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Réforme du droit du travail, esclavagimse & mineurs de fond


Messages recommandés

il y a 31 minutes, Tramp a dit :

Ben tu peux faire un smic jeune ou par département/région. C'est deja le cas en outre-mer. Et c'est un sujet suffisamment important pour aller à la confrontation.

 

 

Je pense qu'il faut déjà réussir à convaincre. Et cela, en montrant que l'on sait ce que l'on fait. Si le chômage baisse grâce aux réformes, Macron sera vu comme quelqu'un qui sait ce qu'il fait contrairement à ses prédécesseurs qui avaient échoué dans cette mission. Après, j'attends pas la lune, non plus.

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+1 ; la France a besoin d'exemples français et récents que la désinflation des règlements ça marche. Alors même si c'est sur de petites choses, c'est bon à prendre.

 

Et puis j'ai l'impression que les FI vont se faire humilier par des manifs désertes, plus les quelques racailles casseurs gauchistes habituels et ça, c'est beau. Je reproche beaucoup de choses à Macron, mais négocier en face à face avec des gars, j'ai l'impression qu'il sait y faire (tant que c'est pas des monstres politiques).

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il y a 36 minutes, Bézoukhov a dit :

+1 ; la France a besoin d'exemples français et récents que la désinflation des règlements ça marche. Alors même si c'est sur de petites choses, c'est bon à prendre.

 

Et puis j'ai l'impression que les FI vont se faire humilier par des manifs désertes, plus les quelques racailles casseurs gauchistes habituels et ça, c'est beau. Je reproche beaucoup de choses à Macron, mais négocier en face à face avec des gars, j'ai l'impression qu'il sait y faire (tant que c'est pas des monstres politiques).

 

 

Négocier, c'est en effet l'essence de son précédent job. Après, négocier avec des idéologues, c'est jamais facile.

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il y a une heure, Bézoukhov a dit :

 

Et puis j'ai l'impression que les FI vont se faire humilier par des manifs désertes, plus les quelques racailles casseurs gauchistes habituels et ça, c'est beau. Je reproche beaucoup de choses à Macron, mais négocier en face à face avec des gars, j'ai l'impression qu'il sait y faire (tant que c'est pas des monstres politiques).

Le problème à résoudre sera toujours que le nombre ne se voir pas par le cadre d'une caméra télé.  

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Un petit détail sur l'effet de ces ordonnances : hors syndicats bien sûr, elles sont systématiquement présentées comme favorisant les petites entreprises. C'est un point de communication très positif. 

En France, comme ailleurs, les grandes entreprises c'est le mal. En revanche, les français respectent les petits entrepreneurs. Or, ceux-ci semblent satisfait. 

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il y a 55 minutes, Adrian a dit :

 

Oui alors, sans cautionner les formules furibondes du tribun maximus, c'est quand même problématique de recourir à des ordonnances pour autres choses qu'une situation de crise. C'est une procédure qui s'approche dangereusement des procédures d' "état d'exception", hein: " Le Gouvernement peut, pour l'exécution de son programme, demander au Parlement l'autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi." (Constitution française de 1958, article 38).

 

La première utilisation d'une ordonnance sur le fondement de l'article 38 de la Constitution remonte à la loi du 4 février 1960

1, qui permettait au Gouvernement de prendre des mesures de maintien de l'ordre en Algérie. C'est toutefois resté longtemps une pratique assez rare.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordonnance_en_droit_constitutionnel_français#Historique

 

ça traduit une fébrilité quelque peu inquiétante...

 

En tant que libéraux on ne peut pas se réjouir que la séparation des pouvoirs s'évanouisse et que l'exécutif se mette à légiférer (ce qu'il fait déjà par ailleurs, en plus). Ce n'est pas le rôle de l'exécutif.

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il y a 3 minutes, Tramp a dit :

Bof, il y a un contrôle du parlement avant et après (à la fin du délais). Le but du délais limité est justement d'assurer le contrôle parlementaire.

 

Il y a des liborgiens qui pensent que la liberté serait mieux assurée si les institutions étaient "structurellement inefficaces". On peut aussi souhaiter que le Législateur prenne le temps de réfléchir (ça fera ça de gagner sur le front de l'inflation des normes). Or avec la rhétorique du "il faut aller vite, les Français attendent un vrai changement", l'exécutif va continuer à prendre de l'ascendant sur le législatif.

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Oui, enfin le législateur intervient avant et après.
T'as des négociations pendant tout le processus avec les partenaires sociaux.
T'as l'avis du Conseil d'Etat.
T'as le contrôle du Conseil Constitutionnel.
T'as la consultation de la Commission nationale de la négociation collective, du Conseil d'orientation des conditions de travail, du Conseil supérieur pour l'égalité professionnelle, du Conseil national de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelles, des Caisses de sécurité sociales, du Conseil nationale d'évaluation des normes et du Conseil supérieur de la prud'homie.

 

L'état d'exception me paraît être un mauvais procès. 

Tout comme leur prétendue lenteur (il est d'ailleurs notable qu'on arrive à reprocher à ces ordonnances d'être "trop lentes" et "trop rapides", démontrant ainsi en même temps la lenteur du Gouvernement et sa grande fébrilité).

 

Très concrètement, s'il y a eu recours aux ordonnances, c'est probablement parce que la dernière fois (il y a un an, donc), le processus législatif a été pollué pour traîner en longueur, obligeant à passer en force comme des bourrins, avec un désordre social intolérable (surtout l'ampleur toute relative de ladite réforme).

  • Yea 1
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il y a 40 minutes, Flashy a dit :

T'as la consultation de la Commission nationale de la négociation collective, du Conseil d'orientation des conditions de travail, du Conseil supérieur pour l'égalité professionnelle, du Conseil national de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelles,

 

Ce quadruplons ...

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  • 2 weeks later...

Les routiers vont encore faire ch...  le peuple en bloquant la circulation et empêcher les gens de bosser. Quand donc ce type de manifestation va-t-il être interdit, et karchérisé comme il se doit ?

 

http://www.lefigaro.fr/social/2017/09/20/20011-20170920ARTFIG00084-les-routiers-recus-au-ministere-du-travail-pour-eviter-les-penuries-d-essence.php

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Le MEDEF a t-il le droit de dénigrer les méthodes des enseignants ?
Suite à un bandeau publicitaire du MEDEF sur internet :

"Si l'école faisait son travail , vous auriez du travail"

Le ministre de l'Ednat demande son retrait immédiat.

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Demain Cash investigation sur la 2

"Travail, ton univers impitoyable". J'ai vu la bande annonce et ça promet de grands moments dignes de la future chaîne de propagande de Méchancon.

Quelqu'un pourrait mater cette bouse et en faire un petit résumé sympa. Non ?

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Lidl et Free, les nouvelles cibles de Cash Investigation et Elise Lucet

 

Citation

Des témoignages révèlent les revers de ces procédés, comme le poids ahurissant (jusqu'à 8 tonnes) des marchandises manipulées quotidiennement par les préparateurs, et des employés dont les corps peinent à suivre la cadence et qui ont l'impression de devenir des robots.

 

Vivement que la robotisation éradique la pénibilité, alors? :rolleyes:

  • Yea 3
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Parler du management à la française (= de merde), de la pénibilité ou du stress ce n'est pas faire de la propagande gauchiste, ce sont de vrais sujets. Ce qui pourrait être de la propagande c'est la manière de traiter le sujet et les réponses à y apporter. Mais bon, j'ai pas la télé alors je connais pas cette émission.

 

La vidéo m'a bien fait rire.

  • Yea 1
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Émission de merde. Y en a une consacrée aux méchants actionnaires qui détruisent des emplois. Avec en exemple le Fond de Pension des Professeurs (des écoles publiques) d'Ontario. Salauds de retraités.

 

Mon boss pendant mon stage en gestion d'actif la détestait mais ne pouvait pas s'empêcher de regarder.

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Il y a 22 heures, Adrian a dit :

LIDL prend très cher quand même. C'est violent. Le ton est encore pire que d'habitude. Cash Investigation en roue libre

 

https://www.koreus.com/video/cash-investigation-lidl.html

 

J'ai vraiment la flemme de regarder en entier le reportage. Maintenant, les éléments qui sortent semblent montrer qu'il y a effectivement matière à de lourdes critiques pour le groupe.

 

Mais il y a aussi matière à de lourdes critiques envers le droit du travail français. Le SMIC, la culture du travail à l'heure, ça fait qu'un niveau de productivité à la fois élevé et constant doit être maintenu par la seule "force" des injonctions managériales. Forcément, dans ces conditions, le nimp, s'il n'est pas excusable pour autant, arrive vite.

 

Sur l'histoire des salariés licenciées pour inaptitude professionnelle. Sans être pro, je connais un peu le droit du travail français. Il est bon de rappeler que les accidents du travail et les maladies professionnelles sont théoriquement payées par les entreprises, qui voient tous les frais médicaux + les indemnisation pour incapacité professionnelle liées aux AT-MP répercutées via les taux de cotisations patronales. En théorie ce système est censé incité les patrons à minimiser les dépenses liées aux AT/MP et donc la fréquence et la gravité de ces évènements. Sauf que dans la pratique, il y a une sous déclaration et une sous reconnaissance massive des accidents de travail et des maladies pro, et au doigt mouillé c'est 50-50 entre les employeurs qui obstruent les démarchent et les salariés qui n'en entament pas. Le droit à la santé/sécurité au travail est un droit "zombie" de plus et ça n'est pas une question de manque de législation, de manque de règlementation, bien au contraire. Au départ, je voulais parler de droit "fantôme" mais non, c'est bien un droit "zombie" qui n'est pas simplement transparent, impalpable, mais bien une créature dégénérée qui crée des problèmes.

 

Et tout cela est bien triste. Il me semble normal qu'un patron qui expose un salarié à un danger soit, hors arrangements particuliers, en grande partie responsable des éventuels dommages liées. Idem pour une bonne partie des maladies pro. Le cas réellement problématique, c'est la question de ce qu'on appelle les troubles musculo-squelettiques (TMS). Les TMS, c'est en gros tout ce que arrive quand le corps est matériellement et inévitablement usé par les contraintes physiques. On sait qu'il y a un lien de causalité entre certains types d'efforts physique, de posture, de climat de travail (froid, par ex), et l'émergence de ces troubles. On pourra bien sur défendre l'idée que c'est la seule responsabilité de l'individu de gérer et assumer cette usure, mais pour que ça soit bien perçu, le minimum serait que ce fait soit clairement établi, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui. D'autant moins que via le régime général, les maladies "d'usure" sont traitées, à grand prix, aux frais de "la collectivité".

 

Et il faudrait voir ailleurs dans le monde mais il me semble que c'est un fait, paradoxal, que les métiers physiquement pénibles sont rarement payés à la hauteur de ce qu'il faudrait pour compenser le risque associé d'incapacité/de handicap.

  • Yea 3
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Cash Investigation : les représentants du personnel de Free répondent à l’émission

 

Citation
 
Le délégué syndical de SUD :
 
Pour être clair, il lui a suffi d’obtenir quelque voix pour être désigné comme délégué syndical, sans être élu. Sa seule politique sur le site de colombes est : 
 
- Dénoncer les salariés et les élus.
- Filmer et enregistrer les salariés à leur insu.
- lancer des enquêtes CHSCT pour avoir le maximum d’heures de délégation et ne pas travailler.
- Inonder la direction par des réunions qui durent parfois trois jours, oui, ce n’est pas une erreur, vous avez bien lu, trois jours. 
- Tourner autour de chaque salarié fragile pour exploiter sa souffrance.
- Chercher des cadavres, partout, de maintenant ou d’hier.
 
Nous nous arrêtons là...
 
Un personnage qui n’a porté aucun sujet qui concerne les salariés, il aime parler de lui, pour lui. Il n’a pas la légitimité des urnes, mais il a celle de Cash Investigation, oui, le système est ainsi fait.
 
 
Tenez-vous bien. Ce Monsieur reçoit des consignes directement de son syndicat, jusqu’à là, rien d’anormal, mais la personne qui lui dicte la stratégie à suivre, est un salarié détaché de chez...Orange, notre concurrent, mais il passe plus de temps chez Free. Il est d’ailleurs venu aujourd’hui dans notre entreprise ! Vous l’avez bien lu, au nom d’une étiquette syndicale, un concurrent peut venir chez nous et jubiler sur cette image donnée par Cash Investigation. N’y a-t-il pas quelque chose de surprenant dans ce fonctionnement ? Oui, le système est ainsi fait.

 

Je ne sais pas ce que ça vaut

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Le reportage est louable quand il investigue, cabre les projecteurs sur certaines pratiques / dérives et met avec malice un directeur langue de bois face à ses responsabilités.

 

Le reportage est critiquable quand il encule des mouches, refuse de prendre de la distance, ne compare pas ces situations avec d'autres entreprises, autres types de métiers, autres époques ou autres pays et miroite l'idée qu'il suffirait d'enforcer & renforcer le code du travail pour résoudre tous les problèmes.

 

Le reportage est exécrable quand il met en scène des journalistes fouilles merdes du service public face à des employés qui les supportent financièrement via les impôts, à vomir quand il cache que les profits réalisés par Lidl sont directement répercutés en augmentation massive de pouvoir d'achat pour des millions de français qui magasinent dans cette chaîne de hard discount...

 

  • Yea 1
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Il y a 21 heures, Adrian a dit :


Je travaille pas chez Free depuis assez longtemps pour juger de l'action des syndicats. Maintenant, sur le site de Bordeaux, le reportage a été reçu comme une claque dans la tronche parce qu'il ne colle pas avec les conditions de travail et l'ambiance qui règne sur le site. Le reportage est racoleur, même si je crois volontiers la politique de l'entreprise sur les licenciements pour faute grave afin de ne pas payer d'indemnités (ils ne seraient pas les premiers). Le reportage ne parle jamais des conditions de travail des salariés dans les call-centers, qui sont bonnes voir très bonnes (et je suis pas un vendu, je me casse dans 5 mois). Une heure de reportage pour beaucoup de vent en fait, et c'est uniquement à charge.
Sur le Facebook de l'entreprise, il a y a eu beaucoup de débats, pas mal de salariés du site de Colombes disaient que leur situation était vraiment particulière et l'ambiance délétère, au contraire des autres (dont celui de Bordeaux qui semble être le meilleur que ce soit en termes de résultats et d'ambiance de travail). Je crois sans peine les menaces que les représentants disent avoir reçu au vu des commentaires sur le facebook/workplace de Free. 

En gros pour moi, la partie sur Free c'était du vent.
Après j'ai un collègue qu'a bossé chez Lidl en entrepôt, autant il était d'accord avec nous pour la partie sur Free, autant celle sur Lidl, il disait que le reportage tapait dans le mille (abrutissement à chaque fin de journée).

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Je n'ai jamais vécu une seule boîte avec un management aggressif voire méchant, en France. (bon avec de la pression sur les objectifs quand même, hein, ou des tergiversations diverses et variées, mais bon)

 

J'ai déjà vu des internes de la SoGé foutre une pression de dingue à Bengalore, oui, mais c'est le plus fort que j'ai vu et ce n'est pas statistiquement significatif.

 

Je me dis que c'est parce que j'ai un profil heureusement un peu rare mais en y repensant même mon stage ouvrier comme préparateur de commandes ben c'était sympa.

 

En tout cas aujourd'hui je participe à des recrutements et c'est clairement la danse du ventre même pour les jeunes diplômés.

 

Bon, on verra quand le marché de la data se cassera la gueule.

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il y a 6 minutes, Mathieu_D a dit :

J'ai déjà vu des internes de la SoGé foutre une pression de dingue à Bengalore, oui, mais c'est le plus fort que j'ai vu et ce n'est pas statistiquement significatif.

La SoGé et les prestas, locaux ou offshore, c'est quand même très particulier.

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