Aller au contenu

École & éducation


Messages recommandés

Le renvoi d'un élève doit dépendre du projet pédagogique de l'établissement. Si c'est clair pour tout le monde qu'il s'agit d'une sélection hardcore des meilleurs ça ne doit pas poser de problèmes.

S'il s'agit de faire progresser des élèves faibles ou calmer des élèves difficiles c'est déjà plus discutable.

 

Enfin bon, l'équipe pédagogique doit pouvoir dire "Nous avons échoué, il y a une erreur de casting, garder l'élève serait dommageable pour tous".

Au minimum rembourser les frais de scolarité de l'année restante.

Lien vers le commentaire

Dans un système libre je dis pas mais actuellement où les élèves sont pas libres d'aller ou bon leur semble ni de quitter le système scolaire c'est peu fort de café.

Lien vers le commentaire

Dans un système libre je dis pas mais actuellement où les élèves sont pas libres d'aller ou bon leur semble ni de quitter le système scolaire c'est peu fort de café.

Bon les mecs qui se font virer en général ce sont vraiment de gros cassos' qui perturbent gravement les établissements, ça ne choque pas grand monde qu'ils soient foutus dehors à grands coups de pompes dans le train.

Lien vers le commentaire

Bon les mecs qui se font virer en général ce sont vraiment de gros cassos' qui perturbent gravement les établissements, ça ne choque pas grand monde qu'ils soient foutus dehors à grands coups de pompes dans le train.

+1

Et les prendre pour des pauvres persécutés dénote une incompréhension risible du système scolaire public.

Lien vers le commentaire

Dans un système libre je dis pas mais actuellement où les élèves sont pas libres d'aller ou bon leur semble ni de quitter le système scolaire c'est peu fort de café.

En système libre, l'équipe pédagogique demanderait aux parents ce dont l'enfant à besoin et présente ses particularité. Et les parents décident.

Dès lors, le risque de devoir quitter l'établissement pour inadaptation de la pédagogie aux besoins de l'élève reste faible. Motiver un renvoi pour cette raison, l'est encore plus. Et cela ne va pas dans l'intérêt de l'établissement car cela indiquerait qu'il fait des erreurs dans l'identification des enfants qu'il cible.

Lien vers le commentaire

Génial, donc le gosse est obligé par la force d'aller à l'école, même s'il est contre, les parents sont obligés de l'envoyer même s'ils sont contre, ils payent même s'ils sont contre, ne peuvent pas l'envoyer dans l'établissement qu'ils veulent, et la commission de discipline devrait en plus pouvoir gicler les élèves arbitrairement sans rendre de compte à personne, sachant que ça va rester dans le dossier scolaire du môme en question.

 

Mon cul oui.

 

La possibilité de virer sans rendre de compte beneficie a tout le monde, en particulier aux élèves et a celui qui se fait virer.

En plus du fait que ça soit juste que tout établissement (scolaire ou non) puisse virer ses membres/clients/élèves/whatever.

 

Lien vers le commentaire

La possibilité de virer sans rendre de compte beneficie a tout le monde, en particulier aux élèves et a celui qui se fait virer.

En plus du fait que ça soit juste que tout établissement (scolaire ou non) puisse virer ses membres/clients/élèves/whatever.

Bien sûr oui.

Lien vers le commentaire

Je suis sidérée par ces manifestations incessantes des enseignants, perpétuellement en colère à la suite d'un projet de réforme. Quel qu'il soit, il y aura toujours des mécontents, alors pourquoi ne se bougent ils pas le cul pour revendiquer leur liberté et à proposer un enseignement à la carte, où chacun viendrait piocher ce qui lui convient, en fonction de ses projets, compétences, préférences, que sais-je ? Avec juste un mini socle commun comme savoir lire-écrire-compter-réfléchir ? Mais quelle bande d'infirmes

Bon, ça vaut pour tout le reste, bien sûr, je suis conne, on est en socialie franchouille

Lien vers le commentaire

Ca ne vous met pas mal à l'aise pas de tutoyer quelqu'un qui doit vous vouvoyer en retour.

Ca ne m'étonne pas que l'école soit à la dérive, si même les profs ne sont pas conscient que tutoyer les élèves est un problème.

Faudra pas s'étonner quand dans la nouvelle étape du vivre ensemble à l'école le tutoiement du prof devienne la règle.

Ça ne me met pas mal à l'aise car ce sont des gamins, un peu plus grand qu'à l'école primaire certes mais comme à l'école primaire (et pourquoi on ne les vouvoieraient pas à l'école primaire d'ailleurs ? Cela se faisait à une époque.) et comme le dit Lancelot, c'est la norme en fonction de certains âges. Lorsque j'étais gamin (j'inclus bien sûr le collège), les adultes me tutoyaient tandis que je les vouvoyaient, je trouvais ça simplement normal, c'est la norme, ce n'était pas une question de respect (enfin pour moi si, vouvoyer un adulte c'était être respectueux, mais lorsque nous avions 12 ans, il ne nous serait pas venu à l'esprit que nous tutoyer était un manque de respect ou une marque de copinage, d'autant que c'est ce que nous avions toujours connu). J'ai bien eu quelques profs qui nous vouvoyaient au collège, mais cela n'avait pas la moindre incidence en terme de respect. On trouvait ça juste bizarre un prof qui ne respectait pas les normes habituelles.

 

Maintenant tu peux penser ce que tu veux, mais en plus de l'expérience d'élève, j'ai l'expérience de prof avec moi. Et je me suis posé la question avant de commencer à enseigner, si je devais tutoyer ou les vouvoyer comme une marque de respect. J'ai tenté le tutoiement, sachant que le vouvoiement des gamins ne m'était pas spontané (j'aurais dû me forcer, je me serais souvent trompé, et j'avais des choses autrement plus importante à régler quand je commençait), d'autres collègues débutants ont choisis le vouvoiement, et je sais que parmi eux, la plupart sont moins respectés par leurs élèves que moi, mais cela n'a rien à voir avec une histoire de tutoiement ou de vouvoiement, l'important est ailleurs.

 

Je ne suis pas du tout contre le vouvoiement, mais d'après mon expérience, je pense que cela doit convenir à certains contextes, certaines personnalités, certains publics. Faire du vouvoiement un dogme me paraît stupide. Croire que le tutoiement supprime la distance avec les élèves et fait une relation de copinage relève d'une méconnaissance évidente de la réalité. Je tutoie mes élèves et pour autant, j'ai la distance qu'il faut avec eux, je ne suis évidemment pas leur pote. Cela n'a tout simplement rien à voir, c'est une question d'attitude.

C'est bête à dire, mais chaque professeur est différent (les élèves aussi selon les établissements) et chacun a son style, sa méthode, sa manière de faire, en fonction de son public. Il faut que le professeur soit à l'aise avec la manière d'enseigner (sans quoi ce n'est tout simplement pas la peine) et que celle-ci soit évidemment adaptée au contexte.

Lien vers le commentaire

Je suis sidérée par ces manifestations incessantes des enseignants, perpétuellement en colère à la suite d'un projet de réforme. Quel qu'il soit, il y aura toujours des mécontents, alors pourquoi ne se bougent ils pas le cul pour revendiquer leur liberté et à proposer un enseignement à la carte, où chacun viendrait piocher ce qui lui convient, en fonction de ses projets, compétences, préférences, que sais-je ? Avec juste un mini socle commun comme savoir lire-écrire-compter-réfléchir ? Mais quelle bande d'infirmes

Bon, ça vaut pour tout le reste, bien sûr, je suis conne, on est en socialie franchouille

 

Ils n'en veulent pas.

 

 

  • L’autonomie accrue des établissements

On la promeut, rue de Grenelle, comme un moyen de libérer la prise d’initiatives, la capacité d’innovation des équipes. Comme la promesse, aussi, d’une réponse éducative au plus près des besoins des 3,2 millions de collégiens. Reste que beaucoup d’enseignants l’entendent plutôt comme un principe libéral, redoutant que des « pouvoirs accrus » soient donnés aux chefs d’établissement.

http://www.lemonde.fr/education/article/2015/05/18/les-principaux-points-de-discorde-de-la-reforme-du-college_4635271_1473685.html

Lien vers le commentaire

 

Quelle bande de noeuds, bah alors qu'ils continuent de s'étriper pour que les profs du collège du 93 aient le même programme que les profs du 24, ou l'inverse...

Lien vers le commentaire

Je me suis toujours demandé mais de quel droit des connards payés par l'argent des impôts de mes parents se permettent-ils de me tutoyer.

Parce pour moi élève c'est ça que je ressentais et que je n'ai jamais admis d'ou mon mépris pour un grand nombre de profs.

Je pense qu'il y en a des élèves comme ça dans vos classes peut-être pas beaucoup mais je vous jure qu'il y en a, et que pour eux ce que vous faites est extrêmement méprisant.

Etre tutoyer par un fonctionnaire de l'état même quand on a 12 ans c'est inacceptable.

Lien vers le commentaire

Etre tutoyer par un fonctionnaire de l'état même quand on a 12 ans c'est inacceptable.

 

A 12 ans, on est encore un enfant. C'est plus tard que ça peut devenir pénible d'être tutoyer.

 

D'ailleurs le passage du "tu" au "vous" est important dans la construction de la personnalité. C'est le signe que -enfin- les adultes te considèrent comme un adulte. C'est un rite de passage. Ce genre de choses a son importance.

Lien vers le commentaire

Ils n'en veulent pas.

 

http://www.lemonde.fr/education/article/2015/05/18/les-principaux-points-de-discorde-de-la-reforme-du-college_4635271_1473685.html

 

  • L’autonomie accrue des établissements

On la promeut, rue de Grenelle, comme un moyen de libérer la prise d’initiatives, la capacité d’innovation des équipes. Comme la promesse, aussi, d’une réponse éducative au plus près des besoins des 3,2 millions de collégiens. Reste que beaucoup d’enseignants l’entendent plutôt comme un principe libéral, redoutant que des « pouvoirs accrus » soient donnés aux chefs d’établissement.

Le gouvernement a beau assurer que les équipes seront à la manœuvre pour définir le contenu des 20 % du temps laissés à la discrétion de chaque collège – par exemple pour des travaux en petits groupes, des co-interventions en classe –, la crainte du « petit chef » a ressurgi. Comme lorsque la droite avait expérimenté, dans des établissements difficiles, le recrutement par les principaux de collège.

 

 

Quelle bande de noeuds, bah alors qu'ils continuent de s'étriper pour que les profs du collège du 93 aient le même programme que les profs du 24, ou l'inverse...

 

 

"Autonomie des établissements" aujourd'hui maintenant en France ça peut dire "donner plus de moyen au chef d'établissement pour faire du n'importe quoi pédagogogiste".

Un des drames des collèges/lycées c'est que les proviseurs/principaux sont des (sous) êtres veules et flagorneurs dont la carrière dépend de la manière dont ils flattent le management de l'éducation nationale.

 

Donner de l'autonomie à des courtisans pour courtiser ça n'a pas beaucoup de sens.

 

Une vraie autonomie c'est "Il faut détruire le ministère de l'éducation nationale."

(Je ne dis pas non plus que les profs accepteraient une vraie autonomie facilement, ils sont attachés à la promotion à l'ancienneté et au mérite académique par exemple.)

Lien vers le commentaire

A 12 ans, on est encore un enfant. C'est plus tard que ça peut devenir pénible d'être tutoyer.

 

D'ailleurs le passage du "tu" au "vous" est important dans la construction de la personnalité. C'est le signe que -enfin- les adultes te considèrent comme un adulte. C'est un rite de passage. Ce genre de choses a son importance.

 

Entre le secondaire et l'université quoi.

 

 

Dans mon école, j'étais tutoyé par les profs et je les vouvoyais. A l'université, vouvoiement généralisé.

 

Bon, j'ai tutoyé les premiers étudiants venus dans mon bureau une fois engagé, je me suis fais reprendre de volée par le directeur du labo...mais merde quoi, le mec avait mon age

 

Ça me semble normal. Surtout qu'en Belgique, collège et lycée ne forme qu'un bloc (c'est un peu plus compliqué mais je schématise), ça serait vraiment bizarre que passant de 3e à 4e, les profs, ou pire l'équipe d'encadrement, se mettent à te vouvoyer.

 

-"Bon poney, tu vas...ah non, attends, t'es en 4e depuis cette année, bon. Heu, poney, vous voulez bien DEGAGER DE CES ESCALIERS CA FAIT 4 ANS QUE JE VOUS DIS CHAQUE MIDI QU'IL EST INTERDIT D'Y GLANDER"

 

Non, vraiment, chelou.

Lien vers le commentaire

"Autonomie des établissements" aujourd'hui maintenant en France ça peut dire "donner plus de moyen au chef d'établissement pour faire du n'importe quoi pédagogogiste".

Un des drames des collèges/lycées c'est que les proviseurs/principaux sont des (sous) êtres veules et flagorneurs dont la carrière dépend de la manière dont ils flattent le management de l'éducation nationale.

 

Donner de l'autonomie à des courtisans pour courtiser ça n'a pas beaucoup de sens.

 

+1.

Lien vers le commentaire

Pour les universités ça veut dire aussi et surtout "on arrête de vous filer du pognon" mais on vous interdit d'en trouver ailleurs (gel du prix d'entrée, synergie avec le privé vachement encadré, ...).

 

Du coup, ça veut dire gros emmerdes financiers et à force, je comprends que les mecs ne vois plus que ça.

 

Avec une autonomie pareil, tu m'étonnes que personne n'en veut.

Lien vers le commentaire
Etre tutoyer par un fonctionnaire de l'état

 

en tout cas c'est un echec

 

 

C'est plus tard que ça peut devenir pénible d'être tutoyer.

 

 

ah putain lol. les handicapes du participe.

Lien vers le commentaire

Je me suis toujours demandé mais de quel droit des connards payés par l'argent des impôts de mes parents se permettent-ils de me tutoyer.

Parce pour moi élève c'est ça que je ressentais et que je n'ai jamais admis d'ou mon mépris pour un grand nombre de profs.

Je pense qu'il y en a des élèves comme ça dans vos classes peut-être pas beaucoup mais je vous jure qu'il y en a, et que pour eux ce que vous faites est extrêmement méprisant.

Etre tutoyer par un fonctionnaire de l'état même quand on a 12 ans c'est inacceptable.

 

Y'a un paquet de profs qui ont pas besoin de ça pour être méprisable, si tu cherches une bonne raison de les détester y'en a  de meilleure que de simples questions de formalités qui, ils faut quand même le dire, ne devraient pas occuper plus de 0,01% de nos fonctions cérébrales.

Lien vers le commentaire

Pour les universités ça veut dire aussi et surtout "on arrête de vous filer du pognon" mais on vous interdit d'en trouver ailleurs (gel du prix d'entrée, synergie avec le privé vachement encadré, ...).

 

Du coup, ça veut dire gros emmerdes financiers et à force, je comprends que les mecs ne vois plus que ça.

 

Avec une autonomie pareil, tu m'étonnes que personne n'en veut.

 

Ils pourraient aller en chercher dans le fonctionnement délirant des administrations universitaires.

Lien vers le commentaire

Les universités françaises ont déjà un budget dérisoire quand on les compare à d'autres universités de même rang à l'international.

Le budget de Harvard dépasse le budget de toutes les universités françaises.

À plus petite échelle, Cambridge, c'est plus de quatre milliards de dollars. En France, une université comme la Sorbonne a un budget d'environ 100 millions d'euros.

Lien vers le commentaire

Non, j'ai déjà compté une fois après une longue discussion avec mes collègues.

 

C'est pas dérisoire, en terme de €/étudiant c'est dans la moyenne par contre l'argent disparait quelque part, maintenant que je fréquente l'envers du décor, les chercheurs français sont vraiment extrêmement mal lotis. Beaucoup n'ont pas de bureau et quand ils les ont, on a pitié d'eux. J'ai vu des collègues à la Sorbonne partager à deux des pièces mansardées de moins de 10m2 ou tu ne tiens plus debout une fois la porte passée de 1m. A Marseille, notamment à la Vielle Charité, c'était tout simplement aux normes du 19ième siècle et j'exagère à peine.

 

L'argent, je ne sais pas trop ou il part. L'administration kafkaienne, oui, sans aucun doute, mais ce n'est pas là que t'ira chercher les milliards qu'il manque.

Il y a surtout à mon avis une prolifération de projet, de labo, de doctorant, de trucs et de machins qui font s'éparpiller l'argent. Je vois bien qu'en Belgique ou qu'en Allemagne, on fait moins de choses à la fois.

Lien vers le commentaire

(Pour faire rapport avec une université scientifique, Claude Bernard Lyon 1, 405 millions d'euros. C'est toujours relativement faible.)

 

EDIT message de poney : ok :)

Lien vers le commentaire

Et je rajoute dans l'argent "mal" dépensé*, les salaires.

 

Certains profs peuvent verrouiller des labos (hdr+...) durant des décennies avec parfois près de 10k/mois quand derrière un MDC qui abat le plus gros du boulot en terme de recherche gagnera pas 2k (des amis ont refusé des postes à 1500€ à Paris, quai branly, c'est du foutage de gueule).

Directeur de labo + HDR c'est le jackpot et t'es indéboulonnable. Je ne sais pas si c'est calculable mais je ne serai pas surpris que la masse salariale soit très inégalitaire (zeitgeist) et assez importante en regard des pays voisins.

 

*je ne dis pas que certains ne mériteraient pas un tel salaire dans le privé, ici, on parle de fonctionnaires.

Lien vers le commentaire

L'argent public ça attire la magouille. Si on te force à te financer comme ça, ben t'es obligé de magouiller. Quand tout le monde est obligé de magouiller ça aboutit à un bordel pas possible. Et après on dit "c'est le bordel, il faut que l'état réduise et contrôle les dépenses".

Lien vers le commentaire
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
×
×
  • Créer...