Rübezahl Posted January 29 Report Share Posted January 29 Thomas Kuhn est un historien des sciences, et ce papier est un excellent papier d'histoire des sciences consacré à la découverte (~1830) de la loi de conservation de l'énergie (sous ses multiples formes : travail, chaleur, électricité, etc). L'histoire des sciences est un très bon moyen complémentaire d'éclaircir certaines notions théoriques, d'où l'intérêt pour les ceusses intéressés par telle ou telle notion. Link to comment
Pegase Posted February 5 Report Share Posted February 5 https://www.amazon.com/Origins-Second-World-Asia-Pacific/dp/0582493498 Un peu daté sans doute, mais c'est assez extraordinaire de voir à quel point le Japon était absolument largué sur tous les plans. La comparaison avec l'Allemagne nazie ne tient pas vraiment au final, les Allemands avaient au moins un plan dans les grandes lignes, les Japonais non. Link to comment
POE Posted February 8 Report Share Posted February 8 Je lis A l'aube de nouveaux horizons de Nathalie Cabrol, ancienne directrice du Seti. Je survole plutôt. C'est très optimiste sur la possibilité de la vie sur d'autres planètes, une étoile avec une planète à bonne distance, ça fait des millions, milliards de candidats ! Le hic ce sont les distances ! Il existe des projets de sondes qui voyagerait à des vitesses proches de la vitesse de la lumière, mais c'est tout. Le reste c'est de la SF mais pourquoi pas, après tout, ça commence comme ça. Du coup, je relis Ursula Le Guin, La main gauche de la nuit, un peu au hasard. L'Ekumen cette communauté galactique et le moyen de communiquer à vitesse supraluminique, c'est l'ansible. ... et dans cette ouvrage, la planète héberge des hermaphrodites, qui présentent des cycles sexuels les amenant soit à un pole féminin, soit un pôle masculin ! Link to comment
Extremo Posted February 13 Report Share Posted February 13 Dans The Beginning of Infinity, de David Deutsch: Citation Today, almost the entire capacity of the Earth’s ‘life-support system for humans’ has been provided not for us but by us, using our ability to create new knowledge. There are people in the Great Rift Valley today who live far more comfortably than early humans did, and in far greater numbers, through knowledge of things like tools, farming and hygiene. The Earth did provide the raw materials for our survival – just as the sun has provided the energy, and supernovae provided the elements, and so on. But a heap of raw materials is not the same thing as a life-support system. It takes knowledge to convert the one into the other, and biological evolution never provided us with enough knowledge to survive, let alone to thrive. In this respect we differ from almost all other species. They do have all the knowledge that they need, genetically encoded in their brains. And that knowledge was indeed provided for them by evolution – and so, in the relevant sense, ‘by the biosphere’. So their home environments do have the appearance of having been designed as life-support systems for them, albeit only in the desperately limited sense that I have described. But the biosphere no more provides humans with a life-support system than it provides us with radio telescopes. So the biosphere is incapable of supporting human life. From the outset, it was only human knowledge that made the planet even marginally habitable by humans, and the enormously increased capacity of our life-support system since then (in terms both of numbers and of security and quality of life) has been entirely due to the creation of human knowledge. To the extent that we are on a ‘spaceship’, we have never been merely its passengers, nor (as is often said) its stewards, nor even its maintenance crew: we are its designers and builders. Before the designs created by humans, it was not a vehicle, but only a heap of dangerous raw materials. 2 Link to comment
NoName Posted February 13 Report Share Posted February 13 J'ai terminé Starfish ce matin de Peter Watts. Je suis relativement déçu. Déjà, rendons à César ce qui est à César: - Watts sait écrire. Il sait écrire une scène, il sait écrire des dialogues, il sait rendre ça plaisant à lire, c'est un bon écrivain soyons clair. - Watts explore des idées intéressantes de manière intéressante. C'est un vrai auteur de Hard SF capable de faire quelque chose de ses concepts - il sait écrire des personnages. J'irai pas jusqu'à la dithyrambie de certains qui se branlent sur ses personnages "nuancés" (lire: incohérents, pas assez détaillés, impulsifs, et trop dark), pour moi les deux qui sortent vraiment du lot c'est Scanlon et Acton justement parce qu'ils tempérent ça. Mais en tout cas ses personnages sont marquants et intéressants. Alors c'est quoi le problème ? Ben c'est que ça va nulle part. Il y a pas de scénario, il y'a pas de fin, il y'a pas de structure, ça se dénoue avec un truc sorti du chapeau dans les 30 dernières pages qui n'est jamais évoqué de tout ce qu'il se passe avant et qui n'a aucun intérêt pour le reste du bouquin. Une sérieuse impression de foutage de gueule. Même si on s'en tiens aux premiers trois quarts du livre, c'est une succession de scènes plutôt qu'une histoire et étonnamment ça marche pas terrible. Son bouquin me fait énormément penser à un autre bouquin: La Femme Automate de Bagucipali. Et là la comparaison cogne très, très dur. - tous les deux des bouquins de SF biopunk dystopique ambiance grim dark sur fond de merdier géopolitique, crise de l'énergie, réfugiés et apocalypse climatique - tous les deux parlent de creatures synthétiques et d'alienité au sein des humains - tous les deux centrés sur des galeries de personnages brisés et torturés, à la moralité douteuse et qui servent de pions à des bureaucraties corrompues et toutes puissantes - fin globalement similaire, dans le ton et la forme abrupte, pour les deux livres La différence, c'est que La Femme Automate a une vraie intrigue pour lier tout ça et que l'intrigue avance grâce aux scènes au lieu d'être un truc rajouté au dernier moment parce que soudain on se rappelle que "ha ouais au fait il faut raconter une histoire" Du coup, c'est un flop et ça fait bien chier parce qu'il y avait aucune raison que ça en soit un Link to comment
Lancelot Posted February 13 Report Share Posted February 13 Tu en as lu d'autres de Watts ? J'ai lu Blindsight et Echopraxia qui sont plus tardifs et tombent moins dans ce revers dans le sens où il y a vraiment une trame narrative du début à la fin avec du foreshadowing. Par contre du coup on tombe dans une sorte de nihilisme où tout est prédéterminé par des forces qui dépassent les personnages et tout ce qu'ils font est futile. Ce qui peut être aussi agaçant (mais c'est cohérent avec la thématique de ces deux romans). Je garde une bonne impression de The Windup Girl aussi, j'avais regardé les autres livres de Bacigalupi mais j'étais tombé sur du "gnagna global warming" ce qui est un deal breaker pour moi. Link to comment
NoName Posted February 13 Report Share Posted February 13 J'avais essayé Blindsight mais j'étais pas dans le mood à ce moment là et j'avoue j'étais paumé vis à vis de son style, mais j'étais clairement intéressé. Juste pas le bon moment. Je retenterais sûrement plus tard dans l'année. Link to comment
ttoinou Posted February 14 Report Share Posted February 14 Il y a 16 heures, Extremo a dit : Dans The Beginning of Infinity, de David Deutsch: Tu nous diras si le reste du bouquin est bien Link to comment
Pelerin Dumont Posted February 18 Report Share Posted February 18 J'ai commencé la Conquête de Constatinople, la Villehardouin nomme "deserteurs" et "coupables de grande forfaiture" les croisés qui accomplissent leur vœu de croisade en allant en Syrie comme prévu initialement et refusent de se joindre à l'excursion des Vénitiens en Romanie (bon il y en a aussi qui partent rejoindre Gauthier de Brienne dans sa conquête de la Sicile mais est-ce bien différent de la prise de Zara?) Il vante par ailleurs les mérites des Français et des Champenois tout en conseillant de confier la direction de la croisade à des étrangers comme Conrad de Montferrat ou les Vénitiens (patriote mais agent de l'etranger). Link to comment
POE Posted February 21 Report Share Posted February 21 A propos des croisades, il faut lire les croisades vues par les arabes d'Amin Maalouf, ça calme bien les ardeurs et ça relativise un chouia Link to comment
Cthulhu Posted March 10 Report Share Posted March 10 Y a des gens qui connaissent Oded Galor ? Y avait des passages intéressants lors de son passage sur le podcast de Glenn Loury. Link to comment
NoName Posted March 11 Report Share Posted March 11 Tiens j'y réfléchis, j'ai sûrement oublié pas mal de bouquins que j'ai lus l'année passée,du coup j'en reprends un - Un Cantique Pour Leibowtiz: Le pitch est simple: USA, après l'apocalypse nucléaire, les livres ont été brûlés et le monde est retourné à un état quais préhistorique. Un ordre de moines catholiques s'est fait une spécialité de protéger et conserver les livres, et un jeune convers tombe par hasard sur une relique inestimable. Comme Hyperion, c'est rare de terminer une œuvre avec une telle intensité, et qui soit une vraie trouvaille scenaristique, et une bonne narration. J'ai terminé le bouquin en transe. On sent que c'était quelque chose de personnel pour l'auteur (l'auteur, américain, a participé au raid aérien qui a détruit le monastère de Monte Cassino, où la règle de Saint Benoît a été créée. Il s'est suicidé en ecrivant la suite.) NB: Je remarque que sur un an je me serais enfilé vraiment une liste de bouquin sur fond de terreur existentielle: Les enfants d' Icare, Hyperion, Cantique pour Leibowitz, La fille automate, Starfish, en ce moment Blindsight, c'est que des histoires sur fond de fin du monde tel qu'on le connaît (voire fin du monde, tout court). J'hésite à enchaîner sur le problème à trois corps mais le Doomsday Reading je suis pas sûr que ce soit très bon pour moi vu. 3 Link to comment
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