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Prézidentielles 2012, la suite


Présidentielle 2012  

95 membres ont voté

  1. 1. Si le premier tour des élections présidentielles françaises avait lieu aujourd'hui, pour qui voteriez vous?

    • Nathalie Arthaud (LO)
    • Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche)
      0
    • François Hollande (PS)
      0
    • Eva Joly (EE Les Verts)
      0
    • François Bayrou (Modem)
    • Hervé Morin (Nouveau Centre)
      0
    • Christine Boutin (PCD)
    • Nicolas Sarkozy (UMP)
      0
    • Nicolas Dupont-Aignan (DLR)
    • Marine Le Pen (FN)
    • Frédéric Bastiat (bastiat2012.fr)
    • Vote blanc
    • Je m'abstiendrai de voter
  2. 2. Comment vous déterminez-vous pour le choix du candidat (ou de ne pas voter)?

    • Opinions politiques (le moins éloigné du libéralisme)
    • Sympathie vis-à-vis du candidat
    • Provocation (volonté de perturber le système actuel)
    • Au hasard
    • Le moins pire
    • Autre


Messages recommandés

Entendu sur France inter ce matin (ou hier matin, chépu…) : le succès de Mélenchon pourrait conduire Hollande à se rapprocher du centre, voire pourquoi pas à coopérer avec des centristes. En effet, Hollande (s'il gagne) aura deux oppositions : une à sa droite, l'autre à sa gauche. Il faudra qu'il se démarque à la fois de l'une et de l'autre.

D'où un positionnement qui pourrait être plus centriste, donc plus modéré, moins antilibéral. Et c'est logique : si Hollande donne un coup à gauche, il perdra des électeurs sur sa droite (lesquels se tourneront vers Bayrou) et il sera en concurrence avec Mélenchon qui est bien plus crédible sur le terrain de la gauche radicale. Les électeurs ne s'y tromperont pas : ils préfèreront l'original à la copie. Si Hollande donne un coup à droite, il prendra des voix à Bayrou (qui retombe comme un soufflé) voire peut-être à Sarkozy, et ne perdra pas beaucoup d'électeurs sur sa gauche, car ces derniers lui préfèrent déjà Mélenchon qui avec son succès du moment ouvre de nouveaux espoirs aux gauchistes qui s'étaient résignés au "vote utile" pour Hollande.

Bref, la soviétisation du pays pourrait être un peu moins rapide que prévu, paradoxalement grâce à la montée de Mélenchon.

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Ma dernière lubie, c'est d'aller au bureau de vote de me présenter aux assesseurs et de leur dire :

"Mesdames, messieurs, je suis venu exercer mon droit de vote. Aucun des candidats n'est crédible à mes yeux. Il n'y en a pas un de mieux ou de pire.

Comme le vote blanc n'est pas reconnu, je vous informe que j'ai fait mon choix : l'abstention. Au revoir, je repasserai vous parler au prochain tour".

Evidemment, j'adapterai la dernière partie si Flanby obtient 50% dès le premier tour !!

Tu sais, les assesseurs sont des bénévoles non rémunérés (enfin presque), ils s'en tapent de ton discours, ou si tu dessines un éléphant rose sur ton bulletin. Au mieux ça sera consigné sur le Procès Verbal s'ils sont zélés.

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Aller voter, je veux bien. Mais pour qui ?

A la limite, ça na guère d'importance. A ce niveau de démagogie socialiste généralisée, ça ne peut être qu'un geste esthétique, ou de défouloir. Par exemple, je comprends assez bien ceux qui voudraient répéter le cirque de 2002, rien que pour voir ces troupeaux s'agiter et brailler comme des veaux - puis accessoirement se faire bolosser.

Comme disait Coluche, à ceux qui disent qu'on prend les politiciens pour des cons, je leur réponds que c'est pas nous qui avons commencé.

Sans aller jusqu'à parler d'"électeur criminel", ça me va, comme filiation icon_mrgreen.gif

N'oublie pas DSK en sus, qui aurait déclaré " érections, piège à cons".

:dentier:

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J'ai imaginé ce matin, bien que l'idée est fort peu probable, qu'au deuxième tour nous ayons Sarkozy vs Le Pen avec Mélenchon qui appellerait à voter Sarkozy du fait de son aversion pour le clan frontiste. (avec au passage un beau retournement de veste)

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J'ai imaginé ce matin, bien que l'idée est fort peu probable, qu'au deuxième tour nous ayons Sarkozy vs Le Pen avec Mélenchon qui appellerait à voter Sarkozy du fait de son aversion pour le clan frontiste. (avec au passage un beau retournement de veste)

Pas sur qu'il appelle a voter pour qui que ce soit. Un peu comme Arlette en 2002.

Meme avec Hollande au 2nd tour.

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Pas sur qu'il appelle a voter pour qui que ce soit. Un peu comme Arlette en 2002.

Meme avec Hollande au 2nd tour.

Au contraire c'est bien son genre de négocier pour obtenir un maroquin. Melanchon c'est un type qui gagne - très bien - sa vie en politique, Arlette c'était une employée de banque qui rêvait de révolution.

En ce moment il y a une vidéo de Melanchon qui circule ou il explique comment il avait négocié le résultat d'élections internes avec Hollande, et comment Hollande l'a grugé.

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Au contraire c'est bien son genre de négocier pour obtenir un maroquin. Melanchon c'est un type qui gagne - très bien - sa vie en politique, Arlette c'était une employée de banque qui rêvait de révolution.

En ce moment il y a une vidéo de Melanchon qui circule ou il explique comment il avait négocié le résultat d'élections internes avec Hollande, et comment Hollande l'a grugé.

Oui, j'ai entendu parler de la video (pas eu l'occasion de la visionner) ca m'etonne pas du gus, mais il s'est tellement radicalisé, il aurait plus aucune credibilite. Et je pense pas qu'il soit aussi con qu'un Chevenement, il va vouloir capitaliser la-dessus, appeler a voter Hollande, ca serait baisser son froc. Les gens qui votent pour lui, c'est des mecs qui ne veulent plus voter pour l'UMPS. Donc ils choisissent entre lui et MLP. Appeler a voter Hollande, ce serait du suicide.

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Mais Chevènement a bien réussi a être ministre d'état, lui. Ce que tu dis se tient d'un certain point de vue, mais je pense que Melanchon veut vraiment finir avec un ministère, dans un gouvernement d'union de gauche. Il peut toujours dire qu'il donne ses voies conditionnellement, qu'il va servir d'aiguillon des socialistes pour les pousser a gauche (c'est déjà un peu son discours, il me semble).

S'il fait un score proche de 10%, je le vois mal appeler a l'abstention ça serait suicidaire pour ses relations politiques. L'électorat, il peut toujours le berner : déjà quand on vote Melanchon, on est prêt a croire pas mal de conneries, alors une de plus ou une de moins…

Je suis aussi curieux de voir ce que ferait Le Pen dans le cas de figure inverse : appellerait-elle à voter Sarkozy pour contrer la gauche et espérer un jour entrer au gouvernement ? ça signerait la normalisation du FN, et en ferait un parti d'alliance de la droite. Je ne crois pas que le coup du cordon sanitaire va encore fonctionner très longtemps avec Marine Le Pen candidate.

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Mais Chevènement a bien réussi a être ministre d'état, lui.

Corrigez-moi si je me trompe… mais il me semble que Chevènement a été ministre AVANT de se présenter face au candidat officiel socialiste.

Bon, cela dit, il ne l'a plus été avec la droite au pouvoir…

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Fabuleux d'hypocrisie, de parti-pris, de subjectivité. C'est fabuleux. Merci pour ce moment de lol triste, free jazz.

Attends tu vas rire, je continue à suivre cette rubrique dans ce canard. Cette semaine, le folliculaire se plaint d'un manque de pluralisme à cause de l'hégémonie culturelle de la presse de droite ultra-libérale.

C'est plus une poutre, c'est un pilier.

Tantôt on se dissimule derrière son écharpe rouge, tantôt derrière son accent du sud-ouest, mais une fois oubliée la forme, le fond s'impose : libéralisme, libéralisme et encore libéralisme, orthodoxie financière, soumission délibérée aux forces de l'argent, le tout au nom du réalisme, maître mot du journaliste pseudo-objectif.

Cette campagne 2012 révèle, une fois de plus, combien l'audiovisuel français, image et son confondus, est doté d'un ADN de droite. Comment pourrait-il en être autrement ? Depuis 1958, les dirigeants de la télévision, hormis la période 1981-86, et France télévisions de 1990 à 1993, ont tous été nommés par la droite au pouvoir, sans parler du secteur privé, où seul compte la loi de l'argent, et qui de lui-même génère des dirigeants en conformité avec cette philosophie.

Exaspéré par ces dangereux éditorialistes trop libéraux qui ont mis le PAF en coupe réglée sous leur aile droitière, le vigilant soutient la proposition d'un député PS pour faire décompter leur temps de parole par le CSA.

http://leplus.nouvel…-de-droite.html

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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/03/30/20002-20120330ARTFIG00417-la-france-est-en-plein-deni-de-realite-selon-the-economist.php

Rien de mieux qu'un magazine étranger pour remettre les pendules à l'heure quand la presse française, à l'image de sa classe politique est complètement à côté de la plaque.

L'hebdomadaire britannique donne une leçon à la France: la campagne présidentielle est incroyablement «frivole» et ignore superbement les graves problèmes économiques du pays.

Nicolas Sarkozy et François Hollande conversent dans un parc, assis à l'ombre des arbres et accompagnés d'une jeune femme nue. La une du magazine The Economist de cette semaine, qui détourne Le Déjeuner sur l'herbe de Manet, est accompagnée de ce titre: «La France dans le déni» (de réalité). Si le lecteur n'avait pas compris, un sous-titre enfonce le clou: «La campagne la plus frivole des pays occidentaux».

La très élitiste revue britannique ne mâche pas ses mots. Elle avait fait sa une sur Berlusconi il y a quelques mois en le présentant comme «l'homme qui baise l'Italie». Et s'attaque aujourd'hui à la présidentielle française. «Le pays fait face à un choc économique imminent, et les candidats l'ignorent superbement», écrit le magazine. Dette publique et compétitivité: ce sont les deux défis considérables, selon l'hebdomadaire, auxquels la France doit faire face.

«Aucun des candidats n'a de programme sérieux pour réduire les hallucinants niveaux de taxation», commence le journal dans son édito. Ils ne proposent rien pour que le pays réduise ses dettes et regagne en compétitivité, détaille-t-il ensuite dans un dossier de trois pages. Or «une France léthargique et immobile pourrait bien se retrouver au centre de la prochaine crise de la zone euro», prévient-il. Le pays aux 350 fromages s'isole dans son déni, alors que le reste de l'Europe mène des réformes tambour battant, le journal citant l'exemple de l'Italie et de l'Espagne.

Hollande choque The Economist

L'hebdomadaire libéral s'étrangle à l'idée avancée par le candidat socialiste François Hollande de taxer à 75% la dernière tranche des revenus des plus aisés. Il dénonce «l'hostilité» des socialistes français «à l'égard de l'entrepreneuriat et de la création de richesse», ce qui reflète leur incapacité à reconnaître que le monde a changé depuis 1981. Nicolas Sarkozy n'est pas épargné. The Economist regrette que le président en exercice ait arrêté de parler de ses réformes «à l'allemande» mentionnée en début de campagne.

Seul François Bayrou, «qui descend tous les cinq ans de son tracteur pour faire campagne», trouve grâce aux yeux de l'hebdomadaire, car il veut réduire de 50 milliards d'euros les dépenses de l'État. Mais les Français n'en ont cure, et les sondages placent Bayrou au même niveau que Jean-Luc Mélenchon, «ancien trotskiste et ex-sénateur socialiste soutenu par le Parti communiste».

Double discours

Le seul point rassurant pour The Economist n'est pas à l'honneur des deux principaux candidats: ces derniers tiennent un «double discours», ils ne croient pas à ce qu'ils proposent, estime-t-il. «Aux électeurs de faire le tri dans les programmes des candidats, entre les propositions crédibles et celles relevant de la pure fantaisie», observe, dépité, l'hebdomadaire.

«La triste vérité, conclut le journal, est celle-ci: quel que soit le vainqueur, il sera forcé de prendre de dures mesures pour lutter contre le déficit, sur fond de marchés inquiets et de craintes de récession. Une telle politique sera un choc pour les Français et aucun des candidats ne les a préparés à cela.»

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Dans une charge contre la gauche, le candidat UMP dit «refuser l’assistanat, cette injure faite à la jeunesse», défendant l’autonomie et la responsabilité. «Non à un RMI Jeunes, non à un RSA Jeunes, oui à une banque de la Jeunesse !» clame Nicolas Sarkozy devant les Jeunes UMP. Il annonce la création de cette banque qui «se portera caution pour tous ceux qui n’ont pas une famille pour les aider. «Vous voulez créer une PME ? La banque de la Jeunesse vous soutiendra !» ajoute-t-il.

http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/en-direct-mitterrand-attaque-les-bobos-la-gauche-caviar-31-03-2012-1933219.php

:wallbash:

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Ma mère, déçue par la gauche, voulant emmerder Sarkozy et étant anti-Union Européenne, m'a dit qu'elle voterait Nicolas Dupont-Aignan. Quant à mon père, il a décidé que ce serait "tout sauf Sarkozy", mais ne sait pas pour qui voter au premier tour (Il aime bien Villepin et déteste Mélenchon). Il a dit toutefois qu'il voterait Hollande au second, sans conviction.

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J'ai vu, en passant devant un kiosque à journaux, Sarkozy sur la couverture d'un magazine avec cette phrase entre guillemets : "Je serai un président différent." Je ne sais pas ce que sniffent ses conseiller en communication mais ça me semble un brin risqué de laisser publier un truc pareil.

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J'ai vu, en passant devant un kiosque à journaux, Sarkozy sur la couverture d'un magazine avec cette phrase entre guillemets : "Je serai un président différent." Je ne sais pas ce que sniffent ses conseiller en communication mais ça me semble un brin risqué de laisser publier un truc pareil.

En meme temps, c'etait pas deja le cas? Compare aux 4 precedents, on peut pas reprocher a Sarko de faire dans le passif (on peut pas non plus dire qu'il ait fait avancer les choses dans le bon sens, mais c'est autre chose)

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En meme temps, c'etait pas deja le cas? Compare aux 4 precedents, on peut pas reprocher a Sarko de faire dans le passif (on peut pas non plus dire qu'il ait fait avancer les choses dans le bon sens, mais c'est autre chose)

Moi, je l'ai lu comme "Je sais que j'ai été un président à la con mais promis, si vous me filez un autre mandat, je ferai pas les mêmes conneries." On a connu mieux comme défense de bilan.

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Moi, je l'ai lu comme "Je sais que j'ai été un président à la con mais promis, si vous me filez un autre mandat, je ferai pas les mêmes conneries." On a connu mieux comme défense de bilan.

L'avantage avec Hollande, c'est qu'on pourra faire la sieste hiberner entre 2 conneries.

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Hollande a toute une équipe de bras cassés pour faire des conneries à sa place si besoin est. Si en plus, il prend Mélanchon et ses copains du FG au gouvernement, je pense qu'on aura droit à un flot continu de bêtises pendant 5 ans. Bref, CPEF.

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