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El Niño est de retour après trois ans d'absence. Jeudi 9 juillet, la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a annoncé que cet événement climatique, qui revient tous les trois à cinq ans, était bel et bien de nouveau à l'oeuvre dans le Pacifique tropical. Les chercheurs de la NOAA ne se prononcent pas encore sur son intensité mais assurent qu'il devrait persister jusqu'au début de l'année 2010 au moins.

El Niño est la phase chaude d'une oscillation couplée de l'océan et de l'atmosphère. Il a été baptisé ainsi au XIXe siècle par les pêcheurs péruviens, qui remarquaient ses effets au moment de Noël - en espagnol, El Niño signifie l'enfant, en référence à la nativité.

Il est caractérisé par une augmentation des températures du Pacifique tropical qui peut atteindre 5 oC - comme ce fut le cas en 1998, au cours du Niño le plus intense jamais enregistré. Ce réchauffement s'accompagne d'une série d'effets parfois catastrophiques pour les populations rurales, de l'Amérique du Sud à l'Australie en passant par l'Asie du Sud-Est.

Des précipitations accrues dans certaines régions d'Argentine ou du Brésil perturbent les récoltes et provoquent parfois de meurtrières coulées de boue. En Indonésie et en Australie, ce sont des sécheresses parfois dramatiques qui sont enregistrées. Aux Etats-Unis, El Niño est susceptible de favoriser de violentes tempêtes hivernales en Californie et dans le sud du pays.

D'autres effets, plus subtils, ont des conséquences non moins redoutables : l'augmentation de la température des eaux de surface du Pacifique tropical entrave la remontée des eaux profondes riches en nutriments. Du coup, au large des côtes péruviennes et chiliennes, les planctons cessent de prospérer, les poissons qui s'en nourrissent aussi. La fragilisation de toute la chaîne alimentaire induit une forte réduction des prises de pêche.

Les effets en cascades ne s'arrêtent pas là : la réduction de l'activité biologique dans l'océan entraîne la réduction des populations d'oiseaux de mer, d'où une fragilisation momentanée de l'industrie du guano - prélevé pour être transformé en fertilisants agricoles…

Cependant, "contrairement à une croyance populaire, tous les effets d'El Niño ne sont pas négatifs", explique la NOAA dans son communiqué. Il "procure des précipitations hivernales bénéfiques dans le sud-ouest aride" des Etats-Unis et "réduit les risques d'incendies en Floride".

Depuis quelques années, le monde financier s'intéresse de près à la prévision d'El Niño : celui-ci peut permettre d'anticiper les évolutions à moyen terme des cours de certaines matières premières.

Par exemple, le "courant de l'enfant Jésus" procure des hivers doux sur l'Amérique du Nord et réduit l'activité cyclonique dans le bassin atlantique. Ces deux effets devraient faire baisser les tensions sur les marchés des énergies fossiles : les hivers doux sont peu propices à d'importantes dépenses de chauffage et la réduction des cyclones sur l'Atlantique devrait prémunir les infrastructures pétrolières du Golfe du Mexique contre les destructions et, partant, la réduction des capacités de raffinage américaines.

Au plan climatique, l'irruption du Niño devrait faire grimper les températures moyennes globales de l'année en cours : certains s'attendent à une année 2009 bien placée au palmarès des années les plus chaudes.

lemonde.fr

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Au tour des Néerlandais de s'exprimer un peu. Sondage en ligne sur le site Elsevier, le grand hebdo d'info.

Question : Le G8 (et enfin aussi les USA) a décidé qu'on ne laissera pas la terre se réchauffer de plus de 2°C.

Option 1 : c'est bien que l'Amérique aussi s'intéresse désormais au problème du climat.

Option 2 : hélas, l'Amérique aussi s'est laissé piéger par le hype sur le climat

Option 3 : 2°C ce n'est que la moitié du boulot. Pour sauver le climat il faut prendre des mesures beaucoup plus drastiques.

2500 personnes ont choisi, pas mal pour un pays de 16 millions d'habitants.

Résultat : Option 1, 15%; Option 2, 72%; Option 3, 13%.

http://www.elsevier.nl/#poll1035846

Il faut scroller un peu, c'est sur la droite. Si vous souhaiter apporter votre grain de sel, en toute indépendance, cliquer sur celle du milieu.

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Le prochain pas, aussi logique qu'inévitable, dans l'hystérie climatique : les menaces de morts à l'encontre de personnes potentiellement favorables à la construction de nouvelles centrales thermiques. Aujourd'hui en Allemagne, tous les projets de nouvelle centrales à charbon (l'électricté la plus économique, donc entre autres, la meilleure pour les pauvres, en tant que produit de première nécessité essentiel à la survie), tous ces projets sont bloqués ou salement retardés par des "Bürgerinitiativen", initiatives citoyennes (c'est aussi le cas en France avec un projet en Moselle). D'ici à ce qu'un excité en arrive à de telles menaces, ce n'était qu'une question de temps. Les destinataires des menaces sont ici 12 membres du conseil municipal de la ville de Dörpen, qui doivent donner leur avis au sujet du projet de centrale.

Morddrohungen wegen Kraftwerk!

Nachricht vom 15.7.2009

Das geplante neue Kohlekraftwerk in Dörpen (Kreis Emsland) erhitzt die Gemüter! Jetzt wurden sogar per Post Morddrohungen gegen 12 Mitglieder des Gemeinderates Dörpen ausgesprochen. Ein Polizeisprecher hat auf Anfrage der ddp bestätigt, dass die anonymen Briefe eindeutige Drohungen enthalten hätten.

Demnach sollen die Ratsmitglieder gegen den Bau des Kraftwerks stimmen, da sie andernfalls ihr Testament machen könnten. Die Polizei ermittelt nun gegen unbekannt, aber das Werk bleibt umstritten. Die Bürgerinitiative „Saubere Energie“ sammelt Unterschriften gegen das Vorhaben und hat inzwischen 7000 Stimmen bekommen. Diese wurden dem Gemeinderat jetzt vorgelegt, er wird sich aber erst nach der Sommerpause mit den Argumenten gegen das Kohlekraftwerk befassen.

Redaktion Stromvergleich.de: Patricia vom Merk

http://www.stromvergleich.de/stromnachrich…twerk-15-7-2009

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more junk news:

http://www.breitbart.com/article.php?id=CN…;show_article=1

Fish are shrinking in response to global warming: study

en commentaire:

This whole story is based on the Cemagref Public Agricultural and Environmental Research Institute paper that appeared in National Academy of Sciences. Most of the climate horror stories come from environmental organizations. A friend of mine at NOAA said that if you're a scientist and you want funding, link the proposal to global warming. You get what you pay for.
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Les poissons deviennent plus petits (et encore) parce que les espèces ont tendance à être surpêchées, rien d'autre. Et encore : je doute que les baleines ou les grands blancs soient passés format schtroumpf récemment.

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en commentaire:
This whole story is based on the Cemagref Public Agricultural and Environmental Research Institute paper that appeared in National Academy of Sciences. Most of the climate horror stories come from environmental organizations. A friend of mine at NOAA said that if you're a scientist and you want funding, link the proposal to global warming. You get what you pay for.

Le mieux que j'ai pu voir dans ce genre est un exposé en informatique quantique qui parlait d'économie d'énergie pour le calcul, et citait expressément le problème du global warming dans les motivations. C'était énormissime, le mec le disait calmement en plus du genre "bon si vous voulez des sous mettre un truc contre le réchauffement climatique ça marche toujours très bien". :icon_up:

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Local food no green panacea

Last Updated: Wednesday, July 22, 2009 | 4:06 PM ET

By Peter Evans, CBC News

There are lots of reasons somebody might want to buy local food — freshness, distinct flavour, or even a desire to keep their dollars in their own community.

"But if you're doing it to save the planet," University of Toronto professor Pierre Desrochers says, "you're being misguided."

A geography lecturer at the school's Mississauga campus, Desrochers recently authored a policy paper that calls into question the environmental benefit of buying locally grown food.

As globalization and environmental issues grow in prominence, a "buy local" food movement has arisen that maintains locally produced food is not only fresher and better tasting, but also better for the environment, Desrochers says.

The concept of "food miles" — the distance food has travelled from production to consumption — has been adopted as the best way of gauging a food's environmental impact.

Food miles a flawed concept, academic says

The problem, Desrochers says, is that food miles are based on a faulty premise. Namely, that transportation is the major contributor to a food's greenhouse gas output.

"People who've never been involved in agricultural production tend to minimize the requirements," he says. Only about 10 per cent of the energy consumed in food production is related to transportation. "So to argue that the closer you are to your food, the better, is a real over-simplification."

"Food miles are, at best, a marketing fad," Desrochers says in his report.

He uses the example of strawberries. Highly efficient farms in California produce roughly 17 times as many strawberries as a typical Ontario producer using the same amount of land and resources.

"When you're that efficient you can invest in better handling and storage," he says. "The environmental impact of transportation isn't very significant."

Moving that food to consumers via highly efficient rail, ocean freight or even comparatively costly air is a better move, environmentally, than trying to re-create the ideal growing conditions for the fruit in Canada, he says.

His paper is full of similar examples. European studies found that British farmers emit 2,394 kilograms of carbon dioxide for every tonne of tomatoes they produce. But Spanish farmers produce only 630 kilograms of carbon dioxide for the same amount.

Kenyan rose producers emit 6,000 kilograms of CO2 for every 12,000 cut flowers they sell in Europe, whereas their Dutch competitors generate 35,000 kilograms to accomplish the same task.

"Protectionist European farmers have been hiding behind the buy local movement for a while, but Kenya is just a lot better place to grow green beans [and other crops] than Western Europe," he says.

Desrochers is not against the idea of buying local for certain items. "Just be aware of the concept of seasons and geography."

"A 100-mile diet might be quite economical and varied in Vancouver," he says. "But it's quite a different story in Edmonton, for example."

The real enemies of environmentally conscious food consumers, he says, are food subsidies that encourage agricultural production in certain areas for the wrong reasons.

An Environmental Assessment Institute report put the total value of environmental subsidies at $376 billion worldwide in 2006.

Barriers like that, Desrochers's paper says, "end up being harmful to both the environment and the economy."

Source : http://www.cbc.ca/consumer/story/2009/07/2…#socialcomments

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Une petite chose m'échappe. Comment pourrait-on savoir que la quantité de gaz à effet de serre rejetée par l'homme n'est pas responsable du réchauffement climatique. Car ce n'est pas parce que nous en rejetons une faible quantité par rapport à ce qui est rejeté par la nature que ça n'a aucune incidence sur le réchauffement.

Et aussi, comment différencier le vrai du faux sur cette affaire ? Je veux dire, les partisans du réchauffement avancent des arguments très logiques, et les détracteurs de la thèse aussi.

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Une petite chose m'échappe. Comment pourrait-on savoir que la quantité de gaz à effet de serre rejetée par l'homme n'est pas responsable du réchauffement climatique. Car ce n'est pas parce que nous en rejetons une faible quantité par rapport à ce qui est rejeté par la nature que ça n'a aucune incidence sur le réchauffement.

C'est une question de physique et de spectre d'absorption des différentes longueurs d'ondes de radiations par différents gaz (dont, surtout et avant tout, la vapeur d'eau). Personnellement je n'ai pas les compétences pour t'en dire plus, mais si tu te poses sincèrement cette question, alors inscrits toi en physique en fac et au bout de quelques années tu seras en mesure de répondre toi même à cette question.

Et aussi, comment différencier le vrai du faux sur cette affaire ? Je veux dire, les partisans du réchauffement avancent des arguments très logiques, et les détracteurs de la thèse aussi.

Très bonne question, Zax.

Personnellement, ce qui m'a convaincu dans un sens plutôt que dans l'autre, c'est que, sur des sites comme Watts Up With That et Climate Audit, les auteurs passent un temps fou, un boulot énorme, à analyser les méthodes et données des réchauffistes, chaque jour, en avançant des arguments techniques sur ce qui leur semble douteux. Alors que sur les sites réchauffistes, comme Real Climate, le climat s'échauffe vite, on a beaucoup plus rapidement recours à l'invective, à traiter ses opposants de fous, voir à appeler à les faire juger, et on passe beaucoup moins de temps, mais beaucoup moins, à s'assurer que méthodes et données sont robustes, et, quand on découvre qu'elles ne le sont pas (ça peut toujours arriver, en science), à y remédier.

Au bout de quelques années de lecture, j'ai fini par avoir la vague impression qu'il y a quelque chose qui cloche. Et au départ, j'étais réchauffiste convaincu.

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Je veux dire, les partisans du réchauffement avancent des arguments très logiques, et les détracteurs de la thèse aussi.

Je prendrai les réchauffistes au sérieux le jour ou ils mettront à disposition les sources de leurs programmes de simulation.

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Absolument. Laisser vérifier ses calculs et ses méthodes, et laisser répliquer ses résultats, par des scientifiques indépendants, c'est ça la méthode scientifique. Sans celà, on n'a pas affaire à de la science.

Dernier exemple en date, d'une série qui compte désormais des milliers d'épisodes :

http://wattsupwiththat.com/2009/07/24/uk-m…nd-the-curtain/

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L'Inde n'a pas l'air de vouloir marcher dans la combine.

India says no to climate alarmism

24 07 2009

INDIA ATTACKS WESTERN CLIMATE ALARMISM

Financial Times, 24 July 2009

http://www.ft.com/cms/s/0/c2896b88-77bd-11…144feabdc0.html

By James Lamont in New Delhi, Joshua Chaffin in Are and Fiona Harvey in London

Himalayas a key area of contention.

http://michaelgreenwell.files.wordpress.co…w=300&h=238

Excerpts:

A split between rich and poor nations in the run-up to climate-change talks widened on Thursday.

India rejected key scientific findings on global warming, while the European Union called for more action by developing states on greenhouse gas emissions.

Jairam Ramesh, the Indian environment minister, accused the developed world of needlessly raising alarm over melting Himalayan glaciers.

He dismissed scientists’ predictions that Himalayan glaciers might disappear within 40 years as a result of global warming.

“We have to get out of the preconceived notion, which is based on western media, and invest our scientific research and other capacities to study Himalayan atmosphere,” he said.

“Science has its limitation. You cannot substitute the knowledge that has been gained by the people living in cold deserts through everyday experience.”

Mr Ramesh was also clear that India would not take on targets to cut its emissions, even though developed countries are asking only for curbs in the growth of emissions, rather than absolute cuts.

India has taken the hardest line in the negotiations so far. Along with China, India refused at the meeting of the Group of Eight industrialised nations this month to sign up to a target of cutting global emissions by half by 2050. The countries were holding out to gain concessions from the west on financing.

The claims from Mr Ramesh that Western science was wrong on the question of melting Himalayan glaciers appeared to reinforce Delhi’s recalcitrant stance.

Mr Ramesh this week challenged Hillary Clinton, US secretary of state, over her appeal to India to embrace a low-carbon future and not repeat the mistakes of the developed world in seeking fast industrialisation.

Mr Ramesh said the rate of retreat of glaciers in the Himalayas varied from a “couple of centimetres a year to a couple of metres”, but that this was a natural process that had taken place occurred over the centuries. Some were, in fact, growing, he said.

The glaciers – estimated by India’s space agency to number about 15,000 – had also been affected by debris and the large number of tourists, he said.

http://wattsupwiththat.com/2009/07/24/indi…imate-alarmism/

Si le monde finit par sombrer dans le protectionnisme, ça sera avec ce prétexte. Des surdoués à la Sarkozy en seraient bien capables.

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Très bonne question, Zax.

Personnellement, ce qui m'a convaincu dans un sens plutôt que dans l'autre, c'est que, sur des sites comme Watts Up With That et Climate Audit, les auteurs passent un temps fou, un boulot énorme, à analyser les méthodes et données des réchauffistes, chaque jour, en avançant des arguments techniques sur ce qui leur semble douteux. Alors que sur les sites réchauffistes, comme Real Climate, le climat s'échauffe vite, on a beaucoup plus rapidement recours à l'invective, à traiter ses opposants de fous, voir à appeler à les faire juger, et on passe beaucoup moins de temps, mais beaucoup moins, à s'assurer que méthodes et données sont robustes, et, quand on découvre qu'elles ne le sont pas (ça peut toujours arriver, en science), à y remédier.

Au bout de quelques années de lecture, j'ai fini par avoir la vague impression qu'il y a quelque chose qui cloche. Et au départ, j'étais réchauffiste convaincu.

Moi je n'ai jamais été très sensible aux histoires d'apocalypse.

Quand tout le monde pense la même chose, personne ne pense.

Mais ce qui m'a fait vraiment réfléchir c'est ce bouquin que je considère comme absolument indispensable.

Quand une grande partie des personnes que vous rencontrez/connaissez, qui n'ont pas de connaissances particulière du climat et qui s'en fichaient l'année d'avant se mettent, a répéter les même choses qu'elles tiennent pour vrais et pour les plus atteinte à passer à l'invectives et à l'injure (comme tu le dit), alors on est entré dans un mécanisme de propagation des idées par les foules.

Au sens de G le bon, le lien qui unis les participants à une foule peut être géographique mais pas nécessairement, ce peut être un média. Il citait les journaux, ça peut évidement être un média moderne.

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Une petite chose m'échappe. Comment pourrait-on savoir que la quantité de gaz à effet de serre rejetée par l'homme n'est pas responsable du réchauffement climatique. Car ce n'est pas parce que nous en rejetons une faible quantité par rapport à ce qui est rejeté par la nature que ça n'a aucune incidence sur le réchauffement.
C'est une question de physique et de spectre d'absorption des différentes longueurs d'ondes de radiations par différents gaz (dont, surtout et avant tout, la vapeur d'eau).

Et aussi une question de saturation (plus il y a de CO2, moins l'augmentation de sa concentration a de l'influence, suivant une loi logarithmique …).

Et aussi, comment différencier le vrai du faux sur cette affaire ? Je veux dire, les partisans du réchauffement avancent des arguments très logiques, et les détracteurs de la thèse aussi.
… au départ, j'étais réchauffiste convaincu.

Idem. Jusqu'au jour ou je me suis dit : bon c'est bien joli ce qu'on nous raconte, allons feuilleter les rapports du GIEC (je n'ai pris connaissance que des 2001 et 2007, ça m'a suffi !), et surtout partons à la recherche des sources des données présentées, et de la méthodologie employée pour les obtenir (au hasard : courbe de Mann en 2001, position des stations météo, paramètres des modèles numériques …). Bref, creusons. Sans même aller voir les arguments ou publications de "l'autre camp", on se fait rapidement, avec un minimum d'esprit scientifique, une idée de la crédibilité de ces rapports, et donc de la thèse défendue par ceux qui s'appuient - quasiment exclusivement - dessus. De fil en aiguille, on prend connaissance de travaux qui suivent une démarche beaucoup plus scientifique et rigoureuse et, bizarrement, n'arrivent pas aux mêmes conclusions …

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Ce qui m'agace c'est que depuis le rechauffement, toute pollution est un rechauffement, et la pollution chimique, plus personne ne s'en soucie puisqu'elle ne chauffe pas.

Donc rejeter du CO2 c'est mal, polluer chimiquement c'est cool.

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bienvenue a Sudbury

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foret canadienne Sudbury

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Une petite chose m'échappe. Comment pourrait-on savoir que la quantité de gaz à effet de serre rejetée par l'homme n'est pas responsable du réchauffement climatique. Car ce n'est pas parce que nous en rejetons une faible quantité par rapport à ce qui est rejeté par la nature que ça n'a aucune incidence sur le réchauffement.

Pour deux raisons:

1/ On ne rejette presque rien (un pourcentage infime de la teneur réelle en CO2 de l'atmosphère) et rajoutons à ça le fait que le CO2 est un moins bon gaz à effet de serre que l'eau, qu'on rejette beaucoup plus de vapeur d'eau (les usines électriques, la métallurgie, les centrales nucléaires, les usines chimiques,…) et que même ce rejet ne suffit pas à engendrer la moindre variation théorique. Ce qui est compréhensible vu la quantité d'eau extrêmement importante contenue dans l'air.

2/ L'augmentation du CO2 vient toujours APRES le réchauffement et pour cause; le CO2 se cache en partie dans la lithosphère mais surtout dans l'hydrosphère (ce CO2 est le produit de la désagrégation de la biosphère en très grande partie et un résidu des activités climatiques terrestres passées et des accidents cosmiques). La chaleur amène le dioxygène et le dioxyde de carbone à s'extraire de l'eau où le dioxyde de carbone y est plus important que dans l'atmosphère. Cette action est fortement soutenue par une accélération des courants marins avec l'augmentation de la chaleur ce qui entraine une libération plus importante de gaz (H2, H2O, COx, O2, NOx,…)

Sinon je voulais montrer une vidéo mais j'ignore si elle a déjà été postée:

http://video.google.fr/videoplay?docid=-34…DLJDJ-Ab9__TUCQ

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Ce qui m'agace c'est que depuis le rechauffement, toute pollution est un rechauffement, et la pollution chimique, plus personne ne s'en soucie puisqu'elle ne chauffe pas.

Dans la même idée : se déplacer à vélo c'est devenu être le top de l'écolo convaincu, éteindre la lumière dans une pièce vide aussi, améliorer l'isolation de sa maison parce qu'on se les gèle en hiver, etc. On dirait que les gens ont besoin de la menace de l'apocalypse pour avoir un minimum de bon sens…

Sinon je voulais montrer une vidéo mais j'ignore si elle a déjà été postée:

C'est la traduction du "great global warming swindle" ?

Les interviews sont les mêmes, il me semble, mais il y a des parties qui n'y sont pas. (edit: si ça veut dire quelque chose)

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C'est la traduction du "great global warming swindle" ?

Les interviews sont les mêmes, il me semble, mais il y a des parties qui n'y sont pas. (edit: si ça veut dire quelque chose)

Oui c'est ça

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C'est confirmé, le réal de HOME est un sacré utopiste :

[dailymotion]x9p0s6_arthusbertrand-et-home-a-la-solde-d_news[/dailymotion]

Plus drôle encore :

[dailymotion]x9pvox_arthusbertrand-luc-besson-et-le-tel_news[/dailymotion]

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Un grand philosophe trop tôt disparu, Robert, dit Bobby, Lapointe nous raconte, dans une parabole mammaire, qu’une certaine Françoise, que l’on appelait Framboise, était parvenue à augmenter le volume de sa poitrine grâce à “un institut d’Angers, qui peut presque tout changer, excepté ce qu’on ne peut pas”.

À l’heure du “Yes we can !” et du ressassement à l’infini de la possibilité d’un autre monde conçu et réalisé par des hommes meilleurs, il n’est pas inutile de rappeler cet “excepté ce qu’on ne peut pas”. Celui-ci distingue la pensée lapointienne des idéologies post-modernes de la volonté proclamant la toute-puissance de l’homme sur son destin individuel et collectif. Lapointe ne stigmatise pas le progrès des sciences et des techniques, mais il en marque la limite.

En quelques décennies, on est passé de l’utopie d’un homme nouveau bâtissant une société idéale, prospère et solidaire à une eschatologie du sauvetage en catastrophe d’une planète menacée par l’homme ancien, bousilleur impénitent de son environnement.

Il faut changer de comportement, au nom du respect que l’on doit aux générations futures, tel est l’impératif catégorique des instances dirigeantes morales et politiques qui ont trouvé là un moyen fort commode de gestion de la foule. Un citoyen culpabilisé, renvoyé sans cesse à la trace carbone qu’il laisse dans son sillage d’homo economicus, sera moins enclin à faire porter aux détenteurs du pouvoir la responsabilité de ses misères quotidiennes.

C’est ainsi que s’est imposée l’escroquerie consistant à faire croire qu’une mortification individuelle – une privation consentie des commodités liées à l’utilisation des énergies fossiles – fera de vous, le petit, le sans-grade, un sauveur de notre planète et un bienfaiteur de l’humanité à venir. Le schéma, reconnaissons-le, est loin d’être nouveau, puisqu’il a fonctionné à la satisfaction générale pendant deux millénaires : les souffrances subies en ce bas monde seraient la meilleure garantie d’une éternelle félicité dans l’autre.

La version nouvelle de la rédemption individuelle confère de surcroît aux mortels que nous sommes une illusion de puissance qui nous rapproche de ce ou ces dieux réputés morts : si je suis capable, par ma seule volonté, de faire baisser la température moyenne de la terre d’un degré, je dépasse mon humanité pour accéder à la surhumanité. Je ne subis plus mon destin, je détermine celui de mon espèce.

On n’entrera pas ici dans les querelles entre “réchauffistes” et “anti-réchauffistes”. Admettons que les prévisions apocalyptiques des premiers soient pertinentes. Même dans cette hypothèse, qui fait la part belle aux origines anthropiques du réchauffement climatique planétaire, il reste que l’on peut tout changer, excepté ce que l’on ne peut pas. On ne peut pas taxer les tâches solaires, les courants marins, les volcans, qui n’ont aucune compassion pour le sort des générations humaines à venir. À supposer, ce qui n’est pas gagné, que les populations des pays émergents acceptent de renoncer à rattraper les vieilles puissances industrielles en matière de consommation, on est encore loin du compte pour que chacun d’entre nous puisse se considérer comme le maître du climat. “Mais, au moins, on aura fait quelque chose !”, se défendent les promoteurs de l’ascèse écolo, quand on les confronte au caractère dérisoire des effets attendus de programmes de réduction des émissions de gaz à effet de serre aux coûts ophtalmocéphaliques.

Il est en effet difficilement supportable pour un être doté d’un minimum de cette common decency chère à George Orwell de se rendre sans combattre, même si l’issue du combat semble raisonnablement désespérée.

Cette attitude, qui paraît au premier abord relever d’une saine approche éthique des problèmes auxquels nous sommes confrontés, se révèle à l’examen méprisante pour nos descendants et stérilisante pour la pensée de nos contemporains.

Dans la longue durée de l’histoire de l’humanité, on a pu constater que l’espèce homo sapiens s’était adaptée avec succès à des variations climatiques de son environnement beaucoup plus importantes que celle prévue pour notre siècle par les experts de la tendance alarmiste.

C’est même une caractéristique de l’espèce de pouvoir survivre aussi bien dans les régions arctiques qu’aux alentours de l’équateur. On ne voit pas ce qui pourrait empêcher ces fameuses générations futures de déployer leur génie dans un contexte géoclimatique quelque peu modifié. Ils seront tout à fait capables de créer des stations balnéaires au Groenland si le temps le permet et d’édifier, là où cela se révélera nécessaire, les ouvrages d’art capable de protéger les côtes contre l’élévation du niveau des océans. Les Hollandais ont, dans ce domaine, une expérience qui peut être utile. Et il n’est pas interdit de penser qu’ils élaboreront de nouveaux concepts et de nouveaux produits adaptés à leur environnement car, jusqu’à preuve du contraire, l’élévation de la température ne produit pas l’abaissement concomitant du Q.I. moyen des populations.

D’autre part, la domination de la pensée apocalyptique étouffe le débat sur la politique à mettre en œuvre aujourd’hui pour parer à l’éventualité du réchauffement climatique, une fois reconnue son inévitabilité et notre impuissance relative à l’enrayer. Imaginons une pensée positive et joyeuse du réchauffement, qui en soulignerait un certain nombre de bienfaits, et qui stimulerait les énergies pour trouver des solutions aux désagréments qu’il provoque. Cela nous reposerait des jérémiades et injonctions comminatoires des flics de la pensée verte.

http://www.causeur.fr/yes-we-can%E2%80%99t,2785

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http://www.un.org/apps/news/infocus/sgspee….asp?statID=557

Secretary-General Ban Ki-moon

Incheon (Republic of Korea)

11 August 2009

Remarks to the Global Environment Forum

Honourable Ahn Sang-Soo, Mayor of Incheon Metropolitan City,

Honourable Mr. Ko Kun, Co-Chairman of the global Enviroment Forum,

Honourable Mr. Lee Man-yi, Minister of Environment,

Distinguished guests, Ladies and gentlemen, Dear Friends,

It is a great privilege for me to participate in this global Environment Forum.

Let me begin by offering my sincere congratulations to Mayor Ahn and the the citizens of the Metropolitan City of Incheon.

Environment Forum as well as the Global Fair and Festival 2009, you show true global vision ? vision that underlines the importance of local government and cities in coping with the challenges of the 21st century.

Ladies and gentlemen,

As you know, Incheon is famous as the gateway to Korea.

But here today, I am especially proud as UN Secretary-General – and a Korean citizen – to be able to say that Incheon is also a gateway to our common future.

The very fact that this most important Forum meets here today testifies to that.

The Songdo Convensia is one of the world's most green convention centres. And it is located in one of the world's most eco-friendly cities.

Songdo is remarkable not only for what it has become but for what it used to be.

People who grew up here remember the smokestacks and toxic fumes.

In a few short decades, these have given way to clean buildings and clear skies.

We are here today to recognize the connections between us and deal with a common problem. Of this, too, Songdo is a symbol and key.

I understand that Songdo modeled itself on the Swedish sister city of Hammarby Sjostad (SCHÖ-stad).

That city, too, used to be an industrial site before it transformed itself through ecofriendly development.

These two cities – one in Europe, the other in Asia – show visionary civic leadership. They understand that we have a choice: adapt or perish.

It is that simple.

Other cities around the world are taking this enlightened approach. Reykjavik in Iceland? Curitiba in Brazil… Kampala in Uganda… Sydney in Australia.

Whenever I visit these places, I am impressed.

People everywhere are accepting that we must all live cleaner, greener, more sustainable lives. This is our future.

I must admit that, as a Korean, Songdo occupies a special place in my heart.

It helps show how Korea has emerged as a world leader on greening the economy.

Some 80 per cent of Korea's $38 billion national stimulus package is dedicated to green growth? the highest percentage in the world.

Nearly a million green jobs will be created in the coming four years.

This represents a fundamental shift in Korea's approach to building national prosperity.

I applaud this progress. I commend the visionary leadership of President Lee Myung Bak of Korea.

But Korea must do more.

The world is looking to Korea for leadership. This powerful emerging economy can serve as a bridge between developed and developing countries.

But to do this, Korea must set ambitious goals for reducing its own emissions.

I understand that the Korean Government is now seriously considering amending the mid-term target to reduce greenhouse gas emissions.

As the Minister of Environment said, the Korean Government is now is considering three options.

As Secretary-General of the United Nations, I urge you to aim high – be more ambitious commensurate with your economic development.

Korea long inspired others with its comeback spirit of renewal. After the Second World War, it arose to become one of the world's strongest economies.

Songdo was an industrial wasteland, but it transformed itself into one of the world's greenest cities.

Korea should now go further.

It should make itself a model of international engagement on climate change. Climate change, as all previous speakers have already stated, is the fundamental threat to humankind.

It exacerbates all of the problems we face: poverty, disease, hunger and insecurity. It impedes progress toward the Millennium Development Goals. It deepens the food and energy crises.

That is the harsh reality.

But there is an upside: if we combat climate change with a sustainable, low-emissions approach, just like we see around us in Songdo, we can change the way countries develop.

We can foster a green economy and green growth.

We can fight hunger and poverty while protecting the environment.

The downside is equally dramatic.

If we fail to act, climate change will intensify droughts, floods and other natural disasters.

Water shortages will affect hundreds of millions of people. Malnutrition will engulf large parts of the developing world. Tensions will worsen. Social unrest – even violence – could follow.

The damage to national economies will be enormous. The human suffering will be incalculable.

We have the power to change course. But we must do it now.

As we move toward Copenhagen in December, we must “Seal a Deal” on climate change that secures our common future. I'm glad that the Chairman of the forum and many other speakers have used my campaign slogan “Seal the Deal” in Copenhagen. I won't charge them loyalty. Please use this “Seal the Deal” as widely as possible, as much as you can. We must seal the deal in Copenhagen for the future of humanity.

We have just four months. Four months to secure the future of our planet.

Any agreement must be fair, effective, equitable and comprehensive, and based on science. And it must help vulnerable nations adapt to climate change.

Ladies and gentlemen,

The science is clear. We know what to do and we know how to do it. Songdo shows us the way.

What is needed is the political will. We have the capacity. We have finance. We have the technology. The largest lacking is political will. That is why I will convey some meetings focused on climate change. I have invited all the leaders of the world including President Lee.

Two years ago, only a handful of world leaders could talk about climate change.

Today, leaders of all the world, all the countries on every continent are aware of the threats we face now.

This is great progress, for we need leadership of the very highest order.

Awareness is the first step. The challenge now is to act.

Since my first day as Secretary-General, I have spoken out about the grave climate change threat.

My words, at times, have been blunt.

When the leaders of the G-8 agreed in July to keep the global temperature increase within two degrees centigrade by the year 2050, that was welcomed and I welcome that statement.

But I also said again, it was not enough.

But leaders have agreed to cut green house gas emissions by 80 per cent by 2050. That is welcomed again. But that must be accompanied by the ambitious mid-term target by 2020 as science tells us to do. There I said, while I applaud their commitment, that is not enough.

I called for matching these long-term goals with ambitious mid-term emission reduction targets.

Let me be clear about what we need to do.

There are four points [of] very important key political issues.

First industrialized countries must lead by committing to binding mid-term reduction targets on the order of 25 to 40 per cent below 1990 levels.

Unfortunately, the mid-term emission targets announced so far are not close enough to this range. This must change. That is why I am urging at this time, that the Korean government should take more ambitious targets.

Second, developing countries need to take nationally appropriate mitigation actions in order to reduce the growth in their emissions substantially below business as usual.

Their actions must be measurable, reportable and verifiable.

Third, developed countries must provide sufficient, measurable, reportable and verifiable financial and technological support to developing countries.

This will allow developing countries to pursue their mitigation efforts as part of their sustainable green growth strategies and to adapt to accelerating climate impacts.

Significant resources will be needed from both public and private sources.

Developing countries, especially the most vulnerable, will collectively need billions of dollars in public financing for adaptation.

I am talking here about new money – not re-packaged Official Development Assistance. This is one of the most important issues which we are going to discuss on September 22nd in New York, and this year again at the G20 Summit Meeting in Pittsburgh on September 24th.

Fourth, we need an equitable and accountable mechanism for distributing these financial and technological resources, taking into account the views of all countries in decision-making.

Accomplishing all of this requires tough decisions. It will take flexibility and hard work to negotiate the most difficult issues.

Trust between developed and developing countries is essential.

When governments succeed in sealing a deal in Copenhagen, we will have shown the spirit of international solidarity. We will have shown leadership – political will.

Distinguished participants,

The city of Incheon has a remarkable history.

Here, in 1950, the Korean war came to a famous turning point, following a daring landing by UN forces.

Against all the odds, the operation succeeded. Courage and leadership turned the tide.

Today, we need to turn a different tide – the tide of climate change. We need bold “outside of the box” thinking.

We need your support and cooperation.

You can shape the international debate and influence important decisions.

You can encourage countries to work together.

I promise you my best effort as Secretary-General of the United Nations -- my best effort to push, pull and cajole national leaders into acting in our common global interest.

Together, we truly can turn the tide, once again, here in Incheon.

I need your support, your commitment, and your leadership.

Thank you very much.

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A propos du "dérèglement" climatique : http://www.nytimes.com/2009/08/13/science/…amp;ref=science

An ‘Increase’ in Big Storms May Just Be Better Detection

Since the mid-1990s, hurricanes and tropical storms have struck the Atlantic Ocean with unusual frequency — or have they? Two new studies suggest that the situation may not be so clear.

One, by researchers at the National Oceanic and Atmospheric Administration, suggests that the high number of storms reported these days may reflect improved observation and analysis techniques, not a meteorological change for the worse. The second, by researchers at Pennsylvania State University and elsewhere, suggests that there were as many storms a thousand years ago, when Atlantic Ocean waters were unusually warm, as today.

The work does not suggest that people should stop worrying about whether global warming increases the threat of bad weather on the Atlantic Coast. But it offers new evidence that predicting what lies ahead may be difficult.

In findings reported this week in The Journal of Climate, the NOAA researchers, led by Christopher W. Landsea, say that several disturbances logged in 2007 and 2008 as tropical storms would never have been identified without satellite observations and new analysis techniques.

The researchers studied storms that played themselves out at sea, either in a day or two or over a longer period, from 1878 to 2008. By the late 19th century, they estimated, meteorologists missed perhaps two of the larger storms each year, and by the 1950s they were picking up on average all but one each year.

Yet the researchers estimate that a century ago, as many as 80 percent of short-lived storms came and went without ever being officially noticed.

Over all, they conclude, storm counts have not changed in the last century.

The other study, described in Thursday’s issue of the journal Nature, used a mathematical model of hurricane activity and measurements of sediment deposits to estimate how often major storms struck the Gulf and Atlantic Coasts of the United States in the last 1,500 years. Led by Michael E. Mann of Penn State, the researchers worked with sediment samples from Puerto Rico, the Gulf Coast and the Atlantic Coast from Florida to New England.

Although current numbers are relatively high, they say, both analytical methods suggest that a period of high storm frequency, possibly even higher than today’s, began in the year 900 and lasted until 1200 or so.

The NOAA researchers said their study did not address whether storms would be more powerful in a warmer world. Many researchers believe that such a shift is likely, given that hurricanes and tropical storms draw their energy from the heat of the oceans.

And if today’s ocean warming creates the conditions that prevailed a thousand years ago, Dr. Mann said in a statement, “it may not be just that the storms are stronger, but that there may be more of them as well.”

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