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École & éducation


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mes professeurs desesperaient de ne point trouver moulte documentation et embellissement colles dans mes cahiers que j'etais suppose agrementer d'un "travail personnel" ( en plus des devoirs a la maison ) :lol:

j'ai toujours trouve hautement rigolo qu'ils s'attendent a ce que je fasse quoi que ce soit, pour moi c'etait absuuuurde :) - mais un jour j'ai regarde le cahier d'un bon toutou et c'etait tout decore, je n'en revenenais pas.Il devait se faire chiiiiier le wouikende, le gamin.

 

Ca sers à autre chose qu'a griffonner des "jeux des petits carrés" et des gribouillis pour s'occuper un cahier ?

 

Pour embellir avec du "travail personnel", il aurai déjà fallu qu'il y ai quelque chose dessus...

 

Mais bon, je suis un peu une caricature d'anti-scolaire, ça à toujours desesperé mes profs, convaincus qu'il était impossible de "réussir" scolairement sans travailler et choqués au plus profond de leur valeur travail quand je leur démontrait par l'action que le seul moment ou il est nécéssaire de bosser c'est pendant l'examen, que l'entrainement n'est rien d'autre que ça, de l'entrainement, pas du travail productif (dans le contexte scolaire, parce que dans l'absolu, la productivité d'un examen est négative aussi).

 

Un autre truc qu'ils n'ont jamais pigé c'est pourquoi au lieu d'écrire ce qu'ils racontaient, je les écoutait de façon critique, parce que visiblement dans leur modèle mental, il ne faut surtout pas reflechir en cours, c'est juste des heures perdues à recopier de la donnée (qu'ils pourrait tout aussi bien distribuer en polycopié, ça serait plus cohérent avec la façon dont visiblement ils s'attendent à ce que les gens apprennent, plutot que de gacher des journées à faire comme si on n'avait aucune technologie de reproduction de masse...)

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meme pendant les études supérieurs, à 24 ans, il y en a qui continue (les meilleurs élèves du lycée probablement) à recopier mot à mot les powerpoints envoyés au mur. et essaie de noter chaque mots du prof. 

et lui demande de ralentir sa cadence pour pouvoir tout copier. 

 

c'était juste magique et facepalmesque. 

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 pas du travail productif (dans le contexte scolaire, parce que dans l'absolu, la productivité d'un examen est négative aussi).

 

 

avec l'age ils ont de plus en plus de mal a savoir ce qu'est un travail productif.

 

 (qu'ils pourrait tout aussi bien distribuer en polycopié, ça serait plus cohérent avec la façon dont visiblement ils s'attendent à ce que les gens apprennent, plutot que de gacher des journées à faire comme si on n'avait aucune technologie de reproduction de masse...)

 

 

jamais compris ca non plus.

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Un autre truc qu'ils n'ont jamais pigé c'est pourquoi au lieu d'écrire ce qu'ils racontaient, je les écoutait de façon critique, parce que visiblement dans leur modèle mental, il ne faut surtout pas reflechir en cours, c'est juste des heures perdues à recopier de la donnée (qu'ils pourrait tout aussi bien distribuer en polycopié, ça serait plus cohérent avec la façon dont visiblement ils s'attendent à ce que les gens apprennent, plutot que de gacher des journées à faire comme si on n'avait aucune technologie de reproduction de masse...)

N'exagérons rien. Selon le modèle d'apprentissage, on peut retenir très efficacement en combinant la kinesthésie à l'audition (i.e. en écrivant ce qu'on entend). C'était mon cas (et ce qui m'a permis de presque toujours me pointer à mes examens les mains dans les poches... ce qui m'a d'ailleurs joué des tours par la suite en prépa).
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Faire écrire le cours c'est pour avoir le calme dans la classe. Je suis sympa moi je donne le pdf à la fin.

Je pourrais le donner la veille, mais ça me ferait plus de travail...

Tu mets le PDF sur internet et je ne viendrais pas en classe te déranger.

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Ou alors tu donne un PDF avec la moitié de la fin de ton cours du la moitié du suivant en ligne. Et tu fait lire les élèves pour leurs devoirs

Ils arrivent en sachant déjà de quoi tu vas parler ce qui aide à mettre en vraiment

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Faire éditer son cours et proposer à ceux qui veulent de l'acheter. Heureusement que le capitalisme peut améliorer un tant soit peu la stupidité du système universitaire.

Les profs le font déjà à l'université

J'ai plusieurs fois eu des profs dont les cours étaient des abrégés de leurs bouquins

C'est faisable mais pas aux niveaux inférieurs, enfin plus difficilement quoi.

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un cours ou il n'y a rien a expliquer de conceptuel, ou d'experience, qui se limite a lire un pdf, j'imagine que oui ca doit pouvoir se mettre online, pas besoin de se rassembler a 20 dans une salle pour partager l'experience delicieuse de la transmission du savoir par tableau noir interpose <-- technologie anterieure a 1800.Un tableau blanc effacable ne compte pas comme une amelioration :mrgreen:

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Pas tous malheureusement. Ils doivent trouver ça sale de gagner de l'argent sans que ce soit celui des impôts.

C'est surtout que c'est vachement mal payé en vrai, et notamment à cause de questions de droits.

Un prof (en qui j'ai toute confiance) m'expliquait une fois que les éditions scientifiques ne payent pas de droit d'auteur mais payent à l'édition ou la réédition

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Les profs le font déjà à l'université

J'ai plusieurs fois eu des profs dont les cours étaient des abrégés de leurs bouquins

C'est faisable mais pas aux niveaux inférieurs, enfin plus difficilement quoi.

 

Ma compagne qui a fait du droit a compris ça très rapidement. A partir de là, ça a été la course pour emprunter le bouquin du prof à la BU avant les 100 autres étudiants. Elle m'a tout de même raconté qu'un de ses professeurs se contentait de lire des passages de son livre, et lentement pour que les élèves puissent ré-écrire. :facepalm:

 

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aux pays bas, le premier jour de classe, les élèves ont déjà lu le bouquin sur lequel le prof fait le cours (moins narcissiques, ces profs ne nous filaient pas leur propre livre...). et ils posent des questions au prof pour aller plus en profondeur. 

autant dire que nous, français, on était largués, on avait meme pas encore commandé les livres.... 

 

c'est là que j'ai compris qu'on était des tocards en france. c'est là que j'ai compris pourquoi ce pays transpirait une odeur de réussite qui n'existe pas chez moi. là bas, les élèves voulaient apprendre, voulaient interagir avec le prof. en france, on attends que la dictée soporifique finisse en espérant rejoindre le bar étudiant le plus vite possible. un autre paradigme de l'éducation où tout le monde est acteur. nous on achète puis on consomme. eux aussi allongent le pognon, mais ils produisent de la qualité, même en tant qu'élève. en france, on attend tout du prof. sortez vous les doigts du cul aussi, et peut etre que vos profs seront moins dépressifs, plus motivés, et ils arrêteront les dictées. 

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aux pays bas, le premier jour de classe, les élèves ont déjà lu le bouquin sur lequel le prof fait le cours (moins narcissiques, ces profs ne nous filaient pas leur propre livre...). et ils posent des questions au prof pour aller plus en profondeur.

autant dire que nous, français, on était largués, on avait meme pas encore commandé les livres....

c'est là que j'ai compris qu'on était des tocards en france. c'est là que j'ai compris pourquoi ce pays transpirait une odeur de réussite qui n'existe pas chez moi. là bas, les élèves voulaient apprendre, voulaient interagir avec le prof. en france, on attends que la dictée soporifique finisse en espérant rejoindre le bar étudiant le plus vite possible. un autre paradigme de l'éducation où tout le monde est acteur. nous on achète puis on consomme. eux aussi allongent le pognon, mais ils produisent de la qualité, même en tant qu'élève. en france, on attend tout du prof. sortez vous les doigts du cul aussi, et peut etre que vos profs seront moins dépressifs, plus motivés, et ils arrêteront les dictées.

C'est ce que tu es supposé faire à l'université

Sauf que les profs, souvent, envoient pas leurs liste de lectures.

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C'est surtout que c'est vachement mal payé en vrai, et notamment à cause de questions de droits.

Un prof (en qui j'ai toute confiance) m'expliquait une fois que les éditions scientifiques ne payent pas de droit d'auteur mais payent à l'édition ou la réédition

En direct, ça ne rapporte effectivement absolument rien. Même tu perds du fric.

ça ne peut, éventuellement, être rentabilisé que si ça sert de levier pour autre chose.

C'est pas pour rien que la vulgarisation scientifique en France c'est un peu la misère.

 

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C'est terrible le système universitaire français.

50% des premières années font des études parce que c'est mieux que de se retrouver sur le marché du travail avec un bac au rattrapage en guise de bagage (et en plus c'est gratuit (sic)). Résultat ils se font larguer dès la fin de l'année. Les profs ne sont donc pas motivés pour faire des cours intéressants et se retrouvent avec des armées de bestiaux emmagasineurs de cours, on se retrouve à 30 en amphi pour chopper (pour les 150 restants) les copies papier du PowerPoint que le prof lit bêtement pendant 50 minutes.

Ceux qui arrivent en deuxième année ont été conditionnés par la première en bouffeurs de cours passifs, les profs n'y trouvent donc aucune motivation, cercle vicieux.

 

Je rentre dans le privé pour 3 ans, je verrai si la gratuité est le problème ou si le système est désespérément foutu.

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Les profs n'ont pas non plus beaucoup d'incitations à bien bosser. La France, c'est le pays où les profs de fac peuvent faire 6 mois de grève par an tout en étant payé parce qu'ils "cherchent".

Mes contacts à l'administration d'une des facs de Nice me disent que certains prof ne viennent jamais à l'université pour donner des cours et pourtant les élèves sont notés. Etc etc.

Et puis c'est quand même bizarre de tout mettre sur le dos des clients si ta boîte ne fonctionne pas.

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t'es pas client à l'école, tu dois produire. si tu penses en client, tu arrives à un système français. si tu penses en collaboration prof/élève, les deux produisent, tu arrives à un système néerlandais. 

la qualité ne tombe pas du ciel parce que tu paies et que le client l'élève est roi. les deux parties sont en cause dans l'échec de l'éducation française. 

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C'est ce que tu es supposé faire à l'université

Sauf que les profs, souvent, envoient pas leurs liste de lectures.

 

Y a pour ainsi dire, personne pour expliquer comment être acteur de ses études, résultats tout le monde (ou presque, hein !) suit le troupeau. Mais la culture de se prendre en charge semble être plus commune dans les Pays Bas qu'ici. En même temps vu comme l'entreprenariat et la prise d'initiatives est traité plus tard dans la vie post-fac, ça incite pas à se comporter différemment pendant...

 

Sinon, j'ai pas eu de cours en papier donnés par le prof, ni de cours avec powerpoint, tout à la craie ou au welleda et pourtant j'étais à la fac y a pas si longtemps (bon, de 98 à 2003, mais c'était hier quoi !) :pleur:

 

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les deux parties sont en cause dans l'échec de l'éducation française. 

Là-dessus je ne suis pas trop d'accord.

Un étudiant de première année c'est une page blanche. Si les profs donnent leurs cours en PDF un mois avant la rentrée et le planning d'approfondissement de ces cours pendant l'année, les élèves sont déjà plus intéressés, et peuvent discuter de ce qui les intéresse ou de ce qu'ils ne comprennent pas. Ou approfondir à fond un sujet qui passionne le TD (au lieu de s'arrêter à un "c'est pas au programme").

 

Je préférerais 1000 fois un cours où le prof s'assoit à son bureau après avoir donné un récap PDF du cours la veille, et laisse les étudiants débattre (entre eux ou avec lui) en apportant son expertise à qui la demande, plutôt qu'un lecteur de PowerPoint. Si le cours est fait Top-->Down, faut pas s'attendre à ce que les élèves se questionnent ou même participent.

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c'est pas en première année que le mal vient. souviens toi en 6e, premier cours d'anglais. que se passe-t-il si tu faisais l'effort de parler correctement anglais avec l'accent ? le mal vient déjà du collège. 

 

que se passe-t-il quand le prof de 6e pose une question. tout le monde regarde ses pieds. si tu sais la réponse et la donnes, tu es traité de leche cul, de bouffon, de looser, de nerd. tu apprends alors à être passif, une page blanche en effet. 

 

une culture de l'échec imprégnée par les élèves contre eux mêmes. 

 

au lycée je me souviens, à l'esc aussi, j'attendais qu'un mec réponde au prof. silence... quand j'avais pitié du prof je finissais par lui donner une réponse qu'on en finisse de cette situation lourde. après je le regrettais presque parce que les profs passaient leur temps à me regarder quand ils posaient une question... j'étais la bouée de sauvetage. et pourtant, j'étais défoncé en cours. meme à un exam', je suis venu après avoir bouffé des champys. j'en ai jamais autant chié à un exam. mais je l'ai eu. donc a priori j'ai pas le profil du bon élève. mais voir un prof poser une question et supporter un silence assourdissant, je trouvais que c'était mal. c'est le lot de tous les profs du college au bac +8. je ne sais pas comment ils font pour supporter cette ambiance de merde. 

 

aux pays bas, les élèves se battaient (au sens figuré) pour interragir le plus, et rentabiliser chaque seconde passée avec le prof. une autre culture. qui ne vient pas que des profs. mais des élèves. 

c'est pour ça que je pense que se prendre pour un client quand on est un élève, c'est la meilleure façon de perdre son temps. 

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Perso j'ai fait l'école comme le lycée, en révisant avant les exams grâce aux PPT et eventuellement les lectures (certains cours de finance) sauf qu'au lycée j'allais en cours.

Globalement, s'ils avaient mis tout les examens du cursus reparti sur un an j'aurais économisé du temps mais j'aurais moins fait la fête.

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c'est pas en première année que le mal vient. souviens toi en 6e, premier cours d'anglais. que se passe-t-il si tu faisais l'effort de parler correctement anglais avec l'accent ? le mal vient déjà du collège. 

 

que se passe-t-il quand le prof de 6e pose une question. tout le monde regarde ses pieds. si tu sais la réponse et la donnes, tu es traité de leche cul, de bouffon, de looser, de nerd. tu apprends alors à être passif, une page blanche en effet. 

 

une culture de l'échec imprégnée par les élèves contre eux mêmes. 

Là je suis d'accord, mais de là à dire que c'est la faute des élèves...

Un bon collège/lycée doit savoir lutter contre ça, les bullies ne représentent pas 70% mais 5-10% d'une classe. Ce phénomène est connu des profs, des élèves, mais personne n'y fait rien parce que fôpastigmatisé et fôdéclasmixtenivô.

Quand j'étais en maternelle (oui, c'est tout ce que j'ai trouvé), les instits regroupaient les meilleurs de la classe autour d'une table pendant que les autres faisaient atelier coloriage et nous faisaient lire des textes, écrire des histoires et faire du calcul approfondi (enfin, pour un GS). Résultat, on a presque tous sauté le CP.

 

Je fais mon bon gros libéral mais le problème vient de la gestion jacobine de l'EdNat, plus que des élèves. (D'ailleurs, pourquoi les élèves français seraient plus passifs et moins aptes que les autres ?)

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