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École & éducation


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Alors que si on était dans un système monarchique, on aurait sélectionné en fonction de l'origine familiale de la couleur du sang.

 

Sinon, quelqu'un a des données sur le devenir des 50% (à la louche) d'étudiants qui échouent en 1ère année de Licence ? Ils partent travailler, étudier en prépa / écoles ou bien ils se réorientent dans l'université ?

 

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Ils vont tous en sociologie et deviennent des SJW enchaînant des stages sous-payés en RH ou communication.

Post bac la fac est accessible a tout titulaire du baccalauréat. Pour tout candidat demandant un cursus dans son académie, tirage au sort s'il manque de place.

Pour certains cursus, demander une intégration alors qu'on est hors academie relève de l'impossible tellement ils sont bondés (genre droit a Sorbonne ou Assas). Sur dossier c'sst peut être possible.

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Bon je n'ai trouvé que ça :
"La première année de licence aura fait chez eux des ravages : seulement 47,5 % des étudiants passent en deuxième année, 30 % redoublent, 16,5 % se réorientent et 6 % arrêtent leurs études."

 

Université : pourquoi tant d'échecs ?

 

Par contre quand je lis ça :
"Plus d’heures de cours permettrait de proposer l’acquisition de compétences transversales sans toucher au noyau dur de l’enseignement disciplinaire. "Le fait qu’il y ait plus de travaux dirigés, plus de petits groupes, améliore la réussite", ajoute encore Bernard Dizambourg."

 

Ce qui m'a plu justement à l'université, c'était cette liberté de pouvoir travailler et s'intéresser à autre chose à côté. Je ne suis pas sûr que rajouter des heures de cours obligatoires serait quelque chose de véritablement efficace. Par contre, proposez plus d'options facultatifs (et notamment interdisciplinaires), j'aurais vraiment apprécié. C'est tout l'intérêt de l'université ce fonctionnement qui pousse les étudiants à l'autonomie et à l'investissement personnel : il faut être capable de se prendre en main à un moment !

 

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"Plus d’heures de cours permettrait de proposer l’acquisition de compétences transversales sans toucher au noyau dur de l’enseignement disciplinaire. "Le fait qu’il y ait plus de travaux dirigés, plus de petits groupes, améliore la réussite", ajoute encore Bernard Dizambourg."

 

 

Non mais c'est logique, il parle des tards qu'on rien à foutre à l'université

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il parle des tards qu'on rien à foutre à l'université

 

 

il  ya beaucoup de gens qui n'ont rien a faire a l'universite et ne sont pas des tards.Je denonce dans ta reflexion la presence involontaire de Mal Francais a 23.7%

  • Yea 1
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Non mais c'est logique, il parle des tards qu'on rien à foutre à l'université

 

Des tards, kezako ? :jesaispo:

Et je ne comprends pas : s'ils ne sont pas prêts pour l'université, ce n'est pas en transformant la licence 1 en post-terminale que ça arrangera leur situation. Ils vont juste perdre pied l'année suivante et ce sera une année perdue pour eux.

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il  ya beaucoup de gens qui n'ont rien a faire a l'universite et ne sont pas des tards.Je denonce dans ta reflexion la presence involontaire de Mal Francais a 23.7%

 

en l'occurence on parlait bien des tards et non des gens intelligents

 

même si dans ce que tu dis je me pose une question; s'ils sont pas cons, pourquoi ils vont à l’université, alors que y'a rien à y faire pour eux ?

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Sinon, quelqu'un a des données sur le devenir des 50% (à la louche) d'étudiants qui échouent en 1ère année de Licence ? Ils partent travailler, étudier en prépa / écoles ou bien ils se réorientent dans l'université ?

Avec McDo qui les remplace par des machines, je ne sais pas trop.
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Ils vont à la fac parce que dans les filieres techniques, hélas, c'est crépi de débiles qu'on a mis en menuiserie parce que y avait plus de place en section force de vente ou cuisine.

Alors qu'on manque de commerciaux en France.

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Ce qui m'a plu justement à l'université, c'était cette liberté de pouvoir travailler et s'intéresser à autre chose à côté. Je ne suis pas sûr que rajouter des heures de cours obligatoires serait quelque chose de véritablement efficace. Par contre, proposez plus d'options facultatifs (et notamment interdisciplinaires), j'aurais vraiment apprécié. C'est tout l'intérêt de l'université ce fonctionnement qui pousse les étudiants à l'autonomie et à l'investissement personnel : il faut être capable de se prendre en main à un moment !

 

C'est aussi ce qui me plaît en université : une certaine liberté dans le choix de ses études. Je sais que pour ma part ça ne manque pas du tout d'options facultatives, ils font même des doubles-licences maintenant.

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Bon je n'ai trouvé que ça :

"La première année de licence aura fait chez eux des ravages : seulement 47,5 % des étudiants passent en deuxième année, 30 % redoublent, 16,5 % se réorientent et 6 % arrêtent leurs études."

Université : pourquoi tant d'échecs ?

Par contre quand je lis ça :

"Plus d’heures de cours permettrait de proposer l’acquisition de compétences transversales sans toucher au noyau dur de l’enseignement disciplinaire. "Le fait qu’il y ait plus de travaux dirigés, plus de petits groupes, améliore la réussite", ajoute encore Bernard Dizambourg."

Ce qui m'a plu justement à l'université, c'était cette liberté de pouvoir travailler et s'intéresser à autre chose à côté. Je ne suis pas sûr que rajouter des heures de cours obligatoires serait quelque chose de véritablement efficace. Par contre, proposez plus d'options facultatifs (et notamment interdisciplinaires), j'aurais vraiment apprécié. C'est tout l'intérêt de l'université ce fonctionnement qui pousse les étudiants à l'autonomie et à l'investissement personnel : il faut être capable de se prendre en main à un moment !

Ah oui, c'est la mode les compétences transversales. Avant c'était le self-leadership. Ça tourne régulièrement. Ou alors c'est l'empowerment qui a remplacé le self-leadership ?
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C'est aussi ce qui me plaît en université : une certaine liberté dans le choix de ses études. Je sais que pour ma part ça ne manque pas du tout d'options facultatives, ils font même des doubles-licences maintenant.

La joie de la gratuité.

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en l'occurence on parlait bien des tards et non des gens intelligents

même si dans ce que tu dis je me pose une question; s'ils sont pas cons, pourquoi ils vont à l’université, alors que y'a rien à y faire pour eux ?

Parce qu'ils ne veulent pas être traités de tard parce qu'ils n'ont pas été à l'université.
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Sinon, quelqu'un a des données sur le devenir des 50% (à la louche) d'étudiants qui échouent en 1ère année de Licence ? Ils partent travailler, étudier en prépa / écoles ou bien ils se réorientent dans l'université ?

 

Globalement les gens semblent rester dans l'universitaire avec des réorientations assez courantes en BTS (mais je ne sais pas à quel point il peut y avoir un effet "je glande un an à la fac en attendant d'être pris au BTS que je voulais").

 

HQ08upa.png

 

Source : http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2012/94/5/NI_12_05_def_v2_218945.pdf

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C'est aussi ce qui me plaît en université : une certaine liberté dans le choix de ses études. Je sais que pour ma part ça ne manque pas du tout d'options facultatives, ils font même des doubles-licences maintenant.

 

De ce que je me souviens, le double cursus c'était quelque chose de compliqué, où il fallait constamment jongler entre deux emplois du temps pour essayer de ne pas trop défavoriser une licence plutôt que l'autre. Et c'était également quelque chose que les universités laissaient à la charge de l'étudiant : si à la fin du semestre tes examens se superposaient, tant pis pour toi ! Alors que c'est tout à fait possible de supporter le programme de deux licences si on est motivé.

 

Ah oui, c'est la mode les compétences transversales. Avant c'était le self-leadership. Ça tourne régulièrement. Ou alors c'est l'empowerment qui a remplacé le self-leadership ?

 

J'ai l'impression que l’inter-pluridisciplinarité est toujours à la monde, une fois le niveau licence passé en tout cas. Et je trouve ça vraiment enrichissant pour un étudiant de sortir (volontairement) de son domaine pour suivre ce qui se passe dans les autres matières, que ce soit d'un point de vue de la culture générale ou même scientifique. Après, de là à garantir de véritables passerelles entre les filières, c'est autre chose...

 

J'ai eu la chance de faire une licence scientifique qui débutait avec tout un panel de matières, de la physique à la biologie en passant par la mécanique, l'informatique et les sciences de la terre. J'imagine que ça n'a servi à rien pour certains et qu'ils auraient préféré des cours plus spécifiques au cursus qu'ils affectionnaient. Mais en attendant, arrivés en L3 ou en Master, moi et mes collègues avions des bases suffisamment solides en mécanique et en mathématiques pour faire de la modélisation. A côté de ça, les étudiants qui avaient suivi un cursus plus classique ("vieille école"), passaient pour des ringards dans un domaine comme la géologie qui ne se résume plus aujourd'hui à taper sur des cailloux.

En bref, à la fac, l'ouverture d'esprit et la curiosité te permettent d'être multitâches, l'autonomie et les bouquins de maitriser ton domaine. Je ne vois pas ce que l'on peut venir chercher d'autres à la fac qu'on ne trouverait pas ailleurs...

 

 

Merci pour les chiffres Bézoukhov.

47% des bacheliers technologiques qui s'inscrivent en L1 finissent sans aucun diplôme ?! J'espère au moins qu'ils trouvent un boulot après ça.

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même si dans ce que tu dis je me pose une question; s'ils sont pas cons, pourquoi ils vont à l’université, alors que y'a rien à y faire pour eux ?

 

beh justement comme ils sont pas cons ils se disent 'bon je vais tenter', mais c'est du gachis, parfaitement assume par l'organisation de la fac qui reunit six cent eleves dans un amphi de trois cent histoire de bien les degouter, surtout quand le """"cours"""" consiste a recopier des molecules que le prof dessine au tableau.

 

C'est exactement mon parcours, un bac scientifique juste pour "pouvoir aller ou je veux" .

Je voulais faire un bac F12 (design visuel), je me souviens encore la tronche de ma mere qui m'entend prononcer le nom d'un bac qui n'est ni C ni D.(sciences /bio) :lol:

j'ai du retropedaler et accepter le prestige d'un bac D, et oublier la HONTE sociale du bac F12.

 

Apres le bac, un debut de DEUG ou je comprends que c'est vraiment pas pour moi (je n'etais pas incapable de bosser seul, c'est juste que les cours etaient totalement emmerdants ) , switch vers un DUT de genie industriel potentiellement interessant qui s'avere au final etre un tremplin majestueux pour la reparation de distributeurs de coke, et le changement de condensateurs dans des blocs de clim de plafonnier, passionnant, le tout avec un salaire excitant comme une journee de pluie Porte de Pantin.

 

Vous avez pas vu cette pub emmerdante qui passe et repasse sur youtube avec le mec qui montre sa ferrari, et dit que pour en avoir une il faut 'drop out of college' ? bon j'ai pas de ferrari et c'est un peu plus complique que ca mais il a pas tort.

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Autre exemple. Je suis allé à la fac uniquement parce que mes parents ne voulaient pas que je crée ma boîte sans poursuivre un minimum d'études en parallèle, le temps au moins de prouver que j'étais capable de faire quelque chose. Dès que j'ai eu fini par faire mes preuves aux yeux de mes parents, j'ai pu me consacrer à ce que je voulais faire.

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Et je ne comprends pas : s'ils ne sont pas prêts pour l'université, ce n'est pas en transformant la licence 1 en post-terminale que ça arrangera leur situation. Ils vont juste perdre pied l'année suivante et ce sera une année perdue pour eux.

Ils vont à la fac parce que dans les filieres techniques, hélas, c'est crépi de débiles qu'on a mis en menuiserie parce que y avait plus de place en section force de vente ou cuisine.

+2

L'échec en licence n'est qu'un symptôme, c'est tout le système en amont qui est moisi. Et évidemment leur solution c'est de moisir aussi la fac. Si dès le départ il était clair que l'université c'est fait pour former des chercheurs, on n'aurait pas 600 étudiants par amphi.

  • Yea 2
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J'ai eu la chance de faire une licence scientifique qui débutait avec tout un panel de matières, de la physique à la biologie en passant par la mécanique, l'informatique et les sciences de la terre. J'imagine que ça n'a servi à rien pour certains et qu'ils auraient préféré des cours plus spécifiques au cursus qu'ils affectionnaient. Mais en attendant, arrivés en L3 ou en Master, moi et mes collègues avions des bases suffisamment solides en mécanique et en mathématiques pour faire de la modélisation. A côté de ça, les étudiants qui avaient suivi un cursus plus classique ("vieille école"), passaient pour des ringards dans un domaine comme la géologie qui ne se résume plus aujourd'hui à taper sur des cailloux.

Dis donc ça existe vraiment les tapeurs de cailloux que tu décris ? 

dans mon souvenir la géologie c'était de la physique pur et dur, calcul de contraintes au niveau macro et physico-chimie des minéraux au niveau micro. 

(je suis passé par BCPST, et ceux qui ont fait une école d'ingé en geol sont maintenant des veilles brutasses en calcul et modélisation !)

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J'ai l'impression qu'une grosse partie des étudiants qui errent de licence en licence au gré de leur échec (histoire de l'art -> sociologie -> djembé+pétards) ont compris (au moins inconsciemment) qu'il allait être dur de s'en sortir après les études et retardent  donc jusqu'au dernier moment le saut dans le monde du travail . Voila comment on fait des Tanguy de 29 ans (ou des adhérents aux jeunes socialistes au choix).

 

Il faut dire que passer 20 ans dans l'école de la République à entendre qu'on va avoir une vie professionnelle de rêve pour finir in fine au chômage, le choc doit être violent. Autant continuer la fac, ca occupe.

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Il faut dire que passer 20 ans dans l'école de la République à entendre qu'on va avoir une vie professionnelle de rêve 

Personne n'a jamais dit ça à ceux qui vont en faculté dans les filières disons, peu porteuses. On leur dit et on leur rabâche que la voie est bouchée et les perspectives maigres.

Hé bien, ils y vont quand même, ces petits cons.

 

Et ce n'est pas juste la fac : on leur dit que c'est la criiiise et que c'est chômage et pauvreté hors voies d'excellence dès le collège.

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Parce qu'ils ne veulent pas être traités de tard parce qu'ils n'ont pas été à l'université.

 

c'est pas parce qu'ils ne vont pas à l'université que je les qualifie de tard mais précisément aprce qu'ils y vont en sachant pertinemment qu'ils tiendront pas la première année. 

 

Ils vont à la fac parce que dans les filieres techniques, hélas, c'est crépi de débiles qu'on a mis en menuiserie parce que y avait plus de place en section force de vente ou cuisine.

c'est vrai

 

 

Ah oui, c'est la mode les compétences transversales. Avant c'était le self-leadership. Ça tourne régulièrement. Ou alors c'est l'empowerment qui a remplacé le self-leadership ?

c'était déjà la mode sous JFRevel, en fait c'est la mode depuis l'école des annales, mais je suis pas sûrs qu'ils comprennent bien ce que ça implique

 

 

 

beh justement comme ils sont pas cons ils se disent 'bon je vais tenter', mais c'est du gachis, parfaitement assume par l'organisation de la fac qui reunit six cent eleves dans un amphi de trois cent histoire de bien les degouter, surtout quand le """"cours"""" consiste a recopier des molecules que le prof dessine au tableau.

 

je veux bien que sur les 47% d'étudiants qui giclent en L1 il y'a des étudiants un peu pas sûrs ou ceux qui ont été forcés par leur parents, mais la majeure partie d'entre eux n'avait rien à faire à la fac au départ, ou bien aprce qu'ils n'avaient pas le niveau pour suivre (il y'en a), ou bien parce qu'ils n'avaient pas la volonté pour travailler d'eux-même, ou bien aprce que ça ne convenait pas à leur caractère. Dès lors, pourquoi s'obstiner ?

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c'est pas parce qu'ils ne vont pas à l'université que je les qualifie de tard mais précisément aprce qu'ils y vont en sachant pertinemment qu'ils tiendront pas la première année.

Tout pousse en France à faire des études universitaires (et j'inclus les cursus prépas/école, même si c'est moins pire pour cause de non gratuité) : de l'idéologie dominante 68arde (l'université seul ascenseur social), au système scolaire en passant par les parents qui vivent dans un paradigme passé.

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 (et j'inclus les cursus prépas/école, même si c'est moins pire pour cause de non gratuité)

C'est le même prix que la fac.

(exactement pour la prépa, et l'école d'ingé c'est 800€/an donc bon...)

 

(Et je ne parle pas des formations où les étudiants sont payés !)

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