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Le confinement et les autres mesures autoritaires : diktat médical, pour quoi ?


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il y a une heure, Bézoukhov a dit :

Je me demande comment on est passés à URSS 1981 en l'espace de six mois :

 

 

L'inventivité des législateurs me surprendra toujours ! Il ne faudrait surtout pas que les gens profitent du timide soleil d'octobre !

 

il y a une heure, Zagor a dit :

Tu es sur qu'en URSS post-staline ils étaient aussi intrusifs dans le comportement quotidien des gens?

L'URSS était un totalitarisme dur, ici c'est plus doux mais aussi infiniment plus intrusif (surtout parce que l'État en a les moyens). Tocqueville décrivait déjà ce phénomène en 1840 dans sa Démocratie en Amérique :

 

« Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule  ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation a n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. »

https://www.panarchy.org/tocqueville/democratie.1840.html

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il y a une heure, Nick de Cusa a dit :

soyons clairs ; soit on descend dans la rue soit ceci va continuer d'empirer dans lumiere a la fin du tunnnel 

... les chiffres des sondages donnent (très) peu de chances à cette façon de procéder.

Et même, c'est pas comme si le pays n'était pas hyper habitué, jusqu'à la nausée, à ces manifs/marche

sans aucun autre effet concret que de défouler un peu les manifestants.

Je crois qu'il serait temps qu'on essaye de vraiment se gratter la cervelle sur d'autres façons de procéder.

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Hé bien, réunissez-vous, fédérez-vous, rejoignez ceux qui ont manifesté récemment à Paris. Après tout, les Gilets jaunes l'ont bien fait, non ? Les réseaux sociaux ça vous connait.

 

Ce matin, 5 mn de zapping sur les chaines d'infos, j'ai entendu la fin du monde : seconde vague pire que la première, plus de 42000 cas de covid, les hopitaux saturent.

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13 hours ago, Bézoukhov said:

Je me demande comment on est passés à URSS 1981 en l'espace de six mois :

 

 

 

C'est le retour de la plage dynamique ? Le ridicule à l'époque ne leur a pas suffit ? 

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Il y a 3 heures, Nick de Cusa a dit :

soyons clairs ; soit on descend dans la rue soit ceci va continuer d'empirer dans lumiere a la fin du tunnnel 

À mon avis la situation va continuer à dégénérer. Il y aura quelques sursauts, mais une majorité de population est lobotomisée et sera de toute manière d'accord avec les arguments du type « on ne peut pas laisser les gens mourir quand même... »

Toute manifestation conduira à la façon dont le pouvoir résout les conflits sociaux en fRance : des subventions et des aménagements pour ceux qui se plaignent. Des manifestations authentiquement libérales (i.e. demandant le retrait des mesures) pourraient émerger, mais elles se feront très vite récupérer par les « révolutionnaires professionnels », comme pour les gilets jaunes.

Pour moi, la solution n'est ni dans la rue, ni dans les urnes, mais dans le marché

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27 minutes ago, Lugaxker said:

les arguments du type « on ne peut pas laisser les gens mourir quand même... »

 

 

27 minutes ago, Lugaxker said:

Pour moi, la solution n'est ni dans la rue, ni dans les urnes, mais dans le marché

D'après mes contacts avec les fameux et horribles jeunes qui propagent le virus, ils font la fête à la campagne ou restent simplement dormir sur place. Je ne doute pas une seconde que ça s'organise aussi dans les résidences étudiantes. En mars les gens étaient choqués, aujourd'hui ils magouillent.

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Ce matin à la tévé, un reportage (à Strasbourg il me semble) où des flics débarquaient chez des particuliers sur la base d'un appel pour tapage nocturne. On les voit demander à travers la porte combien de personnes sont présentes pour faire tout ce boucan.

La délation se porte bien.

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Je me demande si un phénomène style printemps arabe ne serait pas salutaire.

Je rappelle que ceux-ci ont été déclenché par une jeunesse à bout et vu comment les paniqués du COVID prennent la jeunesse comme responsable il y a une carte à jouer.

 

A mon avis, aussi il ne faut pas jouer la carte libérale dans l'immédiat mais mettre fin à cette situation ubuesque. Cela implique de s'allier avec des forces non libérales, y compris des droitards et gauchistes antisystème. Il est clair que ces derniers feront de la récupération mais on a une (faible) chance de pouvoir tirer notre épingle du jeu dans la transition qui s'en suivra. Alors que dans la situation actuelle nous n'avons aucune chance.

 

Je rappelle qu'une minorité active est plus efficace qu'une majorité passive. Les paniqués du COVID sont dans la seconde catégorie et fermeront leurs gueules si ça chauffe.

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il y a 9 minutes, Bisounours a dit :

Ce matin à la tévé, un reportage (à Strasbourg il me semble) où des flics débarquaient chez des particuliers sur la base d'un appel pour tapage nocturne. On les voit demander à travers la porte combien de personnes sont présentes pour faire tout ce boucan.

La délation se porte bien.

 

Tu parles de cet extrait ?

 

"Vous ouvrez s'il vous plait !

- Pourquoi ?

- Parce que c'est la police qui le demande madame."

Et le "Vous ne voulez pas ouvrir ?" qui sonne comme une menace ensuite...

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il y a 11 minutes, Alchimi a dit :

les flics peuvent défoncer ta porte s'ils le veulent non?

Agent des forces de l’ordre

Un policier a le droit de forcer l'entrer de votre domicile dans les cas suivants :

  • sur présentation d'un mandat d'amener, d'arrêt et de recherche, d'une demande d'extradition ou d'un mandat d'arrêt européen (article 134 du Code de procédure pénale) ;
  • sur présentation d'une décision du juge des libertés et de la détention autorisant les perquisitions, visites domiciliaires et saisies, dans le cadre d'une enquête préliminaire relative à un crime ou à un délit puni d'une peine d'emprisonnement d'une durée égale ou supérieure à 5 ans (article 76 du Code de procédure pénale) ;
  • mais également sans mandat, notamment dans les cas suivants :

 

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Infraction grave en flagrance :

 

Est qualifié crime ou délit flagrant le crime ou le délit qui se commet actuellement, ou qui vient de se commettre. Il y a aussi crime ou délit flagrant lorsque, dans un temps très voisin de l'action, la personne soupçonnée est poursuivie par la clameur publique, ou est trouvée en possession d'objets, ou présente des traces ou indices, laissant penser qu'elle a participé au crime ou au délit.

 

A la suite de la constatation d'un crime ou d'un délit flagrant, l'enquête menée sous le contrôle du procureur de la République dans les conditions prévues par le présent chapitre peut se poursuivre sans discontinuer pendant une durée de huit jours.

 

Lorsque des investigations nécessaires à la manifestation de la vérité pour un crime ou un délit puni d'une peine supérieure ou égale à cinq ans d'emprisonnement ne peuvent être différées, le procureur de la République peut décider la prolongation, dans les mêmes conditions, de l'enquête pour une durée maximale de huit jours.

 

 

Bon, on en est pas encore là !

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il y a 8 minutes, Alchimi a dit :

Après les tapages nocturnes peuvent aller se faire voir

Ça va devenir un vrai problème avec la fermeture des bars et les mesures de couvre-feu. Rien qu'avec la fermeture des boîtes de nuit cet été, j'avais remarqué que les jeunes faisaient quand même la fête dehors, avec enceintes et tout, en faisant chier au passage tous les riverains.

 

Les politiciens ne réalisent pas que beaucoup de gens iront tout de même boire un coup le samedi soir, quelque soient les mesures. Encore un effet secondaire négligé par les décideurs.

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30 minutes ago, Zagor said:

 vu comment les paniqués du COVID prennent la jeunesse comme responsable

C'est un point qu'on ne relève pas assez à mon avis. Les jeunes sont pris comme de vrais boucs émissaires depuis l'apparition du discours sur le "relâchement" (alors que ce n'était pas forcément le cas au début de l'épidémie, on avait plutôt le droit à "on est obligés de confiner parce que les français ne respectent rien cette bande de cons").

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il y a 3 minutes, Lancelot a dit :

C'est un point qu'on ne relève pas assez à mon avis. Les jeunes sont pris comme de vrais boucs émissaires depuis l'apparition du discours sur le "relâchement" (alors que ce n'était pas forcément le cas au début de l'épidémie, on avait plutôt le droit à "on est obligés de confiner parce que les français ne respectent rien cette bande de cons").


La France est une gerontocracie

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il y a 13 minutes, Zagor a dit :

 

Pas si surprenant que ça soit Naples. C'est une ville controlée par la Mafia et je ne serait pas surpris qu'elle soit derrière (en sachant qu'elle doit contrôler une partie des bars).

 

Apparemment, ça s'est passé comme ça dans plusieurs villes de Campanie. Mais attention, accuser la mafia ou la racaille serait une stratégie du gouvernement pour décrédibiliser les manifestations... A voir comment ça évolue et ce qui en ressort vraiment.

 

il y a 15 minutes, Alchimi a dit :

En France les flics peuvent défoncer ta porte s'ils le veulent non?

(Après les tapages nocturnes peuvent aller se faire voir).

 

Les flics aiment jouer sur le fait que le citoyen lambda ne connait pas bien ses droits et va sagement obéir à ce qu'on lui dit avec suffisamment de conviction, en pensant que c'est parfaitement légal.

Pour l'anecdote : des gendarmes ont fouillé et vidé ma voiture une fois, depuis que j'ai appris qu'il leur fallait une bonne raison pour cela, je ne me laisse plus faire !

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il y a 3 minutes, Philiber Té a dit :

 

Apparemment, ça s'est passé comme ça dans plusieurs villes de Campanie. Mais attention, accuser la mafia ou la racaille serait une stratégie du gouvernement pour décrédibiliser les manifestations... A voir comment ça évolue et ce qui en ressort vraiment.

 

 

Quand je parlais de soutien de la Mafia, je ne disais pas ça de manière négative. Au contraire ça peut étre un soutien de taille.

Surtout que la mafia en Italie c'est aussi bien la grande criminalité que l'entraide/magouille entre les locaux (qui est la forme originale de la mafia)

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il y a 23 minutes, Lancelot a dit :

C'est un point qu'on ne relève pas assez à mon avis. Les jeunes sont pris comme de vrais boucs émissaires depuis l'apparition du discours sur le "relâchement" (alors que ce n'était pas forcément le cas au début de l'épidémie, on avait plutôt le droit à "on est obligés de confiner parce que les français ne respectent rien cette bande de cons").

 

Il y a une carte à jouer avec la jeunesse (à condition d'accepter qu'une bonne partie de celle-ci est gauchiste ou droitarde). Faire avancer la crainte d'une révolte de la jeunesse du style printemps arabe pourrait pousser les paniqués du COVID à se calmer...

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il y a 38 minutes, Bisounours a dit :

À ce point ?

moui surtout cette semaine p/r à la précédente

https://covid19.who.int/region/euro/country/fr

5.10 : 32 morts (mais 118 le 03.10)

13.10 : 94 morts (46 la veille, 108 le lendemain (max de la semaine))

20.10 : 146 morts

21.10 : 261 morts (semaine très meurtrière)

-----

semaine du 1-8 : 74 morts (moyenne)

semaine du 9-16 : 94 morts

semaine du 17-23 : 177 morts

 

edit: J'ai aussi remarqué (sans doute pas le seul) qu'on avait autant de morts à peu près que fin mai

xjK9NBS.png

et qu'on était revenus aussi au niveau d'hospitalisations de cette époque

rlkAeaR.png

https://mapthenews.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/5df19abcf8714bc590a3b143e14a548c (pour le 2e graphe)

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On est effectivement dans une situation à peu près symétrique par rapport à la descente de la première vague pour les hospitalisations et les réanimations, où grosso-modo on est équivalents à mi-avril. La courbe de décès suit une dynamique différente et est plutôt équivalente à mi-mai.

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