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Gender studies & applications


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Si on devait supprimer l'expression "extrême droite" du vocabulaire français, beaucoup de journalistes se retrouveraient au chômage :) Cela mis à part, l'article ne démontre rien, il ne fait qu'affirmer que l'idéologie du genre n'est pas une idéologie, ce qui est discutable (understatement) et que la preuve, c'est que l'UE est d'accord. Affirmer que les assertions de l'UE sont "simplement" des directives rétablissant l'égalité hommes-femmes relève de la désinformation. Le dernier argument (sur l'interdiction du homeschooling) est le strawman le plus grossier de l'ensemble de l'article.

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Qui peut se déclarer contre l'égalité hommes-femmes? Un grand principe dont la seule évocation déclenche hochements de tête et acquiescements.

 

:)

 

L'ambition de ce texte est d'engager notre pays sur un chemin sans retour, celui de l'égalité entre les femmes et les hommes sans laquelle il n'est pas de réelle liberté

 

:angry:

 

Au détour d'un amendement, on y a également appris l'avènement d'un enseignement obligatoire sur l'égalité entre les sexes dans les écoles de journalisme.

 

:o

 

À l'Assemblée, le texte a rassemblé 359 voix en sa faveur pour seulement 24 contre.

 

:blink:

 

Le Figaro

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MErci à tous pour vos commentaires, comme je ne connais pas le sujet j'ai sollicité la fine fleur de liborg, et vous avez répondu. :)

 

Dans l'Introduction aux études sur le genre, les auteur-trices déplorent que celles-ci ont toujours été regardées de travers parce que vues comme une "science militante". Tu m'étonnes...

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il y a tout de meme une dynamique marrante dans le feminisme ou, une fois le droit de vote et l'egalite en droit on ete obtenus, il a fallu trouver d'autres trucs pour continuer le combat.

Le but d'une organisation, c'est de survivre. Quand une organisation politique voit ses objectifs politiques atteints, elles en trouve d'autres, c'est d'un classique éprouvé. Le seul contre-exemple majeur que je connaisse, c'est cette association américaine pour la familiarisation du grand public avec l'informatique, qui, constatant il y a quelques années que son objectif avait été atteint, s'est auto-dissolue.
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Le seul contre-exemple majeur que je connaisse, c'est cette association américaine pour la familiarisation du grand public avec l'informatique, qui, constatant il y a quelques années que son objectif avait été atteint, s'est auto-dissolue.

Trop de familiarité avec le porno en ligne sans doute.

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http://www.causeur.fr/abcd-de-l%e2%80%99egalite-la-guerre-du-genre-aura-bien-lieu,26026

 

 

ABCD de l’égalité : la guerre du genre aura bien lieu

 

Après la campagne appelant à retirer les enfants de l’école pour protester contre la théorie du genre, enseignée dès la maternelle à travers le programme ABCD de l’égalité, la réponse des autorités ne s’est pas fait attendre. « Rumeur », tel est l’élément de langage soigneusement choisi, et largement repris dans les médias, pour désigner une prétendue paranoïa collective qui se serait répandue sans aucun fondement sérieux. « L’Education nationale refuse totalement la “théorie du genre” » a carrément déclaré Vincent Peillon. À d’autres !

« Théorie du genre » est un concept popularisé par les auteurs catholiques et répandu sur les réseaux à la suite des manifestations anti-mariage pour tous. Il consiste à voir dans les initiatives gouvernementales autour de l’égalité des sexes, une stratégie politique unifiée visant à la destruction systématique de toute différence sexuelle. Contrairement aux gender-studies, qui ne sont que l’étude plus ou moins objective des constructions sociales de genre, la théorie du genre possède une dimension normative : il faut déconstruire ce qui est construit. Or, il semble que ce soit bien l’objectif du gouvernement qui souhaite déconstruire les stéréotypes genrés inconscients, pour « œuvrer à l’égalité réelle des sexes ». L’idée de base implicite étant qu’il y a effectivement un lien entre représentations symboliques (les filles jouent à la poupée) et inégalités réelles (les femmes ont des salaires inférieurs aux hommes), ce qui est loin d’être évident.

 

[...]

 

 

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Pas simple, de lutter contre les stéréotypes de genre, surtout à l'heure où ils sont brandis comme le dernier bastion des repères culturels et sociaux. Ces lieux communs consensuels où tout le monde se retrouve, cultures et origines sociales confondues, ont la commodité des vieilles connivences. Lutter contre ces traditions se révèle une tâche ingrate pour l'enseignant, accusé de briser les rêves ou soupçonné de militantisme idéologique... Au pays des stéréotypes, les filles ont de longs cheveux et robes roses, les garçons sont forts et audacieux avec des pouvoir surnaturels. Ces images restent plébiscitées dans l'iconographie et l'imagination populaire ; mais derrière elles, se construit une vision réductrice du monde, où les garçons conquièrent et où les filles se réservent. Modèle qui alimente généreusement la matrice des inégalités sociales, professionnelles et familiales, que l'on attribuera ensuite, avec fatalisme, à un ordre naturel des choses, adossé si besoin à des considérati

 

Le café pédagogique

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Trouvé ça sur Twitter :

 

BfQApnPCYAAo6yg.png

Certes, sauf que : http://www.slate.fr/story/82929/colere-gender

 

Je n’ai pas envie de prétendre que la notion de genre n’a pas été une révolution intellectuelle et qu’il ne faut surtout pas en tenir compte dans l’éducation de nos enfants sous prétexte qu’on doit rassurer les gens qui ont peur. Parce que Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem peuvent réexpliquer cent fois les choses avec un gros brin d’hypocrisie, je vais vous dire le fond de ma pensée: ces gens qui refusent de mettre leurs enfants à l'école ont très bien compris de quoi il s’agissait.

Oui, les présentations dans les manuels scolaires qui disent que l’identité sexuelle ne se construit pas seulement sur le sexe biologique mais aussi selon un contexte socio-culturel, ce sont bien un apport intellectuel des gender studies.

Ces gens ont peur et ils ont raison. Oui, on ne veut plus faire de différence de traitement entre les garçons et les filles, oui, on veut leur dire qu’ils peuvent choisir leur identité, leur sexualité et même, attention, leur sexe pour ceux qui veulent en changer. Oui. J’en ai ras le bol qu’on doive s’excuser à cause de la «théorie du genre». Qu’on doive rectifier, nuancer, dire que non ce n’est pas vraiment ce qu’on veut, faire du mot «genre» un mot interdit (dites «parité» et non «genre») que bien sûr, ce n’est pas bon pour les enfants, qu’on va respecter leurs natures essentialistes de petits garçons et petites filles. Mais merde, non.

J’écris sous le coup de la colère, d’une colère que j’ai réussie à contrôler quand on nous a fait chier avec les clichés sur les méchantes féministes, quand on nous a fait chier avec les clichés sur les pédés qui allaient se marier et mettre à sac la société. Alors je ne dis sans doute pas les choses comme il le faudrait, de manière pédagogue. Mais sur le sujet, je n’ai lu et entendu que des prises de paroles policées pour bien expliquer aux gens-qui-ont-peur qu’ils ont mal compris. Non, dans le fond, ils n’ont pas mal compris. Les organisateurs de ce mouvement de «grève» pressentent bien ce qui se passe. Il faut arrêter de faire semblant.

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Bon, faut pas se cacher derrière son petit doigt. La Belkacem, elle se contredit elle-même :

 

http://www.20minutes.fr/politique/778750-theorie-genre-il-essentiel-enseigner-enfants-respect-differentes-formes-didentite-sexuelle-afin-batir-societe-respect

 

La théorie du genre, qui explique «l'identité sexuelle» des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d'aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l'homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets.

 

 

Et maintenant, "la théorie du genre, ça n'existe pas" ?

Allons.

 

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Lis l'article de Slate que j'ai posté ci-dessus, c'est un peu le même message, une journaliste défend la théorie du genre et ses objectifs.

 

A tout prendre, je préfère quelqu'un qui défend cette théorie avec de vrais arguments qu'une hypocrite qui fait passer ses opposants pour des moyenâgeux fantasmant sur un complot d'extrême-droite.

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Si c'est défendable, pourquoi diable Belkacem dit-elle que ça n'existe pas ?

C'est défendable, mais ça fait propagande, bourrage de crâne. On enseigne pas une compétence mais un savoir-être donc ça fait un peu manipulation quand même.

Sinon les arguments de Titou Lecoq de Slate (elle pouvait pas avoir un nom normal celle-là)

Tiens une question qui me vient à l'esprit : quel est l'articulation entre le catéchisme et l'Education Nationale?

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C'est défendable, mais ça fait propagande, bourrage de crâne. On enseigne pas une compétence mais un savoir-être donc ça fait un peu manipulation quand même.

 

Surtout que le but de l'école restant l'instruction (l'acquisition des compétences) avant tout, effectivement, ça fait "un peu manip quand même".

 

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Sinon les arguments de Titou Lecoq de Slate (elle pouvait pas avoir un nom normal celle-là)

 

 

Titiou en fait  :icon_wink:

 

Sur l'argument (perso je n'en ai vu qu'un qui mérite ce titre et il est repris plusieurs fois) :

 

 

C’est quoi le problème dans le fond? C’est trop «idéologique»? Mais l’enseignement, et plus généralement la pédagogie, sont toujours empreints d’idéologie. Ils reflètent la doxa de notre société. En ce moment, on essaye de nous faire croire qu’il existe un apprentissage «neutre», lavé de tout présupposé —l’enseignement traditionnel donc— versus la théorie du genre, une serpillère facho-féministe crypto-gay. Mais arrêtez vos conneries. Votre enseignement traditionnel est tout aussi idéologique qu’un enseignement qui tire parti de la notion de genre. Il repose également sur des postulats idéologiques. L’école est une institution normative.

 

Et je ne trouve pas qu'il y ait équivalence. Une éducation reposant sur un égalitarisme entre les genres découle directement des travaux d'un groupe de pseudo-intellectuels, et possède un but précis. Faire l'équivalence avec l'éducation 'traditionnelle' relève de l'escroquerie intellectuelle amha, celui-ci étant le fruit d'une longue succession d'ajustements qui ont mis des siècles pour en arriver là – ce type d'éducation n'est redevable à aucun architecte qui aurait voulu orienter l'ensemble de l'éducation dans un but précis – même si chaque 'atome éducatif' peut posséder un but. Certains aspects du système éducatif actuel remontent à plusieurs siècles, d'autres sont plus récents, etc. Le système éducatif est un gros agglomérat constitué de plein de petits 'atomes éducatifs', y faire rentrer la théorie du genre c'est faire entrer un éléphant dans un magasin de porcelaine.

 

Qui sait ce que ça peut produire ? à mon avis : personne.

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