Aller au contenu

Nouvelles du monde sans intérêt


Rincevent

Messages recommandés

D'après ce que j'ai compris de l'article, la France sera la puissance Dominante de l'Europe, uniquement parceque l'Allemagne devrait s’effondrer, selon eux.

Est-ce que le "modèle" Allemand est "durable" ? Ou bien est-ce qu'il vont faire face à de vrai problème dans le futur ?

Lien vers le commentaire

Le problème selon eux c'est que l'Allemagne n'investit pas.

L'état allemand n'investit pas beaucoup ça oui, mais les entreprises allemandes elles par contre et contrairement à remrem qui n'a toujours pas voulu me répondre, je pense qu'un sou investi par le privé a un bien meilleur rendement qu'un sou investi par l'état.

La preuve et c'est même donné dans l'article (bien sûr ça c'est mon interprétation la sienne allant dans le sens de plus de dépenses publiques), un canal vital pour l'économie allemande et très important pour le trafic maritime en Europe n'a pas été rénové et a été rendu impraticable pendant 15 jours. Pourtant l'état allemand a investis n'importe comment pendant plus de trois ans dans les énergies renouvelables.

La solution libérale ? Privatisons-donc le canal, si vraiment le canal était sous entretenu il y a de forte chance que ça n'aurait pas été autant négligé par le privé.

 

Une autre critique qui tombe un peu à côté du sujet concerne l'investissement des entreprises allemandes qui n'a pas vraiment profité aux chômeurs allemands.

Mais dans un contexte de mondialisation il n'y a pas de raison pour que les entreprises allemandes s'étendent particulièrement en Allemagne.

Rien ne permet de dire que si ces entreprises n'avaient pas investi à l'étranger elles existeraient encore aujourd'hui en Allemagne elles auraient peut-être subies le sort d'Arcelor et de ses usines à Florange, au lieu de 6% e chômage l'Allemagne en serait à 10%.

 

Ce n'est pas à l'état de déterminer quels investissements seront bons pour les dix prochaines années.

Ceci dit il y a de vrais problèmes en Allemagne, il faudrait bien étudier le truc pour répondre et je pense que la critique qui consiste à dire que la politique mercantiliste favorisant les exportations et donc une élite proche du pouvoir contre le peuple n'est pas à bazarder par la fenêtre. 

Lien vers le commentaire

Ce qui est surtout marrant, c'est le lien de causalite pourri.

L'analyse sur l'Allemagne est sans doute juste mais si la chute se produit, la France va trinquer et pas qu'un peu, ne serait-ce que sur les taux d'emprunts.

Lien vers le commentaire

 

En 2003, il propose avec Olivier Blanchard une taxe sur les licenciements consistant à moduler les contributions des entreprises à l'assurance chômage en fonction du taux de licenciement afin de responsabiliser les entreprises. Parallèlement, les auteurs proposent de supprimer le CDD et le CDI pour les remplacer par un contrat de travail unique avec une augmentation progressive des droits des salariés en fonction de l'ancienneté.

Depuis 2008, il écrit régulièrement sur la crise financière et la régulation des banques.

 

Le monsieur est également climatiste. Un sacré winer. :)

Lien vers le commentaire

C'est un Français.

Et comme par hasard, il aime tendrement la régulation.

Je crois qu'on va bien vers plus de libéralisme, c'est tabsolument tévident. Ca va cogner du chaton mignon comme jamais.

 

Lien vers le commentaire

Damn, ce serait un devoyeur de l'utilitarisme subjectif... Je suis déçu.

(J'entends devoyeur dans un sens faible, je ne dis pas qu'on ne peut pas être utilitariste subjectif en eco, et dirigiste en politique... Pas contradictoire mais dommage)

Lien vers le commentaire

C'est simplement le type qui pense que les ressources humaines dans le privé doivent être gérées au point d'indice, gvt et taxe sur les licenciements. Long story short, c'est un Krugman de plus.

Lien vers le commentaire

La vérité est ailleurs !! De toute façon pour médiapart tout est libéral des l'instant où on défend un peu la mondialisation, et qu'on part du principe que les avantages comparatifs restent plus fort que Marx.

Par contre je ne pense pas que ce soit un gros socialiste à la noix.

 

Premièrement il faut quand même distinguer son travail d'économiste et ses contributions avec les éventuelles prescriptions politiques qu'il aurait pu lancer.

Dans cette optique je ne pense pas qu'il ait eu les pires idées. A tout prendre je pense que de faire payer une taxe à une entreprise par personne licenciée est une bien meilleure alternative aux contraintes réglementaires existantes.

Pour une entreprise qui engage, si elle peut mettre un prix sur une nouvelle embauche ça lui donne de la visibilité, en France actuellement il n'y a un risque légal énorme qui n'offre aucune lisibilité.

Après j'ai pas lu les travaux auxquels fait allusion Mathieu_D, mais je demande qu'à être convaincu.

 

Mais la chose à espérer c'est qu'on ne fera pas de lui l'alpha et l'oméga de la politique économique, qu'on soit libéral ou socialiste d'ailleurs.

 

Oui je prends des bains d'eau tièdes et alors ?????

Lien vers le commentaire

Une des premières fois que je lis que l'Allemagne est bouffée par son mercantilisme, même si ça fait un moment que je le pense.

 

De quel manière les Allemands restreignent-ils les importations et subventionnent leurs exportations ?

Lien vers le commentaire

Est néolibérale toute personne qui pense qu'il faut des entreprises privées et non du tout public, mais bien que le marché soit plus efficace que la planification, il reste que le marché est plein de problèmes, de hoquets, de sauts, de crises et donc, il faut que ces entreprises doivent être solidement encadrées par l'Etat, au bénéfice de l'Etat et avec des liens forts avec celui-ci. Le néolibéralisme est une sorte de voie médiane entre le socialisme pur et le libéralisme pur, le fils bâtard la social-démocratie de droite et du keynesianisme, pour faire simple, où le privé peut/doit venir remplacer l’État mais l’État doit pouvoir contrôler le privé en question. Par exemple : Orange, la SNCF ou le mise au travail forcée des chômeurs.

Tout ça peut etre qualifié de néolibéralisme. C'est tout aussi éloigné du libéralisme que du socialisme. Les socialauds l'ont bien fait comprendre pendant que les libéraux se bouchaient le nez en disant "houlalala, ça ressemble au meme nom que nous mais c'est pas nous". On a un peu foiré ce côté là.

Lien vers le commentaire

Ben alors pourquoi on dit que Friedman a permis un retournement néolibérale dans les années 80 ?

On dit pareil de Hayek d'ailleurs.

J'en connais au moins deux significations, mais c'est pas toujours facile de savoir laquelle lui attribue tel ou tel média.

Lien vers le commentaire

Le néolibéralisme est vachement lié à l'école néo-classique et la certitude que les économistes peuvent planifier l'économie grâce à leurs équations. Ils sont capables de savoir quel prix est trop haut ou trop bas, qu'est-ce qui est un cartel et une joint venture, etc.

Lien vers le commentaire

Je suis attaché à la définition de Foucault, liée à l'idée de biopolitique.

Parce que les gens qui causent de Hayek ou Friedman ne les ont jamais lu, parce que Reagan et Thatcher ont du les citer une fois et ont fait passer leur pays de "très très social-démocrate" à "plus libéral", du coup le raccourci est suffisant pour ces gens là.

Au demeurant, Reagan et Thatcher étaient sans doute des néolibéraux dans cette définition. Aucun des deux n'a mis sur pied un gouvernement libéral au sens défendu sur ce forum. Thatcher s'en est approché le plus, mais approché seulement.

 

Ensuite, il ya eu la volonté d'Hayek au fameux/fumeux colloc Lippman de repenser le libéralisme mais si on lit Audiard, on sait qu'il s'est fait niquer par les interventionnistes de droite qui peuplaient le dit colloque.

 

edit : lol, Audier et non Audiard, bien entendu.

Lien vers le commentaire
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
×
×
  • Créer...