologiques.

"Nous sommes le parti du prix Nobel de la paix", a récemment lancé le patron des radicaux après l'attribution de la célèbre distinction à l'UE. Et, "aux européennes nous seront en tête", a-t-il prédit.

L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy n'a par ailleurs pas exclu de se présenter lui-même aux municipales à Paris. Quant à la présidentielle, l'UDI testera sa crédibilité à travers un shadow cabinet (contre-gouvernement) qui doit tenir dès janvier un conseil mensuel retransmis sur internet.

Une question : que va faire le PLD?

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Tiens, quelle surprise, une droite soft teintée de social et d'europe. Comme c'est original. A force de quitter le navire, les rats doivent nager plus vite que les otaries. Ils ont bien chanté autours du charriot de NS et maintenant veulent ressusciter le cadavre de Bayrou pour une enieme marche funèbre vers un horizon centriste opportuniste chiant. La musique est à peine moins nulle.

L'Union Désespérée des Indigents m'écrase déjà d'ennui.

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Quant à la présidentielle, l'UDI testera sa crédibilité à travers un shadow cabinet (contre-gouvernement) qui doit tenir dès janvier un conseil mensuel retransmis sur internet.

Si je me rappelle bien Bayrou avait tenté de faire ça vers le milieu du précédent quinquennat. Flop total. Ils n'apprennent pas, au centre, ou bien ?

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Je suis sûr qu'il y a des explications pratiques et techniques au flop de Bayrou mais je ne comprends pas comment il a pu ne pas s'imposer face au P.S et à l'U.M.P. La plupart des gens autour de moi, même très peu politisés se rendent comptent que ces deux partis sont très similaires sur le fond.

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Franchement ce parti rassemble quand même beaucoup de gens qui ne haïssent pas le libéralisme.

Absolument. Il faudra voir ce que cela donne lors des prochaines échéances électorales mais c'est mieux que l'UMP version Lionel Lucas et cie.

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UDI

les libéraux devraient adhérer en masse.

Si je me rappelle bien Bayrou avait tenté de faire ça vers le milieu du précédent quinquennat. Flop total. Ils n'apprennent pas, au centre, ou bien ?

Bayrou est nul. Borloo est cool

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Borloo: Grenelle de l'Environnement.

No fucking way.

La Bayroute avait un capital sympathie d’indépendant qu'il a cramé en trahissant, deux fois.

Le Borloo n'a rien, peau de zob, son passé parle pour lui.

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Encore un mégalo qui crée son machin à son image.

Il est toujours important de rappeler le passé d'une personne.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Borloo

De mai 1989 à 1992, élu en deuxième position, obtenu toujours à la demande de Jacques Chirac, sur la liste UDF de Simone Veil (« Le Centre pour l'Europe » qui a recueilli 8,43 % des suffrages et 7 sièges sur 81 à pourvoir), Jean-Louis Borloo est membre du Parlement européen. Il obtient notamment le classement des trois arrondissements du Nord de Valenciennes, de Douai et d'Avesnes au titre de l'Objectif 1 de la politique régionale communautaire, soit les régions les plus aidées par les fonds structurels européens en 1993

Maire de Valenciennes, pour faire face au dépérissement économique de cet arrondissement toujours sinistré, Jean-Louis Borloo met en avant l'installation en 1997 d'une usine Toyota[19] et lance à la fin des années 1990 un projet de grands travaux, baptisé Cœur de Ville, destiné à reconstruire entièrement le centre de Valenciennes et prévoyant l'installation d'un tramway (ce dernier projet ayant été lancé dès 1990 en collaboration avec le maire communiste d'Aulnoy Jules Chevalier). Ainsi, le Centre Place d'Armes et les logements en résidence (dont une partie sont des logements sociaux) sont ouverts depuis avril 2006, et le tramway circule depuis juillet 2006. D'autres projets, initiés au début de son premier mandat, doivent être rapidement abandonnés (notamment celui d'implanter un kibboutz pour restaurer le lien communautaire dans un quartier déstructuré, ou encore celui du « Val propre », association de réinsertion pour jeunes en difficulté). Entretenant de bonnes relations avec les maires de tous bords de la région valenciennoise, y compris avec les communistes, Jean-Louis Borloo s'attache également à renforcer l'intercommunalité. Une Association pour le Développement du Valenciennois, regroupant 81 communes, est d'abord mise en place et il en est le président de 1995 à 2001. Une Communauté de communes de la Vallée de l'Escaut est créée en 1992 avec à sa tête Cécile Gallez, maire de Saint-Saulve (et députée suppléante de Jean-Louis Borloo). Enfin, le 22 décembre 2000, cette communauté de communes est remplacée par la Communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole, dont Jean-Louis Borloo devient président en 2001 à la quasi-unanimité (91 voix sur 97) grâce à un consensus établi entre les municipalités de droite et de gauche (dont de nombreuses détenues par le PCF)[21]. Il reste à la tête de l'agglomération même après avoir quitté la mairie pour entrer au gouvernement, et le reste jusqu'en 2008, date à laquelle il laisse sa place à Valérie Létard.

Durant son passage au ministère délégué à la Ville et à la Rénovation urbaine de 2002 à 2004, il a notamment été à l'origine de la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er août 2003, dite « loi Borloo ». Elle redéfinit considérablement la politique de la ville en s'orientant autour de quatre axes : la rénovation urbaine (avec la création d'un programme national de rénovation urbaine PNRU qui prévoit de profondément rénover le parc de logement locatif social, en prévoyant pour 2004-2008 200 000 destructions, autant de constructions et autant de réhabilitations, ainsi que 400 000 « résidentialisations » afin surtout de renforcer la sécurité dans les immeubles ; aussi apparition d'un nouvel outil de financement, l'ANRU), le développement économique des quartiers prioritaires (avec la création d'un Observatoire national des ZUS, l'objectif d'améliorer la mixité sociale dans ces quartiers et la définition de 41 nouvelles ZFU), la procédure de rétablissement personnel (offrant une seconde chance aux personnes surendettées du fait d’un « accident de la vie » tel que chômage, veuvage, divorce ou maladie) et des dispositions diverses (telles que la réforme de la gestion et gouvernance des HLM ou le « surclassement » des communes comprenant une ou plusieurs ZUS).

Une fois passé au ministère du Travail et de la Cohésion sociale, il met en place surtout le plan de cohésion sociale, dit « plan Borloo ». Ce projet, largement soutenu à droite, trouve également des soutiens à gauche.

Du 18 juin 2007 au 13 novembre 2010, il est ministre d'État, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement et de l'Aménagement durables du gouvernement François Fillon (2). Il succédait à Alain Juppé, démissionnaire en raison de sa défaite aux législatives, ce qui n'est pas analysé par les observateurs comme une promotion.

Jean-Louis Borloo s'est clairement engagé en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique[32]. Il a notamment été chargé d'organiser le Grenelle Environnement et de préparer, défendre et faire adopter les procédures législatives issues des conclusions de ce dernier : la loi Grenelle I du 3 août 2009 puis celle dite « Grenelle II » du 12 juillet 2010. Il s'est aussi très fortement impliqué dans le sommet de Copenhague en présentant un « plan justice-climat » qui visait à réduire les émissions de CO2 en se fondant sur la solidarité entre pays riches et pauvres[33]. D'abord déçu à l'issue de la conférence notamment par les Américains, il présente le sommet comme un succès lors de son audition par l'Assemblée nationale sur son action et critique tout projet de traité juridiquement contraignant.

Donc la Borlouille c'est non, et son parti franchement non, d'autant plus que Morin et d'ex-Modem y ont adhéré.

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L'UDI rassemble les personnes qui sont sans doute le moins hostile au libéralisme, voir quelques vrais libéraux.

Pour le moment, ils manquent d'idées, et sont un centre mou. Peut-être que certains militants d'AL qui sont à l'intérieur pourront tenter de faire quelque-chose.

Par contre Borloo est à :feuroue:

Un poil de libéralisme économique sur les charges patronales, avant de parler d'une taxe carbone à l'entrée de l'UE, à un contrôle des marchés fous. Enfin bref, un étatiste politicien mou comme les autres.

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Attendons de voir comment évolue l'UDI.

Un parti qui se créé demarre toujours de zéro.

N'oublions pas qu'au début de années 70 le Parti Socialiste était quasi inexistant en France et cela déclenchait des "foutages de gueule " (cf.conférence de presse de Pompidou qui ne croyait pas à l'emergence du PS en France) quand Mitterand décida de sa création.

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Un parti qui se créé demarre toujours de zéro.

N'oublions pas qu'au début de années 70 le Parti Socialiste était quasi inexistant en France et cela déclenchait des "foutages de gueule " (cf.conférence de presse de Pompidou qui ne croyait pas à l'emergence du PS en France) quand Mitterand décida de sa création.

C'est faux. Lorsqu'un parti se crée, en général, il a pour bases des élus, des notables, des gens qui ont une certaine assise régionale ou nationale.

Les partis qui démarrent de rien sont souvent ceux qui finissent… par rien.

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Un parti qui se créé demarre toujours de zéro.

N'oublions pas qu'au début de années 70 le Parti Socialiste était quasi inexistant en France et cela déclenchait des "foutages de gueule " (cf.conférence de presse de Pompidou qui ne croyait pas à l'emergence du PS en France) quand Mitterand décida de sa création.

C'est pas Mitterrand qui a créé le PS, d'ailleurs quand il est devenu secrétaire général il n'en n'était même pas adhérent.

Le PS est le résultat de la fusion du PSU et de la SFIO et de tout un tas d'autres partis.

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Enfin ce que je dis sur Mitterrand et le PS c'est de mémoire, faudrait vérifier mais je suis presque sûr de moi.

Oui, tu as juste pour Mitterrand, mais non, le PS s'est d'abord fait sans le PSU.

Tout est relaté durant l'épisode du congrès d'Epinay (1971)

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