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Nuire debout


Lameador

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Être pauvre ou avoir peu d'opportunités n'impose en rien de devenir un sale type.
On peut être pauvre et honnête. Pauvre et respectueux de son prochain. 

Ceux qui deviennent des sales types ne sont pas que des victimes, ils font le choix chaque jour d'être ce qu'ils sont.

Ceci étant posé, oui, les habitants subissent l'urbanisme, l'absence d'opportunités (la chasse au travail...), de perspectives et les sales types (ne pas faire de vagues...). 

 

Ayant eu l'immense joie de connaître la cité, j'avoue crisser des dents très fort quand je vois ma connaissance pétée de thunes se la jouer "révolutionnaire". Elle m'a déjà sorti qu'il fallait éclairer les ouvriers, qui n'avaient pas l'occasion d'acquérir une conscience politique puisqu'ils ne faisaient que regarder la télé en rentrant de l'usine. 

 

Si les autres "Nuit Debout" ont le même profil psychologique (ce qui semble le cas, à regarder ceux s'exprimant sur Facebook...), je peux comprendre l'accueil glacial des habitants des cités. Ces petits cons se croient supérieurs. 

 

Les gens des cités n'ont besoin ni de leur pitié, ni de leur bonté. Ni de leurs manipulations. Ils n'ont pas vocation à devenir la chair à canon de leurs luttes à la con. 

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Être pauvre ou avoir peu d'opportunités n'impose en rien de devenir un sale type.

On peut être pauvre et honnête. Pauvre et respectueux de son prochain. 

Ceux qui deviennent des sales types ne sont pas que des victimes, ils font le choix chaque jour d'être ce qu'ils sont.

Ceci étant posé, oui, les habitants subissent l'urbanisme, l'absence d'opportunités (la chasse au travail...), de perspectives et les sales types (ne pas faire de vagues...). 

 

Ayant eu l'immense joie de connaître la cité, j'avoue crisser des dents très fort quand je vois ma connaissance pétée de thunes se la jouer "révolutionnaire". Elle m'a déjà sorti qu'il fallait éclairer les ouvriers, qui n'avaient pas l'occasion d'acquérir une conscience politique puisqu'ils ne faisaient que regarder la télé en rentrant de l'usine. 

 

Si les autres "Nuit Debout" ont le même profil psychologique (ce qui semble le cas, à regarder ceux s'exprimant sur Facebook...), je peux comprendre l'accueil glacial des habitants des cités. Ces petits cons se croient supérieurs. 

 

Les gens des cités n'ont besoin ni de leur pitié, ni de leur bonté. Ni de leurs manipulations. Ils n'ont pas vocation à devenir la chair à canon de leurs luttes à la con. 

 

J'ai pas parlé de sales types hein.

Je dis juste que quand tu nais dans ce genre de condition, tu multiplies involontairement les emmerdements et les complications par rapport à un type lambda comme moi, dont 75% au moins sont le résultats des couilles de l'Etat.

Et, oh miracle, ces "gens là", le savent très bien.

Alors que des bobos qui viennent expliquer que eux ont tout con-prite et que leur super Etat gentil va venir les sauver, hein, lol. Bon. Faut pas s'étonner que le discours reçu froidement.

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Oui Flashy, ça fait échos à ce que disait poney.

 

à ce sujet c'est le même tarif pour tout le monde

 

 On peut quand même imaginer que le poids de l'étatisme n'est pas le même pour tout le monde...

 

Un pronostic pour la fin de la hype journalistique autour de Nuit Debout ? On m'a fait remarqué un truc à ce sujet : on se souvient de comment a commencé le mouvement des indignés mais personne ne pourrait dire comment cela a fini...

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Ayant eu l'immense joie de connaître la cité, j'avoue crisser des dents très fort quand je vois ma connaissance pétée de thunes se la jouer "révolutionnaire". Elle m'a déjà sorti qu'il fallait éclairer les ouvriers, qui n'avaient pas l'occasion d'acquérir une conscience politique puisqu'ils ne faisaient que regarder la télé en rentrant de l'usine. 

 

Si les autres "Nuit Debout" ont le même profil psychologique (ce qui semble le cas, à regarder ceux s'exprimant sur Facebook...), je peux comprendre l'accueil glacial des habitants des cités. Ces petits cons se croient supérieurs. 

 

Les gens des cités n'ont besoin ni de leur pitié, ni de leur bonté. Ni de leurs manipulations. Ils n'ont pas vocation à devenir la chair à canon de leurs luttes à la con. 

 

This.

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Oui, bien sur, les esclaves ne sont pas victimes de leurs maitres puisque ceux-ci leurs donne à bouffer et un toit pour se loger.

Je n'ai aucune idée de ce que cette comparaison vient faire là ...

 

quand tu nais dans ce genre de condition

Une des conditions les plus problématique de quelqu'un qui nait dans les quartiers dits sensibles, c'est la culture de l'assistanat. Et le fait que beaucoup de gens doivent littéralement la vie, à la culture de l'assistanat et à l'argent public déversé en masse dans ces quartiers.

 

Oui, en aval, l'action de l'Etat qui produit intrinsèquement de l'échec en masse et qui entrave tout le monde, n'aide pas. Mon "point" n'en est pas moins valide.

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On tourne en rond, je n'ai pas dit le contraire.

L'Etat merdoie, les gens se retrouvent dans le caca, l'Etat balance du fric et deux générations plus tard, on a des "assistés" (faut le dire vite parce qu'en vrai c'est pas du tout ces populations qui sont les plus receveuses d'aide de l'Etat). Critiquer l'assistanat c'est bien beau mais c'est prendre le problème à l'envers.

 

Et je le redis : ces types de banlieues savent exactement que l'Etat est largement reponsable de ce truc. Les chansons rap, si on retire les idiots comme Maitre Gim's et les deux/trois marxistes vénérés par la gauche rebelz, c'est pas "nike les patrons" qu'on entends, c'est "nike la France" (sous entendu : l'Etat français).

 

Donc venir leur dire que cette fois ci ça va être trop bien -> retour de baton dans lagel

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ces types de banlieues savent exactement que l'Etat est largement reponsable de ce truc. Les chansons rap, si on retire les idiots comme Maitre Gim's et les deux/trois marxistes vénérés par la gauche rebelz, c'est pas "nike les patrons" qu'on entends, c'est "nike la France" (sous entendu : l'Etat français).

Que voilà une interprétation aventureuse. "Nike la France", ça peut vouloir dire beaucoup de choses (les français sont racistes, les politiciens nous méprisent, morts aux flics, que sais-je), mais il faut beaucoup d'imagination pour y lire "l'Etat nous oppresse".

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C'est parce que tu prends le sens "l'Etat nous oppresse" au pied de la lettre et parce que tu as une éducation libérale. De plus, "les politiciens nous méprisent" ou "morts aux flics", c'est bien de l'ordre de "l'Etat nous oppresse" (tu noteras ta belle extrapolation, moi je dis "nike l'Etat" et toi, direct, boum, c'est "l'Etat nous oppresse", ce qui est d'un registre différent).

 

Quand je dis à mes amis "nan, je veux pas aller bosser en France, c'est un pays de merde", j'entends pas qu eles Français sont des connards que "la France" est merdique, mais bien son système politique actuel.

C'est pareil dans ce cas là, je rappelle qu'on parle de djeunz pas fut-fut, peu éduqué et qui exprime grossièrement (au sens premier du terme cette fois-ci) leur position. Urbanisme de merde ; promotion de l'école républicaine d'une main, abandon des écoles "des quartiers" de l'autre ; smic ; guerre des drogues ; police raciste et violente : marionnettes des politiques et j'en passe. Oui, dans un sens ils se sont bien fait niquer par la France. (ou par la Belgique, c'est pas beaucoup beaucoup mieux chez nous).

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De plus, "les politiciens nous méprisent" ou "morts aux flics", c'est bien de l'ordre de "l'Etat nous oppresse" (tu noteras ta belle extrapolation, moi je dis "nike l'Etat" et toi, direct, boum, c'est "l'Etat nous oppresse", ce qui est d'un registre différent).

 

Il faut choisir: si c'est "d'un registre différent", alors ce n'est pas du même ordre... L'idée d'oppression, par une entité qui est l'Etat, est d'un niveau d'abstraction et de légitimité qui la situe tout à fait ailleurs que la rancune (justifiée) vis-à-vis d'attitudes méprisantes ou que la rancune (potentiellement injustifiée) vis-à-vis des forces de l'ordre qui sont chargées de faire respecter la loi, et qui ne sont donc pas par essence oppressives.

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"nike l'etat" et "l'etat nous oppresse", ce n'est pas la même chose. Le premier est un cri de guerre et le second est une réflexion intellectuelle libérale.

 

Pour le reste, tu intellectualises beaucoup trop.

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L'Etat merdoie, les gens se retrouvent dans le caca, l'Etat balance du fric et deux générations plus tard, on a des "assistés" (faut le dire vite parce qu'en vrai c'est pas du tout ces populations qui sont les plus receveuses d'aide de l'Etat). Critiquer l'assistanat c'est bien beau mais c'est prendre le problème à l'envers.

 

La seine saint denis est le département de france ayant le plus fort taux de fécondité de France, malgré un taux de chomage laaaargement au dessus de la moyenne nationale depuis des années et des années.

 

L'incurie de l'Etat, c'est une chose; l'irresponsabilité manifeste de ceux qui, au fond du trou, creusent vigoureusement en multipliant les naissances sans avoir la moindre idée de la manière d'assurer l'autonomie économique  des enfants, c'en est une autre.

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La seine saint denis est le département de france ayant le plus fort taux de fécondité de France, malgré un taux de chomage laaaargement au dessus de la moyenne nationale depuis des années et des années.

 

L'incurie de l'Etat, c'est une chose; l'irresponsabilité manifeste de ceux qui, au fond du trou, creusent vigoureusement en multipliant les naissances sans avoir la moindre idée de la manière d'assurer l'autonomie économique  des enfants, c'en est une autre.

A 166€/mois/enfant, avec la santé et l'éducation "gratuites" et tous les barèmes du pays qui encouragent la procréation ils auraient tort de se priver.

Quand faire des enfants devient un choix économiquement rationnel il y a un truc qui déconne.

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La seine saint denis est le département de france ayant le plus fort taux de fécondité de France, malgré un taux de chomage laaaargement au dessus de la moyenne nationale depuis des années et des années.

 

L'incurie de l'Etat, c'est une chose; l'irresponsabilité manifeste de ceux qui, au fond du trou, creusent vigoureusement en multipliant les naissances sans avoir la moindre idée de la manière d'assurer l'autonomie économique  des enfants, c'en est une autre.

 

Source? Parce que j'ai des chiffres plutôt différents...

 

http://www.parcoursfrance.com/actualites/top-10-des-departements-ou-on-nait-le-plus/

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Je pense que vous vous fourrez un doigt dans l'oeil si vous pensez que les gens réfléchissent leurs enfants en fonction des aides sociales.

 

Les pauvres font des enfants parce qu'ils sont cons, c'est un fait observable depuis la fondation de Rome.

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Source? Parce que j'ai des chiffres plutôt différents...

 

http://www.parcoursfrance.com/actualites/top-10-des-departements-ou-on-nait-le-plus/

Salut

En regardant l'article, certes.. mais en regardant la référence de l'article, c'est l'article qui dit n'importe quoi.

France métropolitaine 93 taux brut 18.55 le plus important.

D'ailleurs le taux brut n'est pas tres significatif. 

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Les pauvres font des enfants parce qu'ils sont cons, c'est un fait observable depuis la fondation de Rome.

 

"Y'a des gens qui ont des enfants parce qu'ils n'ont pas les moyens de s'offrir un chien."

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Et je le redis : ces types de banlieues savent exactement que l'Etat est largement reponsable de ce truc. Les chansons rap, si on retire les idiots comme Maitre Gim's et les deux/trois marxistes vénérés par la gauche rebelz, c'est pas "nike les patrons" qu'on entends, c'est "nike la France" (sous entendu : l'Etat français).

:D

Mais bien sûr, les mecs ont un QI de 60, ne sont pas foutus de voir plus loin que le bout de leur nez et seraient capables de faire une relation de cause à effet sur 2 générations.

 

Non, "nike la France" c'est juste du racisme bête et méchant, rien d'autre. C'est comme "J'ai envie de dégainer sur des f.a.c.e.s. d.e. c.r.a.i.e. ", en moins explicite. Des "paroles" écrites par des abrutis pour des abrutis.

 

Je pense que vous vous fourrez un doigt dans l'oeil si vous pensez que les gens réfléchissent leurs enfants en fonction des aides sociales.

Et moi je pense que c'est toi qui te fourre un doigt dans l'œil: j'ai côtoyé des familles qui avaient clairement fait le choix de faire des enfants pour les allocations familiales. Même que dans les milieux populaires on appelle ça des gosses à allocs  quand on voit bien qu'un gamin n'est pas franchement désiré mais doit plutôt sa conception pour franchir le seuil des 3 enfants, là où ça commence a rapporter.

 

Il y a aussi l'expression "argent braguette":

https://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20090213095912AAJwMI3

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Si les pauvres font plus d'enfants en général c'est qu'ils ils n'ont pas réfléchis à l'implication financière d'avoir autant d'enfants. Et comme ils n'ont pas l'ambition de bouger, de voir du monde pour sortir de leur condition ça ne leur pose pas de problème d'avoir des gosses.

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l'irresponsabilité manifeste de ceux qui, au fond du trou, creusent vigoureusement en multipliant les naissances sans avoir la moindre idée de la manière d'assurer l'autonomie économique  des enfants, c'en est une autre.

Je ne sais pas si ça a un rapport, mais dans les sociétés traditionnelles, on essaye de faire un max d'enfants pour qu'ils puissent entretenir les ainés le moment venu. A supposer que le phénomène que tu décris soit quantitativement significatif, ce pourrait donc beaucoup moins être un signe d'irresponsabilité que la persistance de structures familiales prémodernes (pré révolution industrielle et transition démographique), mais qui ont eu leur rationalité propre.

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