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Liberté de la presse en France


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C'est toujours obligé que n'importe quel sujet dérive sur un sujet gnognotte genre affrontements de théories et la quelle est supérieure.

Personne ne contribuera jamais volontairement à une structure administrative quel qu'elle soit sinon l'impôt n'existerait pas.

En même temps, le principe de l'impôt n'est pas injuste.

Ce qui est injuste, c'est quand l'argent gaspillé et que la fiscalité est lourde et permette à quelques priviligiés de s'en sortir grâce à des niches fiscales. Tout les jours, nous profitons des externalités positives de l'Etat.

D'ailleurs, un microéconomiste (je sais plus son nom, je l'ai juste vu en cours :icon_up: ) a démontré que payer des impôts pour financer les infrastructures étaient plus rentables pour des entreprises car sinon personne ne pourrait lancer des infrastructures.

Surtout que l'impôt revient moins cher pour payer des choses non qualifiables comme l'éclairage public par exemple.

Les habitants même dans une anarcapie seraient obligées de cotiser pour payer l'éclairage public et les routes, ce qui revient à un impôt.

En attendant, c'est toujours l'Etat qui a financé les grandes infrastructures et quand Thatcher a obtenu que le privé s'occupe entièrement d'eurotunnel, cela a fait le bide que l'on connait tous.

Je ne dis pas que l'Etat doit tout faire, le financement privé de l'économie doit exister car il a une meilleure efficience.

Le tout est de trouver l'équilibre et de savoir combiner le privé et le public avec les PPP par exemple.

Et si on revenait à la liberté de la presse en France? :doigt:

Impressionnant le nombre de sottises que l'on peut mettre dans un message…

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Non l'anarchie c'est l'absence de coercition.

Bof, un peu rapide. L'absence de coercition est surtout impossible, il y aura toujours des bandits, et puis la coercition n'est pas forcement l'initiation de la coercition comme il a été fait remarquer.

Je dirais plutot:

L'absence d'agression institutionalisée (Friedman).

ou

L'absence de monopole territorial de la justice (Hoppe)

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Mais ce libéralisme classique ne fait qu'élaborer un système qui n'est qu'un maquillage si on n'a pas compris les grandes idées qu'il y a derrière, le système "classique" ne résoudra jamais le problème de fond

La position classique est un compromis qui se fonde essentiellement sur une approche réaliste, ce n'est pas du tout un maquillage de mon point de vue.

Le problème de fond tel qu'il est décrit par les anarchistes, revient à n'être un problème que pour eux.

L'approche "anar" n'est que purement conceptuelle et est beaucoup trop objective et rationnelle, elle ne prend pas en compte le sentiment de l'homme (sauf celui des anar). Pour cela, je pense que si demain, on était par miracle en situation d'anarcapie, je donne pas plus que quelques années pour qu'un Etat soit rebâti en bonne et due forme et cela dans la plus sincère des liesses collectives.

Je pense que l'idée qu'il y a derrière la position classique est celle d'un savant équilibre entre collectivité et libertés individuelles, un tel équilibre suppose l'existence d'un Etat souverain qui outre ses missions purement régaliennes déborde légèrement, et ce dans un but de paix sociale.

De fait le problème de fond en France, pour la conception classique est que l'Etat néglige ses fonctions premières (Justice, défense, sécurité), néglige l'action (Education par exemple) qui constitue un léger débordement de ses fonctions précitées, et tout ceci en paralèlle avec un impôt fort et une action étatique mettant son nez partout où cela ne la regarde pas, il n'y a qu'à voir les investissements de la CDC ou la pléthore de lois liberticides (l'interdiction de fumer dans les lieux privés par exemple).

Voila ma vision du système classique, qui est peut être fausse et uniquement personnelle, mais qui a pour but de montrer que ce système ne peut effectivement pas régler le fond du problème tel que tu l'entend, puisque le fond du problème "classique" n'est pas du tout le même que celui visé par le système "anar". Le système classique s'inscrit dans une démarche réaliste/pratique, le système "anar" ne dépasse pas les frontières de la pensée.

car on ne résoud pas le problème de la nature humaine avec des outils eux-mêmes humains.

Il faut donc attendre les êtres venus d'ailleurs pour résoudre ce problème ? Hum…c'est un peu raelien comme vision ! :icon_up:

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En quoi l'existence d'un état minimal necessite t'il par obligation l'existence de l'impôt?

Il peut tres bien se financer grace aux dons (contribution volontaire) de ses citoyens!

Tu es donc anarcap et non minarchiste

Edit: doublé par Timur.

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Impressionnant le nombre de sottises que l'on peut mettre dans un message…

C'est un bayrouiste que je vous dis !

Et si on revenait à la liberté de la presse en France? :icon_up:

Nan. Dans mes topics je pratique le laisser-faire :doigt:

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Je le réfutes parce qu'il n'est pas cohérent. Cela dit, comme je l'ai déjà dis plusieurs fois, je rêve de cet Etat minimal. Cependant pour toi, c'est un aboutissement et pour moi une étape.

Faux.

J'ai cité plus haut cette phrase de john_ross : " Je me poserai la question de savoir si l'anarchie est souhaitable quand on sera en minarchie." et je la trouve très à propos. Avant tout je cherche une solution réaliste : c'est moins la théorisation du bien qui m'intéresse, que la réalisation du (grand) mieux.

Je ne refuse nullement la discussion, je refuse simplement de polémiquer avec des gens qui affirment que 2+2=5 tout en prétendant connaître l'algèbre.

Faux.

Je t'ai mis au défi de citer mes affirmations de type "2+2=5", et soit tu n'as même pas essayé de me lire, soit tu l'as fait et tu n'as rien trouvé de si terrible, soit tu n'as "pas le temps" (là encore tu avais fait très fort en me disant cela) et tu préfères en garder pour me critiquer au lieu de reprendre mes arguments eux-mêmes.

Ton fil sur l'anarcapie, prouve si besoin était, que tu tentes d'affiner tes connaissances sur un domaine dont tu es à cent lieues d'en appréhender la première bribe.

Faux.

Et cette nouvelle attaque de ta part prouve (mais besoin n'en est plus, si j'en juge par les interventions d'autres participants) que tes accusations ne se basent même pas sur des réalités. J'ai ouvert ce fil parce que, en effet, je n'avais jamais entendu parler d'Anarcapie avant de découvrir ce forum (précision importante par laquelle j'ouvre précisément ledit fil), et comme elle était souvent invoquée, je voulais savoir comment ses défenseurs entrevoyaient de l'atteindre :

Bonsoir

Inscrit depuis quelques semaines sur ce sympathique forum, j'y ait découvert plusieurs idées nouvelles pour moi, notamment l' "Anarcapie" évoquée par certains participants.

Après quelques sommaires recherches, j'en ai trouvé ici et là des éléments de description, et je dois confesser que l'ensemble est plutôt attractif. Ou tout au moins, donnant envie d'essayer…

Mais le problème, c'est qu'autant le "fonctionnement" de cette Anarcapie me paraît imaginable et concrétisable, autant sa "naissance" ou sa "mise en place" l'est beaucoup moins, le monde étant ce qu'il est.

J'ouvre donc mon premier fil en posant la question suivante : "comment parvenir à instaurer l'Anarcapie à partir du monde actuel ?"

Après cette ouverture, j'ai laissé les échanges se développer, et suis intervenu ensuite sur des considérations liées à un HS sur le langage, donc à aucun moment je n'ai prétendu à quoi que ce soit, sauf apprendre, et n'est-ce pas l'un des objectifs d'un forum ? Encore une fois, nous ne sommes pas sur Rocou.org, et certains membres essayent ici de réfléchir et ne sont pas fermés à un changement d'avis. J'en suis. Pas toi. Tant pis.

Ceci dit, afin de remettre la discussion sur les rails, puisque tu connais ma position, je te propose de nous décrire la tienne concernant l'Etat minimal que tu appelles de tes voeux:

- Que seraient les rôles de cet Etat?

- Quelles en seraient les limites?

- Que signifie pour toi la propriété privée, a-t-elle des limites?

Contrairement à toi je ne joue pas au professeur, et ne prétends pas que mon système écrase les autres. Je confronte mes opinions aux autres, et s'agissant des questions que tu poses ici, la déferlante de messages postés par des membres comme Largo Winch, Harald (sauf sur la nation :icon_up: ), alex6, arn0, etc… expriment sans doute bien mieux que ce que je ne pourrai faire, les idées qui me paraissent actuellement les plus pertinentes.

PS: Je suis le premier à reconnaître et à assumer la brutalité de mes propos, tu n'es pas obligé de tomber dans l'ad hominem

Faux.

Ce que je te reproche n'est pas tant la brutalité de tes opinions (j'aime beaucoup Pascal malgré la brutalité -un peu forcée hélas- de certaines de ses pensées) que celle de tes jugements à l'égard de qui ne pense pas comme toi…

Bon, sinon, évidemment, tu n'as répondu à rien de tout cela…

[j'épargne mon long post aux autres participants, tout en regrettant que le Rocou soit parti trop vite… :doigt: ]

Pour en revenir au débat Minarchie / Anarcapie, j'ai l'impression que l'argumentation de Timur joue un peu sur les mots :

Non l'anarchie c'est l'absence de coercition.

Il n'y a pas coercition dès lors que les "citoyens" sont tous volontaires.

Mais volontaires pour quoi exactement ?

Telle que j'imagine la Minarchie (comme je l'ai dit plus haut), le peuple confie volontairement à une autorité supérieure et légitimée (que j'appelle Etat, sauf si certains sortent leur revolver dès qu'ils entendent ce mot) un mandat (dont le périmètre -justice, sécurité, voire certains investissements dans les infrastructures lourds- et les modalités -un code civil, pénal…- sont très précisément définis en amont) pour qu'elle agisse sur ce périmètre, via ces modalités, pour le bien public du peuple, auquel elle doit rendre compte.

Mais dans ma conception, ce peuple est forcément hétérogène, et l'on ne peut pas s'arrêter au plus petit dénominateur commun de l'ensemble des volontés éparses de chacun. Donc on ne peut pas vraiment aboutir à un volontariat exhaustif et homogène, par exemple pour la justice. Dès lors, chacun dans le peuple accepte une part de "violence légitime" de cet Etat sur la parcelle de périmètre ou de modalités qu'il a pu lui-même ne pas vouloir personnellement, mais dans la mesure où il reconnaît l'intérêt de cet effort pour le bien public et la protection fondamentale de sa propre liberté (de penser, de posséder, …) vis-à-vis d'autrui.

C'est une question de dosage, qui sera à affiner au fur et à mesure que l'Etat rendra compte de ses actions à ce peuple. Un compromis tendant vers son amélioration, en quelque sorte, via une remise en question démocratique (et je prends bien soin de ne pas entrer dans le débat du suffrage censitaire car pour l'instant je n'ai pas encore de certitude sur la meilleure méthode)…

Si je repars des phrases de Timur, que fait alors l'Anarcapie ? Ignore-t-elle les individus qui n'ont pas fait part de leur volontariat total et entier afin d'éviter toute coercition (mais ils seront alors fort nombreux et s'ils mettent en danger les autres, faut-il les expulser ? Les neutraliser ? Tenter de les convaincre ?) ?

Pour la question des revenus de cet "Etat", je trouve très pertinente l'idée de les tirer (au moins en partie) des peines de justice et de sécurité. Ce serait même une garantie précieuse, car dès lors, si la communauté produisait de moins en moins d'actes nécessitant une intervention de la justice, l'Etat verrait baisser ses revenus et diminuerait en fonction sa force de coercition : il ne serait pas tenté d'investir ses revenus inutilisés en matière de sécurité, dans d'autres domaines non souhaités par le peuple.

Et une dernière chose qui me paraît en faveur de la Minarchie (outre qu'elle est probablement plus facile à mettre en oeuvre, au moins par rapport à l'Anarcapie - je signale d'ailleurs une "incohérence" (rhôôô) de Rocou, qui la voit comme une "étape" alors qu'il m'a dit que "tenter de réformer l'Etat est un "rêve" inaccessible.") : tant pis si cela déclenche des ricanements (sur la partie que je mets en gras) mais je trouve très pertinent cet argument de Wallace :

L'approche "anar" n'est que purement conceptuelle et est beaucoup trop objective et rationnelle, elle ne prend pas en compte le sentiment de l'homme (sauf celui des anar). Pour cela, je pense que si demain, on était par miracle en situation d'anarcapie, je donne pas plus que quelques années pour qu'un Etat soit rebâti en bonne et due forme et cela dans la plus sincère des liesses collectives.

Je pense que l'idée qu'il y a derrière la position classique est celle d'un savant équilibre entre collectivité et libertés individuelles, un tel équilibre suppose l'existence d'un Etat souverain qui outre ses missions purement régaliennes déborde légèrement, et ce dans un but de paix sociale.

De fait le problème de fond en France, pour la conception classique est que l'Etat néglige ses fonctions premières (Justice, défense, sécurité), néglige l'action (Education par exemple) qui constitue un léger débordement de ses fonctions précitées, et tout ceci en paralèlle avec un impôt fort et une action étatique mettant son nez partout où cela ne la regarde pas, il n'y a qu'à voir les investissements de la CDC ou la pléthore de lois liberticides (l'interdiction de fumer dans les lieux privés par exemple).

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Mais si ça te fait chier tu n'es pas non plus obligé de répondre, et encore moins de prendre un ton condescendant. Tu te répètes peut-être, mais moi aussi je ne fais que répèter des arguments qui sont sur ce forum depuis un bail. Alors passes ton chemin et je ferai de même :icon_up:

Mes excuses si tu as vu de la condescendance à ton égard (mais où ?), ce n'était pas ma volonté. En revanche je trouve que nos échanges tournent un peu en rond, d'où l'utilisation du terme "répétitions" que je me suis permise.

On est arrivé au noeud où l'on risque de ne jamais s'accorder : tu souhaites tenter ta chance avec une justice remise dans les mains d'entreprises privées, j'estime que c'est fondamentalement contraire à l'intérêt de chacun, car j'entrevois des débordements pratiques bien pires que la justice actuelle, quelle que soit son imperfection…

Et j'ajoute une fois de plus que même si le marché assure presque toujours une meilleure liberté pour le consommateur (relativement au monopole public), il n'en est pas systématiquement non plus la pure garantie, du fait même des effets de monopole ou duopoles, d'alliances, et de diverses distortions. Prendre ce risque en matière de justice est quelque chose que je ne me permettrais pas en l'état actuel des choses : je pense que la réforme via l'Etat est, en ce domaine, plus prometteuse.

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je pense que la réforme via l'Etat est, en ce domaine, plus prometteuse.

Libre à toi de rêver. J'espère simplement que ce forum ne deviendra pas une tribune des "réformes" de Sarkosy auquel cas je ferais sécession :icon_up:

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Libre à toi de rêver. J'espère simplement que ce forum ne deviendra pas une tribune des "réformes" de Sarkosy auquel cas je ferais sécession :icon_up:

Nous rêvons tous les deux, non ?

Mais comme je l'ai dit déjà, il n'y a que par la réforme que l'Etat peut se rapprocher de ce dont nous souhaitons.

Il y a même des gens dont cette réforme est le métier :warez: … C'est sans doute pour cela que mes opinions sont plus progressives que les tiennes, mais pas forcément moins efficaces en pratique.

Et cesse de voir en moi un Sarkoboy :doigt: !!! Je trouve débile cette loi anti-tabac par exemple, de même que ses gesticulations pour aller sauver "Ingrid" (notamment grâce à ce forum qui, sur ce second point, m'a ouvert les yeux)…

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Si je repars des phrases de Timur, que fait alors l'Anarcapie ? Ignore-t-elle les individus qui n'ont pas fait part de leur volontariat total et entier afin d'éviter toute coercition (mais ils seront alors fort nombreux et s'ils mettent en danger les autres, faut-il les expulser ? Les neutraliser ? Tenter de les convaincre ?) ?

Tu vois un problème là où il n'y en a pas. A et B sont volontaires pour se soumettre à une autorité X. Si C ne veut pas suivre A et B, X n'a pas le droit de porter atteinte au droit de propriété de C, de même que C n'a pas le droit de porter atteinte au droit de propriété de A et B.

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Tu es tellement autain et condescendant que tu ne te donnes même pas la peine d'argumenter pour que tu ne sois pas ébranler dans ta bêtise et ton obscurantisme.

Tu déclares que la terre est plate, que le pape est musulman et que 1+1=3. Excuse-moi mais je passe mon chemin…

Un avatar pour Timur :

Autain.jpg

:icon_up:

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La position classique est un compromis qui se fonde essentiellement sur une approche réaliste, ce n'est pas du tout un maquillage de mon point de vue.

[…]

Voila ma vision du système classique, qui est peut être fausse et uniquement personnelle, mais qui a pour but de montrer que ce système ne peut effectivement pas régler le fond du problème tel que tu l'entend, puisque le fond du problème "classique" n'est pas du tout le même que celui visé par le système "anar". Le système classique s'inscrit dans une démarche réaliste/pratique, le système "anar" ne dépasse pas les frontières de la pensée.

En gros, :icon_up: . Mais je raffinerais un peu ces idées : le libertarianisme est la logique d'une idée (qui se prend pour un système formel, partant d'un axiome pour en tirer les conséquences, même les plus paradoxales), tandis que le libéralisme classique est avant tout un système de valeurs faisant une place plus large à l'induction.

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L'approche "anar" n'est que purement conceptuelle et est beaucoup trop objective et rationnelle, elle ne prend pas en compte le sentiment de l'homme (sauf celui des anar). Pour cela, je pense que si demain, on était par miracle en situation d'anarcapie, je donne pas plus que quelques années pour qu'un Etat soit rebâti en bonne et due forme et cela dans la plus sincère des liesses collectives.

ça c'est sûr. ça ne veut pas dire que ce sera toujours comme ça. C'est plus un problème culturel que quelque chose d'inné chez l'homme AMHA

Mes excuses si tu as vu de la condescendance à ton égard (mais où ?), ce n'était pas ma volonté. En revanche je trouve que nos échanges tournent un peu en rond, d'où l'utilisation du terme "répétitions" que je me suis permise.

ok alors on s'embrasse et on en parle plus :icon_up:

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Tu vois un problème là où il n'y en a pas. A et B sont volontaires pour se soumettre à une autorité X. Si C ne veut pas suivre A et B, X n'a pas le droit de porter atteinte au droit de propriété de C, de même que C n'a pas le droit de porter atteinte au droit de propriété de A et B.

Ce que j'essayais de faire, c'était de rentrer davantage dans le détail et la réalité.

A et B, c'est trop peu pour que X serve à quelque chose et dispose des ressources nécessaires. Il faut que ces associations regroupent beaucoup plus d'adhérents. Mais ceux-ci, du fait de leur quantité, rendront d'autant plus difficile l'obtention d'un consensus sur les règles communes qu'ils s'auto-imposeront (et il convient tout de même d'être précis et exhaustif, si des actes de justice doivent ensuite en être produits). Dès lors, là où un minarchiste devrait se satisfaire d'une violence légitime marginale (et strictement encadrée) de l'Etat pour le bien public, permettant ainsi que l'Etat soit le même pour beaucoup de gens (puisqu'il admet que cet Etat ne plaira pas tout le temps à tout le monde en particulier), quelle sera la position de l'anarcap ?

Deuxième question, encore plus concrète : en Anarcapie, si C est un fou et qu'il prépare un meurtre, et que A et B ont des soupçons à ce sujet (par exemple ils l'ont vu acheter des armes ou de quoi faire une bombe, etc…), que peuvent-ils faire pour l'empêcher ? Ils ne sauraient utiliser X préventivement contre C (espionnage, surveillance), puisque C n'adhère pas à X. Faut-il attendre que C débute son acte et agresse A ou B pour que X intervienne enfin ?

Et… même question si A a des doutes, mais pas B, et qu'ils n'ont pas prévu ce cas de figure dans les statuts de X… Il va bien falloir que l'un des deux l'emporte et crée une atteinte à la liberté de l'autre… Et il faut faire vite car C ne perd pas de temps, lui…

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Une interview de Jean-François Kahn à lire dans le monde sur la presse française.

Secouons les journaux

Le coup d'interdire les gratuits, faut pas exagérer, c'est de la mauvaise qualité mais il y a quand même un droit à la libre concurrence.<br>C'est marrant car à un moment, il revient sur l'éducation et la pauvreté des références, tout est lié :icon_up: .

Pour le boulangisme, c'est surtout que le XIXeme siècle à part la révolution industrielle est très peu étudié alors que c'est avec la IIIeme république que la France actuelle s'est formée.C'est à partir de ce moment que les habitudes démocratiques ont pu vraiment s'enraciner.

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Tiens ça me fait penser à :

"La démocratie, c'est deux loups et un agneau votant ce qu'il y aura au dîner. La liberté, c'est un agneau bien armé qui conteste le scrutin." (Benjamin Franklin)

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Une interview de Jean-François Kahn à lire dans le monde sur la presse française.

Secouons les journaux

Le coup d'interdire les gratuits, faut pas exagérer, c'est de la mauvaise qualité mais il y a quand même un droit à la libre concurrence.<br>C'est marrant car à un moment, il revient sur l'éducation et la pauvreté des références, tout est lié :icon_up: .

Pour le boulangisme, c'est surtout que le XIXeme siècle à part la révolution industrielle est très peu étudié alors que c'est avec la IIIeme république que la France actuelle s'est formée.C'est à partir de ce moment que les habitudes démocratiques ont pu vraiment s'enraciner.

Marrant le JFK. Il soutient idéologiquement la NMPP alors qu'il avoue que son journal n'a pu survivre qu'en sortant de ce système soviétoïde. Il ne remet pas non plus en question le diktat syndical qui règne dans le monde de la presse et de l'imprimerie et qui empêche à tout ouvrier/employé non syndiqué de travailler tant qu'il n'est pas affilié à une centrale, et de préférence à la CGT. Quant au manque de connaissances et de références, c'est du pur foutage de gueule de la part d'un type qui il n'y a pas encore si longtemps appaludissait des deux mains à tout ce qui pouvait contribuer à déchoir le peut qui restait de l'enseignement classique.

Enfin et pour finir, si la presse est mauvaise, c'est tout simplement parce qu'elle ne compte pas sur ses ventes pour vivre mais bien des subsides alloués par l'Etat sous diverses formes. Pourquoi se casser à faire du bon puisque de toute manière le pognon rentrera d'une façon ou d'une autre ? Au pire, si il y a péril en la demeure on créera un beau happening pour alerter l'opinion sur la mise en danger de la pluralité de la presse.

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Enfin et pour finir, si la presse est mauvaise, c'est tout simplement parce qu'elle ne compte pas sur ses ventes pour vivre mais bien des subsides alloués par l'Etat sous diverses formes. Pourquoi se casser à faire du bon puisque de toute manière le pognon rentrera d'une façon ou d'une autre ? Au pire, si il y a péril en la demeure on créera un beau happening pour alerter l'opinion sur la mise en danger de la pluralité de la presse.

Toutafé.

Happening qui a déjà eu lieu, on a déjà signalé que l'Etat et ses séides comptaient monter une association dont le but serait de distribuer des dons aux entreprises de presse menacées par le capitalisme sauvage, en les aidant à se maintenir la tête hors de l'eau, afin de préserver le pluralisme de la presse quotidienne en France.

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A et B, c'est trop peu pour que X serve à quelque chose et dispose des ressources nécessaires.

Deux ce n'est pas trop peu. X sert à vivre ensemble. Si tu veux vivre avec ta femme par exemple, tu peux créer un X en te mettant d'accord avec elle sur des règles communes. Et votre X de deux personnes peut disposer de ressources nécessaires par contrat avec d'autres propriétaires (si tu veux du pétrole tu appelles Total, si tu veux du lait tu appelles Nestlé etc.).

Il faut que ces associations regroupent beaucoup plus d'adhérents. Mais ceux-ci, du fait de leur quantité, rendront d'autant plus difficile l'obtention d'un consensus sur les règles communes qu'ils s'auto-imposeront

Mais le nombre de personnes pouvant se mettre d'accord sur une ou des règles communes peut varier de 2 à l'infini. Un milliard de personnes peuvent par exemple se mettre d'accord sur le fait qu'il est interdit de tuer sur leurs territoires. Tout comme mille personnes peuvent par exemple se mettre d'accord sur des centaines de règles communes.

Faut-il attendre que C débute son acte et agresse A ou B pour que X intervienne enfin ?

Pour riposter, tu dois attendre l'attaque. Pour te protéger, tu dois l'anticiper (mais sans attaquer!!!).

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Deux ce n'est pas trop peu. X sert à vivre ensemble. Si tu veux vivre avec ta femme par exemple, tu peux créer un X en te mettant d'accord avec elle sur des règles communes. Et votre X de deux personnes peut disposer de ressources nécessaires par contrat avec d'autres propriétaires (si tu veux du pétrole tu appelles Total, si tu veux du lait tu appelles Nestlé etc.).

Mais le nombre de personnes pouvant se mettre d'accord sur une ou des règles communes peut varier de 2 à l'infini. Un milliard de personnes peuvent par exemple se mettre d'accord sur le fait qu'il est interdit de tuer sur leurs territoires. Tout comme mille personnes peuvent par exemple se mettre d'accord sur des centaines de règles communes.

OK sur ce principe, mais en pratique, cela veut dire que chaque individu devra participer à un assez grand nombre d'associations ou de mutualisations (davantage que dans une minarchie où le 'socle' judiciaire et sécuritaire sera assuré par une ou deux grandes institutions), lesquelles seront entre-croisées entre elles, elles aussi, et ce, dans un enchevêtrement dont l'équilibre sera difficile à maintenir entre monopoles et balkanisations. Sans une instance indépendante de surveillance de tout cela, ça risque de devenir très compliqué, de bouger énormément. Même si le marché apportera une régulation par accoups, n'y aura-t-il pas des périodes de vides de protection sur tel ou tel sujet ? Nous parlons bien d'enjeux cruciaux pour chacun comme la justice ou la sécurité. Cette instabilité n'est-elle pas un risque en soi ?

Pour riposter, tu dois attendre l'attaque. Pour te protéger, tu dois l'anticiper (mais sans attaquer!!!).

Comment saisir du matériel terroriste alors avant qu'il ne soit mis dans le wagon ou l'avion ? A et B ne pourront pas enquêter sur C même s'ils sont certains de ses mauvaises intentions ? La prévention est tout de même utile…

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La bonne nouvelle, c'est que JFK dégage enfin du paysage éditorial français.

Sinon le début de son interview est amusant: "en économie de marché pure il n y aurait plus de grands quotidiens". Faudrait qu'il voyage un peu, le bon vieux Jean François, il s'embête même plus à habiller la réalité, il l'oublie.

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OK sur ce principe, mais en pratique, cela veut dire que chaque individu devra participer à un assez grand nombre d'associations ou de mutualisations (davantage que dans une minarchie où le 'socle' judiciaire et sécuritaire sera assuré par une ou deux grandes institutions), lesquelles seront entre-croisées entre elles, elles aussi, et ce, dans un enchevêtrement dont l'équilibre sera difficile à maintenir entre monopoles et balkanisations. Sans une instance indépendante de surveillance de tout cela, ça risque de devenir très compliqué, de bouger énormément. Même si le marché apportera une régulation par accoups, n'y aura-t-il pas des périodes de vides de protection sur tel ou tel sujet ? Nous parlons bien d'enjeux cruciaux pour chacun comme la justice ou la sécurité. Cette instabilité n'est-elle pas un risque en soi ?

En pratique, il y aura simplification par un nombre d'associés relativement élevé et un regroupement de ces mêmes associés en un seul endroit. Le résultat tendrait vers une multitude de "cités-Etats privées" où tous les habitants auront choisi librement les règles appliquées sur leur territoire. Et des multitudes d'accords entre cités-Etats privées existeront aussi. En fait, ce serait exactement comme aujourd'hui, sauf que les pays seraient infiniment plus petits, permettant ainsi un réel "contrat social". Ensuite, si un habitant n'est plus d'accord avec les règles, il peut faire sécession ou partir vers une autre "cité-Etat privée".

Comment saisir du matériel terroriste alors avant qu'il ne soit mis dans le wagon ou l'avion ? A et B ne pourront pas enquêter sur C même s'ils sont certains de ses mauvaises intentions ? La prévention est tout de même utile…

Tu ne peux pas saisir du matériel que tu juges terroriste chez les autres. Tu ne peux qu'interdire ce matériel de rentrer dans ta propriété.

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Deuxième question, encore plus concrète : en Anarcapie, si C est un fou et qu'il prépare un meurtre, et que A et B ont des soupçons à ce sujet (par exemple ils l'ont vu acheter des armes ou de quoi faire une bombe, etc…), que peuvent-ils faire pour l'empêcher ?

Rien, à cause de la présomption d'innocence qui est un principe libéral fondamental. Ce sont des preuves qu'il te faut, pas des soupçons.

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En pratique, il y aura simplification par un nombre d'associés relativement élevé et un regroupement de ces mêmes associés en un seul endroit. Le résultat tendrait vers une multitude de "cités-Etats privées" où tous les habitants auront choisi librement les règles appliquées sur leur territoire. Et des multitudes d'accords entre cités-Etats privées existeront aussi. En fait, ce serait exactement comme aujourd'hui, sauf que les pays seraient infiniment plus petits, permettant ainsi un réel "contrat social". Ensuite, si un habitant n'est plus d'accord avec les règles, il peut faire sécession ou partir vers une autre "cité-Etat privée".

Je ne vois guère de différences avec le monde actuel.

Pour ma part, je ne crois (et ne souhaite pas) aux villes-État. En effet, une co-propriété, pour être viable et efficace ne peut que concerner qu'un tout petit nombre de co-propriétaires. Au delà d'une dizaine d'individus, plus personne ne contrôle quoi que ce soit sinon le loup qui a pris le pouvoir.

Sinon tu parles de faire sécession ou de partir. Comment imagines-tu faire sécession dans une cité-État?

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Je ne vois guère de différences avec le monde actuel.

La différence c'est que le "contrat social" existe. Tout le monde est d'accord avec les règles qui sont appliquées.

Pour ma part, je ne crois (et ne souhaite pas) aux villes-État.

Ce système a existé et existe encore. En plus d'être totalement moral, cela fonctionne très bien.

En effet, une co-propriété, pour être viable et efficace ne peut que concerner qu'un tout petit nombre de co-propriétaires. Au delà d'une dizaine d'individus, plus personne ne contrôle quoi que ce soit sinon le loup qui a pris le pouvoir.

Une infinité d'entreprises fonctionnent très bien alors qu'elles ont des millions de copropriétaires.

Sinon tu parles de faire sécession ou de partir. Comment imagines-tu faire sécession dans une cité-État?

Tu décides de ne plus être soumis aux règles de la communauté X à laquelle tu appartenais. Le résultat est que tu fais ce que tu veux dans ta propriété mais que les règles de la communauté X sont toujours en vigueur sur le territoire de X.

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