Aller au contenu

Je Raconte My Life 3 - The Return Of The Come Back


Invité

Messages recommandés

C'est quoi déjà le titre du thread ;-) ?

 

Ce que je voulais dire, c'est que j'étais d'accord avec Miss Liberty sur le travail manuel (ou non-intellectuel). C'est reposant car on peut penser à autre chose.

 

Là je suis en plein stage de fin d'études, au milieu de chercheurs et de thésards, et je commence sérieusement à m'emmerder (on oublie que je suis là et au bout d'un mois on vient me voir pour me donner quand même un truc à faire). Le temps semble ralentir et l'atmosphère en devient... bizarre. J'ai l'impression d'évoluer dans une bulle. Je ne me vois pas continuer dans ce genre d'endroit, encore moins s'il faut vraiment se mettre à bosser et rédiger des papiers (donc les thèses et tout le tralala, non merci).

 

Faire un travail de recherche et rendre un rapport, ça me paralyse. Une fois, avec des collègues, on a en

rendu un avec presque un semestre de retard (heureusement que le prof était super sympa et ça n'a pas influé sur notre note). Je risque même d'être recalé pour mon mémoire (et je risque donc de ne pas avoir le diplôme de Master) car je suis à deux jours de la date limite et c'est physiquement impossible que je rende un truc convenable à temps (j'ai un début de mémoire dont on m'a dit qu'il était à refaire, de toute façon). J'ai procrastiné pendant des mois et je n'ai jamais voulu m'y mettre (parce que je ne savais pas par où commencer, que j'avais peur qu'on me lise, que je rendre un travail imparfait, parce que de toute façon personne ne le lira, etc.)

 

Au contraire, tu me donnes une tâche manuelle (à condition que ça ne pue pas et que ce ne soit pas dangereux), si je suis physiquement capable de le faire et que j'y ai intérêt (si je suis payé d'une façon ou d'une autre), je te le ferai tout de suite. J'ai fait un peu de manutention pour gagner de l'argent de poche et je m'amusais plus que pendant mon stage (mais à long terme ça paye pas bien et ça doit être difficile quand on devient vieux, forcément).

 

Faudrait que je puisse recommencer ma vie à zéro et devenir luthier ou forgeron, un truc comme ça.

Lien vers le commentaire
Faudrait que je puisse recommencer ma vie à zéro et devenir luthier ou forgeron, un truc comme ça.

 

C'est ce que je me dis de plus en plus maintenant que je suis en L2 éco-gestion : pourquoi je n'ai pas fait une formation professionnelle plus tôt ? Ma dernière expérience pro c'était dans une grande boite en tant que prestataire de service. Loin de moi l'idée que je veuille faire ce travail là spécifiquement mais à l'époque j'avais si bien travaillé durant 2 mois (je dit cela sans prétention) que la responsable de recrutement, sachant qu'une de mes collèges allait partir en retraite, m'avait proposé de la remplacer et d'avoir direct un CDI.

C'est assez marrant d'ailleurs mais je me suis rendu compte au fil de mes expériences pro que j'ai un esprit d'équipe très affuté. Je ne laisse jamais tomber mes collèges et je suis très ponctuel pour ne pas mettre les autres dans la panade. (sans que l'on profite de moi car cela aussi existe malheureusement...)

Lien vers le commentaire

Faut pas exagérer, le culte du diplôme est fort en France mais c'est loin d'être une obligation pour le marche du travail (à l'exception bien entendu des quelques corporations qui ont réussies a créer un "délit de ne pas être membre du club", chose méprisable en tous points, mais qui ne concerne que peu de métiers)

Et un BTS en formation professionnelle, pour quelqu'un qui a le niveau bac et est capable du niveau licence (même dans un domaine sans rapport), ça se fait en 6/8 mois.

Ça coûte un peu de blé, mais pas plus qu'une année de fac de plus...

Lien vers le commentaire

 

Faudrait que je puisse recommencer ma vie à zéro et devenir luthier ou forgeron, un truc comme ça.

Comme quoi, personnellement, c'est complètement l'inverse.

 

Je bénis les recherches et les travaux non-manuels ; dans mon appart' j'ai essayé de visser un plafonnier (les trous étaient déjà fait). Une après-midi.

Le temps pour monter un meuble IKEA tend vers +l'infini sans aide.

Lien vers le commentaire

... Avec le recul, je ne referais certainement pas le même parcours. Licence inutile + Master mal foutu qui m'a détruit le moral pendant deux ans... Ouf c'est quasiment fini.

 

Pourtant ton profil me semble plutôt positif. Maîtrise de l'anglais + programmation ça ouvre quand même pas mal de portes, reste plus qu'à se vendre puis à faire ses preuves.

Lien vers le commentaire

Je bénis les recherches et les travaux non-manuels ; dans mon appart' j'ai essayé de visser un plafonnier (les trous étaient déjà fait). Une après-midi.

Le temps pour monter un meuble IKEA tend vers +l'infini sans aide.

 

J'ai du mal a croire que tu (ou vous) soyez capable d'abstraction.

 

Lien vers le commentaire
Faudrait que je puisse recommencer ma vie à zéro et devenir luthier ou forgeron, un truc comme ça.

des dizaines (centaines ?, milliers ?) de projets de réalisation de trucs physiques open ont besoin de luthiers et forgerons

... et open n'est pas incompatible avec bizness.

 

Quant à "recommencer sa vie", chaque nouveau projet est un (re)commencement,

on voit régulièrement des papis de 80 ans (voire 100 ans) démarrer des nouveaux projets

... alors faut relativiser.

Lien vers le commentaire

Beuh, le monsieur m'a fait perdre 1 cm et, surtout, 5 kg. :(

Il m'a autorisé le sport, mais je dois revoir mes habitudes et comportements, et pas seulement alimentaire.

À partir de demain, je change. C'est promis.

Lien vers le commentaire

En faisant mes cartons de déménagement, je suis tombé sur un vieux L'huma de mai 2005 avec pour titre "Les français disent non à l'Europe libérale" (après le référendum), qui nous avait été distribué par notre prof d'histoire-geo de l'époque. Ah, l'EdNat et sa propagande interne ^_^

Lien vers le commentaire

Le second réflexe, celui de "comprendre" son choix après avoir vu la fiche de paye, est encore plus méprisable.

Cette anecdote illustre bien pourquoi je ferais en moyenne plus confiance à un plombier comme mari qu'à un élève d'école de commerce.

 

 Des plombiers et des réparateurs qui interviennent chez toi et arrondissent excessivement vers le haut la facture j'en ai vu un paquet, je n'ai pas tendance à leur faire plus confiance hein...

 

Je déteste la tendance qui a prévalu longtemps et subsiste encore de dévaloriser les métiers manuels, les artisans, les petits commerçants, ceux qui se lancent avec difficulté dans leur propre business, ou de manière générale de dévaloriser les sans-diplômes. Cette obsession du diplôme comme échelle de respectabilité est très pénible.

Je pense pour ma part que l'on arrive au bout de cette inflation de diplômes et du rallongement des études. Tout ceci est conséquence d'un marché du travail chaotique et bouchée causée par le code du travail et les multiples législations sur les entreprises. Pour parer à cela et par intérêt, les politiciens ont appuyé les secteur éducatifs et universitaires tout en se créant de nouvelles clientèles électorales (professeurs et étudiants). Aujourd'hui les étudiants rêvent soit d'être fonctionnaires soit de pantoufler dans les grands groupes du CAC40, chacun son truc bien sûr mais la prise de risque de nos jours est proche de zéro.

 

Néammoins, je n'aime pas non plus la tendance Jean-Pierre Pernaut de ces dernières années qui consiste à idéaliser les métiers manuels avec cette nostalgie typiquement pétainiste d'un temps révolu qui ne peut plus exister parce que la technologie et la demande ont évolué. Et puis on en remet une couche mélodramatique sur la disparition des emplois et du savoir-faire français au profit des méchants chinois et indiens qui nous font de la concurrence déloyale juste pour faire du profit.

 

Bref, on n'a pas à choisir entre métier intellectuel et métier manuel, entre bourgeois et bobos d'un côté et prolo de l'autre, que chacun choisisse sa voix sans se préoccuper de ce que pensent les uns et les autres.

Lien vers le commentaire

Sauf que ta place dans l'ordre social dépends de ce que pense les autres de la voie que tu as choisie.

 

Si tu te fous de ta place et donc de ton influence dans la société et de comment celle-ci te perçoit, aucun problème.

Mais ce n'est pas le cas pour tous.

 

C'est comme pour les loisirs.

Si tu dis que ton loisir préféré c'est le tunning tu n'auras pas la même crédibilité que si c'est l'opéra baroque.

Cette distinction est conne mais elle existe malheureusement.

Lien vers le commentaire
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
×
×
  • Créer...