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Armageddon économique ?


vincponcet

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Dexia, où la preuve que non, les banques publiques/communales/coopératives ne sont pas mieu gèrées. Voir moins vu que on place ses amis incompétants dedans.

 

Quand je pense qu'on avait mis le gros Dehaen (Ancien premier ministre belge) président du conseil d'administration lors du premier renflouement en 2008, et que quand trois en plus tard la banque s'était cassée la gueule, il avait dit benoîtement qu'il ne comprennait pas ce qui se passait dans la banque.

 

Edith : Le PDG précédant était haut fonctionnaire Français, est ce qu'il y a jamais eu un vrai banquier à la tête de cette boite ?

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je doute que tous les prêts aient été passés par fax.

Donc non.

 

Je connais pas assez Dexia pour savoir comment il fonctionne. Je sais juste que certaines grandes banques envoient les confirmations d'opérations par fax et refuse de le faire par mail.

 

Dexia, où la preuve que non, les banques publiques/communales/coopératives ne sont pas mieu gèrées. Voir moins vu que on place ses amis incompétants dedans.

 

Quand je pense qu'on avait mis le gros Dehaen (Ancien premier ministre belge) président du conseil d'administration lors du premier renflouement en 2008, et que quand trois en plus tard la banque s'était cassée la gueule, il avait dit benoîtement qu'il ne comprennait pas ce qui se passait dans la banque.

 

Edith : Le PDG précédant était haut fonctionnaire Français, est ce qu'il y a jamais eu un vrai banquier à la tête de cette boite ?

 

Il me parait de plus en plus compliqué de diriger une grande banque sans être passé par la direction financière ou les activités de marchés au vu de la complexité de ce métier.

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Je connais pas assez Dexia pour savoir comment il fonctionne. Je sais juste que certaines grandes banques envoient les confirmations d'opérations par fax et refuse de le faire par mail.

Il ne s'agit ici pas de ça. En gros, le contrat avait été signé par fax (ce qui est recevable) mais sur le papier signé, il n'y avait pas le TEG (en gros, ils ont voulu faire vite, sachant que le contrat final, lui, avait le TEG et était en dur, pas sur un fax). La proba que les mêmes opérations aient été faites de la même façon, avec fax, sans TEG, est faible (pas nulle, je te l'accorde). Donc non, il n'y a pas pour 20G€ de risque.

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Il ne s'agit ici pas de ça. En gros, le contrat avait été signé par fax (ce qui est recevable) mais sur le papier signé, il n'y avait pas le TEG (en gros, ils ont voulu faire vite, sachant que le contrat final, lui, avait le TEG et était en dur, pas sur un fax). La proba que les mêmes opérations aient été faites de la même façon, avec fax, sans TEG, est faible (pas nulle, je te l'accorde). Donc non, il n'y a pas pour 20G€ de risque.

 

Selon l'article du Figaro, l'évaluation de 20 milliards a été faite par des banques à la demande de Bercy, en faisant l'hypothèse que certains emprunteurs pourraient contester le taux d'intérêt dans leur contrat s'il n'avait pas été repris dans le fax, donc ces banquiers ont fait ce calcul de probabilités. Et cette brèche a l'air d'être sérieuse puisque Bercy préparerait un projet de loi pour contrer à l'avance les recours.

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Selon l'article du Figaro, l'évaluation de 20 milliards a été faite par des banques à la demande de Bercy, en faisant l'hypothèse que certains emprunteurs pourraient contester le taux d'intérêt dans leur contrat s'il n'avait pas été repris dans le fax, donc ces banquiers ont fait ce calcul de probabilités. Et cette brèche a l'air d'être sérieuse puisque Bercy préparerait un projet de loi pour contrer à l'avance les recours.

 

Tu parles de Bercy, cette institution qui claironne une inflation minuscule et une croissance épique ?

;)

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Tu parles de Bercy, cette institution qui claironne une inflation minuscule et une croissance épique ?

;)

 

Autant je te rejoins sur la manipulation des chiffres, autant je pense qu'on n'a pas fini d'en voir avec Dexia et que Moscovici, qui n'est pas un spécialiste de la sortie à découvert comme son maître DSK, a bien compris le danger depuis que l'état contrôle cette banque.

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Autant je te rejoins sur la manipulation des chiffres, autant je pense qu'on n'a pas fini d'en voir avec Dexia et que Moscovici, qui n'est pas un spécialiste de la sortie à découvert comme son maître DSK, a bien compris le danger depuis que l'état contrôle cette banque.

 

Ah c'est un pari facile à gagner en effet :)

Mais je ne pense pas que ce sera sur ces aspects légaux-là, cependant. Je me trompe probablement (je me trompe régulièrement) mais je pense plutôt que c'est tout le reste (gestion portenawak par des énarques ou assimilés) qui flanquera la banque dans le fossé.

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Bon, vu que ça fait depuis 2008 que le topic est ouvert, j'aimerais savoir : combien pense qu'un effondrement du système économique global est possible ? Et si ce dernier a lieu, quels en seront les impacts ? Pénuries, manque d'eau, de nourriture, suivi de violences et pouf on se retrouve dans Mad Max ? Les milieux survivalistes américains sont franchement déprimants, à moins de vivre comme un pionnier du XIXe, point de salut.

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Bien sûr que c'est possible. Mais comme je le dis depuis le début, la société et l'économie sont terriblement résistantes aux conneries de politiciens, et selon toute probabilité l'on n'aura pas un gros effondrement subit, mais un naufrage progressif, millimètre par millimètre, et qui pourrait être évité à chaque instant si nos chères élites voulaient bien se donner la peine de faire ce qu'il fallait.

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Bon, vu que ça fait depuis 2008 que le topic est ouvert, j'aimerais savoir : combien pense qu'un effondrement du système économique global est possible ? Et si ce dernier a lieu, quels en seront les impacts ? Pénuries, manque d'eau, de nourriture, suivi de violences et pouf on se retrouve dans Mad Max ? Les milieux survivalistes américains sont franchement déprimants, à moins de vivre comme un pionnier du XIXe, point de salut.

 

Il y a déjà eu un fil sur tout ce qui est survivalisme :

 

http://www.liberaux.org/index.php/topic/44223-se-preparer-au-pire/page-1

 

 

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Pour Chevalier chaque jour qui passe sans tsunami bancaire est un miracle et il n'y a pas de création monétaire.

 

:dentier:

 

 

STEP et TCN

Les bilans des grandes banques centrales ont explosé depuis les turbulences financières initiées par le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke et ses acolytes…

La Fed a reçu en dépôt un total de 2 000 milliards de dollars qu’elle place dans des bons, ce qui porte le total de son bilan à plus de 3 000 milliards de dollars, chiffres défiant l’imagination, inenvisageables auparavant par toute personne sensée. Cependant, il n’y a pas de création monétaire dans cette politique monétaire qui n’est par ailleurs pas inflationniste.

 

Comme le marché interbancaire de la zone euro ne fonctionne plus du fait que les dirigeants des banques n’ont plus confiance dans la pérennité des autres banques, la BCE a été obligée de prêter plus de 1 000 milliards d’euros à un grand nombre de banques, le total de son bilan atteignant 2 600 milliards après avoir dépassé les 3 000 milliards peu de temps auparavant, ce qui est particulièrement inquiétant.

 

Et ce n’est pas tout car la Banque de France prête à des banques à très court terme des sommes qui ont atteint un sommet de 629 milliards d’euros le 27 janvier 2009 par l’intermédiaire des Titres de Créances Négociables (TCN) qui entrent dans le cadre du STEP (Short Term European Paper) de la BCE,

 

Document 1 :


2013.04.17.1.steptcn.png
 

D’après les derniers chiffres publiés par la Banque de France (en données journalières), elle a prêté 486 milliards d’euros au 16 avril et la répartition des prêts au 12 avril (selon les données hebdomadaires) montre qu’elle a prêté 23 milliards à Natixis qui serait donc la banque actuellement au bord de la cessation de paiement (d’après des informations circulant parmi les opérateurs des marchés financiers) compte tenu de l’importance de cette somme par rapport à ses 16,8 milliards d’actifs tangibles,

 

Document 2 :


2013.04.17.2.bdftcnnatixis-1024x181.png

Cliquer sur les documents pour les agrandir.

 

Les 1 000 milliards de prêts de la BCE faisaient peur. Les 486 milliards d’euros prêtés et renouvelés chaque jour montrent que chaque jour qui passe sans tsunami bancaire est un miracle.

 

Je remercie les lecteurs qui m’ont signalé ces problèmes qui commencent à être connus au fil des heures, surtout à partir d’articles de Deutsche Wirtschafts Nachrichten (DWN), cliquer ici pour le lire…


… puis de Die Welt, cliquer ici pour le lire.


Cliquer ici pour voir le document de la Banque de France expliquant le mécanisme des TCN avec les sommes globales prêtées dont le document 1 est une copie partielle.
Cliquer ici pour voir la répartition des sommes prêtées par la Banque de France par banque (données intégrables en fichier Excel) dont le document 2 est une copie partielle.

 

Mots-clés: Deutsche Wirtschafts Nachrichten, Die Welt, DWN, Natixis, Short Term European Paper, STEP, TCN, Titres de Créances Négociables

 

 

 

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Disons qu'il a raison pour les prêts interbancaires de courte durée. En gros, une banque demande des € à la BCE, les obtient, et les rembourse vite fait. Création d'un côté, destruction de l'autre, temps minimum entre les deux, ça ne revient pas à faire de la monnaie, mais plutôt à liquidifier la masse monétaire. Soit.

Évidemment, si l'un des côtés calanche avant débouclage, il y aura un problème.

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Disons qu'il a raison pour les prêts interbancaires de courte durée. En gros, une banque demande des € à la BCE, les obtient, et les rembourse vite fait. Création d'un côté, destruction de l'autre, temps minimum entre les deux, ça ne revient pas à faire de la monnaie, mais plutôt à liquidifier la masse monétaire. Soit.

Évidemment, si l'un des côtés calanche avant débouclage, il y aura un problème.

 

Enfin, l'objectif suprême de la politique économique Européenne c'est de récupérer les miches de la BCE quand ça foire. Que ce soit avec la Grèce, avec les banques chypriotes où autre, la BCE est supra-séniore, on va plutôt essorer a 80% les petits épargnants ou les créanciers normaux plutôt que de toucher au bilan de la BCE.

 

Évidemment, après on parle de BCE indépendante.

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Vous avez entendu causer de cet économiste qui remettrait en cause 'l'austérité' , avec de nouveaux vrais chiffres à la clé

Hier, chez Taddéi, la première partie de la soirée y était consacrée, j'ai rien compris, sauf qu'ils étaient tous très contents et constataient que, finalement, l'économie n'était pas une science exacte, ouarf ouarf ouarf

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Vous avez entendu causer de cet économiste qui remettrait en cause 'l'austérité' , avec de nouveaux vrais chiffres à la clé

Hier, chez Taddéi, la première partie de la soirée y était consacrée, j'ai rien compris, sauf qu'ils étaient tous très contents et constataient que, finalement, l'économie n'était pas une science exacte, ouarf ouarf ouarf

 

Askenazy? C'est un indécrottable interventionniste keynésien. Un peu plus tard, il y a eu un clash entre Alain de Benoist et Guy Millière, qui tentait de faire bonne figure avec sa teinture de cheveux et un sourire inamovible. Désopilant. Not.

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Oui, c'était lui qui causait dans le poste mais je crois bien qu'il s'agissait d'un autre dont il était question, le débat portait autour de ce calcul sur lequel la majorité des politiques économiques se sont appuyées, alors que reconnu aujourd'hui comme une 'erreur'

J'ai décroché après que l'avocat ait sermonné, à juste titre, les apôtres de la violence juste (traduire celle qui défend leur cause), face à cette de cette pauvre Mme Bourge, bien empêtrée dans ses explications et maltraitée par les bien pensants du clan d'en face

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Cet article va au-delà de mes connaissances en économie. Qu'en pensez-vous ?

 

 

http://www.atlantico.fr/decryptage/cette-theorie-nee-internet-et-qui-pourrait-sauver-economie-nicolas-goetzmann-702714.html#QU4pfHtDExV7LKBf.99 

 

 

 

Cette théorie née sur Internet et qui pourrait sauver l’économie
 
Et si la crise que nous vivions n'était pas celle que l'on croit ? C'est le diagnostic de l'économiste Scott Summer qui révolutionne complètement l'analyse des troubles économiques que connaissent les pays occidentaux.
 
Une théorie née sur Internet pourrait bien sauver l'économie mondiale.  
 
La récente débâcle relative aux fondements théoriques de l’austérité imposée en Europe brise le diagnostic budgétaire de la crise que nous connaissons depuis 2008. Le fort endettement des États occidentaux ne peut plus être considéré comme une cause de leur faible croissance, mais tout au plus une conséquence.
 
Cette révélation accrédite une nouvelle fois l’économiste américain Scott Sumner, qui, au cours de l’année 2009, explorait une voie alors hétérodoxe : la crise serait d’origine monétaire. Ce professeur de l’Université de Bentley, inconnu jusqu’alors, débute un travail acharné pour convaincre ses pairs de son analyse, notamment au travers de son blog TheMoneyIllusion.
 
Le diagnostic monétaire réalisé par Scott Sumner découle d’un simple constat, l’effondrement de la variable primaire qu’est le PIB nominal (somme de la croissance et de l’inflation) est de la responsabilité de l’autorité monétaire d’une économie (la Fed, la BCE etc….).Le PIB nominal n’est de fait rien d’autre que ce que nous pouvons appeler le niveau d’activité au sein d’une économie, la demande.
 
L’observation des années passées révèle que la croissance nominale des économies était stable, aux alentours de 5% aux États-Unis, 4% en Europe. L’année 2008 marque une rupture, cette stabilité s’écroule, et l’Europe est encore aujourd’hui engluée dans cette situation. Pourtant, la stabilité est l’objectif même d’une politique monétaire, et le mandat de maitrise des prix n’est qu’une méthode pour parvenir à cet objectif.
 
De ce constat, Sumner poursuit en rappelant que le niveau de demande est justement la variable dont l’autorité monétaire a le contrôle.  Après de nombreuses années passées à ne considérer que la seule variable qu’est l’inflation, nous avons négligé qu’une banque centrale maitrise la demande dans son ensemble et non pas sa conséquence seule qu’est l’évolution des prix. Cet acharnement dogmatique devient la cause même de la crise.
 
A partir de ses observations Scott Sumner propose alors de modifier les règles en substituant à l’objectif de maitrise de prix un mandat de d’objectif de PIB nominal. Cette nouvelle forme permet alors de tenir compte de façon égale de la croissance et de l’inflation dans une seule et même mesure. Le PIB nominal n’étant rien d’autre que la somme de ces deux variables.
 
Les mois passent et Sumner suscite un intérêt de plus en plus marqué dans les cercles universitaires américains, puis au sein même de l’administration Obama. Au cours de l’année 2011, sa théorie aboutie à la création d’une "école économique" : le Market Monetarism.
 
Scott Sumner subit de nombreuses critiques, aussi bien de la part des économistes "autrichiens" que de celle des "keynésiens" qui dominent la pensée économique actuelle. Mais ses arguments tiennent bon et les critiques laisseront place aux ralliements. C’est ainsi que lors de l’année 2012, la consécration de la théorie voit le jour, la FED met en place une politique directement issue des analyses du professeur.
 
Quelques mois plus tard, en décembre 2012, le gouvernement Britannique (ayant consulté Sumner) nomme un nouveau gouverneur, Mark Carney, adepte de la théorie du NGDP Targeting, ou objectif de PIB nominal. Le Japon emboite le pas et modifie en profondeur la doctrine de la Bank Of Japan sur la base du diagnostic monétaire, les résultats sont immédiats.
 
La zone euro est aujourd’hui confrontée à un bouleversement doctrinal qu’elle refuse de voir. Malgré une pression internationale qui sera exercée en ce week-end de G20, la prise en compte d’un telle analyse suppose d’accepter le diagnostic lui-même : la crise, la grande récession que nous connaissons depuis 2008 est de la responsabilité des autorités monétaires. Les États-Unis, le Royaume Uni, le Japon ont admis ce que l’Europe est aujourd’hui incapable d’accepter : sa propre responsabilité.

 

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J'ai lu en diagonale 1. que le PIB mesure en fait la demande (ce qui n'est pas faux) 2. pour sauver l'économie, il faut ajouter l'inflation au taux de croissance et au PIB. C'est évidemment fallacieux car l'inflation n'est pas une production de richesse. C'est aller encore plus loin dans la déformation du PIB. Et je ne suis pas surpris que cette solution ait été enfourchée par la Fed aux Etats-Unis, toujours à la recherche de théories abracadabrantes pour justifier les mesures exceptionnelles qu'elle a pris depuis 5 ans.

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