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État et surveillance


Messages recommandés

http://www.agenceinfolibre.fr/fabrice-epelboin-la-societe-de-surveillance/

 

Rien de bien neuf, mais un bon condensé de ce qu'on a pu lire sur ce forum: Snowden, surveillance étatique, wisdom of the crowd, République mais pas démocratie, modèles prédictifs de comportement des groupes d'individus, etc. Ah si j'ai appris un truc sur les élections en Corée du Sud: manipulées par les services secrets en utilisant les réseaux sociaux. Bonne vidéo de référence.

 

 

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IBM et la NSA par Schneier : https://www.schneier.com/blog/archives/2014/03/an_open_letter_.html

 

 
An Open Letter to IBM's Open Letter

Last week, IBM published an "open letter" about "government access to data," where it tried to assure its customers that it's not handing everything over to the NSA. Unfortunately, the letter (quoted in part below) leaves open more questions than it answers.

At the outset, we think it is important for IBM to clearly state some simple facts:
  • IBM has not provided client data to the National Security Agency (NSA) or any other government agency under the program known as PRISM.
  • IBM has not provided client data to the NSA or any other government agency under any surveillance program involving the bulk collection of content or metadata.
  • IBM has not provided client data stored outside the United States to the U.S. government under a national security order, such as a FISA order or a National Security Letter.
  • IBM does not put "backdoors" in its products for the NSA or any other government agency, nor does IBM provide software source code or encryption keys to the NSA or any other government agency for the purpose of accessing client data.
  • IBM has and will continue to comply with the local laws, including data privacy laws, in all countries in which it operates.

To which I ask:

  • We know you haven't provided data to the NSA under PRISM. It didn't use that name with you. Even the NSA General Counsel said: "PRISM was an internal government term that as the result of leaks became the public term." What program did you provide data to the NSA under?
  • It seems rather obvious that you haven't provided the NSA with any data under a bulk collection surveillance program. You're not Google; you don't have bulk data to that extent. So why the caveat? And again, under what program did you provide data to the NSA?
  • Okay, so you say that you haven't provided any data stored outside the US to the NSA under a national security order. Since those national security orders prohibit you from disclosing their existence, would you say anything different if you did receive them? And even if we believe this statement, it implies two questions. Why did you specifically not talk about data stored inside the US? And why did you specifically not talk about providing data under another sort of order?
  • Of course you don't provide your source code to the NSA for the purpose of accessing client data. The NSA isn't going to tell you that's why it wants your source code. So, for what purposes did you provide your source code to the government? To get a contract? For audit purposes? For what?
  • Yes, we know you need to comply with all local laws, including US laws. That's why we don't trust you -- the current secret interpretations  of US law requires you to screw your customers. I'd really rather you simply said that, and worked to change those laws, than pretending that you can convince us otherwise.

 

 

Le dernier point résume très bien l'état actuel des choses.

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Je viens de voir que le gouvernement fédéral des États-Unis ne peut apparemment pas espionner les manoeuvres militaires russes. Fait voir si une surveillance intérieure vaut vraiment la peine.

http://m.europe.wsj.com/articles/SB10001424052702304026304579453331966405354?mobile=y

Sinon, on se demande sur qui repose la faute de ce fait. Ça semblait idiot de refuser à Snowden tout autre option de refuge en dehors de la Russie.

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Je viens de voir que le gouvernement fédéral des États-Unis ne peut apparemment pas espionner les manoeuvres militaires russes. Fait voir si une surveillance intérieure vaut vraiment la peine.

http://m.europe.wsj.com/articles/SB10001424052702304026304579453331966405354?mobile=y

Sinon, on se demande sur qui repose la faute de ce fait. Ça semblait idiot de refuser à Snowden tout autre option de refuge en dehors de la Russie.

 

Disons que Snowden a pu leur donner pas mal de tuyaux pour qu'ils se protègent.

Mais je remarque deux choses :

- dire "célafotaSnowden" est rudement pratique pour les Américains qui tiennent alors un vrai bon gros traitre. Jusqu'à présent, il était surtout vu comme un whistleblower contre le gouvernement américain. Le buter aurait déclencher l'ire internationale. Maintenant que c'est ptêt un traître, le buter sera une affaire de défense nationale.

- les US qui admettent devant tout le monde qu'ils n'arrivent pas à capter les conversations russes, c'est comme si la CIA, la NSA et toute la clique admettait qu'ils sont incompétents. C'est parfaitement grotesque, et c'est en plus de ça équivalent à dire aux Russes : bien joué les gars.

 

Si les services secrets étaient fair-play, ça se saurait. Mon hypothèse : ils savent que les Russes ont tenté de brouiller l'écoute, y sont peut-être parvenus, mais s'ils admettent ainsi ne pas être capables de les lire, c'est qu'ils ont déjà cassé le truc et qu'ils ne veulent surtout pas que les Russes changent.

 

Ou un truc du style. Mais l'explication plate, c'est vraiment grotesque.

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Disons que Snowden a pu leur donner pas mal de tuyaux pour qu'ils se protègent.

Mais je remarque deux choses :

- dire "célafotaSnowden" est rudement pratique pour les Américains qui tiennent alors un vrai bon gros traitre. Jusqu'à présent, il était surtout vu comme un whistleblower contre le gouvernement américain. Le buter aurait déclencher l'ire internationale. Maintenant que c'est ptêt un traître, le buter sera une affaire de défense nationale.

- les US qui admettent devant tout le monde qu'ils n'arrivent pas à capter les conversations russes, c'est comme si la CIA, la NSA et toute la clique admettait qu'ils sont incompétents. C'est parfaitement grotesque, et c'est en plus de ça équivalent à dire aux Russes : bien joué les gars.

 

Si les services secrets étaient fair-play, ça se saurait. Mon hypothèse : ils savent que les Russes ont tenté de brouiller l'écoute, y sont peut-être parvenus, mais s'ils admettent ainsi ne pas être capables de les lire, c'est qu'ils ont déjà cassé le truc et qu'ils ne veulent surtout pas que les Russes changent.

 

Ou un truc du style. Mais l'explication plate, c'est vraiment grotesque.

 

  Oui clairement prendre les informations pour argent comptant dans les guerres d'information c'est hasardeux.

 

  Deux exemples historiques :

  1. Durant la WWII les alliés ont cassé Enigma, un des codes secrets des allemands. Ils savaient où se trouvaient les U-Boot quasi en temps réel. Pour éviter d'agir comme des niais et de couler tous les sous-marins (c'est marrant d'ailleurs de couler quelque chose qui est fait pour aller sous l'eau) les anglais envoyaient un avion d'observation, attendaient que le commandant du U-Boot le dise à l'amirauté et ensuite seulement ils essayaient de le couler.
  2. L'opération Fortitude : désinformation massive concernant la date et le lieu du débarquement. On pourrait en écrire des tonnes, juste un point particulie : les anglais connaissaient un agent double (qui travaillait donc en fait pour les allemands en faisant croire qu'il bossait pour les anglais), ils l'ont discrédité en lui filant des informations pourries pendant des mois. Au final ils lui ont donné le lieu et la date du débarquemen (les vraies infos !) mais comme ils savaient que les allemands pensaient que tout ce que cet agent leur filait était de la merde en barre ils n'y ont pas cru. 

 

  Donc si une agence de renseignement vous dit quelque chose il faut se méfier. Leur métier c'est de savoir, pas de dire. Donc quand ils disent c'est pour une raison bien précise qui va leur permettre de savoir.

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Par contre, buter snowden, ça me semble la pire des mauvaises idées, il est quasi-certain qu'il a une databomb en cas de disparition prolongée, la grosse dissuasion, celle qu'il ne donnera pas de son vivant: celle qui met en danger les sources et non seulement les méthodes.

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Par contre, buter snowden, ça me semble la pire des mauvaises idées, il est quasi-certain qu'il a une databomb en cas de disparition prolongée, la grosse dissuasion, celle qu'il ne donnera pas de son vivant: celle qui met en danger les sources et non seulement les méthodes.

 

Cépafo, mais bon, je suppose que ça aussi ils peuvent le trouver. Le truc c'est que si Snowden se prend une balle dans la tête, c'est à peu près certain que tout le monde regardera direction Obama. Alors avant, y'aura grande opération de désinformation pour faire passer Snowden pour un traître collabo des russes ou de l'Arabie saoudite ou je sais pas quoi.

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  • 3 weeks later...

 

L'une des forces de la DGSE résiderait dans le fait qu'elle ne se contente pas des autorisations accordées par le législateur pour accéder aux données des clients de France Télécom-Orange. Elle dispose surtout, à l'insu de tout contrôle, d'un accès libre et total à ses réseaux et aux flux de données qui y transitent

 

Tout est dit.

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http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/04/22/big-bro-comment-la-police-dune-banlieue-de-los-angeles-a-espionne-lensemble-de-sa-population/

 

 

"Beaucoup de gens sont gênés à l'idée qu'un œil plane dans le ciel au-dessus d'eux, un Big Brother. Afin de réduire ce genre de plaintes, nous avons décidé de garder le programme plutôt secret."

 

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  • 4 weeks later...

Chairman Mike Rogers Floor Statement on the USA Freedom Act

Mike Rogers...

The House Just Passed a Bill to End Mass NSA Spying. But Will It Really Change Anything?

"The lower chamber approved Thursday the USA Freedom Act despite a sudden uprising from tech companies and privacy groups that say it leaves loopholes open for intelligence agencies to exploit."

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En tous cas, les tchates ( chats ) de jeu application facebook, au sein de coalitions, c'est le bon plan pour dialoguer" entre soi"....je suis dans une coalition qui est en train de s'allier à vitesse grand V.....

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pastebin ? à la base c'est pour les codeurs, tu files un morceau de code à un copain vite fait et pour éviter de saloper la lecture comme dans un chat standard, où tu ferais un wall de text impossible à lire car trop long et tout serait déformé.

Après il y a plein d'usage de pastebin, par exemple j'ai déjà vu pas mal de warez posté sur des pastebin-like.

 

Mais la base c'est posté rapidement une page de code et obtenir une url personnalisée pour partager du texte. Souvent c'est temporaire aussi, après quelques jours ça s'auto-détruit si on veux.

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Comme l'a dit noob, pastebin permet aux programmeurs d'échanger des morceaux de codes d'une façon ultra simple et pratique (c'est à dire sous la même forme visuel que n'importe quel environnement de développement)

 

Cependant son usage est pas mal détourné, certains groupes actifs sur la toile (aux activités plus ou moins légales) l'utilisent comme plateforme d'échange d'informations.

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  • 3 weeks later...

La NSA a des mouchards sur les liens fibres intercontinentaux. La France figure parmi ses partenaires.

 

https://firstlook.org/theintercept/article/2014/06/18/nsa-surveillance-secret-cable-partners-revealed-rampart-a

 

For any foreign government, allowing the NSA to secretly tap private communications is politically explosive, hence the extreme secrecy shrouding the names of those involved. But governments that participate in RAMPART-A get something in return: access to the NSA’s sophisticated surveillance equipment, so they too can spy on the mass of data that flows in and out of their territory.

 

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  • 2 weeks later...

Etat et surveillance (titre du fil).. mais il faudra bien payer la facture un jour!

 

http://www.lalibre.be/economie/actualite/ecoutes-telephoniques-mobistar-et-base-assignent-l-etat-belge-en-justice-53b2edce3570c0e743480d41

 

 

 

 

«Il y a toujours moyen de s’arranger mais les services ont été livrés et les impayés ne datent pas d’hier. Nous avons donc assigné l’État belge », nous confirme Patti Verdoodt, la porte-voix du groupe, contrariée par la publicité de l’information. « Quant aux sommes avancées, elles sont assez élevées pour justifier ce genre de procédure », poursuit-elle, en prenant soin de ne pas préciser si le montant oscille autour de 10 ou 15 millions d’euros.

 

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NSA Targets As “Extremists” Americans Who Simply Wish to Protect Themselves from Oppression

 

 

Tor was created – largely with funding from the U.S. government – in order to allow people who live in repressive authoritarian regimes to communicate anonymously on the Internet.

So it is ironic that the NSA targets as “extremists” (the word the U.S. government uses for “probable terrorists”) anyone who uses Tor or any other privacy tool … or even searches for information on privacy tools on the Internet.

 

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  • 2 weeks later...
 

Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) a publié lundi son rapport annuel 2013 (.pdf), dans lequel l'autorité administrative confirme sa demande de ne plus réguler uniquement la télévision et la radio, ou leurs déclinaisons "à la demande", mais bien tout le web audiovisuel en France. Et surtout de créer un label "Site de Confiance" que les logiciels de contrôle parental et de filtrage auraient l'obligation de respecter pour s'assurer que la censure du web est effective — voir à ce sujet nos explications sur le mécanisme redoutable qui attend les internautes.

Le CSA demande ainsi au gouvernement de Manuel Valls, ce qui devrait être traduit dans la loi Création d'Aurélie Filippetti, de "donner au CSA une compétence de régulation des services audiovisuels numériques", lesquels auraient une définition particulièrement large inspirée des travaux du rapport Lescure — ce qui n'est pas une surprise puisque le coordinateur du rapport Lescure qui proposait d'étendre les pouvoirs du CSA s'est fait ensuite embaucher comme directeur de cabinet du CSA.

Ainsi, les "services audioivisuels numériques" serait entendus comme "les services de communication au public par voie électronique mettant à disposition du public ou d'une catégorie de public des contenus audiovisuels ou sonores". En clair, ce sont tous les sites qui diffusent des vidéos ou des podcasts audio, y compris les sites de vidéos personnelles comme YouTube ou Dailymotion, ou les services d'hébergement de musique comme Deezer ou SoundCloud. Ce ne sont plus seulement les vidéos professionnelles qui seront soumises à la régulation du CSA, mais aussi vos vidéos personnelles.

Toujours très flou dans ses demandes, le CSA se contente de proposer que ses règles soient appliquées "selon des modalités adaptées à la nature des services audiovisuels numériques".

 

Un pouvoir de mise à mort

 

Sur le fond, le CSA demande à appliquer son pouvoir de censure dans de nombreux domaines, dont il dresse la liste. Il s'agit de domaines à tiroirs, dont l'application risque d'être extrêmement large et soumise à aucun contrôle démocratique.

Tout d'abord, l'ensemble des services, qu'ils signent on non une convention avec le CSA, risqueront des sanctions en cas de manquements à :

  • La protection de l'enfance et de l'adolescence ;
  • La dignité de la personne humaine ; (on rappellera à ce sujet que le CSA considère que les vidéos de quenelles sont une atteinte) ;
  • L'interdiction de l'incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de moeurs, de religion ou de nationalité ; (sur ce point, certaines vidéos de rap pourraient être censurées)

Les services qui signent une convention avec le CSA — ils y seront incités pour obtenir des avantages, dont le fait de ne pas voir leur accès bloqué par les outils de filtrage qui bloqueront les sites n'ayant pas de label "site de confiance", devront aussi respecter des règles complémentaires en matière de :

  • Déontologie des contenus ; (peut-on faire plus flou ?)
  • Pluralisme des courants sociaux culturels ;
  • Qualité et variété des contenus ;
  • Image de la femme ;
  • Diversité ;
  • Exposition de la création européenne et d'expression originale française ;
  • Contribution au financement de la création ;
  • Tarifs sociaux / gratuité

Le rapport précise que les "services audiovisuels numériques" qui ne respectent pas les règles du CSA pourront être sanctionnés selon les modalités prévues à l'article 42-1 de la loi audiovisuelle du 30 septembre 1986. Celui-ci prévoit notamment la possibilité pour l'autorité administrative de prononcer "la suspension de l'édition, de la diffusion ou de la distribution du ou des services d'une catégorie de programme, d'une partie du programme", ou encore "une sanction pécuniaire assortie éventuellement d'une suspension de l'édition ou de la distribution du ou des services ou d'une partie du programme".

En clair, un pouvoir de mise à mort de n'importe quel site web qui diffuse de la vidéo ou du son, et qui déciderait de ne pas se soumettre à la censure administrative.

 

http://www.numerama.com/magazine/29080-le-csa-dresse-la-liste-de-ce-qu-il-veut-controler-sur-internet.html

 

 

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