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La grosse intelligence des liborgiens


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QI, saumon et oméga 3  

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    • de 116 à 120
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      13
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Messages recommandés

Ah oui, l"'intelligence sociale"

Dr-Evil-Air-Quotes-Laser.gif

 

n'oublions pas que les autistes savent etre tres efficaces sur certaines competences, malheureusement socialement ils sont a chier et c'est un gros handicap.

Etre mauvais socialiement c'est un signe d'incompletude intellectuelle.Apres on peut choisir de ne pas aimer le bullshit et de ne pas socialiser, mais puisqu'on parle d'intelligence il s'agit de comprendre le jeu au depart avant de savoir si l'on a envie de jouer.

 

Meme sur un forum il y a des methodes socialement payantes et d'autres qui ne le sont pas.

 

Sur un plan plus 'metrique', on ne peut pas se dire plus intelligent que quelqu'un quand on a les memes competences moins celle de l'efficacite sociale : une clique de surdoues retranches dans un club pour genies incompris fait plus pitie qu'envie.On se felicite d'etre moins malin et plus frequentable : c'est une forme d'intelligence.

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Certes. Bon après les clubs mensa&co sont plus une bande de frustrés qui veulent qu'on les reconnaisse pour être doués d'une certaine intelligence plutôt que se bouger pour la mettre au service d'une réalisation notable.

Ce qui me fait doucement marrer avec l'"intelligence émotionnelle" est la prétention à pouvoir mesurer une telle chose. Le QI ressemble déjà à un truc fait vaguement au pif (j'ai subi deux tests à quelques années d'intervalle dans mon enfance, chez le psy et tout, ça s'est soldé par 11 pts d'écart, mégalol).

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Certes. Bon après les clubs mensa&co sont plus une bande de frustrés qui veulent qu'on les reconnaisse pour être doués d'une certaine intelligence plutôt que se bouger pour la mettre au service d'une réalisation notable.

Ce qui me fait doucement marrer avec l'"intelligence émotionnelle" est la prétention à pouvoir mesurer une telle chose. Le QI ressemble déjà à un truc fait vaguement au pif (j'ai subi deux tests à quelques années d'intervalle dans mon enfance, chez le psy et tout, ça s'est soldé par 11 pts d'écart, mégalol).

On peut en effet se demander pourquoi l'intervalle de confiance autour du QI n'est jamais donné.
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il est donné quand tu vas chez des gens qui sont pas des charlatans

 

en gros c'est +/- 5 points

 

par contre je sais pas si ça veut dire intervalle de 5 ou intervalle de 10

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en gros c'est +/- 5 points

par contre je sais pas si ça veut dire intervalle de 5 ou intervalle de 10

Ca veut dire un intervalle de 10. 10%, c'est pas fameux pour un truc étalonné à 100.
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En même temps, il est pas complet ce test. Parce que quand tu as compris le truc (qui est le même pour les 3/4 des questions), tu vas vite à 140 quand même... C'est flatteur.

C'est une question d'entraînement.

Si le test du QI et l'intelligence étaient basé sur des mots croisés, les cruciverbistes dirigeraient le monde.

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Ca veut dire un intervalle de 10. 10%, c'est pas fameux pour un truc étalonné à 100.

pas nécessairement, parce que ce que je me demande c'est si le psy voulait dire "à +/-5" ou "intervalle de 5"

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le test est fait pour favoriser les mentalites scolaire des bons eleves qui aiment repondre a des tests.Il est absolument inutile pour mesurer l'intelligence, qui est simplement la profondeur avec laquelle on comprend les choses.Il est supposement fait pour degager l'experience, hors l'experience est un facteur massif dans l'intelligence, de meme que l'intuition, qui fait des calculs rapides avec un nombre trop grand de parametres.

Ici les defenseurs du QI arrivent et commencent a protester que le test est epure pour se degager de toute  approximation, le resultat n'y est pas et il est absolument impossible de departager deux personnes entre 110 et 140.

Les gens qui ont plus de 120 ne se sentent instantanement plus peter alors qu'ils sont seulement 30 points au dessus des idiots avec une imprecision de 20.

 

Mais surtout ce qui me fait le plus reagir c'est l'inadaptation chronique des bons-eleves au monde reel.Dans ce cas, l'intelligence mesuree par le test, qui n'est que de la nerditude proto-autiste, est un frein a l'efficacite dans la vie de tous les jours...paye ton intelligence !

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Différence entre l'esprit de géométrie et l'esprit de finesse. - En l'un, les principes sont palpables, mais éloignés de l'usage commun ; de sorte qu'on a peine à tourner la tête de ce côté-là, manque d'habitude : mais, pour peu qu'on l'y tourne, on voit les principes à plein; et il faudrait avoir tout à fait l'esprit faux pour mal raisonner sur des principes si gros qu'il est presque impossible qu'ils échappent.

 

Mais, dans l'esprit de finesse, les principes sont dans l'usage commun et devant les yeux de tout le monde. On n'a que faire de tourner la tête, ni de se faire violence; il n'est question que d'avoir bonne vue, mais il faut l'avoir bonne; car les principes sont si déliés et en si grand nombre, qu'il est presque impossible qu'il n'en échappe. Or, l'omission d'un principe mène à l'erreur; ainsi, il faut avoir la vue bien nette pour voir tous les principes, et ensuite l'esprit juste pour ne pas raisonner faussement sur des principes connus.

 

Tous les géomètres seraient donc fins s'ils avaient la vue bonne, car ils ne raisonnent pas faux sur les principes qu'ils connaissent; et les esprits fins seraient géomètres s'ils pouvaient plier leur vue vers les principes inaccoutumés de géométrie.

 

Ce qui fait donc que de certains esprits fins ne sont pas géomètres, c'est qu'ils ne peuvent du tout se tourner vers les principes de géométrie; mais ce qui fait que des géomètres ne sont pas fins, c'est qu'ils ne voient pas ce qui est devant eux, et qu'étant accoutumés aux principes nets et grossiers de géométrie, et à ne raisonner qu'après avoir bien vu et manié leurs principes, ils se perdent dans les choses de finesse, où les principes ne se laissent pas ainsi manier. On les voit à peine, on les sent plutôt qu'on ne les voit; on a des peines infinies à les faire sentir à ceux qui ne les sentent pas d'eux-mêmes : ce sont choses tellement délicates et si nombreuses, qu'il faut un sens bien délicat et bien net pour les sentir, et juger droit et juste selon ce sentiment, sans pouvoir le plus souvent les démontrer par ordre comme en géométrie, parce qu'on n'en possède pas ainsi les principes, et que, ce serait une chose infinie de l'entreprendre. Il faut tout d'un coup voir la chose d'un seul regard, et non pas par progrès de raisonnement, au moins jusqu'à un certain degré. Et ainsi il est rare que les géomètres soient fins et que les fins soient géomètres, à cause que les géomètres veulent traiter géométriquement ces choses fines, et se rendent ridicules, voulant commencer par les définitions et ensuite par les principes, ce qui n'est pas la manière d'agir en cette sorte de raisonnement. Ce n'est pas que l'esprit ne le fasse; mais il le fait tacitement, naturellement et sans art, car l'expression en passe tous les hommes, et le sentiment n'en appartient qu'à peu d'hommes.

 

Et les esprits fins, au contraire, ayant ainsi accoutumé à juger d'une seule vue, sont si étonnés, - quand on leur présente des propositions où ils ne comprennent rien, et où pour entrer il faut passer par des définitions et des principes si stériles, qu'ils n'ont point accoutumé de voir ainsi en détail, - qu'ils s'en rebutent et s'en dégoûtent.

 

Mais les esprits faux ne sont jamais ni fins ni géomètres.

 

Les géomètres qui ne sont que géomètres ont donc l'esprit droit, mais pourvu qu'on leur explique bien toutes choses par définitions et principes; autrement ils sont faux et insupportables, car ils ne sont droits que sur les principes bien éclaircis.

 

Et les fins qui ne sont que fins ne peuvent avoir la patience de descendre jusque dans les premiers principes des choses spéculatives et d'imagination, qu'ils n'ont jamais vues dans le monde, et tout à fait hors d'usage.

 

Pascal, Pensée, B.1

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Les géomètres qui ne sont que géomètres ont donc l'esprit droit, mais pourvu qu'on leur explique bien toutes choses par définitions et principes; autrement ils sont faux et insupportables, car ils ne sont droits que sur les principes bien éclaircis.

 

pile poil.

A l'inverse, je ne suis pas sur que les esprits fins soient si incapables, ou alors ils ne sont pas si fins.

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Ce qui me fait le plus reagir c'est l'inadaptation chronique des bons-eleves au monde reel.Dans ce cas, l'intelligence mesuree par le test, qui n'est que de la nerditude proto-autiste, est un frein a l'efficacite dans la vie de tous les jours...paye ton intelligence !

L'inaptitude sociale et la dite intelligence mesurée dans les QI se renforcent en fait l'une l'autre : chez certains, les plus vocaux concernant leur QI, une spécialisation dans des activités mentales et solitaires où ils ne se confrontent pas à leurs faiblesses relationnelles, et ce d'autant plus qu'ils y trouvent un sentiment de supériorité qui leur permet de rationaliser leurs lacunes voire d'en tirer une satisfaction supplémentaire. Mais c'est vrai aussi d'autres profiles monomaniaques.

Quant à la Mensa, ce doit être un des groupes de personnes les plus pathétiques qui soient : une clique de demi-ratés cherchant dans leur score de QI le sentiment de fierté que leur refuse un monde qui, pensent-ils, ne les mérite pas...

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Cette distinction entre esprits géomètres et esprits fins n'est pas sans rappeler le débat en cours sur un autre fil sur physique et philosophie...

Quoiqu'il en soit, et pour répondre à Lancelot, la Mensa est sans doute un très mauvais endroit pour draguer. L'écart-type pour ce qui est du QI dépend du sexe : si il est de 15 pour l'ensemble de la population, il est un peu moins grand pour les femmes et un peu plus élevé pour les hommes. Conséquence 1 : la plupart des très hauts QI sont des hommes. Conséquence 2 : la plupart des débiles mentaux sont aussi des hommes. Les femmes sont simplement davantage groupées autour de la moyenne.

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Le QI, c'est surtout utile en tant qu'indicateur quand il est en dessous de 100. Au dessus, ce n'est généralement plus le facteur limitant.

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le test est fait pour favoriser les mentalites scolaire des bons eleves qui aiment repondre a des tests.Il est absolument inutile pour mesurer l'intelligence, qui est simplement la profondeur avec laquelle on comprend les choses.

[...]

Mais surtout ce qui me fait le plus reagir c'est l'inadaptation chronique des bons-eleves au monde reel.Dans ce cas, l'intelligence mesuree par le test, qui n'est que de la nerditude proto-autiste, est un frein a l'efficacite dans la vie de tous les jours...paye ton intelligence !

La mentalité "bon élève" existe certainement mais de mon point de vue elle est plutôt définie par une grosse capacité d'apprendre des trucs arbitraires par cœur liée à une forte acceptation de l'autorité et un manque d'imagination.

La caricature du haut QI aura la première caractéristique mais pas les deux autres, il se fera chier plus qu'autre chose en classe et sa motivation dans la vie ne sera pas de faire plaisir au prof (et du coup c'est lui qui se retrouvera effectivement nerd proto-autiste).

 

L'inaptitude sociale et la dite intelligence mesurée dans les QI se renforcent en fait l'une l'autre : chez certains, les plus vocaux concernant leur QI, une spécialisation dans des activités mentales et solitaires où ils ne se confrontent pas à leurs faiblesses relationnelles, et ce d'autant plus qu'ils y trouvent un sentiment de supériorité qui leur permet de rationaliser leurs lacunes voire d'en tirer une satisfaction supplémentaire. Mais c'est vrai aussi d'autres profiles monomaniaques.

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Quant à la Mensa, ce doit être un des groupes de personnes les plus pathétiques qui soient : une clique de demi-ratés cherchant dans leur score de QI le sentiment de fierté qu leur refuse un monde qui, pensent-ils, ne les mérite pas...

Quoiqu'il en soit, et pour répondre à Lancelot, la Mensa est sans doute un très mauvais endroit pour draguer. L'écart-type pour ce qui est du QI dépend du sexe : si il est de 15 pour l'ensemble de la population, il est un peu moins grand pour les femmes et un peu plus élevé pour les hommes. Conséquence 1 : la plupart des très hauts QI sont des hommes. Conséquence 2 : la plupart des débiles mentaux sont aussi des hommes. Les femmes sont simplement davantage groupées autour de la moyenne.

Donc des filles rares et entourées de gros lourds. Moi je dis, ça se tente. :mrgreen:
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