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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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En soi, la déclaration que tu cites n'est pas spécialement horrible.

Certes, comme je l'ai dit, ce n'était pas pour faire un procès pour déviationnisme petit-bourgeois en sorcellerie, mais simplement pour pointer une mauvaise communication / stratégie.

On devrait créé un nouveau fil: "les phrases qui vous agacent un brin".

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Celle-là va sans doute hérisser le poil de Gio:

Revel a justifié Pinochet de la manière la plus perverse qui soit : il a sali Allende. Dans un article devenu célèbre, il a mis en cause la légitimité d’Allende à diriger son pays, ce qui revenait à justifier dans le contexte de l’époque la prise du pouvoir par l’armée. Dans les années qui ont suivi, Revel a toujours défendu la politique américaine de soutien aux dictatures anticommunistes avec l’argument du « moindre mal », dans des termes qui rappellent singulièrement la défense du régime soviétique de certains intellectuels dans les années 1960…

Source (dans les commentaires): http://descartes.over-blog.fr/2015/10/erri-de-luca-ou-la-rehabilitation-de-brasillach.html#comments

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Dans la même réponse, Descartes écrit que "l’idéologie que les « libéraux » américains ont imposé au monde, ils l’ont imposé d’abord chez eux. Souvenez vous du McCarthysme, qui fut le moment paroxystique de cette imposition, mais qui ne doit pas cacher le contrôle idéologique total sur l’ensemble des moyens de diffusion, sur les syndicats, sur l’appareil d’Etat. De 1945 aux années 1960, il était impossible aux Etats-Unis de contester publiquement l’idéologie dominante, celle du « américan way of life », et ne parlons même pas de la politique extérieure. Si on se fonde sur la règle que « une société libre est une société où il n’est pas dangereux d’être impopulaire », la société américaine était par beaucoup de côtés « totalitaire », du moins au sens ou Aron l’entend dans le texte que vous avez cité."

 

Auriez-vous des contre-exemples à me fournir ?

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Le parlement chilien somme le gouvernement, la police et l'armée (en tant qu'institutions) de mettre fin aux troubles et aux atteintes constitutionnelle commises par le gouvernement et ses alliés. IE si le gouvernement ne le fait pas, la police et l'armée doivent le forcer.

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Dans la même réponse, Descartes écrit que "l’idéologie que les « libéraux » américains ont imposé au monde, ils l’ont imposé d’abord chez eux. Souvenez vous du McCarthysme, qui fut le moment paroxystique de cette imposition, mais qui ne doit pas cacher le contrôle idéologique total sur l’ensemble des moyens de diffusion, sur les syndicats, sur l’appareil d’Etat. De 1945 aux années 1960, il était impossible aux Etats-Unis de contester publiquement l’idéologie dominante, celle du « américan way of life », et ne parlons même pas de la politique extérieure. Si on se fonde sur la règle que « une société libre est une société où il n’est pas dangereux d’être impopulaire », la société américaine était par beaucoup de côtés « totalitaire », du moins au sens ou Aron l’entend dans le texte que vous avez cité."

 

Auriez-vous des contre-exemples à me fournir ?

Il y aurait bien des choses à dire à ce sujet. Primo que oui à bien des égards, les USA dans les années 50 ont eu des politiques pas libérales du tout et on a pas à s'en prendre plein la gueule à cause de ça. Pourtant je trouve que ce serait faire un mauvais procès au gouvernement US, on ne peut pas nier qu'il y ait eu des débat sur ces sujets là. https://en.wikipedia.org/wiki/McCarthyism#Critical_reactions Truman en tant que président s'est opposé plusieurs fois à ces lois.

Il faut aussi se rendre compte qu'à l'époque l'URSS avait des espions infiltrés un peu partout dans l'administration américaine ou ses différents services de renseignements. Et non seulement ils le savaient, mais en plus ils ne pouvaient pas forcément y faire grand chose donc ça a alimenté une paranoïa malsaine. 

Et qualifier "l'american way of life" d'idéologie c'est un peu nimp quand même, juste pour dire.

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Dans la même réponse, Descartes écrit que "l’idéologie que les « libéraux » américains ont imposé au monde, ils l’ont imposé d’abord chez eux. Souvenez vous du McCarthysme, qui fut le moment paroxystique de cette imposition, mais qui ne doit pas cacher le contrôle idéologique total sur l’ensemble des moyens de diffusion, sur les syndicats, sur l’appareil d’Etat. De 1945 aux années 1960, il était impossible aux Etats-Unis de contester publiquement l’idéologie dominante, celle du « américan way of life », et ne parlons même pas de la politique extérieure. Si on se fonde sur la règle que « une société libre est une société où il n’est pas dangereux d’être impopulaire », la société américaine était par beaucoup de côtés « totalitaire », du moins au sens ou Aron l’entend dans le texte que vous avez cité."

 

Auriez-vous des contre-exemples à me fournir ?

 

Faut se rappeler qu'à l'époque, les coups d'États communistes étaient fréquents, le fait d'avoir tant de personnes convaincues d'une idéologie révolutionnaire et sympathisant avec l'URSS noyautant l'administration était réellement dangereux.

Et puis, entre le maccarthisme où un fonctionnaire communiste risquait le licenciement sur des faits avérés et les procès spectacles communistes où sur simple dénonciation on se faisait fusiller après torture, il n'y a pas photo…

Faut pas oublier que ce qui nous est rapporté du maccarthysme provient de personnes avec leur propre prisme socialiste…

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Auriez-vous des contre-exemples à me fournir ?

Pas un contre exemple mais une remarque : à l'époque des gens se faisaient virer quand on les accusait de communisme, maintenant ils se font virer quand on les accuse de racisme, sexisme ou transphobie. On voit bien qui a gagné le débat idéologique au final.

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Dites pas trop lol les gars, bientôt ce sera remplacé par ragd (Rire À Gorge Déployée).

Logiquement, lolilol devrait suivre par ragdiragd.

L'academie Française, tu peux pas test.

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  • on ne dit plus smiley mais frimousse

    Parce que c'est quand même plus mignon !

  • on ne dit plus webcam mais cybercaméra

    Parce que de cyber à cyborg, il n'y a qu'un pas et que ça nous rappelle la belle époque de la saga Terminator.

  • on ne dit plus pop-up mais fenêtre intruse

    Parce que qui peut dire que ce n'est pas intrusif, une pop-up ?

  • on ne dit plus hacker mais fouineur

    Parce qu’ils sondent les moindres recoins d’Internet et des systèmes informatiques pour mieux les comprendre.

  • on ne dit plus spam mais arrosage

    Parce que c'est vrai qu'à la fin, tous ces spams pourraient bien faire couler notre boîte aux lettres électronique.

  • on ne dit plus mail mais courriel

    Parce qu'on aura plus de chance de se faire comprendre par notre grand-mère. Et qu'au moins on prononcera le mot avec le bon accent.

  • on ne dit plus bug mais bogue

    Parce que la version française est aussi drôle que la version anglaise et que le bug de l'an 2000 n'a pas eu lieu.

  • on ne dit plus chat mais dialogue en ligne

    Parce qu'il est temps d'appeler un chat un chat : le chat n'a rien d'un quadrupède.

  • on ne dit plus hashtag mais mot-dièse

    Parce que personne ne sait écrire le mot hashtag et qu'au moins mot-dièse on sait de quoi ça parle. De ça : #

  • on ne dit plus cloud mais nuage

    Est-ce que vous aussi vous imaginez que les données stockées dans le cloud planent au-dessus de vos têtes ? C'est donc bien qu'elles sont dans les nuages !

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Rien de neuf depuis Toubon, en somme.

 

Quels cons... Ma seule surprise est courriel car cela fait très longtemps que je l'utilise et ce sans qu'un gouvernement ne me le dise.

 

C'est pourtant le cas.

 

En France, l’appellation « courriel » (mot-valise construit à partir des mots « courrier » et « électronique »8) a été adoptée dans les textes officiels depuis le 

 

20 juin 2003 par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France pour toutes les administrations et services publics français, qui ont désormais l’obligation d’utiliser ce terme de préférence à tout autre9. Le terme « courriel » est un équivalent des termes admis « message électronique » et « courrier électronique » lorsqu’il s’agit du document transmis par une messagerie électronique. Le ministère de l'Éducation nationale a répercuté cette directive dans un bulletin officiel du 28 août 200310. Le terme « courriel » a donné lieu au dérivé pourriel, proposé par l'Office québécois de la langue française (OQLF) en mai 1997 pour désigner le spam (courriel non sollicité).

Au Québec est apparu le verbe « courrieller » pour désigner l'acte d'expédier un courriel ; il a été entériné par l'OQLF11,12.

 

 

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C'est la québecquisation de la langue française. Ce pays est foutu.

C'est une remarque intéressante parce que le gouvernement queb fait exactement la même chose que le gouvernement français et les quebs s'en foutent tout autant que les français.

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