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De l'art ou de cochon


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C'est bien pour cela que je dis que les critiques sont des cons. Des conformistes, même.

Le truc c'est que les clients des critiques, plus précisément ceux qui leur versent de l'argent, ne sont ni les artistes ni les amateurs d'art. L'exemple typique c'est l'émission de Ruquier, où ses deux chroniqueurs sont là pour répondre au souhait du chef, descendre en flamme les invités, c'est leur rôle.

A l'inverse, si tu regardes le guide Michelin (qui est aussi un recueil de critiques), c'est un livre payé par le end-user, donc les informations contenues dedans, les jugements, les critiques, sont certainement fondées (ou en tout cas valables).

Concernant les magazines de cinéma, en général en France c'est pas trop mal (il faut toutefois retirer le juge de RDA, à savoir Les Cahiers du Cinéma où Télérama).

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puce.gif Au sujet de Queen : "La laideur absolue se concentre dans un groupe unique… Queen, sa Catasfiore moustachue, son guitariste en sabots, ses morceaux imbéciles et ses emprunts à la musiques dite classique saupoudrée d’une bonne dose de glam à tendance métal lyrique… Tout ici n’est que bêtise et ridicule, de morceaux horribles ("We will rock you") en autres roucoulés et vocalisés (le drolatique "Bohemian rhapsody"), il n’y a pas une miette à sauver dans cette discographie pompière proprement et totalement affligeante. (…)"

Rien qu'avec ca tu brules la moitié de l'Angleterre… :D

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Mous du gland, exactement, pas foutus de nous citer un seul chef d'oeuvre de l'art.

mais t'es bete ou quoi ? ce fil est plein de chef d'oeuvres. tu veux un chef d'oeuvre universel regarde ta main, voila c'est fait, bonsoir.

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Ultros, je vois qu'hormis les trucs kitchouilles, on a les mêmes références dans l'exploration du tragique. Dans l'absolu Jérôme Bosch et De La Tour sont mes peintres préférés.

Toutefois je suis surpris que les fans d'hyper réalisme n'aient pas cité Jean-Léon Gérôme.

mini_649724jeanleongeromethemuezzin.jpg mini_926844jeanleongeromeamuezzincallingfromthetopofaminaretthefaithfultoprayer.jpg mini_293464prayer.jpg

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On ne peut pas parler de De La Tour sans exhumer quelques Caravage.

Mon tableau préfèré, passé des heures dessus au Louvre:

original.39175.jpg

matthe10.jpg

caravaggio-the-calling-of-saint-matthew.jpg

(Et oui je sais, je prend de la place, toujours pas compris comment réduire).

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Moi, il y a un peintre qui me fait systématiquement tourner la tête et dont n'importe quel dessin est rentré dans ma liste "à acheter avant de mourir" (on peut trouver certains de ses dessins sur des sites d'enchères pour quelques centaines d'€) : James Ensor.

J'aime son côté décalé et punk pour l'époque et son humour, ses couleurs et son crayonné. J'y connais strictement rien en art, donc c'est absolument subjectif et personnel.

Mes tableaux préférés :

Les cuisiniers dangereux

siniersdangereuxDangerouscooks-vi.jpg

L'entrée du christ à Bruxelles

ensor-j-entrc3a9e-du-christ-c3a0bruxelles-anvers-mus-oyal-bxarts.jpg

Squelettes se disputant un hareng

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Caravage est un géant ! Le deuxième tableau que tu as posté Ultros est une redite, le tableau d'origine était celui-ci :

Le_Caravage_-_Saint_Mathieu_et_l%27ange.jpg

Malheureusement les seuls reproductions dont nous disposons de ce chef d'oeuvre sont en noir et blanc car le tableau a été détruit par les nazis.

Voilà l'histoire :

Typique à cet égard est le scandale suscité vers 1600 par Caravage, peintre extrêmement audacieux qui révolutionna l'art italien. Il avait reçu pour mission de peindre un saint Mathieu pour une église romaine. Le saint devait être représenté écrivant son Évangile et, pour exprimer que l'Évangile est une parole divine, un ange devait être figuré aux côtés du saint, guidant son inspiration. Caravage, jeune artiste intransigeant, à l'imagination fertile, chercha à s'approcher le plus près possible de ce qu'avait pu être un pauvre et vieux travailleur, un modeste péager, placé tout à coup devant la tâche de faire, par écrit, le récit d'événements solennels. Il peignit son saint Mathieu chauve, jambes nues, les pieds couverts de poussière, serrant gauchement contre lui le lourd in-folio, fronçant le sourcil, concentré dans un effort qui ne lui est pas familier. A côté du saint, l'artiste a peint un ange dont la jeunesse semble arriver tout droit des cieux, et qui guide avec douceur la main maladroite du vieillard. Lorsque le tableau fût livré à l'église dont il devait orner un autel, il fit scandale, et on crut y voir un manque de respect pour l'évangéliste. La peinture fut refusée et Caravage dut recommencer. Cette fois, il évita tout risque en s'en tenant strictement aux conventions admises quant aux dehors d'un ange ou d'un saint. Il en est tout de même résulté un bon tableau, car Caravage s'est efforcé de le rendre vivant et attachant, mais nous sentons bien que cette oeuvre est moins honnête, moins sincère que la première.

Cette mésaventure met en évidence combien peuvent être nuisibles ceux qui critiquent ou dédaignent une oeuvre d'art pour des raisons qui n'ont rien à faire avec la question.

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