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Un banque centrale qui permettrais d'emprunter à 0% pourrait permettre à la France de financer son déficit, sa dette et sa politique sociale. Mais depuis Rothschild et les illuminazis, ce n'est plus possible! 

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Vous me tuez... vous faîtes trop bien le bonpenser. :D

 

Pour relever le niveau...

 

 

DE LA NOUVELLE IDOLE

Il y a quelque part encore des peuples et des troupeaux, mais ce n’est pas chez nous, mes frères : chez nous il y a des États.
État ? Qu’est-ce, cela ? Allons ! Ouvrez les oreilles, je vais vous parler de la mort des peuples.
L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids : il ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : « Moi, l’État, je suis le Peuple. »
C’est un mensonge ! Ils étaient des créateurs, ceux qui créèrent les peuples et qui suspendirent au-dessus des peuples une foi et un amour : ainsi ils servaient la vie.
Ce sont des destructeurs, ceux qui tendent des pièges au grand nombre et qui appellent cela un État : ils suspendent au-dessus d’eux un glaive et cent appétits.
Partout où il y a encore du peuple, il ne comprend pas l’État et il le déteste comme le mauvais œil et une dérogation aux coutumes et aux lois.
Je vous donne ce signe : chaque peuple a son langage du bien et du mal : son voisin ne le comprend pas. Il s’est inventé ce langage pour ses coutumes et ses lois.
Mais l’État ment dans toutes ses langues du bien et du mal ; et, dans tout ce qu’il dit, il ment — et tout ce qu’il a, il l’a volé.
Tout en lui est faux ; il mord avec des dents volées, le hargneux. Feintes sont même ses entrailles.
Une confusion des langues du bien et du mal — je vous donne ce signe, comme le signe de l’État. En vérité, c’est la volonté de la mort qu’indique ce signe, il appelle les prédicateurs de la mort !
Beaucoup trop d’hommes viennent au monde : l’État a été inventé pour ceux qui sont superflus !
Voyez donc comme il les attire, les superflus ! Comme il les enlace, comme il les mâche et les remâche.
« Il n’y a rien de plus grand que moi sur la terre : je suis le doigt ordonnateur de Dieu » — ainsi hurle le monstre. Et ce ne sont pas seulement ceux qui ont de longues oreilles et la vue basse qui tombent à genoux !
Hélas, en vous aussi, ô grandes âmes, il murmure ses sombres mensonges. Hélas, il devine les cœurs riches qui aiment à se répandre !
Certes, il vous devine, vous aussi, vainqueurs du Dieu ancien ! Le combat vous a fatigués et maintenant votre fatigue se met au service de la nouvelle idole !
Elle voudrait placer autour d’elle des héros et des hommes honorables, la nouvelle idole ! Il aime à se chauffer au soleil de la bonne conscience, — le froid monstre !
Elle veut tout vous donner, si vous l’adorez, la nouvelle idole : ainsi elle s’achète l’éclat de votre vertu et le fier regard de vos yeux.
Vous devez lui servir d’appât pour les superflus ! Oui, c’est l’invention d’un tour infernal, d’un coursier de la mort, cliquetant dans la parure des honneurs divins !
Oui, c’est l’invention d’une mort pour le grand nombre, une mort qui se vante d’être la vie, une servitude selon le cœur de tous les prédicateurs de la mort !
L’État est partout où tous absorbent des poisons, les bons et les mauvais : l’État, où tous se perdent eux-mêmes, les bons et les mauvais : l’État, où le lent suicide de tous s’appelle — « la vie ».
Voyez donc ces superflus ! Ils volent les œuvres des inventeurs et les trésors des sages : ils appellent leur vol civilisation — et tout leur devient maladie et revers !
Voyez donc ces superflus ! Ils sont toujours malades, ils rendent leur bile et appellent cela des journaux. Ils se dévorent et ne peuvent pas même se digérer.
Voyez donc ces superflus ! Ils acquièrent des richesses et en deviennent plus pauvres. Ils veulent la puissance et avant tout le levier de la puissance, beaucoup d’argent, — ces impuissants !
Voyez-les grimper, ces singes agiles ! Ils grimpent les un sur les autres et se poussent ainsi dans la boue et dans l’abîme.
Ils veulent tous s’approcher du trône : c’est leur folie, — comme si le bonheur était sur le trône ! Souvent la boue est sur le trône — et souvent aussi le trône est dans la boue.
Ils m’apparaissent tous comme des fous, des singes grimpeurs et impétueux. Leur idole sent mauvais, ce froid monstre : ils sentent tous mauvais, ces idolâtres.
Mes frères, voulez-vous donc étouffer dans l’exhalaison de leurs gueules et de leurs appétits ! Cassez plutôt les vitres et sautez dehors !
Évitez donc la mauvaise odeur ! Éloignez-vous de l’idolâtrie des superflus.
Évitez donc la mauvaise odeur ! Éloignez-vous de la fumée de ces sacrifices humains !
Maintenant encore les grandes âmes trouveront devant eux l’existence libre. Il reste bien des endroits pour ceux qui sont solitaires ou à deux, des endroits où souffle l’odeur des mers silencieuses.
Une vie libre reste ouverte aux grandes âmes. En vérité, celui qui possède peu est d’autant moins possédé : bénie soit la petite pauvreté.
Là où finit l’État, là seulement commence l’homme qui n’est pas superflu : là commence le chant de la nécessité, la mélodie unique, la nulle autre pareille.
Là où finit l’État, — regardez donc, mes frères ! Ne voyez-vous pas l’arc-en-ciel et le pont du Surhumain ?

Ainsi parlait Zarathoustra.

 

Merci à Good, d'un autre forum, pour cette très belle trouvaille.

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Un banque centrale qui permettrais d'emprunter à 0% pourrait permettre à la France de financer son déficit, sa dette et sa politique sociale. Mais depuis Rothschild et les illuminazis, ce n'est plus possible! 

C'est à peu près le raisonnement du dernier des grands penseurs Belges. 

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Ne pas oublier Bourmeau, directeur adjoint de la rédaction, et particulièrement mauvais lui aussi.

Celà dit pour Libé, il doit aussi y avoir l'effet présidentielles qui avait du gonfler les ventes l'année dernière, et le fait que finalement ça n'nteresse pas grand-monde de lire le service de propagande du gouvernement, ce qu'est plus ou moins devenu ce journal depuis l'élection de Hollande.

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Franchement, Libération, ainsi que Le Monde, ce sont deux journaux extraordinairement superficiels dans le traitement de l'information. Jamais cela ne m'est arrivé, ou presque, de lire un de ces deux journaux et de me dire que là, j'avais compris un truc nouveau.

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Alors vu d'ici, Demorand est un gros con, soit, mais pourquoi plus qu'un autre? Quel est le don particulier de ce guignol pour avoir torpillé un tel [fleuron de la presse francaise / torchon insignifiant et superflu / rayez la mention inutile]?

 

Plus qu'un autre, je ne sais pas (il y a tant de cons dans le monde !) mais à sa place, il est top.

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« Est-ce qu'on ne peut pas lui foutre la paix, à l'homme et le laisser se débrouiller tout seul ? Il en crève, d'assurances sociales, votre homme. Il n'ose même plus faire un pet s'il n'est pas certain qu'il sera remboursé ! Il s'étiole à force d'être assuré de tout et perd sa vraie force — qui était immense ! C'était un des animaux les plus redoutables de la création. »

 

 

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"La gauche divine n'a pas d'adversaire légitime, elle a face à elle des scandales vivants, des gens qui devraient être morts, que l'histoire a condamné.et qui s'expriment toujours."

 

Finkielkraut

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Franchement, Libération, ainsi que Le Monde, ce sont deux journaux extraordinairement superficiels dans le traitement de l'information. Jamais cela ne m'est arrivé, ou presque, de lire un de ces deux journaux et de me dire que là, j'avais compris un truc nouveau.

 

Libé est très bien pour avoir une fenêtre sur la gauche française. D'ailleurs, je lis le Figaro pour les mêmes raisons, surtout le Figaro d'ailleurs.

 

Et le Monde c'est pas mal pour se la jouer sérieux à la fac sans avoir à afficher une tendance particulière. En plus ils ont une bédé en deuxième page, elle est pas drôle mais il y a des pingouins.

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Une tribune de NKM (oui je sais...) :

La France en pleine folie fiscale

Nathalie Kosciusko-Morizet

 

Au propre et au figuré, l'impôt ne fait plus recette en France. Les critiques adressées à notre système fiscal sont unanimes. Les premiers signes de révolte fiscale se manifestent, comme en témoigne le soutien de l'opinion à la colère des «pigeons» et désormais des « poussins » qui s'insurgent contre les atteintes au régime de l'autoentrepreneur, qu'il vaudrait mieux accorder aussi aux artisans. Même la mythologie du « taxer les riches » ne convainc plus, chacun sentant bien que cette formulation risque de s'appliquer à soi : il est symptomatique que, dans les enquêtes d'opinion, un tiers des sondés se soient prononcés contre la taxation à 75% des revenus supérieurs à 1 million d'euros, alors qu'aucun échantillon représentatif ne compte un seul contribuable concerné, de près ou de loin, par une telle rémunération. Aujourd'hui, la principale qualité demandée à l'impôt ne sera d'être ni neutre, ni efficace, ni juste, ni simple, ni stable, toutes caractéristiques qu'il est pourtant légitime de réclamer à nos innombrables prélèvements obligatoires : le premier mérite de l'impôt sera désormais, selon le mot cher au président de la République, d'être « normal ». Et il ne l'est pas.

Tous nos concitoyens savent que le poids de l'impôt en France est anormal. En matière de dépense publique et de fiscalité, nous sommes sur toutes les premières marches du podium européen et mondial. 11 ne faut cesser de dénoncer l'écart qui nous sépare de notre voisin, partenaire et concurrent allemand : la France dépense 10 points de plus de PIB, lève 7 à 8 points de prélèvements supplémentaires (150 milliards d'euros), et supporte donc un déficit de 3 points de plus. Tous ces écarts sont d'ailleurs en voie d'aggravation en 2013. A l'excès de poids de l'impôt français s'ajoute son insupportable complexité, qui comporte elle aussi un coût élevé. A commencer par son coût de collecte par l'administration fiscale : 1,31% du PIB, contre 0,79% en Allemagne, soit un écart de plus de 10 milliards par an!

En matière d'abus de l'impôt, Paris est la vitrine de la France. La capitale est, chacun le sait, une zone de revenus et de prix élevés. A commencer par le coût du logement, devenu inaccessible pour beaucoup. Le pouvoir d'achat des classes moyennes dans Paris est, en réalité, très contraint Or, selon la définition des gouvernants de gauche, ces classes moyennes parisiennes sont riches, et taxées comme telles. Un impôt intelligent saurait taxer le pouvoir d'achat plutôt que le revenu, le vrai niveau de vie plutôt que la richesse apparente, mais c'est évidemment impossible. Les Parisiens sont donc condamnés à la double peine : trop d'impôt national, trop d'impôt local. Autrefois, Paris était reconnu comme une ville à fiscalité modérée pour les habitants, notamment grâce à la manne de la taxe professionnelle payée par les sièges sociaux - que l'abus d'impôt risque d'ailleurs de faire fuir à l'étranger. Mais, depuis onze ans, les ressources fiscales de la ville ont progressé de 40% pour une population très stable, et des services (logement, circulation, propreté, sécurité, emploi...) dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils ne se sont pas améliorés. Or le poids de la dette municipale est très élevé, passé de 1 à 4 milliards d'euros depuis 2002. La dette d'aujourd'hui est l'impôt de demain et l'austérité d'après-demain. L'impôt à Paris était raisonnable au XXe siècle : il est déraisonnable au xxf, et menace de le devenir plus gravement Il faut une détermination de fer pour « inverser la courbe de l'impôt » que la gauche parisienne laisse en héritage.

Car il est bien connu désormais que « trop d'impôt tue l'impôt ». La preuve en est fournie par le très mauvais rendement de l'impôt d'État sur les quatre premiers mois de l'année. On ne peut continuer de supporter ce cercle vicieux de la dépense publique, couverte par de la dette puis de l'impôt exponentiels. Nos concitoyens savent que l'abus d'impôt pénalise l'activité, l'emploi, les revenus du travail... et l'impôt. En outre, les Français perçoivent de plus en plus mal le bénéfice des dépenses financées par le supplément d'impôt Ils voudraient retrouver plus de liberté dans la disposition de leurs revenus, confisqués pour moitié, parce que, malheureusement ils ne jugent plus le pouvoir politique crédible pour faire le meilleur usage de leur argent.

Pour rendre aux Français l'excès d'impôts, il faudra d'abord supprimer l'abus de dépenses trop souvent inutiles. Nos concitoyens savent très bien qu'on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre. Sur la scène mondiale, ils sont à la fois les plus assistés et les plus tristes. Ce qu'on doit à leur portefeuille, c'est de la réciprocité entre l'impôt qu'ils paient et les prestations qu'ils reçoivent. Et ce qu'il faut à leur moral, c'est de la responsabilité et de la liberté.

 

42 • CHALLENGES N •350 - 20 JUIN 2013

 

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j'en ai parle ce soir meme avec un industriel Quebecois a qui un boss francais a dit texto de ne jamais acheter une compagnie francaise, sauf pour la delocaliser...

 

Quand je lis un tel texte de NKM, la seule envie qui me prend c'est de lui cracher au visage.C'est vraiment dire la verite une fois qu'on ne peut plus profiter de la situation.C'est un peu merdeux, un peu minable, et tres hontectomise.

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j'en ai parle ce soir meme avec un industriel Quebecois a qui un boss francais a dit texto de ne jamais acheter une compagnie francaise, sauf pour la delocaliser...

:lol:

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La Boétie :

 

 

Pour acquérir le bien qu’il souhaite, l’homme entreprenant ne re-doute aucun danger, le travailleur n’est rebuté par aucune peine. Les lâches seuls, et les engourdis, ne savent ni endurer le mal, ni recouvrer le bien qu’ils se bornent à convoiter.

 

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Derrière la peur des mots, il y a la peur des réalités qu’ils désignent. Le discours politique aseptisé s’est ainsi laissé envahir par une confortable omerta. Elle justifie toutes les démissions et contribue à accentuer les crises laissées sans réponse. "La perversion de la cité commence par la fraude des mots", avait prévenu Platon ; une idée reprise Albert Camus : "Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde". Or la droite elle-même, y compris quand elle s’affirme "décomplexée",  reste prisonnière de ce conformisme. "Libéralisme, j’aime pas trop le terme", a ainsi avoué, ce lundi matin sur RTL, Jean-François Copé répondant à une question de Jean-Michel Aphatie. Une fois de plus, l’UMP succombe à la pensée conforme qui accorde sa bienveillance à un socialisme à la ramasse tandis que le libéralisme, fruit de l’histoire française, est caricaturé en loup garou. "Il faut de la protection pour ceux qui souffrent", a expliqué Copé pour justifier sa prise de distance. Mais le libéralisme, qui n’est pas l’ultralibéralisme de la loi de la jungle, est construit sur cet humanisme. Le récuser, comme le fait le patron de l’UMP qui dit vouloir rompre avec le politiquement correct, revient à cautionner ce qui ne fonctionne plus.

Il n’y a aucune honte à se réclamer du libéralisme, dans un système qui met de plus en plus la liberté sous surveillance. Il est d’ailleurs paradoxal d’entendre Copé se plaindre des atteintes à la liberté d’entreprendre, de la limitation du statut d’auto-entrepreneur, du développement de l’assistanat ou des 35 heures, tout en reprenant à son compte l’antienne de ces dernières décennies sur le libéralisme, dont Jacques Chirac avait finement estimé qu’il était "aussi désastreux que le communisme".  L’idéologie désastreuse pour la France est l’antilibéralisme pavlovien qui, parti de la gauche, s'est incrusté à droite. Ce système, qui consiste à tenter de vivre aux dépens de l’autre, est un des boulets qui plombe le pays : il infantilise les citoyens, décourage les initiatives, appauvrit la collectivité, déresponsabilise les acteurs, affaiblit  la solidarité nationale. Que les hommes politiques le veuillent ou non, le libéralisme est appelé à suppléer, en tout ou partie, les faillites de l’interventionnisme d’Etat. Ne pas oser le nommer revient à ne pas vouloir rompre avec un mécanisme dont tout prouve pourtant qu’il ne fonctionne plus. La droite "décomplexée" reste prévisible…

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2013/07/derriere-la-peur-des-mots.html
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La citation fait pas forcément plaisir, l'auteur est a gifler quand on connait ses reves humides, mais je la mets quand-meme:

 

http://www.liberation.fr/economie/2013/05/28/l-europe-prepare-une-offensive-contre-le-chomage-des-jeunes_906302

 

 

«Si j’avais vingt ans aujourd’hui, j’hésiterais entre l’exil, la politique et la révolution», a déclaré l’essayiste Jacques Attali

 

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