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[modéré]Hollande, le départ du comique français


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Bah oui. Elle sauve pas que le pays. La population aussi.

Oh, merci à l'armée française de nous avoir sauvés de ces fourbes Indochinois qui comptaient nous envahir en parcourant la moitié du monde à dos de putes thaïs louées en gros pour l'occasion ; encore merci de nous avoir protégés de ces terroristes islamistes algériens qui comptaient nous passer par le sabre après avoir traversé la Méditerranée en pédalos. Et j'en passe et des meilleures, hein, je suis un mec charitable.

L'armée, c'est qu'un instrument de l'État et, comme la plupart du temps, l'État s'en sert mal. On a eu du mal à s'en rendre compte parce qu'en face, on avait aussi à faire à des guignols gérés par d'autres États mais depuis que l'on ne fait plus la guerre de façon aussi conventionnelle, les armées étatiques ont démontré leur inefficacité.

Mais encore merci de m'avoir sauvé ainsi que la population. Je suis pas un ingrat, moi.

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La France inquiète sérieusement ses voisins Les ministres des Finances européens ont réagi avec compassion, et lassitude, face à l’incurable déficit budgétaire français.

Réunis vendredi et samedi à Milan, les ministres des Finances européens ont ajusté leur discours de rentrée. Priorité numéro un, pousser tous les Etats à mener des réformes structurelles ambitieuses. Dans un contexte de faible reprise et d’inflation basse, l’accent s’est donc déplacé de la consolidation des finances publiques à la nécessité de réformer pour être plus compétitif. « Réformes structurelles », voici le nouveau mantra de l’automne 2014, puisque, six ans après la crise, le niveau consolidé de PIB de la zone euro n’a toujours pas regagné celui de 2007. Le respect des règles budgétaires européennes reste toutefois affiché comme la priorité numéro deux. Pas question de rayer six ans d’efforts pour ramener le déficit consolidé de la zone euro à moins de 3 %, alors que cette règle est considérée comme le point d’ancrage du retour de la confiance des marchés dans l’eurozone.

Enfin, les ministres se sont mis d’accord unanimement sur une nouvelle priorité : le besoin de relancer l’investissement en Europe. La Commission est invitée à présenter en décembre une liste de « bons projets concrets  », afin de mutualiser les efforts, notamment dans l’énergie, les transports et l’économie numérique.

Lassitude

Dans ce contexte, les explications du ministre des Finances français, Michel Sapin, sur le nouveau dérapage budgétaire n’ont évidemment pas fait plaisir, mais ont déclenché plus de lassitude que de colère. « Beaucoup de pays mènent des réformes, le plus important étant de les mettre en œuvre » , a rappelé le futur vice-président de la Commission européenne, Jyrki Katainen, en soulignant que, lorsqu’on a une prescription médicale qu’on ne suit pas, on ne guérit pas... Michel Sapin a promis d’expliquer à Bruxelles les réformes françaises : baisse des charges des entreprises, déréglementation des métiers protégés, réorganisation du mille-feuille territorial et assouplissement du marché du travail, mais il faudra apporter un calendrier précis. Bientôt commissaire aux Affaires économiques, le Français Pierre Moscovici, qui connaît la situation par cœur, a toutefois évoqué « un problème sérieux ».

Un an plus tôt, à la même réunion des ministres des Finances, l’Italie et ses risques d’instabilité politique étaient au cœur des préoccupations. Cet automne, c’est la France et son chaos politique qui font peur, et la Commission et nos voisins se demandent comment trouver un traitement efficace, sans provoquer la chute du gouvernement Valls.

 

http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203774373573-la-france-inquiete-serieusement-ses-voisins-1042239.php

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Hu hu, tout le monde dit que c'est ridicule et qu'il n'y a pas à s'en occuper et que ça n'a aucune importance, mais tout le monde en parle, des articles sont rédigés, lus, et le livre se vend comme des petits pains et se pirate comme des petits épisodes de game of thrones.

+1 

 

attends, l'armee a fait un super travail en 14, et en 39 aussi :mrgreen:

+1

On ne compte pas facilement les victoires de l'armée régulière française au 20ème siècle. (je dis régulière parce que les forces françaises libres en 45 ce n'était rien d'autre qu'un mouvement résistant monté de A à Z, l'armée française obéïssait à Vichy officiellement). 

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Otages : Barack Obama reproche à la France de payer les rançons

 

Lien original:

http://www.nytimes.com/2014/09/14/world/middleeast/paths-to-war-then-and-now-haunt-obama.html?smid=nytcore-ipad-share&smprod=nytcore-ipad&_r=1

 

 

Mr. Obama dwelled on the killings of the two American journalists, Mr. Foley and Mr. Sotloff, telling guests that he had authorized the Pentagon to develop a rescue attempt this summer on the same day the matter was brought to him. It was conducted within days and executed flawlessly, he said. He noted that the United States does not pay ransom to terrorists, but remarked with irritation that President François Hollande of France says his country does not, when in fact it does.

 

Et pour continuer sur le Hollande-bashing et son inexistence internationale, ce petit encart sur la frontpage du NYT:

 

 

Pour le NYT, Sarkozy out reste plus trendy que Hollande.

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On ne compte pas facilement les victoires de l'armée régulière française au 20ème siècle. (je dis régulière parce que les forces françaises libres en 45 ce n'était rien d'autre qu'un mouvement résistant monté de A à Z, l'armée française obéïssait à Vichy officiellement). 

Tu confonds les ffl et les ffi d'une part, et d'autres part tu oublies les armées régulières françaises intégrées au dispositif inter-allié : Corps expéditionnaire français en Italie, 1er armée française, la 2ème DB, etc..

 

Après c'est sûr que ce ne sont pas ces armées qui vont concourir à la palme de l'effort de guerre le plus significatif dans la destruction de la wehrmacht comme on en discute dans l'autre fil.

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Tu confonds les ffl et les ffi d'une part, et d'autres part tu oublies les armées régulières françaises intégrées au dispositif inter-allié : Corps expéditionnaire français en Italie, 1er armée française, la 2ème DB, etc..

 

Après c'est sûr que ce ne sont pas ces armées qui vont concourir à la palme de l'effort de guerre le plus significatif dans la destruction de la wehrmacht comme on en discute dans l'autre fil.

Ces divisions ne répondaient pas aux ordres du gouvernement français. Techniquement elles n'étaient pas régulières.

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Ces divisions ne répondaient pas aux ordres du gouvernement français. Techniquement elles n'étaient pas régulières.

Eternel débat, mais je pensais que tu parlais des divers types de partisans. (Quand on parle de "mouvement résistant" en général ça exclue les divisions blindés et autres armées à peu près disciplinées.)

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Tu confonds les ffl et les ffi d'une part, et d'autres part tu oublies les armées régulières françaises intégrées au dispositif inter-allié : Corps expéditionnaire français en Italie, 1er armée française, la 2ème DB, etc..

Ah oui. La fameuse armée française qui appliquait le droit coutumier. Bien sûr, une fois en France on a dit stop. Le pillage et le viol, ça ne fait pas trop armée de libération [/troll]
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Ah oui. La fameuse armée française qui appliquait le droit coutumier. Bien sûr, une fois en France on a dit stop. Le pillage et le viol, ça ne fait pas trop armée de libération [/troll]

Oui le corps expéditionnaire a eu mauvaise presse en Italie.

 

Ça s'est quand même mieux passé dans les Vosges par exemple.

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Eternel débat, mais je pensais que tu parlais des divers types de partisans. (Quand on parle de "mouvement résistant" en général ça exclue les divisions blindés et autres armées à peu près disciplinées.)

Ca concernait partisans et divisions passées en phase de désobéïssance. 
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Ces divisions ne répondaient pas aux ordres du gouvernement français. Techniquement elles n'étaient pas régulières.

 

Dans ce cas à on n'écrit pas dans son message : 45. En 45, ben non, Vichy n'était plus le gouvernement français.

De plus, l'armée française qui débarque en 44 sur les côtes de Provence, ben non c'est pas les mouvements de résistance.

Et Juin et de Lattre n'étaient pas vraiment des FFI non plus.

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/15/97001-20140915FILWWW00169-valls-ce-sera-foutu-sans-inversion-de-la-situation-d-ici-trois-a-six-mois.php

 

 

"Ce sera foutu" pour le gouvernement si la situation de la France ne s'inverse pas "d'ici trois à six mois", avertit le premier ministre Manuel Valls, cité dans Le Monde publié aujourd'hui.

 

Allez encore 6 mois!

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Dans ce cas à on n'écrit pas dans son message : 45. En 45, ben non, Vichy n'était plus le gouvernement français.

Oui effectivement.

De plus, l'armée française qui débarque en 44 sur les côtes de Provence, ben non c'est pas les mouvements de résistance.

Ils n'obéïssaient pas au gouvernement, c'est ce que je disais.
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J'ai arrêté à la dernière phrase du premier paragraphe. Parce que, à ce rythme là, en 2050, il fera 60 degrés partout sur la planète alors le budget du ministère de la Défense...

Toujours aussi drôles, ces acerythmela.

Le jeune Michel est allé bien plus loin dans le jenparlemaisjecomprendpasc'quej'dit..

http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2011/10/le-jeu-de-lultimatum.html?m=1

Il y a matière ici.

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Tribune de Jacques Attali sur la nouvelle gauche social-libérale:

 

 

Jacques Attali: «La gauche nouvelle doit aider chacun à s’émanciper»

 

Le nouveau gouvernement Valls, né à la fin de l’été, est-il toujours de gauche ?
Il est de gauche, si être de gauche c’est avoir l’obsession de la justice sociale et créer les conditions pour que cette justice puisse s’exercer. Cela passe par une justice fiscale, mais aussi par l’éducation, l’accès au logement et, plus généralement, l’accès à tous les services de la République. C’est tout le balancement, dans la société française, entre une droite qui met l’accent sur la priorité à la création de richesses et une gauche qui, elle, insiste sur la mobilité sociale, plus que sur l’égalité pure et simple, qui est peut-être une notion dépassée aujourd’hui.
 
Mais ce gouvernement est-il plutôt social-libéral ou social-démocrate ?
Il faut attendre, on ne peut pas faire de procès d’intention. Mais je pense qu’on s’oriente vers un gouvernement social-démocrate. Encore faut-il s’entendre sur le sens du mot libéral. Dans le monde anglo-saxon, libéral est pris dans son sens politique et définit donc une idéologie de gauche ; en France, nous l’entendons de façon économique et donc dans un sens droitier. La grande bataille d’aujourd’hui à l’échelle mondiale est entre le marché et la démocratie, entre le libéralisme économique et le libéralisme politique. La droite préfère le libéralisme économique, c’est-à-dire le marché. La gauche préfère le libéralisme politique, c’est-à-dire la démocratie. Aujourd’hui, le libéralisme économique l’emporte parce qu’il est mondial, alors que la démocratie est locale, enfermée dans des frontières. La gauche ne peut faire triompher le libéralisme politique que dans une démocratie de grande taille, européenne. Ou en s’enfermant illusoirement dans des frontières, ou encore dans un libéralisme municipal, tout aussi illusoire. (...) Le libéralisme politique ne peut contrebalancer le libéralisme économique qu’en s’en donnant les moyens. Mais le rôle du politique, de gauche comme de droite, c’est d’agir afin que l’individu puisse s’épanouir. A gauche, cela signifie aider chacun à avoir davantage de prise, de pouvoirs sur sa propre existence. A droite, cela pourrait se traduire par le fait d’aider chacun à avoir plus de moyens financiers, l’aider à s’enrichir. La gauche nouvelle doit viser à aider chacun à prendre sa vie en main, à se choisir, à s’émanciper, et non plus être seulement une grosse machine distributrice de richesses.
 

 

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Avec Attali on s'attend à tout mais là il atteint un niveau encore inégalé. Florilège.

 

 

 

La grande bataille d’aujourd’hui à l’échelle mondiale est entre le marché et la démocratie

Si seulement...et si seulement le marché pouvait l'emporter.
 

 

Marché et démocratie sont les deux formes de la gestion de la liberté dans un univers de rareté. Le marché s’est beaucoup plus renforcé que la démocratie. Le marché, devenu mondial, est devenu un marché sans règles de droit. Tout naturellement, cela conduit à des inégalités, du chômage, de la déflation et de l’économie criminelle
 

 

Le pire ennemi de la civilisation sera l’alliance du marché criminel et des idéologies fondamentalistes.

 

 

Pour la France, l’idéal, c’est une «social-démocratie européo-francophone

 

 

Il faut donner à la France un vrai projet à long terme. En trois dimensions. D’abord, préserver le modèle social français, en particulier la gratuité de l’éducation et de la santé, pour assurer la justice sociale, la mobilité sociale et la formation permanente, à tous les niveaux de la société. Ensuite, aller vers un modèle fédéral européen, pour donner enfin à l’Europe les moyens qu’un Etat-nation ne peut plus avoir. Et disposer des moyens majeurs de penser l’avenir. Et enfin, constituer une union francophone qui donnerait à la France une puissance économique et culturelle dans un ensemble de près de 700 millions de personnes`

 


Ensuite, les priorités seraient les réformes de la politique du logement, de la politique de la formation professionnelle, de la formation des chômeurs, qui est aujourd’hui une question cruciale dans laquelle on n’investit pas suffisamment ; et, enfin, une réforme de la politique de l’éducation pour créer les conditions d’un système éducatif plus juste

 


 Il faut créer les conditions d’une fierté de vivre en français. La Fête de la musique connaît un grand succès, bien au-delà de nos frontières, pourquoi ne pas imaginer un grand festival francophone, une fois par an, une «Fête de la France», comme il existe une Fête de la musique ? Pourquoi ne pas créer un Netflix francophone ? Il faut aussi investir dans l’enseignement à distance, l’enseignement virtuel. Et bien d’autres réformes qui feraient d’une union francophone un ensemble aussi intégré que l’Union européenne.

 

 


Mais justement, il faut dépasser complètement l’aspect colonial et regarder le monde d’aujourd’hui : par exemple le Nigeria, qui n’a jamais fait partie d’un ensemble colonial français, est un pays à vocation francophone qui peut devenir majeur

 


L’Europe doit financer son retour à la croissance, il est donc urgent que la France propose un grand plan de relance de l’investissement transfrontières en matière d’énergie, de numérique et d’environnement. Ce sont des projets concrets qui feront repartir le continent

 
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