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Armageddon économique ?


vincponcet

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Non, ce n'est pas une action pour faire baisser les dépenses, mais pour augmenter les recettes, les choses ont des noms et il ne faut pas tout mélanger.

Euh ben non pour le coup c'est pour baisser les dépenses. Une aide sociale est une dépense, pas une recette.

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Invité rogermila

Euh ben non pour le coup c'est pour baisser les dépenses. Une aide sociale est une dépense, pas une recette.

Pour certains, il est vrai que la comptabilité, même rudimentaire, n'est pas leur fort.

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Euh ben non pour le coup c'est pour baisser les dépenses. Une aide sociale est une dépense, pas une recette.

Oui, au temps pour moi, j'étais resté sur ceux qui "fraudent" les prélèvements obligatoires spoliateurs pour protéger le fruit de leur travail et leurs revenus.

C'est pour ça que je disais que ces "fraudeurs", c'est une baisse de recette pour l'Etat esclavagiste.

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L'EFSF déjà en train de faire de la cavalerie:

http://www.zerohedge.com/news/european-ponzi-goes-full-retard-efsf-found-monetize-itself

En résumé, l'EFSF a utilisé 100 millions d'euros fraîchement levés pour acheter ses propres obligations.

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Peu crédible. Notez que le patron de l'EFSF reconnaît que c'est très difficile de lever des fonds, "à cause des marchés en désordre". Le Telegraph, qui est à la source de l'information, est sans doute dans le vrai. Cela dit, si l'EFSF est dans la mouise, ses dirigeants ne sont néanmoins sans doute pas idiots au point de racheter directement leurs propres obligations: ils ont sans doute utilisé un faux-nez (i.e. donné de l'argent à quelqu'un d'autre qui a ensuite participé à la lévée de fonds) et le démenti est donc techniquement vrai.

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J'ai quand même du mal a piger l’intérêt d'acheter ses propres obligations

Pour que l'émission soit 'complète', je suppose. Une émission incomplète serait un bien mauvais signal pour les investisseurs et les agences de notation.

Pour le coup c'est raté vu que ça s'est su.

Edit: Reste à voir si c'est vrai, pour l'instant c'est démenti

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J'ai quand même du mal a piger l’intérêt d'acheter ses propres obligations

C'est la crise. Les entreprises rachètent leurs actions, les états rachètent leurs obligations.

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Le présent et l'avenir de économie mondiale n'ont jamais été aussi bons qu'aujourd'hui. D'un côté, les Etats comprennent qu'il y a des limites et vont corriger leurs excès passés en dépensant moins et en privatisant. Et de l'autre, des accords de libre-échange se multiplient, avec comme plus bel exemple le formidable projet de libre-échange transpacifique auquel le Mexique et le Canada souhaitent adhérer.

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Le présent et l'avenir de économie mondiale n'ont jamais été aussi bons qu'aujourd'hui. D'un côté, les Etats comprennent qu'il y a des limites et vont corriger leurs excès passés en dépensant moins et en privatisant. Et de l'autre, des accords de libre-échange se multiplient, avec comme plus bel exemple le formidable projet de libre-échange transpacifique auquel le Mexique et le Canada souhaitent adhérer.

:soleil:

Tu as oublié que dans 100 ans, tout ceci nous paraîtra futile, et que l'amour triomphe toujours, en chanson.

In the mean time…

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J'peux encore le comprendre pour une société, mais un Etat…

Dans certains cas ça peut être une bonne affaire, prenons une obligation :

A l'émission l'état emprunte 1 G€ sur le marché primaire.

Une obligation n'est pas remboursée comme un prêt, l'état verse un coupon chaque année correspondant aux intérêts mais ne rembourse le principal qu'à la fin.

Ce taux d'intérêt varie selon les transactions effectuée sur ce type d'obligations sur le marché secondaire, mais quand le taux d'intérêt varie, la valeur de l'obligation sur le marché secondaire varie également : quand le taux d'intérêt monte, le marché doute du fait que l'état puisse rembourser le principal et du coup la valeur de l'obligation diminue sur le marché secondaire.

Dans un cas extrême la valeur de l'obligation sur le marché secondaire peut être divisée par 2 ou plus, pour notre exemple ça signifie que cette obligation peut être achetée pour 500 M€… mais à terme l'état aura quand même 1 G€ à rembourser (s'il peut évidemment, -50% sur la valeur d'une obligation ça sent le sapin)

Par un miracle BCE-powered, notre état en quasi-faillite (banqueroute est plus approprié pour un état je crois) trouve quand même à emprunter une grosse somme d'argent à un taux d'intérêt raisonnable et commence à racheter ses propres obligations : dans notre cas il achète 500 M€ quelque chose qui vaut 1 G€ et en plus jusqu'au terme il se paiera les futurs coupons à lui même (et -50% en valeur ça implique un taux d'intérêt à 3 chiffres).

Le taux de l'obligation grecque à un an est à 250% en ce moment par exemple… et l'idée que la grèce rachète ses propres obligations a circulé dans les couloir de bruxelles dans les derniers mois.

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Le présent et l'avenir de économie mondiale n'ont jamais été aussi bons qu'aujourd'hui. D'un côté, les Etats comprennent qu'il y a des limites et vont corriger leurs excès passés en dépensant moins et en privatisant. Et de l'autre, des accords de libre-échange se multiplient, avec comme plus bel exemple le formidable projet de libre-échange transpacifique auquel le Mexique et le Canada souhaitent adhérer.

Imagine all the people :chichon:

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Pour nuancer un peu les moqueries envers Timur (et Dieu sait que j'ai donné dans le même sens), disons quand même que l'économie réelle mondiale progresse, modulo les bulles comme l'immobilier en Chine. J'ignore d'où Timur a posté son message (de Kathmandou ?) mais dans les pays émergents, on ne ressent pas la crise. Cette crise, c'est la fin du dogme keynésien de l'état-providence dans les pays riches et du dogme friedmanien de la gestion monétariste des crises, donc de la démocratie libérale à l'occidentale. Ce n 'est pas une crisounette mais ce n'est pas non plus la fin des haricots capitalistes.

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Pour nuancer un peu les moqueries envers Timur (et Dieu sait que j'ai donné dans le même sens), disons quand même que l'économie réelle mondiale progresse, modulo les bulles comme l'immobilier en Chine. J'ignore d'où Timur a posté son message (de Kathmandou ?) mais dans les pays émergents, on ne ressent pas la crise. Cette crise, c'est la fin du dogme keynésien de l'état-providence dans les pays riches et du dogme friedmanien de la gestion monétariste des crises, donc de la démocratie libérale à l'occidentale. Ce n 'est pas une crisounette mais ce n'est pas non plus la fin des haricots capitalistes.

Evidemment nos commentaires sont occidentalo-centrés, m'enfin tout de même, les pays émergents qui délaissent le dogme keynésien sont encore très loin des pays occidentaux en terme de richesse. On ne peut pas non plus encore les prendre comme référence, je préfère encore être au chomage en Occident que gagner 1 euro en plus chaque semaine dans ces pays.

En terme d'influence culturelle les médias ne s'intéressent pas à ces pays, c'est trop loin, et politiquement ils ne pèsent pas dans les organismes internationaux néo-marxisants.

Quant à la Chine, gare à la chute.

Par contre, les exemples des pays d'Europe de l'est ou de la Corée du sud, qui sont davantage de notre niveau sont particulièrement intéressants, et là-bas oui ça roule.

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Evidemment nos commentaires sont occidentalo-centrés, m'enfin tout de même, les pays émergents qui délaissent le dogme keynésien sont encore très loin des pays occidentaux en terme de richesse. On ne peut pas non plus encore les prendre comme référence, je préfère encore être au chomage en Occident que gagner 1 euro en plus chaque semaine dans ces pays.

Je me demande si tu n'as pas tort. Au même niveau de qualification et de travail, on est sans doute plus prospère dans un pays émergent, même pauvre. Les attraits de la France, ce sont plutôt la bouffe et les paysages, des trucs qui n'ont pas encore été trop pourris par l'état-providence.

Quant à la Chine, gare à la chute.

La Chine se dirige en effet vers des troubles très graves, comme les Etats-Unis pendant la grande crise, sans doute en pire.

Par contre, les exemples des pays d'Europe de l'est ou de la Corée du sud, qui sont davantage de notre niveau sont particulièrement intéressants, et là-bas oui ça roule.

L'Amérique Latine et le Moyen-Orient ne sont pas mal non plus, bref à peu près n'importe quelle région qui ne vit pas sous une dictature keynésienne.

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Cette crise, c'est la fin du dogme keynésien de l'état-providence dans les pays riches et du dogme friedmanien de la gestion monétariste des crises

Ce serait formidable, mais pour ma part je crains que ce ne soit que du wishful thinking. Les keynésiens et les monétaristes sont partout, à tous les postes clés, donc je vois mal ces dogmes être abandonnés avant plusieurs décennies.

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Je me demande si tu n'as pas tort. Au même niveau de qualification et de travail, on est sans doute plus prospère dans un pays émergent, même pauvre. Les attraits de la France, ce sont plutôt la bouffe et les paysages, des trucs qui n'ont pas encore été trop pourris par l'état-providence.

Je ne sais pas si un chômeur thaïlandais a un écran plat, un ipod, un iphone et le frigo bien rempli, mais je ne crois pas. Je ne vante pas le système occidentalo-assisté qui stagne voire régresse, mais à l'heure actuelle c'est en Europe, au Japon et en Amérique du nord où gobalement l'on vit le mieux tout de même (mais à force, ça ne durera pas, on est d'accord )

L'Amérique Latine et le Moyen-Orient ne sont pas mal non plus, bref à peu près n'importe quelle région qui ne vit pas sous une dictature keynésienne.

Oui c'est vrai, l'Amérique latine qui a pris le chemin de la libre-entreprise (c'est-à-dire tous les pays sauf le Venezuela, Cuba, ou l'Argentine) est en plein essor. Pour le Moyen-Orient je ne sais pas mais les niveaux de vie n'y sont pas encore tout à fait comparables. En prenant l'Europe de l'est, l'Australie ou la Corée du Sud comme exemples, je me référais à des pays aux niveaux de vie peu ou prou similaires au nôtre, ces pays sont de véritables exemples pour notre EurAmérique sclérosée. Ils tordent le cou au sophisme selon lequel nos économies stagnent parce qu'elles ne peuvent plus croître, elles seraient arrivées au top.

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Le présent et l'avenir de économie mondiale n'ont jamais été aussi bons qu'aujourd'hui. D'un côté, les Etats comprennent qu'il y a des limites et vont corriger leurs excès passés en dépensant moins et en privatisant. Et de l'autre, des accords de libre-échange se multiplient, avec comme plus bel exemple le formidable projet de libre-échange transpacifique auquel le Mexique et le Canada souhaitent adhérer.

Un message comme celui ci dans ce fil mérite d'être signalé.

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