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Question(s) autour de l'homosexualité


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De l'empathie je dirais. Je déteste les gens qui viennent faire les malins ici avec leurs questions débiles, pensant être quelqu'un de pertinent, alors que ces mêmes questions ont déjà trouvé une réponse sur ce forum aux alentours des années 2004 ou 2005. Sans même parler de Wikibéral, de Contrepoints, de Catallaxia, etc.

Si toutes ces questions ont été réglées, il reste quoi comme débat pertinent sur lib.org, l'avortement et les querelles byzantines sur l'appropriation des lacs ?

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Oui, je n'aurais pas pris l'exemple du Coran pour ma part, j'aurais plutôt pris le cas d'un grand pays européen dont un des dirigeants à la moustache bizarre a fait sombré la civilisation occidentale. Il n'a pas eu besoin de Coran ce petit bonhomme tu sais.

Et c'est bien parce que ce monsieur à moustache n'était pas occidental que son régime, en pleine espace occidental, était condamné.

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Si toutes ces questions ont été réglées, il reste quoi comme débat pertinent sur lib.org, l'avortement et les querelles byzantines sur l'appropriation des lacs ?

Tiens, toi aussi il faudrait que tu réfléchisses. Neuron a écrit : "Si un juge se prononce, c'est qu'il est saisi pour statuer sur un désaccord, non? Qui va le saisir?" et c'est une question très précise, il ne s'agit pas de TOUS les problèmes politico-philosophiques de l'univers.

Je le répète : il s'agit d'une question précise et basique, pas de tous les problèmes posés sur liborg, dont beaucoup par ailleurs n'ont pas de réponse encore définitive (question de l'avortement par exemple, du droit des enfants, etc.)

Et c'est bien parce que ce monsieur à moustache n'était pas occidental que son régime, en pleine espace occidental, était condamné.

C'est bien pratique ça comme réponse. En fait, les occidentaux sont tous des gentils si je comprends bien. Ce serait la seule civilisation depuis la sédentarisation de l'homo sapiens qui n'aura eu jamais aucun travers.

On ne mesure pas notre chance.

Et j'imagine que la non-occidentalité de ce monsieur est valable pour Martin Borman, Himmler, Goring, Goebbels, Papon, Touvier, Laval, etc.

En fait à l'époque, en Occident, il n'y avait aucun occidental. J'ai ma réponse, merci Neuron.

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Tiens, toi aussi il faudrait que tu réfléchisses. Neuron a écrit : "Si un juge se prononce, c'est qu'il est saisi pour statuer sur un désaccord, non? Qui va le saisir?" et c'est une question très précise, il ne s'agit pas de TOUS les problèmes politico-philosophiques de l'univers.

Je le répète : il s'agit d'une question précise et basique, pas de tous les problèmes posés sur liborg, dont beaucoup par ailleurs n'ont pas de réponse encore définitive (question de l'avortement par exemple, du droit des enfants, etc.)

C'est bien pratique ça comme réponse. En fait, les occidentaux sont tous des gentils si je comprends bien. Ce serait la seule civilisation depuis la sédentarisation de l'homo sapiens qui n'aura eu jamais aucun travers.

On ne mesure pas notre chance.

Et j'imagine que la non-occidentalité de ce monsieur est valable pour Martin Borman, Himmler, Goring, Goebbels, Papon, Touvier, Laval, etc.

En fait à l'époque, en Occident, il n'y avait aucun occidental. J'ai ma réponse, merci Neuron.

Les gens un minimum informés savent qu'Hitler, Mohamed de son prénom, est né à Gizeh en Egypte. Atteint de trianguluphobie (la peur irrationnelle des formes triangulaires), il se convainquit dès son plus jeune âge que si les Juifs n'avaient pas existé, il n'aurait pas eu à subir toutes les nuits avant de se coucher, depuis la fenêtre de la chambre du HLM où il habitait avec son père, ses trois mamans et ses dix-huit frères et soeurs, la vue de trois pyramides d'Egypte qui lui faisaient faire pipi au lit, ce qui fit de lui la risée de sa grande fratrie. D'où la Shoah.

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Oui, je n'aurais pas pris l'exemple du Coran pour ma part, j'aurais plutôt pris le cas d'un grand pays européen dont un des dirigeants à la moustache bizarre a fait sombré la civilisation occidentale. Il n'a pas eu besoin de Coran ce petit bonhomme tu sais?

D'ailleurs, tu fais bien de citer cet exemple, puisque dans ce modèle de société, les enfants n'étaient pas vraiment éduqués par leurs parents, mais plutôt par la société, les jeunesses moustachues. Encore une fois, la causalité et l'ampleur du phénomène sont sujets à caution, mais tu confirmes un peu mes propos.

Communisme, nazisme, socialisme…l'enfant appartient au groupe.

Oui, je sais, ma source est wikimerdia.

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Donc si j'ai bien saisi le débat, pour éviter la réincarnation de l'antéchrist (que nous savons maintenant moustachu, homosexuel, musulman, circoncis, triangulophobe, progressiste, issu d'un millieu Tribal Iconoclaste Polymatriarcal Incestueux, possiblement roux et certainement féru de musique basque) il faut interdire l'abolition du mariage même si il n'existe déjà plus, en libéralisant les garde-fous… ou bien en gardant les libéraux fous, ça j'ai pas complètement compris.

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Les gens un minimum informés savent qu'Hitler, Mohamed de son prénom, est né à Gizeh en Egypte. Atteint de trianguluphobie (la peur irrationnelle des formes triangulaires), il se convainquit dès son plus jeune âge que si les Juifs n'avaient pas existé, il n'aurait pas eu à subir toutes les nuits avant de se coucher, depuis la fenêtre de la chambre du HLM où il habitait avec son père, ses trois mamans et ses dix-huit frères et soeurs, la vue de trois pyramides d'Egypte qui lui faisaient faire pipi au lit, ce qui fit de lui la risée de sa grande fratrie. D'où la Shoah.

Donc si j'ai bien saisi le débat, pour éviter la réincarnation de l'antéchrist (que nous savons maintenant moustachu, homosexuel, musulman, circoncis, triangulophobe, progressiste, issu d'un millieu Tribal Iconoclaste Polymatriarcal Incestueux, possiblement roux et certainement féru de musique basque) il faut interdire l'abolition du mariage même si il n'existe déjà plus, en libéralisant les garde-fous… ou bien en gardant les libéraux fous, ça j'ai pas complètement compris.

:lol:

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Donc si j'ai bien saisi le débat, pour éviter la réincarnation de l'antéchrist (que nous savons maintenant moustachu, homosexuel, musulman, circoncis, triangulophobe, progressiste, issu d'un millieu Tribal Iconoclaste Polymatriarcal Incestueux, possiblement roux et certainement féru de musique basque) il faut interdire l'abolition du mariage même si il n'existe déjà plus, en libéralisant les garde-fous… ou bien en gardant les libéraux fous, ça j'ai pas complètement compris.

:lol:

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Si je peux me permettre, et je le fais :

Le problème ici, c'est que vous abordez certains sujets en opposant libéralitude et socialitude, grosso merdo

En l'occurrence, concernant le mariage gay ou l'adoption par un couple homo, je souhaiterais un angle d'attaque un peu différent, plus terre à terre

Je partirai donc de l'intérêt de l'enfant, et non de savoir si c'est libéral-compatible ou pas, je m'en fous, car il s'agit bien d'abord de donner une famille à un enfant

Nul doute que, à titre individuel, il existe des homos tout à fait aptes à apporter amour, sécurité et gnagna, tout comme des hétéros, comme il existe des déséquilibrés aussi bien d'un côté comme de l'autre. Donc pas la peine d'opposer les névroses des uns et des autres et d'en faire un concours

Dans la vie, on peut former un couple, une famille hétéro, avoir des enfants, se séparer, devenir gay, bref, les enfants s'adaptent mais à la base, il y a fondamentalement une construction qui se fait avec papa et maman (comme dans Boule et Bill)

Même en cas d'adoption, d'ailleurs !

Alors, je ne peux tout simplement pas arriver à imaginer un enfant adopté par un couple gay et devant nommer l'un papa, et l'autre papa, ou tata, ou maman, ou tatie, ou par le prénom. Nommer à un sens, je crois, et dans la construction de l'enfant, je pense que c'est important de différencier sexuellement les deux parents.

Valider le mariage gay et l'adoption gay c'est mettre sur le même plan légal des modèles parentaux qui n'existent pas à la base

Il y a une telle variété de situation que le mieux, me semble t il est de trouver une solution au cas par cas et dans l'intérêt de l'enfant bien compris, non pour satisfaire un droit à l'enfant

Je crois que tout ne se vaut pas, même au nom de la liberté de faire ce que l'on veut sans emmerder son voisin

Amen

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L'évolution des sciences et techniques a fait passer l'adultère d'un problème social (ou disons tribal, familial) à un problème purement privé. Désormais, les conséquences de l'adultère (essentiellement les enfants illégitimes, problèmes de filiation, d'héritage, etc.) peuvent être très très largement contenues.

Qu'en penses-tu?

Que réduire la vertu de fidélité à des problématiques de technique reproductive et patrimoniales place le débat à un endroit qui n'a aucun rapport avec la réalité des sentiments humains et qu'à mesurer les dégâts causés par l'adultère à cette seule lumière, tu n'en vois qu'une seule couleur, celle qui a le moins d'importance.

Je sais bien que la vision absolue et sacrée du mariage n'est pas partagée par toutes les cultures, mais le fait est que les grandes civilisations millénaires partagent la valorisation de la fidélité et la dévalorisation du divorce (qu'il soit légal ou non, seul l'Occident moderne le considère comme normal et non comme une abomination qui peut parfois être le moindre mal).

Civilisations qui par ailleurs ne partagent pas du tout le même modèle patrimonial (même en France, les mécanismes d'héritage ne se sont normalisés qu'au XIXeme siècle).

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Nul doute que, à titre individuel, il existe des homos tout à fait aptes à apporter amour, sécurité et gnagna, tout comme des hétéros, comme il existe des déséquilibrés aussi bien d'un côté comme de l'autre. Donc pas la peine d'opposer les névroses des uns et des autres et d'en faire un concours

Dans la vie, on peut former un couple, une famille hétéro, avoir des enfants, se séparer, devenir gay, bref, les enfants s'adaptent mais à la base, il y a fondamentalement une construction qui se fait avec papa et maman (comme dans Boule et Bill)

Même en cas d'adoption, d'ailleurs !

Alors, je ne peux tout simplement pas arriver à imaginer un enfant adopté par un couple gay et devant nommer l'un papa, et l'autre papa, ou tata, ou maman, ou tatie, ou par le prénom. Nommer à un sens, je crois, et dans la construction de l'enfant, je pense que c'est important de différencier sexuellement les deux parents.

Valider le mariage gay et l'adoption gay c'est mettre sur le même plan légal des modèles parentaux qui n'existent pas à la base

Je crois que tout ne se vaut pas, même au nom de la liberté de faire ce que l'on veut sans emmerder son voisin

En gros, je suis d'accord.

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Que réduire la vertu de fidélité à des problématiques de technique reproductive et patrimoniales place le débat à un endroit qui n'a aucun rapport avec la réalité des sentiments humains et qu'à mesurer les dégâts causés par l'adultère à cette seule lumière, tu n'en vois qu'une seule couleur, celle qui a le moins d'importance.

Je n'ai pas dit cela. Ce que je voulais dire, c'est que les problèmes d'adultère sont les mêmes maintenant qu'autre fois, MAIS tout un tas de nuisances (filiation, etc.) peut ne plus exister grâce au progrès technique. Et précisément, ces nuisances sont celles qui dans l'adultère sont publiques (avoir un enfant est difficile à cacher, de même pour une bataille d'héritage, etc.).

Ce ne sont quand même pas des faits si hallucinants que je dis là si?

Sur le reste, les sentiments, la jalousie, toussa toussa, je sais bien que cela existe encore voyons. Je ne parlais pas de cela.

Je sais bien que la vision absolue et sacrée du mariage n'est pas partagée par toutes les cultures, mais le fait est que les grandes civilisations millénaires partagent la valorisation de la fidélité et la dévalorisation du divorce (qu'il soit légal ou non, seul l'Occident moderne le considère comme normal et non comme une abomination qui peut parfois être le moindre mal).

Mouais mouais mouais.

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Nul doute que, à titre individuel, il existe des homos tout à fait aptes à apporter amour, sécurité et gnagna, tout comme des hétéros, comme il existe des déséquilibrés aussi bien d'un côté comme de l'autre. Donc pas la peine d'opposer les névroses des uns et des autres et d'en faire un concours

Dans la vie, on peut former un couple, une famille hétéro, avoir des enfants, se séparer, devenir gay, bref, les enfants s'adaptent mais à la base, il y a fondamentalement une construction qui se fait avec papa et maman (comme dans Boule et Bill)

Même en cas d'adoption, d'ailleurs !

Alors, je ne peux tout simplement pas arriver à imaginer un enfant adopté par un couple gay et devant nommer l'un papa, et l'autre papa, ou tata, ou maman, ou tatie, ou par le prénom. Nommer à un sens, je crois, et dans la construction de l'enfant, je pense que c'est important de différencier sexuellement les deux parents.

Valider le mariage gay et l'adoption gay c'est mettre sur le même plan légal des modèles parentaux qui n'existent pas à la base

Il y a une telle variété de situation que le mieux, me semble t il est de trouver une solution au cas par cas et dans l'intérêt de l'enfant bien compris, non pour satisfaire un droit à l'enfant

Je crois que tout ne se vaut pas, même au nom de la liberté de faire ce que l'on veut sans emmerder son voisin

Amen

:chine:

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Si je peux me permettre, et je le fais :

Le problème ici, c'est que vous abordez certains sujets en opposant libéralitude et socialitude, grosso merdo

En l'occurrence, concernant le mariage gay ou l'adoption par un couple homo, je souhaiterais un angle d'attaque un peu différent, plus terre à terre

Je partirai donc de l'intérêt de l'enfant, et non de savoir si c'est libéral-compatible ou pas, je m'en fous, car il s'agit bien d'abord de donner une famille à un enfant

Nul doute que, à titre individuel, il existe des homos tout à fait aptes à apporter amour, sécurité et gnagna, tout comme des hétéros, comme il existe des déséquilibrés aussi bien d'un côté comme de l'autre. Donc pas la peine d'opposer les névroses des uns et des autres et d'en faire un concours

Dans la vie, on peut former un couple, une famille hétéro, avoir des enfants, se séparer, devenir gay, bref, les enfants s'adaptent mais à la base, il y a fondamentalement une construction qui se fait avec papa et maman (comme dans Boule et Bill)

Même en cas d'adoption, d'ailleurs !

Alors, je ne peux tout simplement pas arriver à imaginer un enfant adopté par un couple gay et devant nommer l'un papa, et l'autre papa, ou tata, ou maman, ou tatie, ou par le prénom. Nommer à un sens, je crois, et dans la construction de l'enfant, je pense que c'est important de différencier sexuellement les deux parents.

Valider le mariage gay et l'adoption gay c'est mettre sur le même plan légal des modèles parentaux qui n'existent pas à la base

Il y a une telle variété de situation que le mieux, me semble t il est de trouver une solution au cas par cas et dans l'intérêt de l'enfant bien compris, non pour satisfaire un droit à l'enfant

Je crois que tout ne se vaut pas, même au nom de la liberté de faire ce que l'on veut sans emmerder son voisin

Amen

Moi aussi je suis d'accord, mais j'ai de très grandes réserves. Quid des cas de maltraitances, conduisant à des cas comme Francis Heaulme ou Guy Georges, ou tout simplement un sociopathe normal? Tout cela est dû à l'éducation, et je ne vois pas beaucoup de gens défendre une validation a priori de la capacité de parents hétéros à bien élever leur enfant, dans son intérêt comme tu dis.

Et ça c'est un gros bémol à ce que tu écris.

Ensuite j'aimerai comprendre en quoi avoir deux papas est plus traumatisant que se faire tabasser tous les jours ou presque.

Si tu veux, on voit le même genre d'arguments pour la libéralisation des drogues : beaucoup sont contre, mais ne sont absolument pas contre l'existence de l'alcool dans la société. Pourquoi? Parce que c'est culturel, c'est traditionnel. Je ne donne pas de réponse quand à savoir si il faut libéraliser ou pas, je dis juste que la position dont je parle (hypocrite envers l'alcool) est illogique.

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Je vois ce que tu veux dire, contrairement au mariage, l'adultere ne crée pas intrinsèquement de droit opposable à un tiers. Et n'est donc "q'un" problème civil simple 'contractuel' si l'on veux.

C'est exact et une raison suffisante pour l'avoir dépénalisé bien entendu, si tu me pose la question malgré tout, ça doit être par incompréhension de ma position: je n'ai pas prétendu que la dépénalisation de l'adultère était le point de basculement ou l'état à détruit le mariage, c'est bien à la disparition du divorce pour faute que je place la limite (donc de sa decivilisation, pas de sa dépénalisation).

De toute façon, il a été théologiquement dépénalisé par Jésus Christ il y a un bout de temps.

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Je vois ce que tu veux dire, contrairement au mariage, l'adultere ne crée pas intrinsèquement de droit opposable à un tiers. Et n'est donc "q'un" problème civil simple 'contractuel' si l'on veux.

C'est exact et une raison suffisante pour l'avoir dépénalisé bien entendu, si tu me pose la question malgré tout, ça doit être par incompréhension de ma position: je n'ai pas prétendu que la dépénalisation de l'adultère était le point de basculement ou l'état à détruit le mariage, c'est bien à la disparition du divorce pour faute que je place la limite (donc de sa decivilisation, pas de sa dépénalisation).

De toute façon, il a été théologiquement dépénalisé par Jésus Christ il y a un bout de temps.

On est donc bien d'accord il s'agissait d'un malentendu.

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Ensuite j'aimerai comprendre en quoi avoir deux papas est plus traumatisant que se faire tabasser tous les jours ou presque.

la question ne se pose pas seulement en terme de "traumatisme" : lorsqu'on a des enfants, il est naturel, culturel, humain de souhaiter qu'eux-mêmes reproduisent le même modèle parental, modèle validé par des millénaires de civilisation, et qu'ils le transmettent ensuite à leurs propres enfants.

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la question ne se pose pas seulement en terme de "traumatisme" : lorsqu'on a des enfants, il est naturel, culturel, humain de souhaiter qu'eux-mêmes reproduisent le même modèle parental, modèle validé par des millénaires de civilisation, et qu'ils le transmettent ensuite à leurs propres enfants.

1 - si ça c'est pas une rationnalisation je ne m'y connais pas

2 - tu en profites pour esquiver la question que je pose, c'est un truc récurrent chez toi

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Si je peux me permettre, et je le fais :

Le problème ici, c'est que vous abordez certains sujets en opposant libéralitude et socialitude, grosso merdo

En l'occurrence, concernant le mariage gay ou l'adoption par un couple homo, je souhaiterais un angle d'attaque un peu différent, plus terre à terre

Je partirai donc de l'intérêt de l'enfant, et non de savoir si c'est libéral-compatible ou pas, je m'en fous, car il s'agit bien d'abord de donner une famille à un enfant

Nul doute que, à titre individuel, il existe des homos tout à fait aptes à apporter amour, sécurité et gnagna, tout comme des hétéros, comme il existe des déséquilibrés aussi bien d'un côté comme de l'autre. Donc pas la peine d'opposer les névroses des uns et des autres et d'en faire un concours

Dans la vie, on peut former un couple, une famille hétéro, avoir des enfants, se séparer, devenir gay, bref, les enfants s'adaptent mais à la base, il y a fondamentalement une construction qui se fait avec papa et maman (comme dans Boule et Bill)

Même en cas d'adoption, d'ailleurs !

Alors, je ne peux tout simplement pas arriver à imaginer un enfant adopté par un couple gay et devant nommer l'un papa, et l'autre papa, ou tata, ou maman, ou tatie, ou par le prénom. Nommer à un sens, je crois, et dans la construction de l'enfant, je pense que c'est important de différencier sexuellement les deux parents.

Valider le mariage gay et l'adoption gay c'est mettre sur le même plan légal des modèles parentaux qui n'existent pas à la base

Il y a une telle variété de situation que le mieux, me semble t il est de trouver une solution au cas par cas et dans l'intérêt de l'enfant bien compris, non pour satisfaire un droit à l'enfant

Je crois que tout ne se vaut pas, même au nom de la liberté de faire ce que l'on veut sans emmerder son voisin

Amen

+1.

Je sais bien que la vision absolue et sacrée du mariage n'est pas partagée par toutes les cultures, mais le fait est que les grandes civilisations millénaires partagent la valorisation de la fidélité et la dévalorisation du divorce (qu'il soit légal ou non, seul l'Occident moderne le considère comme normal et non comme une abomination qui peut parfois être le moindre mal).

Je rajouterais juste que l'acceptation du divorce est très récente tant sur le plan juridique que sociétal.

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Moi aussi je suis d'accord, mais j'ai de très grandes réserves. Quid des cas de maltraitances, conduisant à des cas comme Francis Heaulme ou Guy Georges, ou tout simplement un sociopathe normal? Tout cela est dû à l'éducation, et je ne vois pas beaucoup de gens défendre une validation a priori de la capacité de parents hétéros à bien élever leur enfant, dans son intérêt comme tu dis.

Et ça c'est un gros bémol à ce que tu écris.

Ce n'est aucunement un bémol en cela que les parents dans ce cas se voient privés de la garde de leur enfant pour la protection de ceux-ci. Cela va jusqu'à la prison.

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Ce n'est aucunement un bémol en cela que les parents dans ce cas se voient privés de la garde de leur enfant pour la protection de ceux-ci. Cela va jusqu'à la prison.

:rolleyes: T'as tout compris à ma question toi encore.

Et merci, merci encore de m'apprendre tellement de choses : ainsi maltraiter un enfant peut conduire en prison. Je ne le savais pas, tes lumières m'aveuglent.

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Parceque la réponse t'a déjà été donné. La société a choisi par elle un modèle. Ce n'est pas plus compliqué que cela.

Non, tu n'as juste pas compris ce que j'ai écrit, c'est tout. Tu n'as pas compris ma question.

Tiens, faisons un exercice : reformule ma question pour voir. Pas avec mes termes, les tiens. Je sens qu'on va rire.

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Si je peux me permettre, et je le fais :

Le problème ici, c'est que vous abordez certains sujets en opposant libéralitude et socialitude, grosso merdo

En l'occurrence, concernant le mariage gay ou l'adoption par un couple homo, je souhaiterais un angle d'attaque un peu différent, plus terre à terre

Je partirai donc de l'intérêt de l'enfant, et non de savoir si c'est libéral-compatible ou pas, je m'en fous, car il s'agit bien d'abord de donner une famille à un enfant

Nul doute que, à titre individuel, il existe des homos tout à fait aptes à apporter amour, sécurité et gnagna, tout comme des hétéros, comme il existe des déséquilibrés aussi bien d'un côté comme de l'autre. Donc pas la peine d'opposer les névroses des uns et des autres et d'en faire un concours

Dans la vie, on peut former un couple, une famille hétéro, avoir des enfants, se séparer, devenir gay, bref, les enfants s'adaptent mais à la base, il y a fondamentalement une construction qui se fait avec papa et maman (comme dans Boule et Bill)

Même en cas d'adoption, d'ailleurs !

Alors, je ne peux tout simplement pas arriver à imaginer un enfant adopté par un couple gay et devant nommer l'un papa, et l'autre papa, ou tata, ou maman, ou tatie, ou par le prénom. Nommer à un sens, je crois, et dans la construction de l'enfant, je pense que c'est important de différencier sexuellement les deux parents.

Valider le mariage gay et l'adoption gay c'est mettre sur le même plan légal des modèles parentaux qui n'existent pas à la base

Il y a une telle variété de situation que le mieux, me semble t il est de trouver une solution au cas par cas et dans l'intérêt de l'enfant bien compris, non pour satisfaire un droit à l'enfant

Je crois que tout ne se vaut pas, même au nom de la liberté de faire ce que l'on veut sans emmerder son voisin

Amen

Tu devrais donner des cours a freejazz pour lui enseigner l'art de s'exprimer clairement avec des mots simples.

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Non, tu n'as juste pas compris ce que j'ai écrit, c'est tout. Tu n'as pas compris ma question.

Tiens, faisons un exercice : reformule ma question pour voir. Pas avec mes termes, les tiens. Je sens qu'on va rire.

Au fait. C'était quoi la question? Le nazisme est-il une forme de doctrine occidental? Est-on raciste car on n'aime pas l'islam?

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Bon, je constate que tu ne prends même pas la peine de répondre.

Mais pour te répondre quand même, puisque moi je suis un débatteur honnête :

C'était quoi la question?

La voici :

je ne vois pas beaucoup de gens défendre une validation a priori de la capacité de parents hétéros à bien élever leur enfant, dans son intérêt comme tu dis.

[..]

Si tu veux, on voit le même genre d'arguments pour la libéralisation des drogues : beaucoup sont contre, mais ne sont absolument pas contre l'existence de l'alcool dans la société. Pourquoi? Parce que c'est culturel, c'est traditionnel. Je ne donne pas de réponse quand à savoir si il faut libéraliser ou pas, je dis juste que la position dont je parle (hypocrite envers l'alcool) est illogique.

Seconde question :

Le nazisme est-il une forme de doctrine occidental?

Probablement plus occidentale que zimbabwéenne à n'en pas douter.

Troisième question :

Est-on raciste car on n'aime pas l'islam?

C'est hors sujet et cette question est vague, mais te concernant je n'ai aucune doute et t'ai déjà maintes et maintes fois donné la réponse à cette question.

:) Et voilà!

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Communisme, nazisme, socialisme… l'enfant appartient au groupe.

Euh, c'est quand même un putain de grand écart entre la privatisation du mariage et le triomphe de certains modèles de sociétés archaïques d'une part, entre ceux-ci et les jeunesses hitlériennes d'autre part. On s'enfonce de plus en plus loin dans le n'importe quoi, là.

Dans la vie, on peut former un couple, une famille hétéro, avoir des enfants, se séparer, devenir gay, bref, les enfants s'adaptent mais à la base, il y a fondamentalement une construction qui se fait avec papa et maman (comme dans Boule et Bill)

Même en cas d'adoption, d'ailleurs !

Alors, je ne peux tout simplement pas arriver à imaginer un enfant adopté par un couple gay et devant nommer l'un papa, et l'autre papa, ou tata, ou maman, ou tatie, ou par le prénom. Nommer à un sens, je crois, et dans la construction de l'enfant, je pense que c'est important de différencier sexuellement les deux parents.

Pas de +1 pour ma part :icon_demoniaque:

Je vais passer pour un enfoiré de cynique mais en étudiant la psychologie on s'apperçoit que les enfants sont en gros beaucoup, beaucoup plus adaptables qu'on ne se l'imagine. Le gamin arrivera à se construire si on s'occupe suffisamment de lui avec suffisamment de bienveillance, à la limite c'est tout ce qui compte (et il aura des problèmes psychiques quoi qu'il arrive, on en a tous et c'est normal).

Valider le mariage gay et l'adoption gay c'est mettre sur le même plan légal des modèles parentaux qui n'existent pas à la base.

Et c'est très bien comme ça parce que le plan légal en l'occurrence on s'en fout. Si problème il y a, c'est à la société civile (les institutions pour sélectionner les parents adoptifs a priori, éventuellement le juge a posteriori) de s'en occuper, pas au législateur.

Je rajouterais juste que l'acceptation du divorce est très récente tant sur le plan juridique que sociétal.

Vraiment ? Je me suis laissé dire que le divorce existait dans l'antiquité et qu'il n'est pas si bien accepté ça de nos jours…

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Je vais passer pour un enfoiré de cynique mais en étudiant la psychologie on s'apperçoit que les enfants sont en gros beaucoup, beaucoup plus adaptables qu'on ne se l'imagine. Le gamin arrivera à se construire si on s'occupe suffisamment de lui avec suffisamment de bienveillance, à la limite c'est tout ce qui compte (et il aura des problèmes psychiques quoi qu'il arrive, on en a tous et c'est normal).

Je ne te trouve pas cynique, pour ma part je suis nul en psychologie enfantine; et je pense que l'on manque d'informations précises en la matière.

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Euh, c'est quand c'est tout ce qui compte (et il aura des problèmes psychiques quoi qu'il arrive, on en a tous et c'est normal).

Et c'est très bien comme ça parce que le plan légal en l'occurrence on s'en fout. Si problème il y a, c'est à la société civile (les institutions pour sélectionner les parents adoptifs a priori, éventuellement le juge a posteriori) de s'en occuper, pas au législateur.

Vraiment ? Je me suis laissé dire que le divorce existait dans l'antiquité et qu'il n'est pas si bien accepté ça de nos jours…

Oui dans l'antiquité. Le petit détail est que si l'Occident puise ses premiers fondements dans l'antiquité, on ne peut les confondre.

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Je ne te trouve pas cynique, pour ma part je suis nul en psychologie enfantine; et je pense que l'on manque d'informations précises en la matière.

Disons qu'il y a un modèle plus ou moins idéal du développement de l'enfant en Occident et qu'il comprend effectivement un père et une mère, mais si un enfant "cassait" dès qu'on ne suit pas la recette, les hopitaux psychiatriques seraient pleins et les rues vides.

Oui dans l'antiquité. Le petit détail est que si l'Occident puise ses premiers fondements dans l'antiquité, on ne peut les confondre.

Je ne comprends pas. Je répondais à l'affirmation "l'acceptation du divorce est très récente", l'antiquité ça commence à dater quand même (et rien ne dit que ça n'existait pas avant).

Il était question du divorce en Occident, donc ?

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