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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

Messages recommandés

Bien sur, ça a très vite circulé via mail avant que ça sorte en public.

M2C : taper sur Maffesoli et le post-modernisme, ça ne mange pas/plus de pain. Tout le monde, ou a peu près, sait aujourd'hui que c'est de la merde venue d'on ne sait trop ou, plus personne si ce n'est les derniers mohicans, ne prend ça au sérieux.

Donc, bon...ce canulard ne coute rien, et Lahire a déjà régler son compte à Mafessoli et à sa divinatrice d'une manière magistrale.

Ce qui est plus intéressant, c'est une forme d'illustration de la course a la publication, non seulement on reçoit près d'une fois par semaine un mail qui commence par "dear professor" (ce qui est toujours comique) de revues chelous d'un peu partout dirigées par des sous académiques obscurs proposant de publier nos écrits, les travaux en question y sont peu ou pas relus. C'est assez problématique sans être aussi catastrophique, je crois, que certains veulent le faire croire.

Et ce que tu dis là, c'est valable pour lui ou tout le postmodernisme aussi?

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Lui à 100%, le post-modernisme, dans les bons jours on s'accordera à dire que ça a permis une certaine reflexivité et un peu de remise en question de certains acquis.

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Ce qui est plus intéressant, c'est une forme d'illustration de la course a la publication, non seulement on reçoit près d'une fois par semaine un mail qui commence par "dear professor" (ce qui est toujours comique) de revues chelous d'un peu partout dirigées par des sous académiques obscurs proposant de publier nos écrits, les travaux en question y sont peu ou pas relus. C'est assez problématique sans être aussi catastrophique, je crois, que certains veulent le faire croire.

 

S'il y a trop de publications, c'est peut-être aussi parce qu'il y a trop de publieurs. Surtout en sciences humaines.

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On a perdu la bataille des termes, la gauche est très forte, très très forte, à ce petit jeu.

 

Quelques décennies après la chute du Mur, j'ai l'impression que personne en France (en Belgique?) n'a fait ne serait-ce qu'expliquer le désastre de l'URSS et en quoi une bonne partie de la sphère médiatique et culturelle s'est complètement plantée à son sujet. La page est tournée, tout le monde est prêt pour recommencer l’expérience?

C'est triste.

 

Je pense qu'on devrait plus insister en quoi on est différent des néo-libéraux, même si ça nous met de facto en position défensive, mais on ne fera pas avancer le schmilblick en se bouchant le nez.

 

Les "néo"-libéralisme ça n'existe pas, c'est juste un gigantesque homme de paille et un bon moyen pour se définir en "gentil". Donc pour moi la première chose à expliquer c'est que je suis ni "néo" ni "ultra" ni je ne sais quoi d'autre, juste libéral.

Après je ne sais pas pour vous, mais dernièrement j'ai l'impression qu'un certain nombre d'idées même vaguement libérales (concurrence, rentes, etc) commencent à faire leur entrée dans les discussions de machine à café, La grande majorité des conversations me déprime toujours par leur caractère recherchant le tout-Etat, mais moins qu'avant.

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Quelques décennies après la chute du Mur, j'ai l'impression que personne en France (en Belgique?) n'a fait ne serait-ce qu'expliquer le désastre de l'URSS et en quoi une bonne partie de la sphère médiatique et culturelle s'est complètement plantée à son sujet. La page est tournée, tout le monde est prêt pour recommencer l’expérience?

C'est triste..

 

Allons, on sait bien que si l'URSS a échoué, c'est la fautocapitalisme.

 

Sinon, à propos du néolibéralisme, ça existe. C'est l'intersection de la technocratie, du marché et du néoclassicisme économique.

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Son approche politique l'en rapproche en tout cas. Amha, il n'aurait pas renié le parternalisme libertarien qui se rapproche pas mal de l'idée néolibérale.

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Faudrait voir je crois qu'il y avait eu une discussion à ce sujet notamment suite au bouquin de Jacques audier

Le néolibéralisme c'est cet espèce d' interventionnisme pro-marché, la volonté de rendre le marché plus optimal (sic) , croyance de la part des élites technocrates qu'on peut créer, construire une société rationnelle en partant du sommet de la pyramide.

Rincevent avait donné plusieurs indices pour les reconnaître:

-très haute formation intellectuelle

-réformistes et modérés

-généralement citadins

Le complexe de l'ingénieur (qui pense qu'il suffit de pousser deux ou trois boutons et d'actionner un levier pour optimiser plus encore la société) appliqué à des gens qui connaissent les idées libérales pour de vrai

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Un problème avec ce terme néo-libéralisme, c'est que même s'il existe, cela permet aux antilibéraux de jouer sur la ressemblance entre libéralisme et néo-libéralisme, d'affirmer que le second est le « libéralisme réel », donc, que la théorie libérale est fausse, donc, (saut lacantique) qu'il faut de l'étatisme et du socialisme…

Utiliser le mot libéralisme pour quelque chose qui n'a rien à voir avec le libéralisme, c'est une bonne façon de pourrir le mot et le concept de libéralisme, ce que n'hésiteront pas à faire les antilib.

Autant parler de technocratie de marché…

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Quelques décennies après la chute du Mur, j'ai l'impression que personne en France (en Belgique?) n'a fait ne serait-ce qu'expliquer le désastre de l'URSS et en quoi une bonne partie de la sphère médiatique et culturelle s'est complètement plantée à son sujet. La page est tournée, tout le monde est prêt pour recommencer l’expérience?

C'est triste.

Après je ne sais pas pour vous, mais dernièrement j'ai l'impression qu'un certain nombre d'idées même vaguement libérales (concurrence, rentes, etc) commencent à faire leur entrée dans les discussions de machine à café, La grande majorité des conversations me déprime toujours par leur caractère recherchant le tout-Etat, mais moins qu'avant.

La France = 65 millions d'individus, avec des degrés de perméabilité à la réalité variés.

- La ploutocratie est dans sa réalité/bulle à elle, aucun danger d'une perception plus étendue.

- Les gauchistes plus ou moins fanatiques qui constituent la formidable "intelligentsia" française. Sur représentés médiatiquement partout. Même en baraquements de camp de concentration, ils continueront de chanter les louanges et la supériorité du socialisme.

- La population, qui, même bombardée médiatiquement 24h/24 au socialisme enchanté ... ne peut pas ne pas s'apercevoir de certains trucs. Elle veut continuer à y croire (sa retraite, sa sécu, etc), mais ça devient dur de nier la réalité de certains faits.

 

Il y a encore bien du chemin : 1/ admettre pleinement la réalité 2/ connecter la réalité observée avec ce qui en est la cause.

 

Difficile de prévoir le moment d'une éventuelle bascule.

Mais ce qui est sûr, c'est que l'irruption de la réalité des conséquences du socialisme dans les vies quotidiennes de tous est tous les jours plus prégnante. L'endettement ne peut plus faire barrage. L'avalanche de taxes suscite des anticorps. L'inexistence des services censés justifier la saignée de la population devient de plus en plus difficile à cacher.

Ce qui tient tout (pour l'instant), c'est l'emprise sur les esprits via les médias.

.... Mais jusqu'où un prestidigitateur peut empêcher quelqu'un de s'apercevoir qu'il a les pieds dans l'eau ?

 

Au doigt très mouillé, compter ama encore environ 1 génération et demi pour un début de réveil.

(à moins qu'on vire à la sauce Corée du Nord avant)

 

"Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances, ils n'ont pas fait naître celles-ci, ils ne les détruisent pas." - Proust

All generous minds have a horror of what are commonly called "Facts". They are the brute beasts of the intellectual domain - Hobbes

 

http://uplib.fr/wiki/Réalité

http://uplib.fr/wiki/Illusions

 

 

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- La population, qui, même bombardée médiatiquement 24h/24 au socialisme enchanté ... ne peut pas ne pas s'apercevoir de certains trucs. Elle veut continuer à y croire (sa retraite, sa sécu, etc), mais ça devient dur de nier la réalité de certains faits.

 

Mouais, j'ai toujours du mal avec ça. Des tas de gens sont vraiment persuadés que sisi, suffit d'appuyer sur deux trois boutons et changer un levier. Bien sûr elle se rends compte que des trucs vont pas, mais pour faire la connexion entre "ça ne va pas" et "quelque chose est daubé dans le principe même", c'est très très loin d'être automatique.

 

 

Au doigt très mouillé, compter ama encore environ 1 génération et demi pour un début de réveil.

(à moins qu'on vire à la sauce Corée du Nord avant)

 

ça par contre c'est indéniable. Les simples sondages sur la volonté d'expatriation des jeunes en disent long. C'est clair qu'on ne changera de mentalité qu'en changeant de génération et celle-ci se rends bien compte que la France, c'est plus vraiment ça quoi.

Pour notre plus grand bien d'ailleurs, avec des millions de français émigrés vers les pays qui embauchent (= donc en grande majorité des pays moins socialistes), ça va déprovincialiser et ça c'est vraiment pas mal.

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Pour notre plus grand bien d'ailleurs, avec des millions de français émigrés vers les pays qui embauchent (= donc en grande majorité des pays moins socialistes), ça va déprovincialiser et ça c'est vraiment pas mal.

 

Au final c'est juste de l'auto-régulation: socialisation du pays, chute de l'économie, émigration des forces vives, ouverture au monde et évolution libérale, rétablissement du pays, prospérité, encroûtement et repos sur les lauriers, réemergence du socialisme, et c'est reparti pour un nouveau cycle. :)

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Attention, cet article du Monde risque de vous faire faire une overdose de francité piteuse, ou de piteuserie française, comme vous voudrez.

 

Tout y est débile. Le ton, le propos, l'état de fait décrit. Je n'essaie même pas de faire l'inventaire.

 

Ce pays est de plus en plus débile chaque jour.

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/14/departementales-se-mobiliser-contre-le-front-national_4593643_3232.html

 

Une élection, enfin, assez surréaliste, puisque les Français sont invités à élire des assemblées départementales que le gouvernement envisageait, il y a peu, de supprimer et dont l’avenir et les pouvoirs sont flous. Il n’est donc guère surprenant que les enquêtes d’intentions de vote annoncent un taux d’abstention record, de 50 % ou plus.

 

Tout, pourtant, devrait contribuer à mobiliser les électeurs. Notamment ces millions de Français attachés aux valeurs de la République pour lesquelles ils ont communié dans les rues du pays, début janvier, au lendemain des attentats terroristes de Paris. Tout devrait les mobiliser, pour une bonne et simple raison : comme aux élections européennes de mai 2014 – mais plus nettement encore, et avec des conséquences plus immédiates sur la vie quotidienne des citoyens –, le Front national menace de s’imposer comme la force dominante de la scène politique française.

 

:cpef:

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ça va déprovincialiser et ça c'est vraiment pas mal.

Mouais. Ca veut dire qu'on va quand même importer les SJWs de tous acabits.
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on peut aussi espérer que les plus prompts à partir sont précisément ceux qui ont le plus de chances d'avoir le cerveau le moins pourri par l'idéologie, donc faut voir.

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Attention, cet article du Monde risque de vous faire faire une overdose de francité piteuse, ou de piteuserie française, comme vous voudrez.

 

Tout y est débile. Le ton, le propos, l'état de fait décrit. Je n'essaie même pas de faire l'inventaire.

 

Ce pays est de plus en plus débile chaque jour.

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/14/departementales-se-mobiliser-contre-le-front-national_4593643_3232.html

 

 

:cpef:

C'est moins de la stupidité que de l'analphabétisme je pense.

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on peut aussi espérer que les plus prompts à partir sont précisément ceux qui ont le plus de chances d'avoir le cerveau le moins pourri par l'idéologie, donc faut voir.

 

Les seuls élus communistes du Québec viennent du quartier français de Montréal.

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Les "néo"-libéralisme ça n'existe pas, c'est juste un gigantesque homme de paille et un bon moyen pour se définir en "gentil". Donc pour moi la première chose à expliquer c'est que je suis ni "néo" ni "ultra" ni je ne sais quoi d'autre, juste libéral.

Après je ne sais pas pour vous, mais dernièrement j'ai l'impression qu'un certain nombre d'idées même vaguement libérales (concurrence, rentes, etc) commencent à faire leur entrée dans les discussions de machine à café, La grande majorité des conversations me déprime toujours par leur caractère recherchant le tout-Etat, mais moins qu'avant.

 

Le néolibéralisme, c'est le libéralisme moins la liberté.

 

Plus sérieusement, comme l'a dit Tramp, c'est l'idée qu'il faut réaliser le marché par la force, par le haut. C'est le libéralisme moins l'ordre spontané.

Le néolibéralisme, c'est l'histoire d'un groupe de politiciens qui se sont dit "Hayek c'est trop cool, c'est ça qu'il nous faut", mais comme ça consistait à ne plus rien faire pour eux, et que c'était pas possible, ils se sont mis à taper sur ces salauds de chomeurs qui profitent, filer du pognon à leurs amis hauts PDG pour les aider à surmonter ces horribles taxes socialistes qui ne font que tuer la croissance et l'économie, sabrer de temps en temps un truc culturel gauchiste (la Monnaie ou les Bozar en Belgique par exemple) et faire des lois stupides pour obliger la concurrence à concurrencer.

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Le néolibéralisme, c'est le libéralisme moins la liberté.

 

Plus sérieusement, comme l'a dit Tramp, c'est l'idée qu'il faut réaliser le marché par la force, par le haut. C'est le libéralisme moins l'ordre spontané.

Le néolibéralisme, c'est l'histoire d'un groupe de politiciens qui se sont dit "Hayek c'est trop cool, c'est ça qu'il nous faut", mais comme ça consistait à ne plus rien faire pour eux, et que c'était pas possible, ils se sont mis à taper sur ces salauds de chomeurs qui profitent, filer du pognon à leurs amis hauts PDG pour les aider à surmonter ces horribles taxes socialistes qui ne font que tuer la croissance et l'économie, sabrer de temps en temps un truc culturel gauchiste (la Monnaie ou les Bozar en Belgique par exemple) et faire des lois stupides pour obliger la concurrence à concurrencer.

On pourrait appeler ça néo-communisme alors, ce ne serait pas moins débile que néo-libéralisme.

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Tu ne verras jamais un communiste parler de "realiser le marché", subventionner des entreprises, couper dans les budgets cultures ou chomage ou faire des lois pro concurrence hein !

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On pourrait appeler ça néo-communisme alors, ce ne serait pas moins débile que néo-libéralisme.

Y'a quand même l'idée de libre-échange ou plutôt de commerce international, choses qui ne sont pas naturellement associés aux cocos.

Grillé par poney.

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Plus généralement, il existe une maladie sur ce forum/chez les libéraux à confondre allégrement socialisme, communisme, étatisme, ...

Je suis le premier à le faire et c'est bon pour l'humeur dans une démarche pamphlétaire à la H16.

 

Mais si on veut faire l'analyse plus fine et plus juste d'un point de vue intellectuel, plus rigoureuse ; ce sont 3 choses différentes (le FN est ultra interventionniste et étatiste, mais il n'est pas communiste pour autant, qui est tout autant interventionniste mais de manière différentes).

Évidemment, pour un libéral, ça ne change pas grand chose : l'Etat intervient et fait de la merde.

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Tu ne verras jamais un communiste parler de "realiser le marché", subventionner des entreprises, couper dans les budgets cultures ou chomage ou faire des lois pro concurrence hein !

 

La concurrence néo-classique : parfois ça peut signifier des cartels.

 

Bref, c'est globalement passer son temps à rechercher à corriger les imperfections de marché à coup de subventions, taxes ou d'obligations de s'assurer (Obamacare s'inscrit en partie dans cette logique). Dans un sens, les libéraux classiques n'en sont pas loin ( :) ). Généralement comme ils sont plutôt "conservateurs" ils ne voient pas les mêmes échecs de marché que les socio-démocrates-keynésiano-saint-simoniens, ils sont plus favorables aux notres.

 

C'est pas faux que ça ne ferait pas trop de mal à la France quand même.

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Bof, j'ai dit ça longtemps jusqu'à ce que je compare les programmes éco du FN et du Fdg.

 

Y a un côté poujadiste ( un gros côté d'ailleurs) au FN (aider les pme, baisser les impots chez eux, ...) qui n'existe pas au Fdg.

Le Fdg veut renforcer à fond l'Etat social alors que le FN veut le supprimer pour les immigrer afin de le mettre à l'équilibre pour les français (mais pas le renforcer stricto sensu) ; le Fdg veut nationaliser les banques, pas le fn ; le Fdg veut augmenter le SMIC et a peu près tout le reste ainsi que taxer à 100% au dessus d'une certaine richesse, pas le FN ; et la liste est encore longue comme ça.

 

Le problème pour comparer, c'est que le programme économique du FN est flou et limité a quelques emphases, celui du Fdg est plus détaillé. Probablement parce que le FN bouffe à tous les rateliers et est près à défendre le petit capitalisme de PME et à pourfendre l'entreprise non patriotique qui déménage. On reconnaitra au Fdg un peu plus de constance dans les idées.

 

C'est pas du socialisme au sens stricto sensu, par contre, c'est très paternaliste, interventionniste (au final, l'Etat dirige l'économie, je dis pas, mais il le dirige de manière différente).

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