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Jamais mis les pieds en fac alors je ne vois pas ce qui est drôle.

Une bonne fac, pourquoi pas.

Une sous fac de sous zone rurale en France, lulz.

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Depuis cette année, les adultes voulant reprendre leurs études à l'université doivent acquitter 4500 euro d'inscription sans bénéficier des avantages des étudiants (reducs en tout genre). Les impôts correspondants ne baissent pas bien entendu.

Bon à savoir. Il faut donc que je me débrouille pour ne jamais arrêter mes études :mrgreen:

Existe-t-il des étudiants réglant cette somme, les non boursiers ?

Certainement pas en fac. Pour donner une idée.

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Bah alors, je comprends pas le coût pour un adulte. Il est calculé comment ? A la louche

Pour un jeune non boursier sortant de lycée, c'est grosso merdo 500euros par année, autant dire que c'est "gratuit" !

En école privé (enfin, celles qu'ambitionnent ma fille), c'est de l'ordre de 5000 à 8000euros

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Pour un jeune non boursier sortant de lycée, c'est grosso merdo 500euros par année, autant dire que c'est "gratuit" !

C'est quand même un peu plus et ça dépend très fort de ce que tu fais.

Faut pas oublier de rajouter au prix d'inscription, l'achat des cours, les très nombreuses photocopies, l'achat des livres, les trajets, la bouffe à midi et le logement si t'as besoin d'un appart.

Et si tu fais un truc vaguement artistique (même en archi) le budget explose littéralement, avec un gros multiplicateur.

Personnellement, je "tourne" à 6/7000€ par an minimum sans faire d'excès, en fac.

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Je doute que le « coût » soit calculé, ce qui est calculé c'est combien la fac a besoin comme rentrée d'argent.

Il y a déjà des facs à Paris ouvertes l'été pour les touristes, et c'est bien pour arriver à se financer qu'elles le font, parce que l'État augmente ses exigences mais pas le budget (vous le sauriez si vous écoutiez BFM, malheureusement je n'ai plus en tête quel directeur de fac en parlait).

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C'est quand même un peu plus et ça dépend très fort de ce que tu fais.

Faut pas oublier de rajouter au prix d'inscription, l'achat des cours, les très nombreuses photocopies, l'achat des livres, les trajets, la bouffe à midi et le logement si t'as besoin d'un appart.

Et si tu fais un truc vaguement artistique (même en archi) le budget explose littéralement, avec un gros multiplicateur.

Personnellement, je "tourne" à 6/7000€ par an minimum sans faire d'excès, en fac.

Je comptais que les frais d'inscription purs et durs, pas les frais annexes. parce que, pour ceux là, t'inquiètes, je sais combien ça coûte à mon porte monnaie; En gros, ma fille vit avec un petit smic

Je doute que le « coût » soit calculé, ce qui est calculé c'est combien la fac a besoin comme rentrée d'argent.

Il y a déjà des facs à Paris ouvertes l'été pour les touristes, et c'est bien pour arriver à se financer qu'elles le font, parce que l'état augmente ses exigences mais pas le budget (vous le sauriez si vous écoutiez BFM, malheureusement je n'ai plus en tête quel directeur de fac en parlait).

C'est chouette comme mode de calcul ! Si on devait faire pareil, genre de combien j'ai besoin pour mon année ?

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Je doute que le « coût » soit calculé, ce qui est calculé c'est combien la fac a besoin comme rentrée d'argent.

Il y a déjà des facs à Paris ouvertes l'été pour les touristes, et c'est bien pour arriver à se financer qu'elles le font, parce que l'état augmente ses exigences mais pas le budget (vous le sauriez si vous écoutiez BFM, malheureusement je n'ai plus en tête quel directeur de fac en parlait).

C'est pareil partout.

Je comprends pas comment on peut en même temps se plaindre que l'Etat demande de plus en plus, étouffe littéralement les universités, les chercheurs/profs (bon comme mauvais, mais surtout les bons) bossent 50 ou 60h semaine, sont tous débordés, doivent faire de plus en plus avec de moins en moins, et en même temps continuer à vanter ce système. Ça me dépasse.

Pour info, le prix d'un étudiant en anthropologie est d'a peu près 13/14 000€ l'année pour une fac. C'était moins de 10 000 il y a quelques années. Je ne pense pas que le budget ait augmenté en conséquence (surtout que le nombre d'élèves explosent littéralement) et je n'ose imaginer les facs de sciences "dures".

En gros, ma fille vit avec un petit smic

C'est Ça, c'est exactement Ça. C'est pour Ça que j'ai toujours bossé à mi-temps (ou un peu plus d'ailleurs) à côté. J'ai deux petites soeurs et des parents plutôt petite classe moyenne (pour pas dire moins…). Donc…

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Donc, le coût d'un étudiant est d'environ 13000euros, c'est ce que tu devrais donner chaque année pour tes études. Le hic, c'est que peu de personnes sont capables de financer cette somme. Une des solutions pourrait être de limiter l'entrée en université par un concours d'accès, et de filer une bourse aux mieux notés ? On sait très bien que dès la 1ère année, une majeure partie des étudiants lâche l'affaire par manque de motivation ou de capacité, et parmi eux des boursiers

4000 euros pour une formation en université. Pour moi, c'est vraiment trop cher payé.

Peut être justement parce que y a trop de monde, les prix sont tirés vers le bas, et la qualité itou ?
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Donc, le coût d'un étudiant est d'environ 13000euros, c'est ce que tu devrais donner chaque année pour tes études. Le hic, c'est que peu de personnes sont capables de financer cette somme.

Ce serait déjà beaucoup plus facile si l'Etat prenait pas 70% de ton pognon (impot + tva + diverses taxes) durant les 18 ans qui précèdent l'arrivée à l'université de tes enfants. Ça permettrais d'économiser un peu. Après, on peut penser à d'autres choses, le chèque éducation par exemple.

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Sans doute.

Une fac, c'est comme partout hein. T'as des mecs qui se donnent, qui bossent, qui croient en leur boulot, qui le font bien.

Et t'as les autres.

Je ne crois pas du tout que ça glande plus ou moins qu'ailleurs.

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Non, le problème c'est aussi la bureaucratie. On imagine à tort qu'il n'y a que des profs dans une fac.

Ah, ça, oui…

Je crois qu'ils sont surtout mal "dispersés" : chaque année, à la rentrée, c'est pareil, c'est un bordel sans nom, pas une rentrée se passe sans que les journaux expliquent les heures d'attentes, les dossiers perdus, en retard, les piles de trucs, ….Mais entre les deux, on en voit pleins qui tournent en rond un peu partout. Les labos de recherches sont aussi débordés de paperasse, et ça toute l'année. C'est un peu pareil pour les secrétaires aux étudiants. Une secrétaire par niveau. En Master, ça va. En Bachelier, la pauvre ne sait plus ou donner de la tête (elle "gêre" jusqu'a 1000/1500 étudiants). Et avec ça, tu vois des secrétaires de directions où les secrétaires des doyens qui boivent le café…

C'est l'optimisation qui est moisie.

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4000 euros pour une formation en université. Pour moi, c'est vraiment trop cher payé.

Je trouve au contraire que c'est beaucoup trop bas. Il suffit de voir combien ça coûte ailleurs pour voir qu'on est dans la fourchette basse.

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Bah y'a pas de secret, une formation de bonne qualité ne risque pas de présenter un financement à base de cacahuètes.

Le problème des universités, c'est qu'elles ne font aucune sélection à l'entrée, blindent d'étudiants les sections qui ne mènent vers rien, se retrouvent à former leurs propres profs en circuit fermé, qu'elles sont complètement décorrélé du monde du travail et écrasées par la bureaucratie. Rien qu'en corrigeant ça, en ayant une concurrence de qualité entre les unifs et une gestion autonome, on pourrait considérablement améliorer les choses. Elles pourraient recueillir des dons, des financements, des partenariats avec les entreprises qui, au passage, permettraient de conseiller un peu plus judicieusement les formations pour que les étudiants arrêtent de sortir chômeurs.

Aux US, les financements publics sont minoritaires dans le budget des universités, ça n'en empêche pas un paquet de rouler sur l'or. Sans même aller jusque là puisqu'une baisse du financement de l'EdNat serait de nature à provoquer une révolution, permettre et encourager les unifs à diversifier les sources de financement serait un bon pas en avant. D'ailleurs il me semble que Sarko avait été un peu dans cette direction.

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L'argument contre en fac de Lettres c'était qu'une université de Sciences Humaines ne peut rivaliser financièrement avec les autres.

Profs et étudiants de Lettres faisaient leurs propagandes contre pendant que j'y étais cette année-là.

C'est pas de la propagande, c'est vrai. Pourquoi les entreprises, qui ont besoin d'ingénieurs en tout genre, de "marketeurs", de commerciaux, de gens des RH, … iraient filer du pognon pour les ethnologues ou les historiens de l'art ?

Par charité, oui, un peu, sans doute.

Après, ces filières (et je suis bien placé pour le savoir) sont bien trop remplies et avec beaucoup de monde qui y vont "parce que c'est cool" et pas parce qu'ils l'ont "dans les tripes", alors que je pense que ce genre de discipline nécessite d'être à fond dedans, justement parce que seul une petite poignée est nécessaire.

A l'inverse, tu peux faire marketing ou informatique juste pour avoir un job sans être absolument mordu ou passionné. D'ailleurs, y en a des tas.

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L'argument contre en fac de Lettres c'était qu'une université de Sciences Humaines ne peut rivaliser financièrement avec les autres.

Pourtant, ils pourraient avoir de bons partenariats avec Mac Do ou d'autres boîtes de restauration…

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Fusion et réduction des effectifs: moins d'étudiants, c'est moins de profs et chargés de TD à payer, moins d'entretien et de mise à disposition de locaux… De la même façon qu'une entreprise qui a peu de parts de marché va éviter d'embaucher 20000 personnes pour se développer.

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Mais j'avoue que ça reste marginal : si les facs de Lettres ne peuvent rivaliser sur le financement privé, que peuvent-elles faire ? Fusionner avec d'autres pôles ? Disparaître tout simplement ?

Tiens, ça me fait penser à ce bouquin sur lequel je suis tombé dans un coin d'Amazon :

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