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TITRE : LIBÉRALISME, UN ÉPOUVANTAIL CONSTRUIT DE TOUTES PIÈCES
Article Bruno Bertez du 14 février 2015

Nous jugeons utile de publier à nouveau ce texte. Il a été publié en février dernier sur Lupus. Notre objectif n’est pas de définir ce qu’est le libéralisme, il est de faire ressortir que le système actuel, le système moderne est un système social -démocrate. La construction UMPS vise juste. Elle épingle une réalité, même si nous préférons la notre UMPSMEDEFCFDT . Le système, pour survivre s’est social-démocratisé. Ce système repose non sur les classes sociales, mais sur la « production » de la société civile elle même, de telle façon qu’elle ratifie et « légitimiste » l’action politique laquelle n’est plus qu’une sorte de management de l’économie. Ce qui se passe en ce moment , avec le passage de la Loi Macron, par le 49-3 que le MEDEF réclame publiquement et sans honte de ses voeux, va dans notre sens.

« La crise, les crises sont produites par le dirigisme, l’étatisme et le constructivisme, pas par le libéralisme. Le libéralisme est auto-régulé, auto-correcteur par le jeu des prix et des destructions créatrices.

Les gens de gauche imputent la crise actuelle au libéralisme, voire, pour certains, à une sorte d’ultra-libéralisme. Les gens de la pseudo-droite font de même, eux qui ne défendent pas le libéralisme, et baissent la tête honteusement quand on leur en parle. N’est-ce pas Monsieur Juppé?

Le libéralisme n’a rien à voir avec la crise actuelle. Pas plus avec les malheurs de la Grèce qu’avec la destruction en cours de la France, n’en déplaise aux Zemmour et autres. Il n’a rien à voir dedans puisque toute la construction européenne et le système financier qui en sont issus sont dirigistes et même constructivistes ! Ils ont été conçus pour forcer, pour lutter, pour s’opposer aux forces et au libre jeu des marchés.
L’instrument de ce constructivisme étant la monnaie imposée, qui ne reflète pas les valeurs et les productivités locales, mais celles des pays dominants. L’organe qui manie l’outil du dirigisme constructiviste est la BCE. Le libéralisme et une véritable économie de marché auraient détruits depuis longtemps toutes ces constructions et toutes les fausses valeurs qui en découlent. Il aurait également détruit toutes les structures monopolistiques, anticoncurrentielles, qui se sont développées à la faveur de ces constructions.
Le libéralisme a pour fonction de permettre la découverte des prix, c’est à dire des valeurs sociales efficaces nécessaires pour guider l’action des agents économiques. Chaque mot est important : valeurs, sociales, efficaces, nécessaires.
Depuis sa construction, l’Europe est arque-boutée pour s’opposer aux vrais prix de marché, aux valeurs et aux prix qui résulteraient de la confrontation libérale et à l’allocation efficace des ressources. L’Europe est une construction anti-libérale et, en même temps, anti-démocratique car les deux vont de pair.
Les citoyens et les médias réfléchissent à l’aide des outils forgés par les anti-libéraux. La technique est simple, les ennemis de la liberté créent des concepts bidons, ils leurs donnent vie et ce sont ces concepts enserrent la réflexion ! Et cela prend ! Pourquoi ? Parce que dans les ennemis de la liberté, il y a le Très Grands Capital et la Classe Ploutocratique et c’est elle, ce sont eux qui donnent le « la » dans les médias.

En France, on parle de libéralisme et d’ultra-libéralisme sur la base de ce qu’en disent Le Monde, Médiapart et le Figaro!

Aucun système libéral n’aurait imposé une monnaie unique, ou financé les déficits des pays du sud. C’est parce qu’il y avait la promesse implicite de la stabilité dirigiste et étatiste de l’euro que ces pays ont été financés. Les Banques ont joué et parié à l’abri ou en raison de cette promesse, de cette promesse d’empêcher les lois du marché de jouer, voilà la vérité. Elles ont parié sur la réussite des forces anti-marché. Elles ont parié sur la rigidité et la solidité du corset.
En 2010, un système libéral aurait précipité la faillite correctrice des pays du sud et ainsi ils auraient pu se reconstruire, avec des pertes et des dettes bien moindres. C’est le dirigisme qui a refusé la sanction de la destruction des dettes irrecouvrables et ainsi les a capitalisées et accumulées.
Ce dirigisme est toujours allié du vieux, de l’inefficace et des prébendes.
Le dirigisme a la prétention de remplacer le jeu des forces du marché, l’information véhiculée par les marchés, par le cerveau des technocrates et fonctionnaires et celui des politiciens. Il s’oppose aux vrais prix et donc entretient jusqu’au drame de la crise, les fausses valeurs. Ce dirigisme est foncièrement ennemi de l’innovation, laquelle détruit tout ce qui est inadapté et périmé et qui ne mérite pas économiquement de vivre.
Avez-vous entendu parler de « la destruction créatrice »? La destruction créatrice est le processus de remise à plat des fausses valeurs. Et il est essentiel dans le système libéral. Et c’est parce qu’il est juste et douloureux qu’on le refuse.
L’analyse critique du libéralisme et l’analyse critique de ce que les socio-démocrates appellent le libéralisme sont deux choses différentes.
Les socio-démocrates ont construit une fausse vision du libéralisme qui leur convient, c’est cette vision tronquée qu’ils critiquent.
Tant et si bien que les gens, même de bonne foi, reprennent leurs critiques sans se rendre compte que le libéralisme, ce n’est pas cela.
Nous avons entrepris l’analyse critique du Système Kleptocratique, Système du Capitalisme Financier, pour bien montrer que nous ne vivions pas en système libéral et démystifier les critiques des socio-démocrates.
Le système du Capitalisme Financier est le successeur du système des années 70 du Capitalisme Monopoliste d’Etat, le CME. Dans le système du CME , l’action de l’Etat vise à faciliter la réalisation du profit par l’intervention étatique et la collusion politiciens/grands managers/fonctionnaires/élites cooptées. C’était en France le temps du règne des Ambroise Roux, des Dejouany et leurs comparses. Tout sauf capitalistes et libéraux, ces gens. C’étaient la collusion parfaite entre le monde politique, le Patronat et… les médias. On pillait les fonds publics au profit des plus forts, des plus monopolistiques. Ah ! Les éminences grises d’alors !
Dans le capitalisme financier, on franchit une nouvelle étape et on facilite l’optimisation du profit et la reproduction du capital par la monnaie et l’action de la Banque Centrale. Un nouveau complice est venu rejoindre la clique du CME, ce complice, c’est le personnage du Banquier Central.. Dans le CME, on pillait l’Etat par l’alliance entre les Politiques, les Polytechniciens et l’Enarchie. Dans le Capitalisme Financier, on pille la monnaie, la Banque Centrale, l’Epargne par l’alliance entre la Politique, la Bureaucratie domestique et internationale et les Banques TBTF.
Si vous ne comprenez pas cela, vous ne pouvez pas avoir d’analyse politique efficace et vous ne pouvez pas proposer de solution à la crise.
Pour dépasser ses contradictions, le ralentissement de la croissance, la chute du profit et la montée du chômage, le Système a, dans les années 60/70, accompli une mutation, il s’est financiarisé. D’abord aux Etats-Unis, puis en France, grâce à l’entourage de Bérégovoy, reclassé plus tard… dans les banques.
Il a été créé du crédit pour suppléer l’insuffisance du pouvoir d’achat des salaires et des ressources d’épargne. Il a fallu repousser les limites de la création de dettes, casser les classes sociales traditionnelles et produire un nouveau système politique, le système social-démocrate alterné, le SSDA, tantôt de droite, tantôt de gauche, en rejetant les extrêmes. Ce système a pour ciment la consommation, mais non plus la consommation liée aux besoins, mais la consommation liée à l’économie du désir.
La crise de 2008 est une nouvelle contradiction du système, elle marque la limite du système de la financiarisation. On ne peut continuer à accumuler les dettes, il faut trouver un moyen pour en détruire, soit par la croissance nominale, c’est à dire l’inflation, soit par la violence destructrice, c’est à dire par l’impérialisme belliqueux.
Tout cela n’a rien, mais rien à voir avec le libéralisme.
Le libéralisme dont on parle en France n’est pas un libéralisme, c’est un épouvantail construit de toutes pièces, de bric et de broc, pour les besoins de la propagande et afin de valider et de crédibiliser la montée du système de la sociale-démocratie alternée, celle des Valls et des Juppé ».

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Tu peux juste mettre un hyperlien :) .
Je ne vois pas de problèmes avec le début du texte, pour sa version de l'histoire je sais pas trop. Pour la fin ok, mais comment expliquer ce qu'il se passe dans d'autres pays (Allemagne) et qu'on appelle aussi des sociales-démocraties ?

En tout cas on a bien compris que tout le monde en a marre avec le capitalisme de connivence. Le problème avec les non libéraux c'est qu'ils ne comprennent pas que cela va de pair avec un "socialisme de connivence" (un socialisme, quoi) et ils proposent alors très souvent de nationaliser (par exemple après avoir critiqué le secteur de la finance, ils proposent que ça soit l'état qui contrôle tout ça..).

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Bienvenue Mam'zelle !

Si les libéraux de ce forum pouvaient démonter les arguments de cette fille, ce serait bien, car franchement, je ne pige pas sur quoi elle se fonde pour écrire tout cela. Cela fait des années qu'elle prétend démonter des réseaux libertariens, se battre contre eux (toujours seule contre tous, etc). Cela en devient maladif, c'est toute sa vie, elle le dit elle-même.

Vu le peu d'audience qu'elle a, on va pas forcément passer du temps à y répondre. Mais voici quelque tuyaux lorsque tu te retrouves face à ce genre d'oiseaux. Le plus simple à mon avis c'est toujours de poser des questions. Après tout pourquoi toujours subir des assauts sur le plan morale ? Si leur solution mènent au goulag, on a pas à se défendre de ne pas vouloir taxer encore un peu plus les plus riches. En couplant cette stratégie avec un esprit de contradiction un peu pointu on arrive vite à pousser ce genre d'oiseaux à des conclusions qui les font passer pour d'horribles dictateurs ou de simples rêveurs qui n'ont simplement pas réfléchis aux conséquences.
Ça demande un peu de tact pour ne pas donner l'impression à son adversaire qu'on le mène par le bout du nez, mais on y arrive assez bien.

Je vais faire un exemple assez simple, pour moi l'économie connait des lois presque aussi stricte qu'en physique. Ainsi toute personne qui prétend avoir une solution renonçant à l'économie de marché s'expose à tout un tas de problèmes pas encore résolus que le simple liberté d'échanger permet de résoudre sans effort. Face à quelqu'un comme ça je vais exiger qu'il m'explique comment il compte résoudre ce problème là.

Un jour par exemple j'ai fait dire un a un Mélenchoniste que chaque boite en faillite devait être nationalisée pour en sauver les employés. (brillante stratégie n'esspas ? et après on dit que le libéralisme c'est privatisation des gains et socialisations des pertes). 

Mais bon, bornée comme elle est c'est une perte de temps. J'avais essayé de discuter avec elle et en lisant mon mur, elle en avait déduit que j'étais moi-même une libertarienne alors qu'à l'époque je ne savais même pas ce que cela voulait dire. Bref ! Je n'ai jamais réussi à lui abaisser son caquet par manque de connaissance sur le sujet. Je compte sur ce forum et d'autres sources pour palier à cela, pas pour partir en guerre (je m'en fous) mais pour mon info.

Une bonne partie de l'apprentissage consiste à apprendre à formaliser  les questions fondamentales qui se posée aux hommes depuis la nuit des temps. Ces question sont si fondamentales qu'on peut tous en sentir un peu le contour intuitivement on peut tous raisonner à leur sujet. Et si on a pas le cerveau bouffé par l'idéologie, on arrive très vite à comprendre que les bonnes intentions ne font pas forcément de bonnes politiques. A partir de là on a déjà fait la moitié du chemin vers une attitude plus ou moins libérale. 

 

Bref bonnes lectures.

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Je vais faire un exemple assez simple, pour moi l'économie connait des lois presque aussi stricte qu'en physique.

Après tout, la rareté ou le temps qui passe sont des contraintes physiques.

  • Yea 1
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+1, le site de Dantou est très bien oui.

+2. Il a aussi commis "Pulp Libéralisme", qui est sans doute le meilleur ouvrage de vulgarisation sur le sujet paru ce dernier demi-siècle. :)
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Ah, et c'est pas forcément une bonne idée de partir direct en débat parce qu'ici ça tape dur :mrgreen:

Oui, autant prévenir Céleste : ça tape très dur, et l'ambiance est assez virile par ici. Mais elle peut y arriver, j'en suis certain (même si son régime alimentaire la fragilise un peu). ;)
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Oui, voici son blog privé et public à la fois, où elle mène son combat, légèrement esseulée, je dois dire : http://orianeborja.hautetfort.com/

Ah, Oriane, tout un poème... La preuve sans doute ultime que l'étatisme est avant tout un naufrage personnel. :(

Si les libéraux de ce forum pouvaient démonter les arguments de cette fille, ce serait bien, car franchement, je ne pige pas sur quoi elle se fonde pour écrire tout cela. Cela fait des années qu'elle prétend démonter des réseaux libertariens, se battre contre eux (toujours seule contre tous, etc). Cela en devient maladif, c'est toute sa vie, elle le dit elle-même.

Oriane Barjo a de gros, gros problèmes personnels, qu'elle tente de transcender en trouvant un combat politique total et imaginaire.

Elle a besoin d'aide psychologique, pas de contradiction idéologique.

  • Yea 3
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Bienvenue à toi nouvelle. :)

(Ça fait toujours plaisir de voir des nanas qui s'inscrivent, ça commençait à faire un peu trop wannabe village people ce forum). :D

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En ce moment je discute sur FB du libéralisme et j'ai eu le droit à cela comme réflexion :

 

"Vous ne voyez même pas que ces postures libérales mènent à une autre forme de monarchie, ce sont finalement ces entreprises libres qui prennent le pouvoi!

Et donc cette idéologie censée nous libérer est en fait en train de nous rendre escalave de quelque individus, si vous ne voyez pas ce paradoxe, c'est que vous n'êtes pas capable de penser contre vous-même et vous accrochez à des théories sans fondement!

Et l'expérience ne plaide pas en faveur de cette idéologie loin de là, le libéralisme est mort au moment où on a décidé que le "bien" d'une entreprise était plus important que le bien d'une société toute entière!"

 

Qui peut m'aider à répondre à ce gars. Perso, je lui ai dit que ce n'était pas des entreprises libres qu'on avait actuellement mais que les champiosn étaient toutes aidées, financées, protégées d'une quelconque façon par les Etats. Et que la libre concurrence n'existait pas. De ce fait on a un Bolloré qui pille les terres africaines, sous la bienveilllance de nos pouvoirs politiques, etc...

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Bienvenue Celeste.

 

 

Qui peut m'aider à répondre à ce gars. Perso, je lui ai dit que ce n'était pas des entreprises libres qu'on avait actuellement mais que les champiosn étaient toutes aidées, financées, protégées d'une quelconque façon par les Etats. Et que la libre concurrence n'existait pas. De ce fait on a un Bolloré qui pille les terres africaines, sous la bienveilllance de nos pouvoirs politiques, etc...

 

Ta réponse est bien, que t'a-t-il répondu ?

 

Tu peux également lui demander ce qu'il entend par "entreprises libres" ? J'imagine que c'est "libre de toute réglementation", et dans ce cas tu pourras lui répondre que c'est très loin d'être le cas, en citant quelques exemples.

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Qu'est-ce que ces entreprises qui prennent le pouvoir le force à faire concretement ? Avec quels moyens ?

Je ne sais pas si Bolloré pille quoi que ce soit.

Voilà un terminal exploité par Bolloré :

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Ça ne ressemble pas à du pillage.

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Je lui ai posé ces questions mais pour l'instant pas de réponse.

 

Voici par contre mon argumentaire : "Ce ne sont pas des entreprises libres qui prennent le pouvoir mais les champions des Etats, celles qui sont sauvées, protégées, financées, aidées d'une quelconque manière par les Etats, en dehors de toute règle de concurrence libre. Par ex, Arcelor-Mittal, le scandale ! Le libéralisme ne plaide pas en faveur de l'entreprise mais des individus, des droits naturels des individus qu'ils soient patrons d'une entreprise ou salarié. Ce que vous voyez actuellement sous vos yeux n'est pas du libéralisme. On crée une image du libéralisme pour vous faire croire au bouc émissaire, mais tout est dans les mains des Etats qui décident qui ils vont appuyé ou aidé (Bolloré, par ex qui pillent allègrement les ressources africaines grâce à l'action des groupes armées à la solde de nos pouvoirs politiques.) Vous ne croyez pas que les Etats s'écrouleront un jour pour laisser la place au libre marché, j'espère ! Au contraire, ils prennent de la puissance et sont des acteurs puissants du système économique. En plus avec la création de l'UE on est en plein dans l'Hydre collectiviste, hyper étatique qui décide jusqu'à la courbure des bananes que vous achetez sur le marché !"

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Ouais nan c'est clair, Bolloré, Bouygues, c'est pas crony as fuck.

Les mots ont un sens. La corruption c'est pas du pillage. Le salariat ce n'est pas de l'esclavage.

En général, les anti-liberaux font appel à ces mot chargés d'émotions sans que cela n'ait aucun rapport avec la situation décrite pour éviter de réfléchir et tuer le débat et dans le même temps, refuseront d'admettre que l'impôt c'est du vol.

Ca m'ennuie tout autant lorsque les libertariens parlent d'esclavage à propos de l'impôt. Ca les rend ridicule.

À moins qu'on ne me montre les preuves, je ne crois pas que Bolloré pille quoi que ce soit. À mon avis, il a un meilleur business model que ca (comme planter et récolter).

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ha ben on est deux, c'est déjà un bon début. :icon_wink:

Lmao raté, je suis un mec, (mais pas ingénieur ou juriste, ça compense).

Je me disais bien aussi que mon message risquait de prêter à confusion. :D

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En ce moment je discute sur FB du libéralisme et j'ai eu le droit à cela comme réflexion :

Let's give it a try.

"Vous ne voyez même pas que ces postures libérales mènent à une autre forme de monarchie, ce sont finalement ces entreprises libres qui prennent le pouvoi!

De quel pouvoir parle-t-on ? C'es trop facile de tout confondre, le pouvoir d'une entreprise sur son marché n'est pas un pouvoir politique.

 

Et donc cette idéologie censée nous libérer est en fait en train de nous rendre escalave de quelque individus, si vous ne voyez pas ce paradoxe, c'est que vous n'êtes pas capable de penser contre vous-même et vous accrochez à des théories sans fondement!

Ceci est une phrase sans aucun concept concret, c'est du bullshit talk. Et quand à l'invitation à l'introspection, je la lui retourne, lui c'est a des concepts creux qu'il s'accroche.

Et l'expérience ne plaide pas en faveur de cette idéologie loin de là, le libéralisme est mort au moment où on a décidé que le "bien" d'une entreprise était plus important que le bien d'une société toute entière!"

Et donc c'est parce que l'état contre l'avis des libéraux s'est mis en tête de faire le bien des entreprises (lol quel succès !) qu'il faudrait passer au socialisme complet ? Pourquoi pas simplement revenir en arrière simplement ? Pour rappel le libéralisme c'est zéro subventions aux entreprises, zéro impôts sur les sociétés et zéro taxe sur le travail.

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Tous ceux qui critiquent le libéralisme (même sans le connaître véritablement) ne plaident pas forcément pour du socialisme, des fois ils n'ont aucune idées concrètes derrière leurs critiques.. ( Ou alors tu utilisais ce mot comme fourre tout pour tout ce qu'on déteste sur ce forum :) ? )

  • Yea 1
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Les mots ont un sens. La corruption c'est pas du pillage. Le salariat ce n'est pas de l'esclavage.

En général, les anti-liberaux font appel à ces mot chargés d'émotions sans que cela n'ait aucun rapport avec la situation décrite pour éviter de réfléchir et tuer le débat et dans le même temps, refuseront d'admettre que l'impôt c'est du vol.

Ca m'ennuie tout autant lorsque les libertariens parlent d'esclavage à propos de l'impôt. Ca les rend ridicule.

À moins qu'on ne me montre les preuves, je ne crois pas que Bolloré pille quoi que ce soit. À mon avis, il a un meilleur business model que ca (comme planter et récolter).

Si l'impôt c'est du vol, le cronyisme c'est être complice d'un vol non?
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En ce moment je discute sur FB du libéralisme et j'ai eu le droit à cela comme réflexion :

 

"Vous ne voyez même pas que ces postures libérales mènent à une autre forme de monarchie, ce sont finalement ces entreprises libres qui prennent le pouvoi!

Et donc cette idéologie censée nous libérer est en fait en train de nous rendre escalave de quelque individus, si vous ne voyez pas ce paradoxe, c'est que vous n'êtes pas capable de penser contre vous-même et vous accrochez à des théories sans fondement!

Et l'expérience ne plaide pas en faveur de cette idéologie loin de là, le libéralisme est mort au moment où on a décidé que le "bien" d'une entreprise était plus important que le bien d'une société toute entière!"

 

Qui peut m'aider à répondre à ce gars. Perso, je lui ai dit que ce n'était pas des entreprises libres qu'on avait actuellement mais que les champiosn étaient toutes aidées, financées, protégées d'une quelconque façon par les Etats. Et que la libre concurrence n'existait pas. De ce fait on a un Bolloré qui pille les terres africaines, sous la bienveilllance de nos pouvoirs politiques, etc...

 

Les gens sont très animistes : une entreprise n'a pas de volonté... Seul les hommes en ont une.

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Je lui ai posé ces questions mais pour l'instant pas de réponse.

 

Voici par contre mon argumentaire : "Ce ne sont pas des entreprises libres qui prennent le pouvoir mais les champions des Etats, celles qui sont sauvées, protégées, financées, aidées d'une quelconque manière par les Etats, en dehors de toute règle de concurrence libre. Par ex, Arcelor-Mittal, le scandale ! Le libéralisme ne plaide pas en faveur de l'entreprise mais des individus, des droits naturels des individus qu'ils soient patrons d'une entreprise ou salarié. Ce que vous voyez actuellement sous vos yeux n'est pas du libéralisme. On crée une image du libéralisme pour vous faire croire au bouc émissaire, mais tout est dans les mains des Etats qui décident qui ils vont appuyé ou aidé (Bolloré, par ex qui pillent allègrement les ressources africaines grâce à l'action des groupes armées à la solde de nos pouvoirs politiques.) Vous ne croyez pas que les Etats s'écrouleront un jour pour laisser la place au libre marché, j'espère ! Au contraire, ils prennent de la puissance et sont des acteurs puissants du système économique. En plus avec la création de l'UE on est en plein dans l'Hydre collectiviste, hyper étatique qui décide jusqu'à la courbure des bananes que vous achetez sur le marché !"

 

Il n'y a de pouvoir que politique/juridique. Le pillage des ressources dans les pays d'Afrique n'existe que parce que ces Etats se sont appropriés ces ressources (et en deleguent l'exploitation a des entreprises privees qui copinent avec eux) ou bien parce qu'il n'y a pas d'Etat de droit, la encore par la faute de l'Etat qui n'est pas capable de faire respecter les droits elementaires.

 

Si l'impôt c'est du vol, le cronyisme c'est être complice d'un vol non?

 

That's my point.

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Tous ceux qui critiquent le libéralisme (même sans le connaître véritablement) ne plaident pas forcément pour du socialisme, des fois ils n'ont aucune idées concrètes derrière leurs critiques.. ( Ou alors tu utilisais ce mot comme fourre tout pour tout ce qu'on déteste sur ce forum :) ? )

Non je pars du principe que les interlocuteurs de Céleste sont socialistes ce qui me semble bien être le cas, sinon effectivement cette réflexion tombe à plat.

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Si l'impôt c'est du vol, le cronyisme c'est être complice d'un vol non?

En général, c'est plus de la corruption ou du recel (comme l'est d'accepter n'importe quoi venant de l'Etat). Mais oui, parfois on peut tomber dans la complicité.

Mais du pillage c'est quand même une accusation extrêmement grave. On se rapproche des crimes de guerre, voir on est en plein dedans. Et malgré tout le cronyism de Bolloré, je ne pense pas a priori qu'il soit impliqué dans les groupes armés africains (après si on me montre des preuves, je veux bien changer d'avis) qui pillent, assassinent et violent. Le cronyism c'est la marche normale des affaires malheureusement, le crime de guerre, c'est quand même une autre dimension (et je pense que les groupes armés qui se livrent à ses exactions ne sont pas de bons partenaires commerciaux d'un point de vue purement monétaire).

Je ne pense pas non plus que la corruption à laquelle il peut se livrer soit toujours dommageable envers les administrés des Etats, c'est aussi souvent la seule façon de pouvoir utiliser sa propriété légitimement acquise.

De même qu'Areva peut exploiter des mines volées, mais c'est du recel, pas du pillage. Areva n'arrive pas avec des soldats pour arracher l'uranium des mains des mineurs.

Aulas n'a pas non plus pillé les paysans près de Lyon pour construire son stade.

Et de manière générale, sans enquête approfondie, je pense qu'il faut se méfier des accusations relayées par les ONG. Elles sont du genre à trouver que ne pas payer assez cher pour acheter un terrain c'est du vol (genre acheter Manhattan pour 24$ dollars de l'époque) et que travailler pour 4$/jour c'est de l'esclavage.

  • Yea 1
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