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[modéré]Hollande, le départ du comique français


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Cet article est un concentré de tout ce qu'il y a de plus détestable dans le fond de l'opinion publique française. L'instinct grégaire, la peur panique d'avoir à se prendre en main, une sorte de mentalité salariée. Une fragilité totale.

 

Enorme Darwin Award en perspective.

 

Quand à "l'idéologie bobo" de l'accueil, de nous y trompons pas, il n'y a là rien de la défense de la migration libre et tout de l'exercice des bons sentiments, avec à l'occasion un dessin de presse de ce genre mais c'est plus parce qu'il y avait l'occasion d'un trait humoristique.

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Comment ça ?

 

L'état d'esprit propre à celui qui vit dans la peur de perdre son travail. Parle à un français de 14 ans, son souci principal est déjà la sécurité de l'emploi. Parle à n'importe quel français de tes études ou de ta passion : "oh, c'est difficile comme milieu, ça n'embauche plus". Les ouvriers ? "Les pauvres, ils sont si fragiles, leurs emplois sont menacés par l'immigration et l'automatisation".

 

Une conséquence de la généralisation du mode de vie salarié.

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L'état d'esprit propre à celui qui vit dans la peur de perdre son travail.

On peut difficilement dire que cette peur soit propre aux salariés, de même qu'on ne peut pas dire qu'elle concerne tout le salariat (ou du moins pas de manière égale). Parler de "mentalité salariée" ne veut donc pas dire grand-chose.

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On peut difficilement dire que cette peur soit propre aux salariés, de même qu'on ne peut pas dire qu'elle concerne tout le salariat (ou du moins pas de manière égale). Parler de "mentalité salariée" ne veut donc pas dire grand-chose.

Tu as beaucoup d'expérience dans le monde du travail, pour dire ça ? Parce que la description de Anton_K colle pourtant bien à mes observations.
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Ce projet propose de renforcer la biodiversité parisienne et la place de la nature en Ville par la création d'une vingtaine de ruchers, une vingtaine d'hôtels à insectes, de vingt poulaillers ainsi que des mares écologiques.

https://budgetparticipatif.paris.fr/bp/jsp/site/Portal.jsp?document_id=1956&portlet_id=123

 

850k euros

 

 

Ce projet propose d'installer un point de collecte de déchets végétaux dans chaque arrondissement dans les parcs et jardins parisiens, afin de permettre la production de compost à destination des habitants.

https://budgetparticipatif.paris.fr/bp/jsp/site/Portal.jsp?document_id=1979&portlet_id=123

 

500k euros.

 

 

Ce projet propose l'installation d'une dizaine de sanisettes classiques et d'une vingtaine de sanisettes innovantes. Il vient en complément des 400 sanisettes déjà existantes à Paris. De nombreux parisiens ont souligné le besoin d'avoir plus de toilettes publiques pour améliorer la propreté de certains quartiers et de certaines rues de la capitale.

https://budgetparticipatif.paris.fr/bp/jsp/site/Portal.jsp?document_id=1956&portlet_id=123

 

3 millions d'euros.

 

 

 

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Bouarf, c'est budgété sur un coin de table. A un ou deux millions près.

 

Sinon, pravda magazine a encore frappé :

 

 

L’agence de notation a dégradé à Aa2 la note de la dette française mais a relevé la perspective associée à cette note, de « négative » à « stable ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/#eOfED8BYcv6sjgPC.99

 

Effectivement, le communiqué de Sapin disait :

 

 

Cette fois, Michel Sapin, le ministre des finances, a préféré, sans surprise, relativiser la portée de la décision de Moody’s et n’en retenir que les aspects les plus positifs. Dans un communiqué, il a pris acte « du passage par Moody’s de la note de “Aa1” avec perspective “négative” à “Aa2” en la plaçant sous perspective “stable” ».

 

"Capitaine ! Le bateau coule !"

"Oui, moussailon, mais le moteur tourne !"

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3 millions d'euros.

Pour 30 sanisettes.

100k€ le chiotte ? Sérieusement ?

 

 

"Capitaine ! Le bateau coule !"

"Oui, moussailon, mais le moteur tourne !"

"L'Etat Français est un paquebot en train de couler, et le job de l'exécutif est de le garder pointer dans la bonne direction" Steve Jobs, détourné.

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Même le monde voit le comique du truc:

 

En huit mois, le gouvernement a fait des milliards d’euros de promesses
 

"Mais comment font-ils ? D’un côté, l’exécutif ne cesse de rappeler l’impérieuse nécessité de contenir la dépense publique pour honorer l’objectif de réduction du déficit. De l’autre, au gré des mouvements de protestation, des événements ou des ajustements politiques, se succèdent les annonces de déblocage de crédits exceptionnels, de fonds spéciaux ou de baisses d’impôt, à coups de centaines de millions voire de milliards d’euros."

 

http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/09/23/en-huit-mois-le-gouvernement-a-fait-des-milliards-d-euros-de-promesses_4767797_823448.html

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Les 2 milliards de baisse d’impôt annoncés en 2016 ne semblent pas, non plus, poser de problème insurmontable, « compte tenu de la progression naturelle de l’impôt sur le revenu d’une année sur l’autre ».

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/09/23/en-huit-mois-le-gouvernement-a-fait-des-milliards-d-euros-de-promesses_4767797_823448.html#hOUvvuH4kCG35zII.99

 

Je les emmerde ces énarques. "Progression naturelle". Ça se voit que c'est pas toi qui fait un boulot productif.

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Thomas Thévenoud : «Hollande n'était pas obligé de s'essuyer les pieds sur moi»

LE SCAN POLITIQUE - L'éphémère secrétaire d'État au commerce, limogé pour n'avoir pas payé à temps ses impôts, accuse les socialistes d'avoir délibérément amplifié son calvaire.

«Je suis nickel», assure aujourd'hui le député Thomas Thévenoud, comme pour marquer le chemin parcouru. Interrogé dans les colonnes de l'Opinion ce jeudi, l'ancien secrétaire d'État au Commerce extérieur revient sur son parcours d'Icare du Parti socialiste, propulsé aussi rapidement sur le devant de la scène politique qu'il en a été chassé. L'occasion pour le député bourguignon de raconter son calvaire comme on raconte une descente aux enfers, de prendre encore sa part de responsabilité mais surtout de rendre quelques un des coups qu'il a reçus. Désormais volontiers expansif dans la presse au sujet de ses mésaventures, l'ex-étoile montante du PS accuse ouvertement le pouvoir d'avoir voulu «s'essuyer les pieds» sur lui.

Propulsé au gouvernement à la faveur d'une clarification politique inattendue début septembre 2014, Thomas Thévenoud n'y sera resté que neuf jours. Dans la presse, les révélations se succèdent: pendant trois ans ses impôts ont été payés en retard et 12 000 euros de pénalités restent à verser. «Phobie administrative», hasarde alors le député pour expliquer son incurie. «Tout le monde s'est foutu de ma gueule. Evidemment, c'était une connerie de communication, il ne fallait pas le dire», regrette l'élu. L'expression restera. «Plein de gens m'ont aussi écrit. Ce mal existe, il y a des gens à qui ça a fait du bien que j'en parle. On m'a écrit pour me dire: ''Vous avez sur mettre des mots''. C'est sorti de moi, enfoui je ne sais où!», raconte-t-il aujourd'hui. «Tout individu connaît un moment de dysfonctionnement, la nature humaine est ainsi faite», croit nécessaire de souligner le député de Saône-et-Loire.

«On a mis une barrière autour de moi»

Qu'importe. Son sort est scellé, sa carrière dévastée, sa démission est imposée ainsi que celle de sa femme, employée au cabinet du président du Sénat de l'époque, Jean-Pierre Bel. «J'avais poussé par les feuilles et non pas les racines. J'étais trop faible, trop fragile, trop nouveau, pas assez enraciné, pas assez soutenu», relève-t-il. Il ne pardonne à pas ceux qui, rue de Solférino, l'ont conduit à l'échafaud. «Ils m'ont tous dit: il vaut mieux que tu t'en ailles maintenant, personne ne te connais. Et après ils m'ont fait de la pub», raconte Thomas Thévenoud, amer. L'un des moments les plus cruels selon lui: le coup de grâce porté par le président de la République lui-même. «Ok, ils m'ont mis dehors. Mais Hollande n'était pas obligé de s'essuyer les pieds sur moi. On a mis une barrière autour de moi mais ma femme et moi n'avons tué personne!», fait-il valoir.

Le député en a assez de faire pénitence, et comme il l'a déjà annoncé, il compte se représenter aux législatives de 2017 malgré tout. Il cumulera pourtant les étiquettes handicapantes: celle de socialiste et celle d'assassin de la «République exemplaire» promise par François Hollande, et déjà largement mise à mal par Jérôme Cahuzac. Thévenoud s'en moque: «Je vais au bout, je finis aussi honorablement que possible, j'ai corrigé mes erreurs».

www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/09/24/25002-20150924ARTFIG00067-thomas-thevenoud-hollande-n-etait-pas-oblige-de-s-essuyer-les-pieds-sur-moi.php

 

 

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Ca se complique quand même pas mal pour Hollande. +650k chômeurs, quelques petites affaires, état des comptes publics piteux, croissance dans les 0... Il y a quand même pas mal de réalités à lui mettre sous le nez.

 

moui, mais qui va les lui mettre sous le nez, les journaleux ? heuuuu, non, je ne crois pas.

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franchement, je suis tranquille pour lui. je suis certain que pas un journaliste n'insistera sur les chiffres déplorables, et qui doivent être encore pire quand on connait leur capacité à manipuler, truquer, tricher et faire des numéros de claquettes.

 

je suis tout aussi certain qu'Andouille 1er sera candidat et que quelque soit son adversaire, les débats ne porteront jamais sur ces chiffres ridiculement mauvais et pitoyables. non, les loups ne se mangent pas entre eux. (même si les loups sont en réalité des peaux de lapins remplis de paille).

 

Ca fait longtemps que j'ai perdu toutes mes illusions, et que plus rien ne me surprend venant de ces parasites, ces cloportes.

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A moins que le réel bilan ne soit la répartition des postes où on peut se permettre une vie de nabab avec l'argent des autres, là oui, ils ont tous un bilan extrêmement flatteur.

 

+1 pour flashy, toute critique quelle qu'elle soit et d'ou qu'elle vienne ne sera qu'une tentative populiste de faire le lit du FN, d'affaiblir la république et anti-démocratique. Bref, business as usual, quoi.

 

La campagne 2017 sera certes passionnante, par contre, la suite risque de l'être beaucoup moins...

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"70% des Français sont éligibles aux logements sociaux", explique le ministre. Il précise que "l'image du logement social avec des grandes tours de plusieurs étages, c'est terminé. Aujourd'hui, nous faisons des HLM dans des bâtiments qui font deux ou trois étages, parfaitement équilibrés sur le plan énergétique".

 

Le ministre du logement ...

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