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Horaires de bureau, LE débat : étude comparée


Invité

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Le "Ouin, c'est trop injuste, suis cadre et on me demande de rester au bureau de 18 à 19h" cela fait super franchouille pour le coup.

Ça je ne comprends pas. Pendant mes deux stages (communication et expert-comptabilité) sur Paris, je restais jusqu'à 18h30 minimum systématiquement, et les autres aussi. J'en ai jamais vu un seul, cadre ou non, partir avant 18h30, alors que l'horaire théorique était 9h00-18h00.

Bon, je n'ai pas une très grande expérience non-plus, mais ça me semble un peu abusé comme description.

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Ce qui est très franchouille c'est :

1. ne pas compter ses heures. Ici on les compte. Et les sup sont payées ou compensées. C'est normal. Mon contrat c'est 42h, pas 50. J'en fais 50, j'ai une journée de libre quand il y aura moins de boulot, ou 8*((salaire/4*42)) en plus.

2. ne pas tolérer que quelqu'un puisse arriver à 6h le matin et partir à 16h30

3. ne pas comprendre que les grosses amplitudes horaires sont liées à une mauvaise organisation ou à une surcharge (d'ou l'idée de ne pas mélanger les gens surchargés et les gens débordés, c'est pas la même espèce)

 

Si ton employeur est pas trop con, il peut aussi te laisser aller chercher tes gosses à l'école à 5h parce que tu es arrivé super tôt. Dans la mesure ou ça ne perturbe pas les rdv avec les clients et le reste de la boîte, caler des réunions préférentiellement aux heures courantes, c'est mieux pour tout le monde.

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Ça je ne comprends pas. Pendant mes deux stages (communication et expert-comptabilité) sur Paris, je restais jusqu'à 18h30 minimum systématiquement, et les autres aussi. J'en ai jamais vu un seul, cadre ou non, partir avant 18h30, alors que l'horaire théorique était 9h00-18h00.

Bon, je n'ai pas une très grande expérience non-plus, mais ça me semble un peu abusé comme description.

 

Quand je bossais a Paris, les mecs arrivaient pas avant 9h30, et une fois arrivés redescendaient pour fumer une clope avec un café et parler du téléfilm qu'ils avaient regardé la veille. En gros ils commencaient pas a bosser avant 10h15.

Au UK ils se barrent tot mais ils commencent tot, ils se mettent a bosser quand ils arrivent et ils prennent 30 minutes de pause dej max.

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C'est très latin de trainer au boulot et de rester plus qu'il ne faut car on a mal géré son temps de travail. Les espagnols restent encore plus au travail que les franchouilles mais ils sont improductifs. La palme revient aux portugais, c'est hallucinant comme une réunion avec des portugais devient du n'importe quoi, le sujet de fond n'est abordé que 20% du temps de la réunion.

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J'ai du avoir de la chance ou bien mon patron était suffisamment ouvert d'esprit, mais je n'avais pas d'horaires strictes et la possibilité de faire du télétravail. Il y avait par contre un suivi important et très régulier de l'avancée des dossiers, à coup de % d'avancée et d'estimation des délais pour clore. C'est probablement lié au fait qu'on était une petite boîte avec des activités particulières sur le terrain. Par contre, je reste persuadé que le télétravail est quelque chose de génial et je me demande pourquoi cela ne se développe pas plus...

 

Je déteste les réunions le soir, où tout le monde est claqué et ne veut qu'une chose : que ça se termine vite.

Et je n'aime pas non plus les gens qui viennent te chercher toutes les heures pour faire une pause café...

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Les ricains sont peut-être moins productifs par heure (et encore, très légèrement), mais ils travaillent largement plus pour compenser.

 

En France, si t'es pas super productif en comparaison t'es pas rentable.

L'écart de GDP/capita qui existent entre nos deux pays tient surtout au temps de travail total.

 

Nombre total d'heures travaillées à l'année, US : ~1800

'' France/Allemagne :  ~1450

 

Au final la productivité d'un travailleur est plus élevée aux USA qu'en France.

 

http://www.insee.fr/en/insee-statistique-publique/connaitre/colloques/acn/pdf14/acn14-session1-3-diaporama.pdf

 

 

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J'idéalise peut-être un peu, mais quand on voit ce qu'ils avaient au départ et ce qu'ils en ont fait, comparativement aux générations post deuxième guerre, ça me semble quand même édifiant. A quel point est-ce loin de la réalité quantifiable?

Charles Gave répète souvent que c'est la génération la plus bête de tous les temps qui à cramé 2 fois le capital: une fois celui accumulé par les parents, une deuxième fois en faisant de la dette.

 

Alors qu'un cadre, faut bien qu'il accepte les contraintes liés au statut. Si tu veux des horaires tranquille tu prends un poste d'employé. Là on te fout pas des réunion de direction à 18h.

Dans mon taf à Paris tout le monde est cadre, sans en avoir aucun des avantages. Enfin c'est pas vrai: je vais avoir un bonne retraite complémentaire avec l'AGIRC ahahahahahaha.

 

Question de dosage, question d'habitudes, et surtout, question de gestion de la charge. Les gens qui arrivent tôt et restent tard, ce sont des gens

- qui ont trop à faire

- n'ont pas su faire dans le temps imparti

 

Dans les deux cas, ça dénote un gros problème de gestion.

Voilà, dans les 2 cas la charge de travail n'est pas adaptée. 

 

Quand je bossais a Paris, les mecs arrivaient pas avant 9h30, et une fois arrivés redescendaient pour fumer une clope avec un café et parler du téléfilm qu'ils avaient regardé la veille. En gros ils commencaient pas a bosser avant 10h15.

Au UK ils se barrent tot mais ils commencent tot, ils se mettent a bosser quand ils arrivent et ils prennent 30 minutes de pause dej max.

:)

Un grand classique. 

 

Les extravertis ont besoin de monde autour d'eux. C'est eux qui bloquent.

Ils ont besoin de parler - FORT - pour "penser". 

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Si seulement elles ne se levaient jamais.

 

Moi je dis que la génération X c'est la génération qui s'est vautrée lamentablement dans le salariat comme lifestyle.

 

c'est quoi le problème avec le salariat ?

 

Pourquoi ne pas défranchouilliser un peu la conversation et la diriger vers la génération des parents des baby-boomers, celle qui s'est pris une guerre sur le coin du nez, a quitté l'école le lendemain d'un bombardement mais s'est débrouillée pour concevoir et construire à peu près tout l'environnement matériel dont les baby-boomers ont joui et tout l'environnement intellectuel qu'ils ont saboté ou tourné en dérision?

 

J'idéalise peut-être un peu, mais quand on voit ce qu'ils avaient au départ et ce qu'ils en ont fait, comparativement aux générations post deuxième guerre, ça me semble quand même édifiant. A quel point est-ce loin de la réalité quantifiable?

 

toutes les générations #2 sont de la merde comparativement à la génération #1

enfin, c'est ce que dit la génération #1

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Une réunion à plus de 3 ça doit être pour homologuer une décision déjà prise, et pour le coup, 12h c'est le bon horaire, comme ça tout le monde à également envie de ne pas traîner (ne pas oublier de servir copieusement café et eau pour qu'ils aient envie de pisser)

J'exagère un peu, certains échanges avec des étrangers qui ne restent pas longtemps, des fournisseurs ou des clients nécessitent des vraies longues sessions avec un nombre plus conséquent, mais dans ce cas on bloque une journée ou une demie journée.

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Une réunion à plus de 3 ça doit être pour homologuer une décision déjà prise, et pour le coup, 12h c'est le bon horaire, comme ça tout le monde à également envie de ne pas traîner (ne pas oublier de servir copieusement café et eau pour qu'ils aient envie de pisser)

J'exagère un peu, certains échanges avec des étrangers qui ne restent pas longtemps, des fournisseurs ou des clients nécessitent des vraies longues sessions avec un nombre plus conséquent, mais dans ce cas on bloque une journée ou une demie journée.

Pour le coup ce n'est pas mon souvenir de la <insérer un nom d'entreprise ici> !

(Réunions hebdomadaires des business analysts entre eux, faits marquants et résolution de tickets + la même avec les utilisateurs pour chaque datamart. -celle la ne se faisant heureusement pas toutes les semaines.-)

Modifié par Miss Liberty
La première règle du fight club...
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Oups, loin de moi l'idée de porter un jugement quelconque sur ta capacité à organiser une réunion. Je suis aussi victime de réunion à la con, et j'en fais également un paquet. Je me suis rendu-compte que je n'étais pas indispensable à chacune des invit', donc le gars qui me demande de participer doit insister pour je vienne. C'est mon indicateur de pertinence.

Et quand j'organise, je ne mets volontairement que la-le responsable du service, qui généralement délègue à une de ses ouailles quand c'est important, voire personne si c'est inutile. Et perso, les réunion d'une heure rassemblent 5 à 6 personnes maximum. au-delà, impossible de tenir les délais, ni d'obtenir de décision.

Vous êtes malades. Une réunion efficace c'est entre 8h et 10h30 du mat, après le café. Après ils sont tous à l'ouest, moi le premier.

(11hJaifaimquestquonbouffeoucaoncommandeoubiencafedigo13hjaitromangejedigerejefaisemblantdecoutermaisjepionceouladeja

16hilfaitchierabecsareunionjai3dosdiersarendrepourcesoirargh17hfautquejaillechercherlesgossesjaidescoursesafairequestquonmangecesoirdeja

18hchuienretardjedoisyaller)

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En même temps qui croit encore à l'efficacité d'ERASMUS sur le plan universitaire à part Cohn-Bendit et deux étudiants en socio ?

 

 

Mon ERASMUS aux Pays-Bas m'a apporté plein de chose:

 

- une année loin du système universitaire français, ce qui m'a empêché de devenir fou (et je me demande si je n'ai pas commencé à lire contrepoints là bas)

- maitrise de l'anglais

- me rendre compte que c'était un bonheur de monter l'avenue Carnot et la rue Souflot 

- la bouffe française est est incomparable

- la découverte de la peinture flamande

- les effets délétères de l'euthanasie

 

bref, un bon souvenir.

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Les gens qui arrivent tôt et restent tard, ce sont des gens

- qui ont trop à faire

- n'ont pas su faire dans le temps imparti

 

Dans les deux cas, ça dénote un gros problème de gestion.

Il y a un troisième type de personnes : celles qui se font prendre dans des traquenards.

Il y a quelques années, j'avais un supérieur qui arrivait systématiquement en retard, ses horaires en moyenne c'était 10h30/13h30 15h30/20h30. A 17h55, quand je m'apprêtais à partir, il venait me voir presque tous les jours pour discuter d'un truc, vouloir faire une réu, vouloir une explication sur telle ou telle chose, une aide sur du debug en prod (d'un bug qu'il avait lui-même créé) etc., ce qui me faisait partir presque tous les soirs entre 20h et 22h. Juste pour le fun. Mon patron n'a rien voulu savoir.

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Il y a un troisième type de personnes : celles qui se font prendre dans des traquenards.

Il y a quelques années, j'avais un supérieur qui arrivait systématiquement en retard, ses horaires en moyenne c'était 10h30/13h30 15h30/20h30. A 17h55, quand je m'apprêtais à partir, il venait me voir presque tous les jours pour discuter d'un truc, vouloir faire une réu, vouloir une explication sur telle ou telle chose, une aide sur du debug en prod (d'un bug qu'il avait lui-même créé) etc., ce qui me faisait partir presque tous les soirs entre 20h et 22h. Juste pour le fun. Mon patron n'a rien voulu savoir.

 

ben typiquement c'est le gus qui n'a pas su faire dans le temps imparti.

Et c'est marrant d'ailleurs le nombre de gars qui sont incapables d'organiser leurs journées et qui passent leur temps à te pourrir les tiennes. en général, ils adorent couper les poils de cul en 25, se faire des noeuds au cerveau et tout faire pour ne jamais prendre de décision.

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Envoyer balader, ça marche.

 

pas si simple dans une relation de salariés, d'où le gros avantage d'être indépendant: la journée coute cher. bon une journée de salarié coute cher aussi, mais comme le cout est caché au responsable hiérarchique.

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pas si simple dans une relation de salariés, d'où le gros avantage d'être indépendant: la journée coute cher. bon une journée de salarié coute cher aussi, mais comme le cout est caché au responsable hiérarchique.

 

Simple non, mais ça marche. Ca demande de la diplomatie et un peu de social engineering.

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Simple non, mais ça marche. Ca demande de la diplomatie et un peu de social engineering.

 

Chaud, parce qu'il avait tendance à me dénigrer et s'attribuer mon travail bien fait travail auprès de la direction. C'était un autre collègue (qui avait la confiance du patron) qui m'avait défendu à mon insu, en disant au boss que ça serait une connerie monumentale de me virer. Mon supérieur direct était en fait incompétent et complètement à la ramasse techniquement et il essayait juste de m'évincer pour pas que je lui fasse de l'ombre et mettre en exergue son incompétence.

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Simple non, mais ça marche. Ca demande de la diplomatie et un peu de social engineering.

 

c'est un peu ce que je sous-entend: si tu es salarié jeune ou salarié dans la même boite depuis longtemps, tu dois certainement avoir des difficultés à développer tes capacités de diplomatie et de social engineering.

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