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Nick de Cusa

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Le nouveau plan marketing d'Apple : on s'en fout d'la police.

 

La plus grande entreprise technologique américaine peut cacher des informations privées aux autorités, et c'est un argument marketing. Qu'est-ce-que cela signifie sur l'état des relations entre les américains et leur propre administration ?

Apple ne concentre pas véritablement sa communication sur son dernier système d'exploitation sur ce point (ils son plus du genre à se vanter [http://www.apple.com/privacy/] du fait qu'ils ne vendent pas d'informations sur vos habitudes personnelles à des publicitaires), mais ne cache pas non plus sa résilience [http://www.apple.com/privacy/government-information-requests/] à donner suite et à accepter les demandes de données de l'administration. Des journalistes technologiques observateurs ont noté une importante modification dans leurs articles sur la confidentialité. Apple a changé ses algorithmes de cryptage de manière telle que l'entreprise elle-même ne pourra plus accéder aux données sur les téléphones et iPads de ses utilisateurs sans le mot de passe. Ainsi, si la police ou le FBI venaient voir Apple avec des mandats pour capter des données privées éventuellement utile depuis un appareil, Apple ne pourrait pas satisfaire la demande, même si il voulait. Ars Technica explique [http://arstechnica.com/apple/2014/09/apple-expands-data-encryption-under-ios-8-making-handover-to-cops-moot/] :

<quote>

Auparavant, comme nous expliquions en Mai 2014 [http://arstechnica.com/apple/2014/05/new-guidelines-outline-what-iphone-data-apple-can-give-to-police/], si un représentant de la loi allait vers Apple avec un appareil saisi et un mandat valide, il était capable d'accéder à une partie non négligeable des données préalablement stockées sur l'iPad ou l'iPhone. Mais sur la dernière version d'iOS, même celà sera impossible.

"Sur les appareils munis d'iOS 8, vos données personnelles comme les photos, les messages (avec leurs pièces-jointes), emails, contacts, historique des appels, contenu iTunes, notes et rappels sont placées sous la protection de votre mot de passe," a publié sur son site l'entreprise, mercredi soir. "A la différence de nos concurrents, Apple ne peut pas passer outre votre code, et ne peut donc pas accéder aux données. Ils n'est donc pas réalisable techniquement, pour nous, de satisfaire aux mandats gouvernementaux concernant l'extraction de données depuis des appareils sous iOS 8 en leur possession."

</quote>

Pour être tout à fait clair, la protection n'est pas parfaite. Le Washington Post note [http://www.washingtonpost.com/business/technology/apple-will-no-longer-unlock-most-iphones-ipads-for-police-even-with-search-warrants/2014/09/17/2612af58-3ed2-11e4-b03f-de718edeb92f_story.html] que celà ne protégera pas des données stockées en dehors, comme dans le cloud. Donc, comme l'ont appris certaines célébrités dénudées récemment, si il y a quelque chose sur vos téléphones ou iPads que vous ne voulez pas voir dans les mains d'autres personnes, peut-être ne vaut-il mieux pas les envoyer dans le cloud.

 

 

Le titre peut être changé ; j'arrivais pas bien à rendre le côté un peu populaire de "screw the police" sans tomber dans le vulgaire.

 

Pour la phrase d'accroche, j'ai un peu revu la syntaxe parce qu'elle était vraiment trop longue en français.

 

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Le plus grand succès de la gauche, effacer le pacte germano-soviétique.

Il y a soixante-quinze ans, les divisions de l'Armée Rouge faisaient irruption en Pologne. Maîtres de la tromperie et de la propagande, ils firent croire aux populations qu'ils se joignaient à la bataille contre Hitler, qui avait lancé l'invasion deux semaines plus tôt. Mais, en une journée, la vraie nature de la collaboration germano-soviétique était mise à jour.

Les deux armées se rencontrèrent dans la ville de Brest-Litovsk, où le traité de 1918 avait été signé entre le gouvernement du Kaiser et l'Etat révolutionnaire de Lénine. Les soldats fraternisèrent, échangèrent nourriture et tabac ; les cigarettes allemandes pré-roulées contrastaient avantageusement avec les papirosi raqueuses russes. Une parade militaire conjointe mis en scène les uniformes gris de la Wehrmacht à côté du vert olive des soviétiques fatigués. Les deux généraux, Guderian et Krivoshein, firent un magnifique repas, puis, se faisant leurs adieux, le commandant soviétique invita les journalistes allemands à visiter Moscou "après la victoire sur la capitaliste Albion".

C'est événements sont profondément marqués dans la mémoire des nations qui furent victimes du traité Molotov-Ribbentrop : la Roumanie, la Finlande, et surtout, la Pologne et les Etats baltes. Mais ils n'occupent absolument pas la place qu'ils méritent dans notre mémoire collective.

Presque tout le monde en Grande Bretagne sait que la Deuxième Guerre Mondiale commença lorsqu'Hitler lança ses Panzers en Pologne. L'invasion symétrique de Staline, 16 jours plus tard, bien que pas entièrement oubliées, n'est pas vraiment aussi centrale dans l'histoire qu'on raconte.

C'est, si l'on y pense, très bizarre. Le pacte germano-soviétique dura 22 mois, un tiers de la durée du conflit. Nous nous souvenons, avec fierté, que nous tînmes seuls face à Hitler. Mais en réalité, l'isolation de nos pères, et l'héroïsme à cette mesure, fut encore plus grand que cela. Je ne peux pas penser à un moment plus courageux de la guerre que quand, après avoir déclaré la guerre à Hitler, nous nous préparâmes aussi à ouvrir un nouveau front contre Staline. Les commandos britanniques étaient sur le point d'être déployés pour défendre la Finlande, tandis que le Cabinet envisageait différents plans pour couper les approvisionnements en pétrole de l'URSS dans le Caucase.

Dans le cours des évènements, ces plans furent dépassés par l'histoire. Pour la pure et sanglante vaillance, cela reste un moment imbattable, magnifiquement capturé par la réaction du héros fictif d'Evely Waugh, Guy Crouchback : "L'ennemi au moins était là, énorme et haineux, tous ses dégisements rejetés. C'était l'Âge Moderne en armes."

Pourquoi minimisons nous cette mémoire ? Principalement parce que celà ne colle pas aux événements ultérieurs. Quand Hitler attaqua l'URSS, à l'étonnement absolu de Staline, qui avait initiallement ordonné à ses soldats de ne pas tirer, il était dans l'intérêt de tout le monde d'oublier la première phase de la guerre. Les communistes de l'ouest, qui avaient réussis d'extraordinaires convolutions pour justifier leur entente avec le fascisme, avaient un nouveau sursaut et affirmaient maintenant que le pacte germano-soviétique était une pause tactique, un moment que Staline s'était brillament accordé pour construire sa capacité militaire. Même aujourd'hui, l'emprunte de cette propagande perdure.

Pour le lecteur moderne, la description de George Orwell de l'alternance de la guerre entre Eurasia et Estasia semble exagérée ; mais quand il publia son roman majeur en 1948, c'était encore de l'histoire récente. Il convenait à la gauche de l'ouest, pendant et après la guerre, d'affirmer qu'Hitler seul était mauvais, et très certainement plus vicieux que Staline. Il était donc nécessaire d'oublier l'enthousiasme de la collaboration entre les deux tyrans.

L'étendue complète de la conspiration est révélée dans The Devils' Alliance, un livre brillant d'histoire de Roger Moorhouse. Moorhouse est un historien sensé et sérieux, qui écrit sans agenda politique évident. Calmement, il raconte l'histoire du pacte : sa naissance, son application, et les raisons de sa fin violente. Lorsque l'on raconte une telle histoire, il est important d'être sobre : les grands événements n'ont pas besoin de fioritures. Ce qu'il révèle est une entente diabolique, qui bien qu'arrêtée avant de devenir une alliance, ne peut pas être considérée comme une anomalie de l'histoire.

Les deux systèmes totalitaires commerçaient dans tous les besoins de la guerre : pas seulement du pétrole et d'autres produits chimiques vitaux, mais des armes et des navires. Ils se montraient l'un l'autre leurs propres réalisations culturelles, échangaient musique et films, et appuyaient sur leur hostilité commune au capitalisme occidental.

L'idée qu'il y avait un fossé infranchissamle entre le communisme soviétique et le national socialisme, qui est maintenant répandu, aurait semblé curieux à l'époque. Pour sûr, certains à Moscou, et un peu plus à Berlin, croyaient qu'il y aurait à la fin une confrontation avec leur "véritable" ennemi. Mais ces voix étaient minoritaires. Beaucoup plus voyaient joyeusement l'union des deux systèmes socialistes dans la guerre contre "le libéralisme anglo-saxon décadent".

La conjonction doctrinale entre les Nazis et les Soviétiques était également évidente pour les anglo-saxons "décadents". Le jour après l'invasion soviétique de la Pologne, un éditorial du Times montrait que "Seulement ceux qui croyaient naïvement que la Russie était différente de son voisin Nazi, malgré la ressemblance de leurs institutions et de leurs discours politiques, à travers leur politique étrangère, peuvent etre déçus."

Ce ne furent pas non plus les "libéraux décadents" du monde anglo-saxon qui adoptèrent ce point de vue. Le premier anglais jugé pour espionnage était un communiste de Newcastle nommé George Armstrong, qui avait fourni à des agents allemands à Boston des informations sur les convois atlantiques. Il avait été poussé à déserter dans un port neutre par l'appel de Molotov aux gens de gauches dans les marines alliées.

Pourquoi, alors, avons-nous, exilé, si ce n'est nier, ces évènements dans un coin de notre esprit ? Dans sa trilogie Sword of Honour, Evelyn Waugh, principalement entre les lignes, explique comment des sympathisants soviétiques en occident utilisère l'alliance avec l'URSS pour réhabiliter ses doctrines. Hayek, en 1944, consacra la plus grande part de sa Route de la Servitude à réfuter l'idée que le nazisme et le communisme étaient des idéologies contraires, bien conscient de la ferveur derrière la promotion de cette idée.

Il avait raison, mais eut peu d'impact. Si vous voulez mesurer le succès des propagandistes de l'époque, regardez les réactions que vous récoltez aujourd'hui quand, comme je l'ai fait récemment, vous faîtes ressortir sans artifices quelques faits qui montrent la nature socialiste du fascisme [http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100260720/whenever-you-mention-fascisms-socialist-roots-left-wingers-become-incandescent-why/].

Pourquoi le découpage Molotov-Ribbentrop arriva à sa fin ? Pas, comme vous pourriez le penser, à cause d'une incompatibilité doctrinale entre les deux participants, mais comme Moorhouse le démontre au delà du doute, pour des raisons stratégiques. Hitler avait espéré que Staline pourrait être poussé à se tourner vers le sud, en s'attaquand à l'Inde pour "coopérer avec nous dans la grande liquidation de l'Empire Britannique". Mais la Russie, comme aujourd'hui, étaitconcentrée vers ses voisins occidentaux plutôt que septentrionaux. C'était l'appétit de Staline pour la Bulgarie qu'Hitler trouva intolérable et qui mena à l'Opération Barbarossa.

Est-ce-que tout celà est encore important ? Bien sûr, immensément. En premier lieu, évidemment, c'est important pour les pays qui furent victime du dépeçage. Ce sont des manifestations pour le 50ème anniversaire du Pacte germano-soviétique qui menèrent à l'indépendance des Etats baltes. Il est aussi important de comprendre ques conséquences honteuses de l'idée que Staline ne jouait, d'une certaine manière, pas dans la même ligue qu'Hitler. Aussi tard que dans les années 70, au sommet de la Guerre Froide, les gouvernement tout autour du monde, y compris en occident, utilisaient des formules alambiquées pour regretter la mort d'officiers polonais à Katyn, sans incriminer directement les soviétiques.

Même auhourd'hui, nous sommes tellement obnubilés par Hitler que nous oublions ce qui se passait autre part à l'époque. Combien de journalistes ont paresseusement comparé les annexions de Poutine en Géorgie et en Ukraine à celles du chef nazi ? Putin s'attaque aux Etats voisins, c'est mal, donc il doit être comme Hitler, non ?

Excepté qu'il existe un parallèle bien meilleur, et de beaucoup. Quand Hitler pris sa moitié de la Pologne, il ne chercha pas à faire croire qu'il était autre chose qu'un conquérant. Une partie de ces zones furent incorporées au Reich, et le reste placé sous administration militaire. Mais quid de Staline ? C'est là que l'histoire devient étrangement similaire à notre époque. Staline affirmait agir pour protéger les minorités ukrainiennes et biélorusses dans l'est polonais. Après avoir pris sa portion de territoire, il organisa des élections trafiquées, qui créérent de nouveaux parlements, qui demandèrent rapidement à entrer dans l'URSS. Ca semble familier ?

Nous devons nous attaquer à cette unilatélatéralité. Si le nazisme est bien envisagé comme l'attrocité qu'il fût, il existe souvent une idée sous-jacente comme quoi le communisme était bien intentionné, même si il tourna mal. La simple connection avec le fascisme empêche un politique de prendre des responsabilités ; pourtant, ceux qui défendirent activement l'URSS peuvent devenir ministres et accéder à la Commission européenne. Porter un T-shirt de Che Guevara n'est pas vu de la même manier qu'un T-shirt Adolf Hitler [ http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100047682/we-dont-ban-che-guevara-tee-shirts-so-why-should-be-ban-the-burqa/].

Comprenez moi bien ; chaque attrocité est unique, en sa nature propre. L'holocauste nazi nous hante pour de bonnes aisons. Des années après l'avoir vue, je trouve toujours cette image [http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100023799/thoughts-from-yad-vashem-in-jerusalem/] dans mon esprit. Heureusement, personne, au delà de quelques malades, ne nie la nature du nazisme. Ce n'est pas vrai à propos de l'Union Soviétique.

Encore aujourd'hui, la Russie n'accepte pas de qualifier son annexion des pays baltes d'"invasion". Quarante-sept pourcents des russes ont une "opinion positive de Staline" (imaginez comment nous réagirions si 47% des allemands avaient une "opinion positive de Hitler"). Nier l'importance du génocide nazi est, dans de nombreux pays, une infraction pénale ; mais signaler, avec votre T-shirt du Che idiot, que vous acceptez de casser des oeufs pour faire une omelette, c'est d'un chic radical. L'Allemagne a liquidé son passé pour devenir un allié de choix. Mais la Russie ?

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J'ai noté quelques petites erreurs :

 

 

C'est Ces événements sont profondément marqués dans la mémoire des nations qui furent victimes du traité Molotov-Ribbentrop : la Roumanie, la Finlande, et surtout, la Pologne et les Etats baltes. Mais ils n'occupent absolument pas la place qu'ils méritent dans notre mémoire collective.

[...]

Mais la Russie, comme aujourd'hui, était concentrée vers ses voisins occidentaux plutôt que septentrionaux. C'était l'appétit de Staline pour la Bulgarie qu'Hitler trouva intolérable et qui mena à l'Opération Barbarossa.

[...]

Même auhourd'hui aujourd'hui, nous sommes tellement obnubilés par Hitler que nous oublions ce qui se passait autre part à l'époque.

[...]

Comprenez moi bien ; chaque attrocité atrocité est unique, en sa nature propre.

 

 

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S'amuser en traduisant. "Un boulot comme un autre" http://reason.com/blog/2014/09/24/belle-knox-docu-series-sex-work-is-labor

 

Et en plus il risque de bien marcher :)

 

Série documentaire consacrée à Belle Knox : « la pornographie est un métier comme un autre, c’est du labeur. »

 

Belle Knox est le sujet d’une nouvelle série documentaire qui se focalise sur son entrée dans l’industrie du X et la notoriété qui en découle. Produit par Condé Nast Entertainment and Stateless Media, Becoming Bell Knox comprend 5 courts segments dans lesquels le spectateur peut voir l’étudiante studieuse de 19 ans Miriam Weeks se transformer en « l’Actrice X de Duke » - une jeune femme qui a fait ses débuts dans le X sur le site FacialAbuse.com, cita Sheldon Richman dans ses premiers écrits pour le Time, se fait gangbanger en tresses pour la camera, participe à un groupe de discussion libertarien-féministe dont je fais aussi partie, est apparue dans The Independents et twit qu’elle va acheter de la lingerie grâce à des dons en bitcoin.

 

Weeks ne s’est pourtant pas déshabillée pour devenir la dernière égérie des travailleurs du sexe. Non, elle se déshabille pour payer ses frais de scolarité : après avoir vu ses parents lutter pour rembourser leurs propres prêts étudiants, elle a décidé de ne pas s’engager dans cette voie. « J’ai googlé « comment devenir une actrice porno », explique-t-elle au début du documentaire. Le jour suivant, elle touchait 1200$ pour la scène de Facial Abuse.

À ce moment-là, Weeks pensait qu’elle pourrait conservait son alter-ego secrète, mais rapidement, un camarade de classe le découvrit et répandit la nouvelle. Plutôt que d’être rongée par l’embarras ou de laisser d’autres raconter son histoire, Weeks décida de raconter son histoire sur Internet.  

« J’aime la personne sûre d’elle-même et passionnée que je suis en train de devenir grâce à la pornographie » explique-t-elle dans les deux premiers chapitres de la série (bien que « cela devient ennuyant d’avoir toujours du sperme dans les cheveux »). Dans le chapitre 3, elle parle de faire de la pornographie comme de simplement « jouer».  Belle, nous dit-elle, « est le côté très sexuel de Miriam. » (Cela m’a rappelé William Deireiwicz expliquant que le soi de la génération Y est nécessairement un « soi entrepreneur » parce que le monde digital a effacé la frontière entre le monde personnel et professionnel.)

 

Il n’y a cependant pas que le problème du regard des autres. Au fur et à mesure que la série progresse, il est clair que Weeks elle-même lutte – comme n’importe qu’elle autre personnage public – pour savoir ce qu’elle peut donner au public et ce qu’elle doit conserver pour elle.   « Si tu commences à devenir Belle, tu dois quitter le milieu, lui dit un collège. »

 

Arrivé au dernier segment, Weeks a beaucoup voyagé et, se sentant exclus par sa famille et ses vieux amis et frustrée par certaines conditions de travail de l’industrie pornographique, elle a le mal de chez elle. Son véritable enthousiasme à ses débuts à l’idée d’être payée pour coucher a disparu (« l’expérience m’a fait vieillir »). Certains s’en serviront sûrement comme preuve du coût déraisonnable que la pornographie fait subir aux femmes.

Je ne peux cependant pas m’empêcher de penser à cette scène inévitable des films sur les groupes en tournée ou l’on peut voir le chanteur dormir par à-coups sur un siège de bus ou téléphonent tristement à la maison. La vie d’un musicien en tournée, c’est pas toujours marrant ! La vie d’une actrice porno en plein essor, parfois ça craint ! « La pornographie est un métier comme un autre, c’est du labeur et je pense que cela n’a pas d’intérêt d’aimer ça ou non, dit Weeks dans le cinquième segment. »

 

Weeks m’a dit que les critiques de Becoming Belle Knox ont été positives et elle globalement contente du résultat de la série. « Je pense que le documentaire raconte joliment mon histoire et je suis tellement contente d’avoir été capable de toucher des gens à travers mes discussions honnêtes et ouvertes sur ce que signifie être une femme sexuelle, dit Weeks. J’ai reçu une réponse incroyable de mes fans qui m’ont écrit pour me confier que j’étais une source d’inspiration et qu’ils se sentaient liés aux sujets que j’ai soulevés. »

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Assez court : Venezuela : le basculement vers un régime militaire ?

http://www.cato.org/blog/venezuela-military-regime

 

Voilà l'article.

Quelques points à éclaircir :

servicemen -> j'ai traduit par soldats du rangs et simple soldats, mais je ne suis pas sûr que ça désigne plus largement les militaires indépendamment de leur grade

intelligence community -> communauté du renseignement, pas trouvé d'autre manière de traduire.

je veux bien une relecture du dernier paragraphe au cas où, pour éviter de faire un contresens.

 

Bloomberg nous offre aujourd'hui un article sur les nombreux avantages dont jouit l'armée vénézuélienne comparée à la population civile opprimée . Alors que le vénézuélien lambda doit faire la queue pendant des heures pour obtenir les produits les plus élémentaires (quand ils sont disponibles), les officiers bénéficient d'un accès privilégié vers des supermarchés bien approvisionnés, des voitures neuves, des logements, et de nombreux autres avantages.
 
Il est évident que la stratégie du gouvernement vénézuélien est de garder haut le moral des forces armées au cas où il en aurait besoin pour se maintenir au pouvoir . Mais la réalité est pire encore. Dans les faits, le Venezuela est devenu un régime militaire . Bien que le président Nicolás Maduro soit un civil, il est entouré par des gens ayant déjà portés l'uniforme : selon Bloomberg, " un tiers des 28 ministres du Venezuela et la moitié des gouverneurs d'État sont maintenant officiers ou officiers retraités."
 
La hausse des prix n'est d'ailleurs pas la seule inflation dont souffre le Venezuela . Bloomberg rapporte que "l'armée compte désormais entre 4000 et 5000 généraux ", soit un ratio d'un général pour 34 soldats du rang (aux Etats- Unis, ce ratio est d'un général pour 1 490 simples soldats). Comme on peut s'y attendre, les généraux bénéficient de salaires plus élevés ainsi que de nombreux autres avantages . En outre, la communauté du renseignement estime que les officiers supérieurs contrôlent la plupart des activités illégales au Venezuela, de la contrebande au trafic de drogue . En d'autres termes, les militaires sont les profiteurs du statu quo .
 
Tout cela rends de moins en moins probable un scénario où les forces armées menaceraient la mainmise des chavistes sur le pouvoir. C'est tout le contraire : l'armée deviendrait un acteur majeur de leur maintien à la tête du pays si jamais les Vénézuéliens venaient à en décider autrement par les urnes.

 

 

 

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Je sais bien mais plutôt est ce que ce sera publié?

Édit: Est ce que le comité de rééducation trouve ça intéressant à publier je veux dire.

 

Si c'est traduit, ce sera en brève, typiquement (c'est trop court pour un article complet).

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