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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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On pourrait en parler longuement de cette carte. J'ai eu travaillé pour Rio Tinto sur un projet qu'ils menaient au Gana. Les habitants vivent sur une fortune minérale parfois à même le sol, mais il n'y a tellement pas l'esprit d'entreprise que ça ne leur viendrait pas à l'idée de prendre une pelle, une pioche, une brouette, de le vendre, et de développer l'économie. Les mecs se laissaient vivre et limite crever de faim assis sur un tas d'or.

 

Aujourd'hui, ils vivent des rentes foncières des compagnies minières chinoises et occidentales, dont d'ailleurs une bonne part alimente la corruption locale, donc très peu arrive jusqu'aux infrastructures et autres dépenses utiles.

 

Et des exemples comme ça, j'en ai légion. Même à un niveau bien moindre, avec une association qui creuse des puits dans des villages africains pour permettre un accès à l'eau.

Levée de fond moindre qu'espérée, projet revu à la baisse avec un puit au lieu de deux : colère des habitants du village qui menacent de passer par une autre association, car elles ne manquent pas.

Finalement, le puit est creusé, les habitants font la fête pour célébrer.

Un mois plus tard, les habitants du village voisin, jaloux, viennent détruire le puit pendant la nuit.

 

Bref, pas dit que la vision misérabiliste des pauvres africains victimes tienne vraiment face à la réalité. Et j'espère que mon post est affreusement violent et raciste envers les opprimés, ça change de jouer la carte de la déresponsabilisation systématique, parce que c'est pas ça qui fait bouger les choses.

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On pourrait en parler longuement de cette carte. J'ai eu travaillé pour Rio Tinto sur un projet qu'ils menaient au Gana. Les habitants vivent sur une fortune minérale parfois à même le sol, mais il n'y a tellement pas l'esprit d'entreprise que ça ne leur viendrait pas à l'idée de prendre une pelle, une pioche, une brouette, de le vendre, et de développer l'économie.

A la place, ils vivent des rentes foncières des compagnies minières chinoises et occidentales, dont d'ailleurs une bonne part alimente la corruption.

 

Et des exemples comme ça, j'en ai légion. Même à un niveau bien moindre, avec une association qui creuse des puits dans des villages africains pour permettre un accès à l'eau.

Levée de fond moindre qu'espérée, projet revu à la baisse avec un puit au lieu de deux : colère des habitants du village qui menacent de passer par une autre association, car elles ne manquent pas.

Finalement, le puit est creusé, les habitants font la fête pour célébrer.

Un mois plus tard, les habitants du village voisin, jaloux, viennent détruire le puit pendant la nuit.

 

Bref, pas dit que la vision misérabiliste des pauvres africains exploités tienne vraiment face à la réalité.

 

Tu fais quoi comme boulot ?

 

J'ai participé à des forages en Afrique pour de la ressource en eau en vue d'installer des puits et je n'avais pas entendu parler de ce genre de problèmes, mais plutôt des difficultés classiques comme la gestion du puits par une communauté, l'accessibilité aux voisins, etc... Mais ça ne débouchait pas sur la destruction du puits. :icon_eek:

 

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Je travaille dans l'IT (consultant système), je suivais le projet à distance en sous-traitance mais étais en contact avec des personnes sur site. Ce sont des anecdotes remontées au cours de mes échanges.

Une autre anecdote en aparté - en général, les associations aiment bien remonter les problèmes environnementaux liés à l'exploitation des ressources, et faire pleurer sur le sort de l'Afrique. Au Gana, il était fréquent que l'eau de ruissellement prenne une tinte rouge (rio tinto) liée à l'exploitation de l'alumine. Sauf qu'ils oubliaient de préciser qu'on voit la même chose ailleurs, même en France (genre Gardanne), et que les boues sont décantées et clarifiées avant rejet. Bref, un énième point de détail dramatisé pour pousser au ressentiment anticapitaliste.

 

Le deuxième exemple n'a pas de rapport direct avec le travail, il m'a été raconté par une autre personne qui a passé 18 ans en Afrique, dans la chimie métallurgique. Là aussi ce sont des faits observés au fil du temps. Selon lui, les Africains subsahariens s'avèrent assez racistes, y compris entre eux, et facilement jaloux. L'exemple du puit est peut être un cas unique bien sûr.

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Ça me fait penser à cette blague corse, le post de Théor :

 

Discussion dans un bar corse :

de l'autre côté, il parait tu as juste à te baisser pour gagner du pognon

le gars prend le bateau et arrivé à Marseille, il voit un billet de 500euros par terre et il dit

boaf, je commencerai à travailler demain

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Vous voulez vous éclatez ?
 

To understand the disturbing power of technology, consider the horse. Once upon a time horses provided transportation, and although they were not cheap, anyone who had a bit of land could feed one for free. And if you possessed a female horse, you could easily get her pregnant and have yourself a second horse. Now, when you switch from horse to car, the industrial model places the power of reproduction in the hands of a few wealthy car manufacturing barons, and feeding your cars means you must make wealthy oil barons wealthier. Consequently the power to create new wealth is now centralized and the profits flow into the pockets of a few industrialists.

 

The miraculous cell phone also centralizes wealth. Before the age of the phone, no one made money from anyone’s need to communicate by voice, but the few people who own the telephone lines, radio waves and the microchip factories are now fabulously rich. So, while phones help us transcend the limits of our voices, they centralize wealth.

http://www.globalresearch.ca/capitalism-and-the-universal-religion/5382947

 

Peter Schiff qui répond à certain passage de l'article

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Vous vous souvenez du revenu universel ? Le paiement d'un salaire inconditionnel à chacun de la naissance à la mort ?

 

 

cette distribution universelle doit être inconditionnelle au sens où, une fois qu’un revenu/salaire est attribué à une personne, c’est à vie.

 

http://www.espaces-marx.net/IMG/pdf/Friot-Pour-un-salaire-universel.pdf

 

Et bien ça se remet au goût du jour en Europe. Régalez-vous :

 

http://blogs.mediapart.fr/edition/revenu-universel-de-base

http://revenudebase.info/

http://www.euractiv.fr/sections/europe-sociale-emploi/lidee-dun-revenu-de-base-inconditionnel-europeen-fait-son-chemin

 

Petite perle de ce dernier lien :

 

 

Certains intervenants se sont dits inquiets quant à la possibilité de voir des mouvements d'extrême droite « récupérer le projet, mais en exclure des franges entières de la population, telles que les immigrés, ou encore utiliser le principe en vue de promouvoir le modèle néolibéral et réduire les coûts salariaux ».

 

Le revenu universel utilisé par l'extrême-droite pour promouvoir le modèle néolibéral.  :tarpe:

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Alors que le revenu de base est dans le programme de plusieurs partis d'extrême gauche.

Le parti en vogue Podemos en Espagne en a fait une de ses mesures phare. Plusieurs auteurs libéraux comme Juan Ramon Rallo, déjà traduit sur contrepoints, ont déjà édité plusieurs articles contre dans la presse et sur des plateaux télé.

Je note d'ailleurs une plus grande présence non seulement de l'extrême gauche mais aussi des économistes libéraux dans les médias ces derniers temps en Espagne.

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http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20141006trib06f0751ac/supprimer-le-cash-pour-juguler-les-recessions.html

 

Intro :
 

Supprimer le cash pour juguler les récessionsMichel Santi  |  06/10/2014, 9:56  -  909  mots L'existence de cash entre grande quantité, dans un contexte de taux d'intérêt très faibles, rend les politiques monétaires inopérantes. par Michel Santi*

 

Conclusion :

 

S'il est vrai que l'usage du cash autorise les individus à amoindrir l'emprise de leur État, s'il est incontestable que les espèces sont un instrument de liberté, ces arguments sont encore recevables de nos jours exclusivement dans les pays dont les citoyens tentent de se soustraire aux dictateurs et autres régimes autoritaires. De telles atteintes aux libertés publiques sont en revanche exclues au sein de nos vieilles démocraties. Nos États se doivent donc de soutenir leur population meurtrie par plusieurs années de crise en facilitant d'une part la tâche des banques centrales (par l'instauration effective de taux d'intérêt négatifs), et en améliorant d'autre part leur recettes fiscales en faisant émerger leur économie de l'ombre.
Si les espèces représentent assurément un avantage et un gage d'autonomie sous le joug d'un dictateur, elles permettent trop souvent de s'affranchir de son devoir de solidarité au sein de nos sociétés occidentales. Acceptons donc de sacrifier un petit peu de liberté au profit de la cohésion nationale, de l'intérêt public, et d'une croissance pérenne.

Michel Santi est directeur financier et directeur des marchés financiers chez Cristal Capital S.A. à Genève. Il a conseillé plusieurs banques centrales, après avoir été trader sur les marchés financiers. Il est l'auteur de : "Splendeurs et misères du libéralisme", "Capitalism without conscience" et "L'Europe, chroniques d'un fiasco économique et politique".

 

Je mettrais bien cette logorrhée en avant propos d'une réédition de 1984 (d'orwell)

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Santi est une petite crotte communiste, c'est connu. Plus perverti que lui au collectivisme, on trouve difficilement. Filoche, peut-être (mais lui, il est intellectuellement très limité, ce qui l'excuse en partie).

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Quand il m'arrive de manger du Lordon, je lève les yeux au ciel mais ça ne va pas plus loin. Un gars cultivé et honnête et à l'esprit résolument décentralisateur, anti-stalinien, qui a compris les limites de l'outil "Etat" dans une perspective humaniste.

 

Ce Santi est véritablement effrayant, c'est un néo-stalinien de première catégorie.

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C'est ahurissant cet argumentaire : c'est un truc totalitaire et mauvais mais pas chez nous parce qu'on est des gentils.

C'est pourtant classique.

La Chine l'utilise en sens inverse sur le droit de grève.

 

C'est utile et légitime chez les capitalistes, par contre en chine qui a réussit à faire le bonheur des travailleurs c'est un crime.

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Dans l'Humanité :

Au contraire des propos apaisants entendus à l'Élysée, l'exécutif européen travaille déjà au scénario d'un rejet du projet de budget français pour 2015, avec un double objectif: obtenir d'ici au 31 octobre des économies supplémentaires en milliards d'euros puis arracher, avant la fin de l'année, un programme vérifiable de réformes néolibérales.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/10/06/20002-20141006ARTFIG00312-budget-2015-inacceptable-bruxelles-hausse-le-ton-et-pose-ses-conditions-a-paris.php

Oups, en fait c'était Le Figaro

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