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Armageddon économique ?


vincponcet

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je suis largue

alors donc rien ne va se passer

bon

Non. Il va se passer des choses, mais ça va prendre du temps. L'important n'est pas d'imaginer des scénarios apocalyptiques, mais d'analyser au jour le jour les données dont on dispose pour essayer de voir de quoi demain et après-demain seront faits. Aller jusqu'à 6 mois, c'est, actuellement, comme prédire un réchauffement climatique à 50 ans : n'imp.

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Je doute sérieusement qu'il s'agisse de perte réelle.

Je pense qu'il s'agit d'appels de marges de ses contreparties sur ses contrats CDS de CDOs, sur la base de la valorisation des sous-jacents.

Est-ce qu'il y a eu des pertes réelles sur des cash flows de CDOs que AIG assure ? si oui, de combien ?

C'est cela qu'il faudrait avoir comme information.

J'ai plutôt l'impression qu'ajd, AIG est un passe plat pour injecter du pognon dans les banques.

Mais est-ce que les benefs précédents cette perte étaient "réels" ?? :icon_up:

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Mais est-ce que les benefs précédents cette perte étaient "réels" ?? :icon_up:

Oui, en toute logique, il faudrait soustraire les primes d'assurances financières que AIF a engrangé pendant des années de ses bénéfs.

Mais je crois de l'article ci-dessous que pendant les 7 dernières années,AIG FP a fait à peine 10 millions de dollars de "faux bénèfs".

Néanmoins, j'ai cru comprendre que ces "bénéfs" ont surtout bénéficié aux employés de AIG FP qui offrait un salaire moyen de > 1millions de dollars à ses 400 employés, qui ont coulé cette entreprise de 16 000 personnes.

http://www.nytimes.com/2008/09/28/business…amp;oref=slogin

Because the underlying debt securities — mostly corporate issues and a smattering of mortgage securities — carried blue-chip ratings, A.I.G. Financial Products was happy to book income in exchange for providing insurance. After all, Mr. Cassano and his colleagues apparently assumed, they would never have to pay any claims.

Since A.I.G. itself was a highly rated company, it did not have to post collateral on the insurance it wrote, analysts said. That made the contracts all the more profitable.

These insurance products were known as “credit default swaps,” or C.D.S.’s in Wall Street argot, and the London unit used them to turn itself into a cash register.

The unit’s revenue rose to $3.26 billion in 2005 from $737 million in 1999. Operating income at the unit also grew, rising to 17.5 percent of A.I.G.’s overall operating income in 2005, compared with 4.2 percent in 1999.

Profit margins on the business were enormous. In 2002, operating income was 44 percent of revenue; in 2005, it reached 83 percent.

Mr. Cassano and his colleagues minted tidy fortunes during these high-cotton years. Since 2001, compensation at the small unit ranged from $423 million to $616 million each year, according to corporate filings. That meant that on average each person in the unit made more than $1 million a year.

In fact, compensation expenses took a large percentage of the unit’s revenue. In lean years it was 33 percent; in fatter ones 46 percent. Over all, A.I.G. Financial Products paid its employees $3.56 billion during the last seven years.

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En tant que profane, j'ai une question un peu technique liée à cet article, en particulier les passages en gras:

French industrial production plunges

By Ben Hall in Paris

Published: March 10 2009 11:13 | Last updated: March 10 2009 11:13

French industrial production plunged dramatically by an annual rate of 13.8 per cent in January, the biggest drop since the official series began in 1980, as the deepening recession slashed demand for manufactured goods.

Insee, the French statistical agency, recorded a decline of 3.1 per cent on the previous month, far bigger than most analysts had expected. The average forecast of economists polled by Bloomberg was for a fall of 0.6 per cent.

January’s plunge was the sixth consecutive monthly decline in industrial output, the longest continuous contraction in the 29-year old statistic series.

The figures underline the extent to which industry is bearing the brunt of the economic slump across Europe and around the world.

The figures suggest that the government’s revised growth forecast of minus 1.5 per cent for 2009 may yet prove optimistic. The French central bank on Monday predicted that gross domestic product would shrink by 0.6 per cent in the first three months of this year.

Manufacturing output fell by 4.1 per cent in January, weighed down this time not by the stricken car industry but by a fall in electrical, electronic and transport goods.

But while auto industry output was actually up by 1.6 per cent analysts noted there should have been a stronger rebound given the fact that many assembly lines were shut down for much of December.

”We have moved from a stage where we thought there was some signs of stabilisation at the start of the year and moved back to a scenario where things are continuing to deteriorate,” Jacques Cailloux, economist at Royal Bank of Scotland told Reuters.

Copyright The Financial Times Limited 2009

http://www.ft.com/cms/s/0/ae7c2c3a-0d5e-11…00779fd2ac.html

Et ma question est : les économistes, qu'est-ce qu'ils fument?

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La vache, celle-là a de quoi faire ruminer !

C'était volontaire. :doigt:

En tant que profane, j'ai une question un peu technique liée à cet article, en particulier les passages en gras:

http://www.ft.com/cms/s/0/ae7c2c3a-0d5e-11…00779fd2ac.html

Et ma question est : les économistes, qu'est-ce qu'ils fument?

De mémoire, les statistiques de consommation étaient plutôt bonnes en janvier-février ce qui pouvait laisser penser que la production industrielle ne baisserait pas tant que ça. Mais il y a dû y avoir écoulement des stocks.

Je ne savais pas que DSK montait Lagarde.

:icon_up:

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Pour se souvenir du bon vieux temps d'avant la crise, la confédération (Suisse) vient de boucler les comptes totaux de toutes les administrations publiques pour… 2007 :icon_up: . On prend son temps pour compter ses sous en Suisse !

http://www.news-service.admin.ch/NSBSubscr…ments/15098.pdf

Ah époque bénie où l'Etat encaissait encore 11milliards de CHF de bénefices !

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:icon_up:

http://www.boursorama.com/infos/actualites…16e41708367b3db

283 sociétés figurent sur la liste. A en croire Moody's, plus de 45% pourraient se retrouver en défaut de paiement ou en faillite dans les 12 mois.

Imaginer vivre aux Etats-Unis sans ces sociétés, parmi lesquelles beaucoup d'enseignes omniprésentes, serait se prendre à vivre sans agrumes ni fruits tropicaux (sociétés Dole et Chiquita), sans beignets Krispy Kreme, avec des pharmacies plus rares (chaînes RiteAid et DuaneReade).

On ne pourrait s'habiller ni avec le chic de BCBG MaxAzria ou avec la sélection des magasins Barney's, ni avec les tricots haut de gamme St John, ni avec le déstockage de marque (Loehmann's). On ne pourrait pas même se consoler avec les babioles à une poignée de dollars de Claire's ou les tee-shirts sportifs Quiksilver.

Changer de voiture serait plus difficile: les trois constructeurs nationaux General Motors, Ford et Chrysler figurent sans surprise dans la liste, de même que de grands équipementiers comme American Axle, Tenneco ou Visteon.

Le voyage en avion deviendrait problématique: les plus grandes compagnies, American Airlines, United Airlines, US Airways et même la compagnie à prix cassés Jet Blue sont menacées.

Et pas la peine de penser à oublier ses problèmes au casino: Harrah's, MGM Mirage, Fontainebleau sont au bord de la faillite, tout comme les parcs d'attraction Six Flags et le loueur de vidéos Blockbuster, confirmant que les dépenses de divertissement sont parmi les premières sacrifiées.

Gosh.

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Autrefois, le cash nécessaire entre le paiement des facteurs de production et la vente des produits était couvert par le capital, les fonds propres.

Aujourd'hui, on a un capitalisme sans capital, tout fonctionne avec de la dette, avec les risque que cela comporte.

j'avais lu un article expliquant que jusqu'en 1970, en comptabilité, on parlait de ratio d'autofinancement (ou une notion proche, je ne m'en souviens plus exactement), et que ce concept a été peu à peu éliminé au profit du concept de "besoin en fond de roulement", partant du principe qu'on n'a pas besoin de fonds propres, le secteur banque/finance étant censé en apporter au besoin.

C'est cela le grand drame du capitalisme contemporain, qui de mon point de vue n'a qu'à rapport assez lointain avec le capitalisme de libre marché.

Vincent Bénard explique très bien cette situation dans un de ses billets.

La raison en est simple: il est fiscalement beaucoup plus intéressant de s'endetter plutôt que de s'auto-financer. Alors que les bénéfices qui servent à alimenter les fonds propres, sont lourdement taxés, on peut déduire les intérêts d'emprunt. Dés lors, il devient suicidaire de ne pas faire financer ses investissements.

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il est fiscalement beaucoup plus intéressant de s'endetter plutôt que de s'auto-financer. Alors que les bénéfices qui servent à alimenter les fonds propres, sont lourdement taxés, on peut déduire les intérêts d'emprunt. Dés lors, il devient suicidaire de ne pas faire financer ses investissements.

Je me demandais pourquoi la France s'endettait. J'ai trouvé :icon_up:

En France on n'a pas de pétrole, mais on a des énarques.

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Chouette on a une bonne courbe des taux, ça grimpe et ça ne se retourne pas !

ho ! mais c'est merveilleux !

La crise est bientot finie, yahoooo.

post-322-1236757956_thumb.jpg

heu mais au fait !

Si les gens anticipent de la déflation à 1mois et de l'inflation à 1 ans ? …

ça inverse la pente de la courbe ça !

ho! nooonnn, Meerrrdddeeeee !

Tous aux abris

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Vincent Bénard explique très bien cette situation dans un de ses billets.

La raison en est simple: il est fiscalement beaucoup plus intéressant de s'endetter plutôt que de s'auto-financer. Alors que les bénéfices qui servent à alimenter les fonds propres, sont lourdement taxés, on peut déduire les intérêts d'emprunt. Dés lors, il devient suicidaire de ne pas faire financer ses investissements.

Thèse aussi développée dans un article publié aujourd'hui dans le temps, par moi-même et guillaume vuillemey de l'IEM : http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=40330

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Toujours plus bas…

La BNS (Banque Nationale Suisse) vient d'annoncer la baisse de son taux directeur à 0.25% (oui, c'est bien à 0.25%, pas de 0.25% :icon_up: )

En renonçant à l'étalon or, vous avez mis le 2eme pied dans l'anti chambre du socialisme.

Vous êtes foutu à moyenne échéance (à longue échéance plutot, en Suisse tout prend toujours plus de temps :doigt: ).

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En renonçant à l'étalon or, vous avez mis le 2eme pied dans l'anti chambre du socialisme.

Vous êtes foutu à moyenne échéance (à longue échéance plutot, en Suisse tout prend toujours plus de temps :icon_up: ).

Le taux directeur était aussi à 0.25 en 2003 et 2004, et il n'y a pas eu de bulle, ni d'inflation. Les prix ont augmenté de 2.7% entre janvier 2005 et janvier 2009.

La dernière grosse bulle immobilière en Suisse a eu lieu entre 1985 et 1990

http://www.acanthe.ch/fr/indicators/indica…tail.asp?id=207

Et dans les années 80, les taux était plutôt au dessus de 4%.

Donc, pourquoi serait-on "foutu" ?

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