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Écologie, développement Duracell & topinambours


Messages recommandés

 

Des apiculteurs de Caroline du Sud ont découvert cette semaine des millions d'abeilles mortes. Une campagne d'épandage d'un pesticide controversé a eu lieu dans la région afin d'éliminer les moustiques porteurs du virus Zika.

"Notre petite entreprise familiale a été détruite par la pulvérisation aérienne", se désolait sur Facebook Juanita Stanley, apicultrice à Summerville, après avoir découvert des centaines de milliers d'abeilles mortes près de ses ruches.

Le comté de Dorchester en Caroline du Sud, dont dépend en partie Summerville, a reconnu avoir ordonné l'épandage aérien d'insecticide tôt dimanche 28 août. Deux jours plus tôt quatre cas de personnes touchées par le Zika ont été détectés dans cette zone.

Produit interdit en Europe

L'insecticide employé aux Etats-Unis pour lutter contre le virus du Zika est le Naled, un pesticide organophosphaté servant à la lutte anti-moustique depuis des décennies.

L'Union européenne en a interdit l'utilisation en 2012 en raison des dangers qu'il présente pour la santé et l'environnement. Mais les autorités américaines estiment que ce produit est sans danger s'il est utilisé correctement et avec parcimonie.

http://www.rts.ch/info/sciences-tech/7989239-la-lutte-contre-le-virus-zika-tue-des-millions-d-abeilles-aux-etats-unis.html

 

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Ça avance :

 

Si ça tenait qu'à moi on placerait le début de l'Anthropocène au Néolithique. :mrgreen:

 

Notez l'utilisation du gris crado pas du tout orienté.

 

Je trouve que ça colle assez bien à la gueule des sédiments s'ils choisissent la révolution industrielle comme marqueur. L'IUGS choisirait plutôt une nuance de jaune.

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Toxic nanoparticles from air pollution have been discovered in human brains in “abundant” quantities, a newly published study reveals.

The detection of the particles, in brain tissue from 37 people, raises concerns because recent research has suggested links between these magnetite particles and Alzheimer’s disease, while air pollution has been shown to significantly increase the risk of the disease.

“This is a discovery finding, and now what should start is a whole new examination of this as a potentially very important environmental risk factor for Alzheimer’s disease,” said Prof Barbara Maher, at Lancaster University, who led the new research. “Now there is a reason to go on and do the epidemiology and the toxicity testing, because these particles are so prolific and people are exposed to them.”

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Air pollution is a global health crisis that kills more people than malaria and HIV/Aids combined and it has long been linked to lung and heart disease and strokes. But research is uncovering new impacts on health, including degenerative brain diseases such as Alzheimer’s, mental illness and reduced intelligence.

The new work, published in the Proceedings of the National Academy of Sciences, examined brain tissue from 37 people in Manchester, in the UK, and Mexico, aged between three and 92.

It found abundant particles of magnetite, an iron oxide. “You are talking about millions of magnetite particles per gram of freeze-dried brain tissue - it is extraordinary,” said Maher.

“Magnetite in the brain is not something you want to have because it is particularly toxic there,” she said, explaining that the substance can create reactive oxygen species called free radicals. “Oxidative cell damage is one of the hallmark features of Alzheimer’s disease, and this is why the presence of magnetite is so potentially significant, because it is so bioreactive.”

Abnormal accumulation of brain metals is a key feature of Alzheimer’s disease and a recent study showed that magnetite was directly associated with the damage seen in Alzheimer’s brains. Magnetite particles are known to form biologically in human brains, but these are small and crystal-shaped, unlike the larger, spherical particles that dominated the samples in the new study.

“Many of the magnetite particles we have found in the brain are very distinctive,” said Maher. “They are very rounded nanospheres, because they were formed as molten droplets of material from combustion sources, such as car exhausts, industrial processes and power stations, anywhere you are burning fuel.”

“They are abundant,” she said. “For every one of [the crystal shaped particles] we saw about 100 of the pollution particles. The thing about magnetite is it is everywhere.” An analysis of roadside air in Lancaster found 200m magnetite particles per cubic metre.

Furthermore, said Maher: “We also observed other metal-bearing particles in the brain, such as platinum, cobalt and nickel. Things like platinum are very unlikely to come from a source within the brain. It is a bit of an indicator of a [vehicle] catalytic converter source.”

Other scientists told the Guardian the new work provided strong evidence that most of the magnetite in the brain samples come from air pollution

Air pollution was linked to a significant increase in the risk of Alzheimer’s disease by a major study published in 2015, while other research showed brain damage related to Alzheimer’s disease in children and young adults exposed to air pollution. Air pollution has also been linked to dementia in older men and women.

“We have not demonstrated a causal link between these particles and Alzheimer’s disease but when you consider that magnetite has been found in higher concentrations in Alzheimer’s brains and you know that magnetite is pernicious in its effect on the brain, then having a direct [air pollution] source of magnetite right up your olfactory bulb and into your frontal cortex is not a great idea,” said Maher.

https://www.theguardian.com/environment/2016/sep/05/toxic-air-pollution-particles-found-in-human-brains-links-alzheimers

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Application de la loi de transition énergétique : suivez l’avancement des mesures !
 
Décret n° 2016-1170 du 30 août 2016 relatif aux modalités de mise en œuvre de la limitation des gobelets, verres et assiettes jetables en matière plastique

Au troisième chapitre du titre IV du livre V de la partie réglementaire du code de l'environnement est ajoutée une vingt et unième section ainsi rédigée :

Section 21: Gobelets, verres et assiettes jetables en matière plastique

Art. D. 543-295.

Pour l'application du III de l'article L. 541-10-5, on entend par :

1° “ Plastique ” : un polymère au sens de l'article 3, point 5, du règlement (CE) n° 1907/2006 du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2006, auquel des additifs ou autres substances peuvent avoir été ajoutés, et qui est capable de jouer le rôle de composant structurel principal de gobelets, verres et assiettes ;
2° “ Gobelets, verres et assiettes en matière plastique ” : les gobelets, verres et assiettes composés de plastique ;
3° “ Mise à disposition ” : la mise à disposition à titre onéreux ou gratuit ;
4° “ Gobelets, verres et assiettes jetables ” : les gobelets, verres et assiettes conçus pour que leur détenteur s'en défasse à l'issue d'une unique utilisation ;
5° “ Gobelets, verres et assiettes de cuisine pour la table ” : les gobelets, verres et assiettes conçus pour pouvoir être utilisés pour tout type de consommation d'aliments ou de boissons, hormis les gobelets, verres et assiettes entrant dans le champ de la directive 94/62/ CE du Parlement européen et du Conseil du 20 décembre 1994 relative aux emballages et aux déchets d'emballages susvisée ;
6° “ Gobelets, verres et assiettes compostables en compostage domestique ” : les gobelets, verres et assiettes qui répondent aux exigences de la norme française homologuée relative aux spécifications pour les plastiques aptes au compostage domestique, ainsi que les gobelets, verres et assiettes légalement fabriqués ou commercialisés dans un Etat membre de l'Union européenne ou en Turquie, ou légalement fabriqués dans un Etat partie à l'accord instituant l'Espace économique européen, et présentant des garanties équivalentes ;
7° “ Matière biosourcée ” : toute matière d'origine biologique à l'exclusion des matières intégrées dans des formations géologiques ou fossilisées ;
8° “ Teneur biosourcée ” : pourcentage, exprimé en fraction de carbone total, de matières biosourcées contenues dans le gobelet, le verre ou l'assiette, déterminé selon la méthode de calcul spécifiée par la norme internationale en vigueur relative à la détermination de la teneur en carbone biosourcé des plastiques.

Art. D. 543-296.
 
La teneur biosourcée minimale des gobelets, verres et assiettes jetables de cuisine pour la table en matière plastique mentionnés au III de l'article L. 541-10-5 est de 50 % à partir du 1er janvier 2020 et de 60 % à partir du 1er janvier 2025.

 

En bref. Quand M ou Mme toutlemonde se demande ce que branle le gouvernement, eh bien, il s'amuse à édicter que les petites cuillères en plastique doivent être compostables par tous, même si ça ne viendra à l'idée de personne de balancer un morceau de plastique dans un composteur. Et, comme si ça n'était pas assez, il édicte aussi que tel % de la petite cuillère doit être du bio-plastique, c'est à dire un polymère totalement artificiel, seulement beaucoup plus long et plus couteux à fabriquer, parce qu'on contraint arbitrairement l'origine des matières premières.

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Sachant qu'en plus, cuillère biodégradable veut aussi dire cuillère à durée de vie limitée dans le placard...

 

Heu, non. Sans humidité, il n'y a pas de dégradation. Enfin il y a des plastiques oxo-dégradables, mais généralement, sans chaleur assez intense+humidité (conditions de compostage), ça va beaucoup, beaucoup, plus lentement à se dégrader.

 

Bref. En théorie, ton placard, s'il est en bois, est compostable aussi, hein.

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Le truc biodégradable qui se décompose dans le placard, ça m'est arrivé plusieurs fois avec des sacs plastiques, sans humidité anormale. Après s'il ont d'autres trucs plus solides pour les cuillères, tant mieux

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Pourquoi les abeilles disparaissent : https://lejournal.cnrs.fr/articles/pourquoi-les-abeilles-disparaissent

 

 

« Que les politiques n’aillent pas s’imaginer qu’ils ont réglé une fois pour toutes le problème des abeilles, avertit David Biron, parasitologue au Laboratoire microorganismes : génome et environnement4. Les causes du déclin vont au-delà de l’usage de néonicotinoïdes sur les cultures. Plus on avance, plus on s’oriente vers l’hypothèse d’un stress multiple causé par plusieurs facteurs combinés. »

 

(et pourquoi elles réapparaissent brusquement comme il y a un ou deux ans)

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  • 2 weeks later...

Les images satellite, ils connaissent ou ils font le repérage à pied ?

 

Le traitement des images est automatique. Ce n'est pas impossible que certaines zones aient été mal affectées  et considérées comme de la foret alors qu'en fait c'est de la plantation de bananes ou autres ...

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Ses membres seraient de préférence choisis parmi la communauté des associations de défense des animaux

Je sens venir le jackpot clientéliste: on fait plaisir aux associations bobos et on communique sur un plan d'embauches de fonctionnaires pour réduire le chômage...

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