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Les Français, Ces Gros Brâleurs


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On m'avait expliqué (mais j'ai quand-meme certains doutes) qu'aux US, tres jeunes les gamins sont laissés a leur compte. On les dépose au parc ou au club de base-ball, et "go and have fun". Et demmerde-toi. Du coup ils sont tres vite forcés de se débrouiller et d'aller vers les autres et de faire le premier pas et de rencontrer des gens. A l'école c'est un peu pareil, ils font beaucoup de travaux de groupe ou les profs les laissent un peu se demmerder et ils doivent travailler entre eux. Et comme ils ont peu d'heures de cours, ils font plus d'activités extra-scolaires qu'en France, donc ils sont amenés a voir beaucoup plus de gens.

 

Du coup ils seraient plus aptes a nouer des relations que nous, mais prennent moins le temps de nouer des relations "profondes". Ce qui rejoint le point de Messer. Plus chaleureux, mais plus superficiels. Entre les francais et les americains, ca a des avantages et des inconvenients. Meme si la version americaine te prepare un peu plus a la vraie vie que la version francaise qui te maintiendrait dans un cocon (de la a y voir la tentation protectionniste...).

 

Ca me rappelle le sketch du comte de bourderbala sur les americains.

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J'espère que le cliché des français branleurs qui ne font pas de sport est vrai. Ça me ferait plaisir.

J'aurais pas aimé vivre avec une pression sociale me demandant de m'impliquer dans un club comme on me le laisse à penser des jeunes ricains.

 

 

Ben franchement, ouais. Tu fais pas de sport en France, tout le monde s'en fout. Tu n'en fais pas ici, tu culpabiliserai presque d'être un mollusque. C'est pas pour ça que les gens sont mieux foutus ici pour autant.

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Du coup ils seraient plus aptes a nouer des relations que nous, mais prennent moins le temps de nouer des relations "profondes". 

 

Le problème étant que c'est un tout dépendant de nombreux paramètres, donc pas que de cette éducation (cause ou conséquence, du coup ?) . On peut faire la même observation entre le Nord et le Sud de la France (personnellement, j'ai très fortement vu cette différence)...

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Et si on se posait plutôt la question des déterminants de l'émergence d'une norme sociale, en particulier relationnelle ? Vaste sujet, mais le recensement des différents cas et différences est sans fin lui aussi, et plus stérile.

Sinon un petit commentaire : les différences de normes comportementales font que les français à l'étranger traduisent mal le comportement qu'ils y trouvent : ils y voient du respect, de la gentillesse, etc. quand ce ne sont que des curseurs qui sont ici ou là. On peut tout à fait trouver qu'il est plus agréable de vivre comme ci ou comme ça. Mais ça reste essentiellement un sentiment d'étranger. Dès qu'on assimile la nouvelle norme, on redécouvre les mêmes agacements : en France par exemple, c'est le gars qui grille une priorité à droite, et aux US, c'est le gars qui te grille ton tour à un quadruple stop.

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Sinon un petit commentaire : les différences de normes comportementales font que les français à l'étranger traduisent mal le comportement qu'ils y trouvent : ils y voient du respect, de la gentillesse, etc. quand ce ne sont que des curseurs qui sont ici ou là. On peut tout à fait trouver qu'il est plus agréable à vivre comme ci ou comme ça. Mais ça reste essentiellement un sentiment d'étranger. Dès qu'on assimile la nouvelle norme, on redécouvre les mêmes agacements : en France par exemple, c'est le gars qui grille une priorité à droite, et aux US, c'est le gars qui te grille ton tour à un quadruple stop.

 

C'est une de mes craintes, mais je me dis qu'au bout d'un an, je devrais déjà être agaçé. Enfin certes choses ici m'ont agaçés en beaucoup moins de temps.

 

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C'est une de mes craintes, mais je me dis qu'au bout d'un an, je devrais déjà être agaçé. Enfin certes choses ici m'ont agaçés en beaucoup moins de temps.

Il faut que tu reviennes en France régulièrement faire une piqûre de rappel :)

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Dans le rayon des explications, je me suis souvent fait la réflexion que la société française est encore une société de classes antagonistes, où on en vient à devoir être sur la défensive pour ne pas être symboliquement dégradé. Je me souviens d'une étude qui montrait que plus on est issu d'une couche élevée, moins on sourit ; comme si la gentillesse était la vertu de celui qui n'a rien d'autre à offrir, un aveu de faiblesse. En France, cette société de classe dont nous avons hérité plus qu'ailleurs, a peut-être comme conséquence que nous avons tendance à associer tous les rapports de services et plus généralement les relations sociales accommodantes comme une rétrogradation de classe. Et les personnes d'extraction modeste finissent peut-être par prendre en grippe un comportement qu'elles vivent comme une humiliation permanente d'autant plus intolérable qu'il est considéré comme injuste parce qu'inégalitaire, socialisme ambiant oblige.

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Allez, j'avais copié un extrait de L'étrangeté française dans un autre fil, je le remets ici pour vous montrer comme il est bien :

Dans les diverses phases de son histoire, la France a accordé une place centrale à l’opposition entre ce qui est plus ou moins grand, noble, et il serait illusoire de croire que cela va cesser. Mais elle a oscillé, et oscille toujours, entre plusieurs manières de vivre cette opposition. Selon les individus, selon les groupes sociaux, selon les circonstances de l’existence, selon les époques l’une ou l’autre tend à l’emporter. Elles sont inégalement porteuses d’union ou de division.

Un premier registre est celui de la morgue et du ressentiment. On en trouve une expression particulièrement éclatante dans l’œuvre de Sieyès. De la morgue des privilégiés sourdent « le mépris, l’injure et les vexations de toute espèce » dont le tiers est victime. En même temps qu’il alimente la haine envers ceux qui s’en rendent coupables, le mépris ainsi reçu se reporte sur ceux qui sont situés plus bas sur l’échelle sociale. Ces sentiments troubles n’ont pas fini de colorer les rapports sociaux.

Un deuxième registre est celui de la futilité. Il tient une grande place dans la vision de la France que l’on trouve en bien des pays. La Bruyère l’a mis au centre de ses Caractères. Il incite chacun à briller comme il peut, avec les moyens dont il dispose. Il ne s’agit sans doute pas, en cherchant les honneurs, d’être vraiment grand, mais de faire semblant de l’être, d’en avoir, dirait-on aujourd’hui, le « look ».

Un troisième registre est celui de l’honneur. C’est en faisant son devoir sans chercher son intérêt qu’il incite à être grand. L’histoire de la France telle qu’on la racontait autrefois aux enfants a longtemps donné des places de choix à des personnages, plus ou moins mythifiés, Vercingétorix, Bayard, Pasteur, présentés comme des modèles d’une telle manière d’être. Dans notre monde post-moderne, son évocation fait quelque-peu sourire. Mais sa réalité, plutôt pratiquée que célébrée, n’a pas disparu du corps social.

Selon les époques, l’un ou l’autre de ces registres occupe le devant de la scène. La fin de l’Ancien Régime, la Terreur, les massacres de septembre ont donné une place centrale au premier. La Régence, la « Belle époque » ont préféré le deuxième. L’immédiat après guerre, dans la foulée de la Résistance, autour de la figure du général de Gaulle et d’une pléiade de grands commis de l’état a été la dernière manifestation de quelque ampleur du troisième. Il a été pour la France un ultime moment de grandeur.

De nos jours, une sorte de combinaison de morgue, de ressentiment et de futilité paraît triompher. Certes, le terme de « populace » a pratiquement disparu du vocabulaire, mais celui de « populiste » l’a avantageusement remplacé. S’y associe une aura de bassesse, d’impureté et de mépris. Les commentaires de la « France du haut » face aux résultats du référendum sur le projet de constitution européenne ont fait largement usage de ce vocable. Le personnel des multinationales se sent ravalé au rang de simple outil de production par des dirigeants dont il parait clair que, vivant dans un autre monde, ils relèvent d’une autre espèce. Pendant ce temps, de la presse people à l’appétit pour les « marques » dans les « citées », on voit triompher une vision bien limitée de ce que veut dire « être quelqu’un ».

La « France du bas » est sommée d’accepter d’innombrables réformes, du recul de l’âge de la retraite à la « flexibilisation » de l’emploi ou à la privatisation des entreprises publiques, réformes dont, est-il affirmé, souvent avec raison, le pays a absolument besoin. Mais pourquoi les accepterait-elle ? Il est noble, certes, de se sacrifier sur l’autel du bien commun, mais qui montre l’exemple ? N’est-ce pas aux puissants de le faire ? N’est-ce pas à eux de convaincre par l’exemple qu’il est peu honorable de profiter sans retenue des moyens dont on dispose pour faire triompher ses intérêts, d’aller « jusqu’au bout de ses droits » quand les autres en pâtissent ? Quand ils s’en dispensent, quand de plus toute idée de grandeur ayant quelque dimension morale est suspecte, pourquoi d’autres se sacrifieraient-ils sur l’autel de l’intérêt général ? Comment éviter dès lors que ne règne un climat délétère, entre luttes mesquines pour la défense de petits intérêts et désengagement à l’égard d’un monde décevant, que peut accompagner la culture douillette des « 35 heures » ? Pendant ce temps, les laissés pour compte hésitent entre désengagement et révolte.

La France a déjà connu des moments semblables, porteurs d’immobilisme et de déclin, à diverses étapes de son histoire. Cela a été encore le cas entre les deux guerres, avec au bout du chemin l’humiliation de la défaite et de la collaboration. Cette époque sombre a fini par engendrer un grand sursaut. Aujourd’hui encore, le pire n’est pas toujours sûr.

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Ah, je croyais que tu sortirais plutôt du Crozier. ;)

Bon, je sais que ça va troller à mort à cause de cette question, donc je donne la réponse. La voici :

******************************

Bizarre, comme réponse. Ca a un rapport avec la circoncision (le bout rouge, tout ça) ?
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Oui on voit souvent ça avec les expat' : au début tout est rose et quand il commence à intégrer la pression sociale ça devient plus dur, ils se sentent moins libres qu'au début.

 

Justement non, pour moi ca a ete un sentiment revele au fil des annees. Au debut, j'avais effectivement ete frappe par la difference qu'il y avait dans la maniere de vivre consistant a tout prendre de maniere positive. Tout est fait pour que la vie soit agreable et pratique et les gens, globalement bien sur, cherchent a t'aider plutot qu'a te faire la morale.

 

Maintenant ca, c'etait pendant la premiere annee. C'est seulement en entrant vraiment dans la vie sociale du pays que j'ai realise a quel point c'etait ancre dans la culture et a quel point il etait tellement etouffant de vivre en France par rapport a ca.

J'ai pris beaucoup de plis culturels australiens tout en en conservant certains bien francais mais aujourd'hui quand je retourne en France, c'est un veritable choc que je subis. Le comportement sur la route, le comportement des vendeurs dans les magasins vis-a-vis des clients, l'incapacite des gens (meme les proches) a te parler franchement sans sous-entendus, l'incapacite de beaucoup a tenir la distance dans une discussion conflictuelle sans se vexer ou te demander de te taire et surtout, le manque de respect en general.

Ces differences n'apparaissent qu'apres plusieurs annees loin de la France et pour moi en tout cas, n'ont fait que se renforcer depuis (ca fait plus de six ans que je suis en Australie)

 

On pourrait parler des aspects negatifs chez les australiens par exemple car il y en a bien entendu. Mais en ce qui concerne la philosophie de vie et le fait d'etre capable d'apprecier la vie, les francais sont completement a la ramasse. C'est d'autant plus incomprehensible dans un pays aussi beau et pour le moment, toujours riche materiellement.

 

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Ben franchement, ouais. Tu fais pas de sport en France, tout le monde s'en fout. Tu n'en fais pas ici, tu culpabiliserai presque d'être un mollusque  une tarlouze. C'est pas pour ça que les gens sont mieux foutus ici pour autant.

Corrigé. Je crois que c'est plutôt comme cela qu'ils le ressentent. Il est significatif de voir que dans les universités l'on accorde autant d'importance à celui qui passe tous les examens comme à celui qui mène l'équipe de football américain. On y valorise beaucoup plus l'effort physique qu'en Europe j'ai l'impression, on ne le rabaisse pas à un truc pour les débiles, mais comme je le disais précédemment il y a une mode qui envahit la France, qui est celle du sport à outrance souvent dans le but de soigner son physique, ce qui est à mon avis un peu différent.

 

Justement non, pour moi ca a ete un sentiment revele au fil des annees. Au debut, j'avais effectivement ete frappe par la difference qu'il y avait dans la maniere de vivre consistant a tout prendre de maniere positive. Tout est fait pour que la vie soit agreable et pratique et les gens, globalement bien sur, cherchent a t'aider plutot qu'a te faire la morale.

 

Personnellement je n'ai absolument pas envie de revenir en France, à la limite continuer à voyager. Et je connais beaucoup d'expats' qui ne veulent pas revenir.

 

Moi ce qui me frappe en revenant en France (après bien sûr je ne sais si on peut généraliser mais je dis juste que c'est mon impression) c'est le manque de spontanéïté, le manque de simplicité et une certaine agressivité.

On ne te dira pas en face ce qu'on pense de toi et la façon de parler sera une retenue excessive, mais le stade suivant sera automatiquement la moquerie pédante. D'autre part les gens en général hésitent beaucoup plus (hormis dans les grandes villes peut-être et encore) à sortir boire ou manger un coup après le travail ou le week-end, pourtant ça fait du bien ça. Combien de fois je me suis fais traité d'alcoolique alors que c'est une activité tout à fait normal en Espagne!?

Des fois je me dis que le français est un communiste avec des goûts de luxe.

 

Or je n'ai pas l'impression que c'est historiquement le caractère du franchouille qui est au contraire plus dynamique et plus boute en train. J'ai en tête les vieux films français des années 30 aux années 60 un peu lourdots parfois mais avec un côté vieille France vachement adorable où on prend un petit rouge et un bout de saucisson dès qu'on a l'occasion de casser la croute, où les discussions sont viriles mais respectueuses. C'est peut-être aussi une vision fantasmée que j'ai, mais je regrette énormément cette France-là, et à chaque fois que je rentre j'ai l'impression que c'est de pire en pire.

Pourtant les français je les vois quand il viennent en touristes, ils se comportent totalement différemment, ils se libèrent, ils redeviennent des gosses et parlent parfois même aussi forts que les italiens. J'ai comme l'impression qu'une ambiance morose et pesante s'est installée en France -et ça ne date pas d'Hollande hein, c'est bien antérieur- mais que rien n'est inéluctable.

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Les gens ne picolent plus trop en France dans les bars parce que 7euros la pinte faut pas déconner (100 francs le litre merde quoi)(et je ne vous parle pas du prix du vin au verre...)

On picole chez soi ou chez des amis.

Je peux comprendre qu'on trouve ça triste.

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Les gens ne picolent plus trop en France dans les bars parce que 7euros la pinte faut pas déconner (100 francs le litre merde quoi)(et je ne vous parle pas du prix du vin au verre...)

On picole chez soi ou chez des amis.

Je peux comprendre qu'on trouve ça triste.

 

Oui, il y a cela, mais il y a aussi le flicage sur les routes, très important en France, je vois la différence entre Barcelone et Perpignan par exemple. Ce n'est pas que je trouve très intelligent de conduire bourré, bien au contraire même, mais même 2 verres et parfois on se retrouve avec des points en moins, du coup les gens par sécurité ne boivent qu'1 verre voire pas du tout pour avoir de la marge, c'est même le grand sujet de discussion tout le long de la soirée de compter ce qu'on a bu.

Et puis il y a les arrêtés municipaux qui limitent les licences d'alcool aux bars ou limitent les horaire d'ouverture. Certe, il faut respecter le voisinage, mais quand on décide de vivre en centre ville ou près de bars, on sait quelles en sont les conséquences.

 

Ce que je veux dire c'est que ce n'est pas dans le caractère français d'être comme ça, mais que certaines choses les y pousse de plus en plus. Si personne ne boit dans ce pays, dans deux ou trois générations on aura une nation de gens chiants, il faut faire quelque chose je veux dire... :D

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En France, l'hygiénisme étatique du manger-bougisme est trop bien rentré dans les têtes. Ainsi, l'anorexie et le surpoids deviennent des états individuels à combattre plus qu'à soigner, et peuvent aisément être des sujets de vannes. De plus en plus, je pense que nous verrons des personnes obnubilées par leur apparence physique, adepte d'activité sportive par peur de prendre le moindre gramme et ayant de plus ou moins gros problèmes relationnels avec la nourriture.

 

Pour ce que j'en vois ici et là : pas vraiment de différence dans les buts entre hygiénisme socialiste ou hygiénisme libéral. Les deux convergent pour discipliner les individus et augmenter le bonheur social. Je préfère quand même l'hygiénisme libéral car il est moins despotique sur les moyens, ou du moins s'exerce à travers le despotisme privé et la publicité.

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Y'a un truc marrant en France c'est le rapport aux impôts. Si tu veux orienter la dépense ou l'épargne, il suffit de faire miroiter une exonération d'impôt, et tu peux être tranquille que tu vas obtenir des résultats à l'échelle nationale, même si pour les individus ce n'est pas un bon choix de dépense ou d'investissement. Et le pire c'est que lorsque tu ne fais pas pareil il faut expliquer en quoi c'est un faux cadeau et inintéressant. En général d'ailleurs, les gens ne comprennent pas et doivent se dire que ceux qui ne sont pas à la chasse aux exonérations d'impôts sont au fond un peu benêts.

 

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joli

 

Beaucoup de socialistes sont motivés par l'envie d'être à la place des riches mais, ne pouvant décemment pas demander ouvertement la place de ceux qu'ils critiquent, ils font la demande astucieuse de plus d'égalité, ce qui revient à demander un rapprochement des pauvres et des riches qu'ils envient sans passer pour les jaloux qu'ils sont. C'est un choix optimal.

 

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Les gens ne picolent plus trop en France dans les bars parce que 7euros la pinte faut pas déconner (100 francs le litre merde quoi)(et je ne vous parle pas du prix du vin au verre...)

On picole chez soi ou chez des amis.

Je peux comprendre qu'on trouve ça triste.

Ca je ne suis pas convaincu. En Australie, et je crois que c'est pareil en Angleterre, c'est carton rouge cote picole.

Pas moyen d'aller boire un coup sans qu'il y en ait systematiquement au moins un qui soit completement mort. Ils sortent du boulot (16-17h) et vont direct au pub jusqu'a l'heure du repas (19h) ou en general, je me pointe apres etre rentre chez moi prendre une douche et saluer ma petite famille (je suis un mari et pere modele)

Du coup, j'ai affaire a des gars incapables de tenir des propos coherents, enchainant blagues pourries sur remarques debiles. Le pire c'est que les nanas sont aussi souvent dans cet etat (ce qui est peut-etre un avantage pour les celibataires cela dit)

Les francais savent quand meme bien mieux gerer ca, surtout une fois passe les 25 ans et en general, ca donne des soirees plus interessantes en France. Sinon il faut les inviter chez soi, la ils se tiennent parfaitement mais traditionnellement, on ne s'invite pas trop les uns chez les autres.

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Pour les histoires de manque de franchise/spontanéité il faut bien voir un truc : vous avez (a priori) été élevés en France et vous êtes donc "experts" pour déchiffrer les subtilités de la communication des français. C'est exactement l'équivalent d'une langue maternelle.

Donc en rentrant en France vous pouvez vous sentir assaillis par les double-sens et autres subtilités, ça ne veut pas formcément dire que c'est spécifiquement français. Peut-être que ça vous passe simplement en grande partie par dessus la tête dans votre pays d'accueil.

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T'as des bars pourris, des pubs a la con ou les mecs se mettent des caisses, et tu as des bars a cocktails, des bars thematiques avec des concepts originaux ou les gens viennent profiter et chercher une prestation, une experience. On en revient a l'histoire des Gaussiennes. Ouais t'as des mauvais cotés, mais t'as aussi des bons cotés. A Paris, c'est plus souvent le conformisme, a quelques exceptions.

 

13 bars a Londres (dont 6 dans le top 10) pour 2 a Paris

http://www.worlds50bestbars.com/fifty-best-bars-list/index.php

 

L'année précédente, 13 bars londoniens, 4 francais

http://www.1001cocktails.com/magazine/105439/les-50-meilleurs-bars-du-monde-2011.html

 

Et l'année encore d'avant, 6 bars londoniens, 3 parisiens

http://www.1001cocktails.com/magazine/103492/les-50-meilleurs-bars-du-monde.html

 

Les choses s'améliorent a Londres, Paris stagne.

 

Ceci dit, je n'ai fait aucun des-dits bars. Je me dois d'y remédier.

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T'as des bars pourris, des pubs a la con ou les mecs se mettent des caisses, et tu as des bars a cocktails, des bars thematiques avec des concepts originaux ou les gens viennent profiter et chercher une prestation, une experience. On en revient a l'histoire des Gaussiennes. Ouais t'as des mauvais cotés, mais t'as aussi des bons cotés. A Paris, c'est plus souvent le conformisme, a quelques exceptions.

 

13 bars a Londres (dont 6 dans le top 10) pour 2 a Paris

http://www.worlds50bestbars.com/fifty-best-bars-list/index.php

 

L'année précédente, 13 bars londoniens, 4 francais

http://www.1001cocktails.com/magazine/105439/les-50-meilleurs-bars-du-monde-2011.html

 

Et l'année encore d'avant, 6 bars londoniens, 3 parisiens

http://www.1001cocktails.com/magazine/103492/les-50-meilleurs-bars-du-monde.html

 

Les choses s'améliorent a Londres, Paris stagne.

 

Ceci dit, je n'ai fait aucun des-dits bars. Je me dois d'y remédier.

 

aucun bar bruxellois, ce classement ne vaut pas tripette

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Pour les histoires de manque de franchise/spontanéité il faut bien voir un truc : vous avez (a priori) été élevés en France et vous êtes donc "experts" pour déchiffrer les subtilités de la communication des français. C'est exactement l'équivalent d'une langue maternelle.

Donc en rentrant en France vous pouvez vous sentir assaillis par les double-sens et autres subtilités, ça ne veut pas formcément dire que c'est spécifiquement français. Peut-être que ça vous passe simplement en grande partie par dessus la tête dans votre pays d'accueil.

Je veux bien croire que je n'arrive pas a les detecter ici mais alors ca veut dire que c'est vraiment tres tres bien cache. Un autre exemple au boulot: il y a tres peu de ragot et de clan qu se forment, quand il y a des problemes, ca se regle en face et d'individu a individu. C'est un truc penible en France aussi et qui souvent pourri l'ambiance de travail, les messes basses et autres cassage de sucre des que l'autre a le dos tourne.

 

 

 

Et maintenant, que les participants a cette discussion s'inclinent, le grand sachem des bons points va s'exprimer:

La plus grande discussion café du commerce de liborg.

Voila, c'est termine :chine:  :chine:  :chine:

Profitez-en bien pour le regarder pendant sa remontee vers la sphere des hautes discussions intellectuelles dont il daigne descendre de temps a autre dans sa grande mansuetude. Consolons-nous avec la poudre de savoir que son passage a laisse derriere lui et sachons en faire bon usage.

Certains esprits chagrins pretendent que les manches de sa tunique blanche etaient cousues ensemble a l'avant. C'est une hypothese qui tient la route.

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Après réflexion, j'ai vraiment du mal à comprendre comment on peut tenir une telle discussion : le guadeloupéen, par exemple, il est inclut dedans?

Il ne faut vraiment ne s'être jamais baladé en France pour être capable de dire que l'on peut trouver simplement une identité commune à un breton, un marseillais, un lillois, un toulousain, un alsacien.

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