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Images fun et leurs interminables commentaires


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Le neveu, à cause de sa femme, il nous a laissé aux prussiens.

Les femmes... elles ont fait de John Stuart Mill un socialiste, et de la France une République.

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Je me tâte pour considérer que ce qu'elle a fait en 1919 la rachète ou pas. (en ce moment je pense que oui)

Rappelle-moi ce qu'elle a fait en 1919 ?

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Wilson faisait chier pour le retour des territoires perdus à la France et elle a sorti une lettre de Bismarck de 70 qui disait en substance "on sait bien que ces gens ne sont pas allemands mais nous avons besoin de profondeur stratégique et d'un glacis protecteur pour la prochaine guerre franco-prussienne".

Extrait de L'Impératrice Eugénie , par G. Lacour-Gayet, de l'Académie des sciences morales et politiques

<<En l'absence de l'Empereur, qui était prisonnier, et du moment que le gouvernement de la Défense nationale avait la tare, aux yeux de nos ennemis, d'être sorti d'une insurrection et non d'une consultation nationale, l'Impératrice, qui avait exercé la régence, pouvait représenter ce qui restait du côté français d'autorité régulière. Guillaume Ier et Bismarck le croyaient ou feignaient de le croire, dans l'espoir de diviser les Français. L'Impératrice ne tomba pas dans le piège ; à des ouvertures indirectes de pourparlers, elle fit répondre qu'elle ne pourrait donner suite que si les conditions de paix future lui étaient clairement indiquées. Quand elle connut ce que nos ennemis exigeaient, elle écrivit à Guillaume Ier, en le suppliant de ne pas commettre la faute d'annexer l'Alsace, s'il voulait que la paix fût sincère et durable. Le Roi de Prusse lui répondit, en se retranchant derrière les nécessités militaires.

« L'Allemagne, » lui écrivait-il de Versailles, le 26 octobre 1870, « veut être assurée que la guerre prochaine la trouvera mieux préparée à repousser l'agression sur laquelle nous pouvons compter, aussitôt que la France aura réparé ses forces et gagné des alliés. C'est cette triste considération seule, et non le désir d'agrandir ma patrie, dont le territoire est assez grand, qui me force à insister sur des cessions de territoire, qui n'ont d'autre but que de reculer le point de départ des armées françaises qui à l'avenir viendront nous attaquer. »

Ces documents furent communiqués en 1918, de la part de l'Impératrice et par l'intermédiaire d'une relation commune le Dr Hugenschmidt, au président du Conseil Georges Clémenceau; lus par le ministre des Affaires étrangères Stéphen Pichon, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, le 1er mars 1918, à la séance où fut commémorée la protestation de l'Alsace et de la Lorraine, ils produisirent une impression profonde. L'Impératrice reçut, à cette occasion, les remerciements du gouvernement français. Notre ambassadeur à Londres, Paul Cambon, chargea Dom Fernand Cabrol, l'abbé de Saint-Michel de Farnborough, de lui remettre la lettre du président du Conseil. L'Impératrice, dont la vue était très affaiblie, ne pouvait pas lire la signature. Dom Cabrol lut le nom. « Et dire, s'exclama-t-elle, que c'est Clémenceau qui m'écrit, à moi ! » Malgré sa surprise, elle eut un très grand plaisir d'avoir reçu cette lettre. >>

Le texte inclut dans l'ouvrage un fac-similé de la lettre de Guillaume.

Un certain nombre de textes, dont wikipedia, http://www.adcp.fr/adcp/TheClub/tabid/73/Default.aspx, présentent le docteur Hugenschmidt comme l'enfant naturel d'un très haut personnage de la cour de Napoléon III.

La lettre aurait permis de surmonter la répugnance des anglo-saxons à donner à la France un territoire qu'ils jugeaient germanique.

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