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[Sérieux] Guerre en Ukraine


Zagor

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il y a 6 minutes, Lexington a dit :

Un résumé très rapide serait utile :) 

pour nous donner envie de cliquer !

La source, en tant que telle, ne donne-t-elle pas déjà envie de cliquer ?

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Voici l'intro traduite:

"

La Norvège est confrontée à un environnement de menace plus grave aujourd'hui qu'elle ne l'a jamais été depuis des décennies. Alors que la guerre en Ukraine entre dans sa troisième année, la Russie est sur le point de prendre le dessus sur le plan militaire. L'industrie militaire russe tourne à plein régime et la Chine, le Belarus, l'Iran et la Corée du Nord fournissent un soutien matériel considérable. La Russie est mieux positionnée dans la guerre qu'elle ne l'était il y a un an, et les forces armées russes restent la principale menace militaire pour la souveraineté de la Norvège, sa population, son territoire, ses fonctions sociétales clés et ses infrastructures.

 

Les relations entre la Russie et l'Occident sont à un niveau historiquement bas et peuvent être décrites comme un conflit de valeurs et d'intérêts sécuritaires opposés. La perspective d'un véritable dialogue semble lointaine et les politiques de la Russie à l'égard de l'Occident et de la Norvège devraient devenir plus imprévisibles dans les années à venir. Jusqu'à présent, le comportement militaire de la Russie dans le Nord a été modéré, mais la méfiance à l'égard de l'Occident et des activités militaires des alliés dans l'Arctique pourrait modifier le comportement militaire de la Russie dans les régions proches de la Norvège. Cela pourrait accroître le risque de malentendus, d'accidents et d'escalade.

 

La Russie et la Chine ont un programme révisionniste dans lequel elles cherchent à remodeler l'ordre international pour sauvegarder leurs propres intérêts. Ces deux pays partagent la conviction que les États-Unis bloquent les ambitions chinoises et russes.

"

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il y a 55 minutes, Rincevent a dit :

La source, en tant que telle, ne donne-t-elle pas déjà envie de cliquer ?

Moi oui. Le lecteur lambda je ne pense pas non. Mais je suis peut être plus royaliste que l’ancien modo sur ces points 😛

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Il y a 18 heures, Lexington a dit :

Un résumé très rapide serait utile :) 

pour nous donner envie de cliquer !

"10 choses choquantes sur les relations russos-norvégiennes. La troisième va vous étonner."

 

(Il faut visualiser ça en titre en police en maj sur une vignette de vidéo youtube avec la tête d'un adulescent youtubeur qui mime un O de surprise avec sa bouche).

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Sinon le texte se lit vite, et basiquement résume assez bien les velléités russes autour de l'espace géo et des ressources (pétrole) du coté de la Norvège, ainsi que les rapports d'alliance opportuniste entre chine et russie.

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L’industrie et la guerre de Poutine : déconstruire un mythe

 

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Points clefs

Malgré la propagande de Poutine, l’industrie de défense russe ne se porte pas aussi bien que les dirigeants de Moscou voudraient le faire croire.

 

Les ressources financières disponibles pour augmenter les cadences de production d’armements étant assez limitées, la Russie est aujourd’hui confrontée à des limites nationales qui l’empêchent d’accroître de manière significative sa propre production d’obus.

 

Si la quantité existante d’armes stockées reste pour l’instant suffisante, les réserves de la Russie ne sont pas illimitées.

 

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  • 2 weeks later...

Ça aurait tué aussi le PM grec. Ça peut être un hasard qu'un tir de missile ait ciblé la zone alors que Zelensky et le PM grec y étaient, mais tout de même ça aurait été "légèrement problematique".

 

Si c'est un loupé d'une tentative délibérée d'un "décapitation strike", ils sont dingues de faire ça malgré la présence du grec s'ils étaient au courant. Mais là c'est conjecture et on ne le saura que dans 50 ans minimum.

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1 hour ago, Alchimi said:

Ça peut être un hasard qu'un tir de missile ait ciblé la zone alors que Zelensky et le PM grec y étaient

 

Etant donné qu'Odessa a souvent été prise pour cible depuis le début de la guerre, c'est tout à fait possible.

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il y a une heure, Alchimi a dit :

Ça aurait tué aussi le PM grec. Ça peut être un hasard qu'un tir de missile ait ciblé la zone alors que Zelensky et le PM grec y étaient, mais tout de même ça aurait été "légèrement problematique".

 

Si c'est un loupé d'une tentative délibérée d'un "décapitation strike", ils sont dingues de faire ça malgré la présence du grec s'ils étaient au courant. Mais là c'est conjecture et on ne le saura que dans 50 ans minimum.


Ce n'était "qu'un" ministre grec, je pense que le jeu en valait la chandelle.

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il y a 27 minutes, Solomos a dit :

Etant donné qu'Odessa a souvent été prise pour cible depuis le début de la guerre, c'est tout à fait possible.

La proba pour que ça se produise à la minute près, à 200 m près, ... ça doit pas peser lourd.
(J'ai souvenir de beaucoup de missiles russes tombés sur Odessa de nuit, ou au petit matin).

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33 minutes ago, Rübezahl said:

La proba pour que ça se produise à la minute près, à 200 m près, ... ça doit pas peser lourd.
(J'ai souvenir de beaucoup de missiles russes tombés sur Odessa de nuit, ou au petit matin).

 

Dans un monde où les événements sont indépendants, oui.

 

Mais Odessa est un port donc c'est un peu toujours la même zone qui est visée, et c'est dans les zones visées que se montrent les chefs.

C'est le genre de choses qui peut arriver, surtout qu'à chaque attaque c'est minimum une dizaine de projectiles qui sont tirés.

 

L'attentat de Sarajevo en 1914, c'est un schéma similaire : attentat à la bombe, retour de l'archi-duc sur le lieu de la tentative de l'attentat, deuxième chance pour les conspirateurs.

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1 hour ago, Rübezahl said:

La proba pour que ça se produise à la minute près, à 200 m près, ... ça doit pas peser lourd.
(J'ai souvenir de beaucoup de missiles russes tombés sur Odessa de nuit, ou au petit matin).

 

L'Ukraine est à la peine, mais a régulièrement enregistré des succès en Mer Noire (avec plusieurs navires russes coulés dont un juste avant cette visite). Il n'est pas étonnant que les arsenaux ukrainiens, situés à Odessa, reçoivent la visite régulière de dirigeants venus de l'ouest ET de  bombes venues de l'est

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2 hours ago, Lameador said:

 

L'Ukraine est à la peine, mais a régulièrement enregistré des succès en Mer Noire (avec plusieurs navires russes coulés dont un juste avant cette visite). Il n'est pas étonnant que les arsenaux ukrainiens, situés à Odessa, reçoivent la visite régulière de dirigeants venus de l'ouest ET de  bombes venues de l'est

 

Oui et on peut ajouter que ce port est celui par lequel le blé ukrainien transite. Endommager les infrastructures du port est un bon moyen de nuire aux ukrainiens.

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Le max qu'il peut faire c'est placer des troupes françaises pour garder la frontière avec la Transnistrie ou la Biélorussie pour libérer des troupes ukrainiennes.

Donc le "face aux troupes russes" qui est dans le tweet cité plus haut, je n'y crois pas.

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Le 14/03/2024 à 21:43, Solomos a dit :

Le max qu'il peut faire c'est placer des troupes françaises pour garder la frontière avec la Transnistrie ou la Biélorussie pour libérer des troupes ukrainiennes.

Donc le "face aux troupes russes" qui est dans le tweet cité plus haut, je n'y crois pas.

 

Il y a aussi les Rafales, qui mettraient à mal l'armée de l'air russe... Ça serait sans doute l'aide la plus significative pour les Ukrainiens.

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Oh, et aussi (probablement une coïncidence) :

 

"On va reprendre Guéret" : pourquoi plusieurs centaines de soldats français ont investi le centre-ville de la préfecture de la Creuse

 

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Le quotidien des habitants de Guéret (Creuse) n'est plus ce qu'il était. Depuis vendredi 8 mars dernier, et jusqu'au mercredi 13 mars prochain, plusieurs centaines de militaires ont investi le département : ce lundi 11 mars, la ville-préfecture s'est imposée comme un théâtre d'exercices militaires pour le moins impressionnants. 800 soldats et 120 véhicules – dont 40 blindés – ont investi la capitale creusoise de 7 heures du matin jusqu'à 20 heures. L'objectif : simuler des combats dans un environnement urbain.

 

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Les légionnaires en exercice à Guéret : « On a conscience que cela pourra nous servir dans les mois ou années à venir »

 

Citation

Un entraînement accru en zone urbaine qui a tout de même laissé songeurs de nombreux passants. La guerre en Ukraine est dans les esprits de chacun et a de quoi alimenter un climat anxiogène. Pour autant, ces manœuvres militaires sont-elles directement liées à ce conflit ? « Oui et non, répond le chef de corps du 2e REI, Guillaume Vancina. Chaque année, on essaye de trouver un moment pour rassembler le régiment et réaliser un exercice d’ampleur, on le fait depuis longtemps. Ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau en revanche, c’est de se dire qu’on a conscience que ce que l’on fait là pourrait très bien nous servir dans les mois ou les années qui viennent. Ce n’est plus de la gestion de crise comme on a pu le faire dans les années 2000 en Afrique. Donc préparons-nous vraiment, l’augmentation de la menace à l’est de l’Europe est quelque chose de sérieux. »

 

Une réponse sans détour sur l’objectif affiché de ce genre de manœuvre tandis que l’OTAN multiplie actuellement ses exercices militaires dans le nord de l’Europe.


Si le dessein de ce type d’entraînement ne semble pouvoir se décider qu’au travers d’un contexte international vacillant, les Guérétois ont pu au moins découvrir ces soldats qui se préparent et dont la devise - celle du 2e Régiment Étranger d’Infanterie de Nîmes - est « Être prêt. »

 

la-section-commando-de-la-legion-etrange

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Faute de munitions, les forces ukrainiennes approchent dangereusement du point de rupture

 

Le 15 mars, deux missiles balistiques Iskander-M, lancés depuis la Crimée, se sont abattus au même endroit, sur un quartier résidentiel d’Odessa, à quinze minutes d’intervalle. Les autorités locales ont ensuite fait état d’un bilan de vingt tués et de soixante-quinze blessés. S’il n’a aucun intérêt militaire, un tel mode opératoire vise surtout à terroriser la population civile… Laquelle n’est probablement pas au bout de ses peines, malgré les différents systèmes de défense aérienne fournis par les partenaires de l’Ukraine [Patriot, NASAMS, IRIS-T SLM, SAMP/T, Gepard, Crotale, etc.].

 

Les attaques russes étant incessantes et de grande ampleur [ce 18 mars, les régions de Soumy et de Kharkiv ont encore été visées par plusieurs dizaines de drones kamikazes, abattus pour la plupart, selon Kiev], les forces ukrainiennes sont désormais confrontées au risque de manquer de munitions sol-air, alors qu’elles ont déjà des difficultés pour se réapprovisionner en obus d’artillerie de 152 et de 155 mm.

 

Ainsi, selon des confidences faites par des responsables au Washington Post, les forces ukrainiennes avaient encore récemment la capacité d’abattre quatre missiles sur cinq lancés vers une grande ville. Si rien n’est fait d’ici la fin mars, ce ratio tombera à un missile sur cinq.

 

« Les décideurs politiques ukrainiens ont déclaré aux responsables européens et américains que les munitions de certains de leurs systèmes de défense antimissile pourraient être presque épuisées d’ici la fin mars », rapporte le Washington Post.

 

D’où l’appel lancé par le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, à aux partenaires occidentaux de Kiev, le 2 mars dernier.

 

« Nous avons besoin de davantage de défense aérienne de la part de nos partenaires. Nous devons renforcer le bouclier aérien ukrainien pour mieux protéger notre peuple du terrorisme russe. Davantage de systèmes de défense aérienne et davantage de missiles pour les systèmes de défense aérienne sauvent des vies », a-t-il en effet déclaré.

 

Seulement, les États-Unis ne sont actuellement pas en mesure de fournir les missiles intercepteurs utilisés par les systèmes de défense aérienne qu’ils ont cédés à l’Ukraine, faute d’un accord au Congrès pour débloquer une aide militaire de 60 milliards de dollars au profit de Kiev. Même chose en Europe, mais pour des raisons qui tiennent davantage aux capacités de production industrielles.

 

Un conseiller du président Zelensky, cité par le Washington Post, a dit craindre que la Russie soit en mesure d’obtenir des « gains territoriaux significatifs » si les forces ukrainiennes ne reçoivent pas l’aide dont elles ont besoin. « Les gens ne comprennent pas à quel point le front est difficile en ce moment. […] Le moral est bas, l’élan est faible. Les jeunes hommes ont peur d’être mobilisés pour mourir, faute d’armes », a-t-il dit.

 

Le directeur de la CIA, William J. Burns, a fait le même pronostic, lors d’une audition au Congrès, la semaine passée. « Sans l’aide américaine, les pertes territoriales [ukrainiennes] risquent d’être importantes. Le temps presse », a-t-il averti.

 

Pour le moment, et comme l’ont confié des commandants ukrainiens à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, les unités engagées sur la ligne de front sont réduites à gérer la pénurie de munitions et d’équipements, certaines ayant juste le nécessaire pour tenir leurs positions actuelles… Quitte à se dégarnir dans certains endroits, avec le risque que les forces russes en profitent.

 

Dans un point de situation publié le 13 mars, l’Institute for the Study of War [ISW] estime ainsi que les forces russes ont désormais l’initiative « sur l’ensemble du théâtre » et que, partant, elles seront « en mesure de déterminer le moment, le lieu et l’ampleur de leurs opérations offensives » tant qu’elles la conserveront.

 

« Les déclarations du [commandant en chef ukrainien], le général Oleksandr Syrskyi, suggèrent qu’une intensification des opérations offensives russes dans une zone où les forces ukrainiennes n’auront pas été prioritaires pour recevoir des munitions pourrait conduire à une percée russe », conclut l’ISW. À moins que, d’ici-là, l’aide militaire occidentale – en particulier américaine – finisse par arriver.

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La France peut mobiliser 20 000 hommes en 30 jours, affirme le chef d'état-major

 

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Une nouvelle guerre frappe-t-elle aux portes de l’Europe ? Le conflit opposant la Russie à l’Ukraine ne cesse de s’enliser, et les dernières déclarations du président russe Vladimir Poutine en marge de sa réélection à la tête du pays n’ont rassuré personne. Le 26 février dernier, Emmanuel Macron avait surpris tout le monde en évoquant la possibilité d’envoyer des troupes françaises en Ukraine, affirmant que « rien ne doit être exclu ». Trois semaines plus tard, il avait « assumé » ses propos face au tollé qu’ils avaient provoqué dans l’Hexagone, mais également parmi ses homologues européens. Cependant, « la France ne mènera pas d’offensives », avait-il assuré. De son côté, Vladimir Poutine s’est montré serein au cours d’un entretien accordé à l'agence de presse RIA Novosti et à la chaîne de télévision publique Rossiya 1.

 

Si « rien ne presse » selon lui, la Russie est « évidemment prête », a-t-il lancé à propos d’un conflit nucléaire. Dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde ce mardi 19 mars, le chef d’état-major de l’armée de terre, Pierre Schill, l’affirme : la France a des atouts à faire valoir, elle qui est un membre historique de l’Otan. Soulignant que le début de l’année est « placé sous le signe de tensions internationales », les risques « d’engrenage » et d’extension de conflits sont nombreux. Pour le chef d’état-major, « le projet d’un ordre mondial reposant sur la souveraineté des États, le droit international et le règlement des différends par la négociation » est présenté comme « contingent et occidental, voire battu en brèche ».

 

Et il y a une explication à ce regain de tensions et de violences, que ce soit en Ukraine ou dans la bande de Gaza entre le Hamas et Israël. « Le retour de la violence guerrière s’impose en miroir de l’affaiblissement des règles internationales », juge Pierre Schill. Les nouvelles formes de violences et les évolutions technologiques (comme les drones) participeraient à ces nouveaux conflits. Et selon lui, « les conflits actuels amènent à reconsidérer la notion de volume de force. […] Le temps où l’on pouvait infléchir le cours de l’histoire avec 300 soldats est révolu ». Mais « l’armée de terre se tient prête », juge Pierre Schill, qui assure que la France peut mobiliser « 20 000 hommes, dans un délai de trente jours ».

 

Plus globalement, l’armée peut même se doter de moyens pour commander un corps d’armée en coalition, « soit jusqu’à 60 000 hommes ». Le chef d’état-major évoque une « montée en gamme » qui permet de se doter de moyens de commandements « plus performants » et des capacités de déploiement également plus importantes afin de « peser demain dans le jeu des puissances ». Car la France dispose aussi de la dissuasion nucléaire. Autant d’éléments nécessaires pour « décourager un adversaire éventuel afin de “gagner la guerre avant la guerre” ». L’armée française est donc « prête », et peu importe les évolutions internationales, les « soldats répondront présents », martèle Pierre Schill.

 

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