Aller au contenu

Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

J'ai raté quelque chose, je vois…

 

Je lui ai dit qu'il allait se faire voler dans les plumes s'il continuait comme ça - pas d'introduction, direct des liens et des vidéos totalement incompatibles avec nos idées, puis attitude passive-aggressive genre "allez, défendez vous face à ma vidéo", "va falloir faire mieux", "je m'attendais à mieux comme réponse".

 

Il s'attend à quoi après une telle entrée, qu'on lui baise les pieds en plus ?

Lien vers le commentaire

Oui, effectivement, Youtube est une formidable plate-forme !  :-)

Sorti de nulle part, oui, un peu, mais bon :

http://fr.scribd.com/doc/146132103/Manifeste-des-economistes-deterres-Pour-une-sortie-de-crise-sans-violence-equitable-et-progressive

http://fr.scribd.com/doc/209384062/15-BONNES-RAISONS-DE-S-INTERESSER-de-pres-A-LA-MONNAIE

http://lamaininvisible.org/le-livre/

http://www.yvesmichel.org/product-page/economie/secrets-de-la-monnaie-les

 

Oui, pardon pour le spam, je pensais aussi à tous les liens qui sont en description de ladite vidéo et qui pouvaient vous intéresser.

Sorry mais prenez moi pour un sceptique, mais bon vous le cherchez aussi.

Sans aucune présentation, sans explication et sorti de nulle part au devrait prendre au sérieux et surtout du temps pour écouter n'importe qui. Oui alors je dis pas que c'est pas impossible, mais bon franchement des fois on a juste envie de dire fouyaya et de regarder une autre vidéo de lolcat.

 

Si vous voulez être un tantinet pris au sérieux il faut parfois faire un petit effort de présentation comme l'a proposé FabriceM.

Je vais pas vous faire un procès en libéralisme hein, j'ai pas lu, ni forcément l'intention de lire, mais bon faut savoir se vendre bon dieu.

Surtout que part ici et si vous avez déjà entendu parlez du forum, vous pouvez vous douter ou même vous savez qu'on en voit passer des zigotos pensant nous expliquer la vie alors on a parfois le système immunitaire disons plutôt hmm réactif.

Lien vers le commentaire

Sorry mais prenez moi pour un sceptique, mais bon vous le cherchez aussi.

Sans aucune présentation, sans explication et sorti de nulle part au devrait prendre au sérieux et surtout du temps pour écouter n'importe qui. Oui alors je dis pas que c'est pas impossible, mais bon franchement des fois on a juste envie de dire fouyaya et de regarder une autre vidéo de lolcat.

 

Stéphanois, Noob ? ^^

Lien vers le commentaire

De vivre en Suisse bien sûr.

St-Etienne n'est pas horrible, c'est pas socialiste, il y a des libéraux, ça reste dans le sud, les paysages sont sympas, Lyon est à côté... (autopromo, je suis Lyonnais)

 

Non, le pire que je connaisse, c'est Roubaix, Vierzon et Graveline. Certaines banlieues de grandes villes sont gratinées aussi.

 

(mais je me demande si ça pas un peu hors-sujet tout ça...)

Lien vers le commentaire

 

Dans le secret de la Fed, après la déflagration Lehman Brothers Les retranscriptions des réunions de crise organisées juste après la faillite de Lehman offrent une plongée inédite dans les coulisses de la Fed. La banque centrale la plus puissante du monde n'a rien vu venir du cataclysme qui allait s'abattre sur la planète financière.

Wall Street lutte pour sa survie » (« Financial Times »), « AIG et Lehman envoient une onde de choc sur les marchés » (« Wall Street Journal »). Les unes des journaux de l'époque résument assez bien le climat de panique provoqué par la chute de la banque Lehman Brothers, le 15 septembre 2008. Et pourtant… Une tout autre atmosphère ressort des réunions de crise qui se sont tenues les jours suivants au sein de la Réserve fédérale américaine (Fed), et dont le compte rendu détaillé est depuis peu disponible. Des dizaines d'heures de conversations, scrupuleusement retranscrites dans leur intégralité, montrant comment ces premières semaines de crise ont été vécues au coeur de la banque centrale la plus puissante de la planète. Une plongée inédite dans les coulisses de l'institut, dont les responsables affichent en ces heures cruciales une étonnante décontraction.

Chine, Charlie Brown et Goldman Sachs

Ce mardi 16 septembre 2008, une réunion prévue de longue date s'ouvre dans la grande salle feutrée de la Réserve fédérale, au lendemain de la faillite de Lehman et d'une terrible séance boursière - l'indice Dow Jones a perdu plus de 500 points. Le week-end précédent, la Fed a refusé de secourir la banque d'affaires, en manque de liquidités, estimant qu'elle n'était plus solvable. Autrement dit, qu'elle était déjà morte. Timothy Geithner, le président de la Fed de New York, est absent. Il s'est précipité au chevet de l'assureur AIG, autre géant en déroute, qui sera, lui, secouru in extremis dans la semaine. Dans ce climat lourd de menaces, William Dudley, le chargé des opérations de marché, fait le point sur les derniers développements liés à la chute de Lehman Brothers. Autre crainte : le monde risque de manquer de dollars, qui vont vite se rapatrier aux Etats-Unis si la situation s'envenime. La crise deviendrait alors planétaire, donc bien plus grave (une réunion exceptionnelle, treize jours plus tard, sera d'ailleurs consacrée au « plan Marshall » monétaire de la Fed pour éviter cette possible pénurie mondiale de billets verts). La situation économique internationale est ensuite passée en revue brièvement, voire avec une certaine légèreté. « Comment interpréter la baisse des taux de 27 points de base en Chine ? » hasarde Richard Fisher, de la Fed de Dallas. Un collègue fait remarquer que 27, c'est 3 × 3 × 3, et « 3 » est un chiffre porte-bonheur pour les Chinois… Eclats de rire dans la salle. Le président, Ben Bernanke, évoque le bon feng shui - le cadre idéal - nécessaire à toute politique monétaire qui se respecte…

Qu'ils soient votants ou pas, les membres de la Fed donnent alors leur sentiment sur la décision de politique monétaire à prendre. Moins autocratique et intimidant que le maestro Alan Greenspan, Bernanke sollicite en effet l'opinion de tous, écoute et anime les débats. C'est lui qui parle en dernier lors du vote sur la politique monétaire, alors que son prédécesseur donnait en premier son opinion. William Dudley n'y va pas par quatre chemins. « Mes anciens collègues de Goldman Sachs, où j'ai travaillé [de 1986 à 2007, NDLR], pensent que la Fed va opter pour le statu quo, mais que si elle agit, elle baissera les taux de 50 points de base. » La raison ? Il faut soit se donner les moyens de créer un choc psychologique, soit s'abstenir. Cette dernière solution sera privilégiée et résumée en ces termes par Dennis Lockhart (Atlanta), reprenant les mots de Charlie Brown (personnage du dessin animé Snoopy) : « Il ne faut jamais faire aujourd'hui ce que l'on peut repousser à demain. » Janet Yellen, l'actuelle présidente de la Fed, qui était alors à la tête de l'antenne de San Francisco, se déclare inquiète du stress sur les marchés financiers, mais se range, un peu à contrecoeur, à l'opinion dominante du statu quo. C'est James Bullard (Saint Louis) qui va exposer le plus clairement la philosophie non interventionniste de l'institut d'émission : « Les marchés ne devraient pas espérer une aide de la Fed à chaque moment difficile. »

La naissance du « too big to fail »

Les nombreux membres de la Fed sont alors globalement convaincus qu'ils ont pris la « bonne » décision en laissant Lehman faire faillite. Seul Eric Rosengren (Boston) se montre circonspect - « Il est encore bien trop tôt pour savoir si c'est une si bonne décision » - et enfonce le clou : « Nous ne devrions pas nous trouver dans une situation où nous risquons toute notre économie sur une ou deux institutions financières. » Lors de cette semaine « historique », il réclame - il sera le seul - une baisse des taux de 25 points de base. C'est Thomas Hoenig, de la Fed de Kansas City, qui va prononcer la formule incantatoire, magique pour les uns ou tragique pour les autres, « too big to fail » (« trop gros pour faire faillite »), mais sans faire le lien avec la chute de Lehman. Bien qu'étant un acteur essentiel des marchés financiers, ce dernier était insolvable, donc impossible à secourir pour la Fed, qui ne souhaitait pas créer un précédent. C'était selon elle au Trésor de prendre ses responsabilités et de décider si l'argent public devait être dépensé dans ce cas précis. Le président de la succursale de Chicago, Charles Evans, souligne que la situation lui rappelle le dilemme auquel a été confronté l'institut d'émission juste avant la guerre en Irak, en mars 2003 : les incertitudes sont trop fortes pour que la Fed puisse bien évaluer les risques sur la croissance et l'inflation américaines. Mais il faut bien se résoudre à « donner une opinion » aux marchés, et pour lui le statu quo s'impose. Fisher, très en verve, fait une plaisanterie sur ses divergences de vues habituelles avec sa collègue Janet Yellen. Sa citation de Bob Dylan, « l'argent ne parle pas, il blasphème », clôture mystérieusement la première partie de la réunion avant une pause-café de trente minutes.

A la reprise, un long débat sémantique porte sur une question essentielle : faut-il remplacer « surveiller de près » par « surveiller attentivement » les développements économiques et financiers. « Un mot peut faire toute la différence », souligne Bernanke. « Sous votre prédécesseur [Alan Greenspan], l'utilisation de la formule "surveiller de près les développements sur les marchés" était interprétée comme le signe que la Fed allait agir avant sa prochaine réunion officielle », rappelle Jeffrey Lacker (Richmond). Si la Fed ne met aucun qualificatif, cela signifierait qu'elle n'est pas particulièrement prête à changer sa politique monétaire. Finalement, la plus retentissante faillite bancaire depuis 1945, celle de Lehman, aura eu un seul effet tangible sur la communication de la Fed : le changement d'un adverbe - « attentivement » plutôt que « de près » - dans son communiqué ! La décontraction qui émane de cette réunion est d'ailleurs frappante. Le léger rebond de Wall Street (+ 1,3 %) le 16 septembre a-t-il contribué à apaiser les esprits ? Quatorze éclats de rire ont en tout cas été recensés et le mot qui fâche, « récession », n'a été employé qu'à cinq reprises contre 130 fois pour le terme « inflation ». Le signe que la Fed n'avait pas anticipé l'effondrement économique à venir. Elle se contentera d'en faire une allusion dans son communiqué. Mais le poids et la magie des mots ne vont bientôt plus suffire. Le temps de l'action a sonné. Trois semaines plus tard, le 8 octobre, les grandes banques centrales (Etats-Unis, Canada, Suède, Suisse, Europe, Grande-Bretagne) annonceront une baisse des taux coordonnée historique de 50 points de base pour tenter d'enrayer le chaos mondial.

Union sacrée

C'est lors d'une réunion exceptionnelle de deux jours - les 28 et 29 octobre 2008 - que vont être explorées de nouvelles pistes pour redresser la situation, et notamment le fameux « assouplissement quantitatif » (rachat d'obligations par la Fed pour faire baisser les taux longs). La stratégie de communication de la Fed est aussi l'un des thèmes phares de cette réunion de crise. Les papiers de la star de la recherche sur la politique monétaire, Michael Woodford, de l'université de Columbia, sont abondamment commentés. L'atmosphère est moins enjouée que le 16 septembre, mais 15 éclats de rires ont à nouveau été scrupuleusement consignés dans le script. Janet Yellen a cette fois des mots plus tranchants : « Nous sommes au beau milieu d'un effondrement global, et je prévois une récession aux Etats-Unis. » « Elle sera aussi éprouvante que celle de 1990-1991 », ajoute Tim Geithner, pour qui il n'est plus temps de « garder notre poudre au sec ». L'assurance dont fait preuve Geithner tient à la place centrale que va jouer la Fed de New York dans la crise, en devenant le poste avancé de la guerre contre la dépression économique. En outre, l'administration Obama avait déjà noué des contacts avec lui afin qu'il devienne son secrétaire au Trésor, une décision qui sera annoncée le 24 novembre. Une nouvelle baisse des taux de 50 points de base est décidée à l'unanimité. Elle porte le taux des fonds fédéraux à 1 %. L'expérience du Japon est cette fois dans tous les esprits et beaucoup se réfèrent à cet exemple comme pour le conjurer, au moins par la parole.

Dans ce moment difficile, la Fed fait corps, et les dissidents mettent en sourdine leurs critiques. Certains, tel le faucon Charles Plosser, de la Fed de Philadelphie, expriment leur désaccord, mais se rangent par solidarité à la majorité, afin de donner l'image d'une « union sacrée ». Un collègue abondera dans son sens : « Le plus important actif que nous ayons est notre crédibilité. » Bernanke, qui en était resté au stade du mauvais pressentiment en septembre, se livre à un exercice de justification a posteriori. « Sans vouloir apparaître sur la défensive, nous sommes allés plutôt dans la bonne direction. J'estime que nous avons réagi relativement vite et de manière agressive, comparé aux autres pays », plaide-t-il, comme pour la postérité. La prochaine réunion est prévue le 16 décembre, rappelle celui qui deviendra l'homme de l'année 2009 pour le magazine « Time ». Au train où vont les choses, « c'est dans une éternité », répond Tim Geithner, déclenchant les rires de l'assemblée. Les taux seront à nouveau abaissés par la Fed à la mi-décembre. A cette occasion, Dennis Lockhart fait allusion à la folle rumeur prêtant à la Réserve fédérale l'intention de soutenir un grand « hedge fund » en difficulté. « Je n'étais en tout cas pas au courant », lance Ben Bernanke, suscitant une nouvelle salve de rires. Quelques jours plus tôt, le 12 décembre, un certain Bernard Madoff était arrêté par le FBI, accusé de la plus grande chaîne de Ponzi de l'histoire. Difficile d'imaginer que la Fed, qui n'a pas soutenu Lehman, ait songé à lui venir en aide…

Nessim Aït Kacimi, Les Echos
Les points à retenir
En septembre 2008, les membres de la Réserve fédérale américaine(Fed) ne semblent pas regretter une seconde d'avoir laissé Lehman Brothers faire faillite.

Dans les semaines qui suivent, ils ne comprennent pas que la chute de la banque d'affaires porte en elle le germe de la plus grave crise financière depuis 1929.

La Fed mettra un certain temps avant de prendre la mesure de cet événement historique et d'agir en conséquence.

 

http://www.lesechos.fr/journal20140919/lec1_enquete/0203782625034-dans-le-secret-de-la-fed-apres-la-deflagration-lehman-brothers-1044396.php

Lien vers le commentaire
  • 2 weeks later...

 

La dette de la France crève officiellement le plafond des 2000 milliards d'euros

La dette française a officiellement dépassé le seuil des 2.000 milliards d'euros. A la fin du 2ème trimestre 2014, elle atteignait 2023,7 milliards exactement, selon les données publiées ce mardi matin par l'Insee. Ce qui équivaut à un endettement de 95,1% du PIB. Cela fait de nombreux mois -voire de nombreuses années- que la situation de notre endettement inquiète.

A titre de comparaison, il était de 12% en 1974, 20% en 1981, 50% en 1994 et 60% en 2002. La moyenne de l'Union européenne était l'an dernier à plus de 86% du PIB, la Grèce détenant la palme avec une dette représentant 172% de sa richesse produite. La dette allemande, elle, est redescendue à 78% du PIB après avoir dépassé 80% en 2010, Berlin ayant mis beaucoup d'argent sur la table pour contrer la crise financière de 2009.

201340_dette_publique.png

Le chiffre sera dans toutes les têtes, alors que le gouvernement doit présenter demain le projet de loi de Finances pour 2015. Bercy devrait d'ailleurs annoncer à cette occasion que la dette du pays va se rapprocher dangereusement des 100% du PIB l'an prochain.

Le 14 août dernier, à 17h10, la barre des 2000 milliards d'euros de dette avait déjà été affranchie selon le compteur de l'Institut Montaigne.

 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/09/30/97002-20140930FILWWW00066-la-dette-de-la-france-creve-officiellement-le-plafond-des-2000-milliards-d-euros.php

Lien vers le commentaire

 

Les anciens de la Fed continuent de s’expliquer sur le sauvetage d’AIG La défaillance d’AIG en 2008 aurait provoqué une « panique de masse à grande échelle » et aurait sans doute été « encore plus préjudiciable » que celle de la banque Lehman Brothers. Timothy Geithner, l’ex-secrétaire au Trésor, qui était à l’époque à la tête de la Réserve fédérale (Fed) de New York, est venu témoigner, mardi 7 octobre, devant le tribunal fédéral de Washington au cours d’un procès dans lequel le gouvernement américain est accusé d’avoir spolié les actionnaires du groupe d’assurance lors de son sauvetage. Son renflouement avait nécessité la mobilisation de 185 milliards de dollars d’aides publiques diverses au nom du fameux concept du « too big to fail » (trop gros pour tomber).

M. Geithner est avec Henry Paulson et Ben Bernanke, respectivement secrétaire américain au Trésor et président de la Fed à l’époque des faits, l’un des trois personnages clef de ce procès qui est l’aboutissement d’une plainte d’un groupe d’actionnaires dont l’ancien patron d’AIG, Maurice Greenberg a pris la tête. Ils considèrent que les conditions dans lesquelles le gouvernement a sauvé le groupe en injectant des milliards de dollars contre une nationalisation à 79,9 %, ont violé le Cinquième amendement de la Constitution américaine. Celui-ci interdit de réquisitionner un bien ou une propriété privée sans une juste indemnisation. Les plaignants réclament 40 milliards de dollars de dédommagements.

Ces derniers contestent notamment le montant du taux d’intérêt auquel le gouvernement américain a avancé les fonds qui allaient permettre à AIG de rester à flot. Le taux de 14 %, qui avait été appliqué à ce prêt de 85 milliards de dollars, est qualifié par l’accusation d’« extorsion ».

TROUS DE MÉMOIRE

Pendant plus de trois heures, M. Geithner a répondu au feu roulant des questions de David Boies, l’avocat de M. Greenberg. Il lui a notamment demandé à quelles conditions la Fed avait prêté aux autres institutions financières qui en avaient alors besoin. « Les taux précis varient en fonction des facilités de paiement et des circonstances », a esquissé M. Geithner, qui n’a pas été beaucoup plus explicite sur les montants de l’aide fournie à AIG « je n’ai pas gardé ces chiffres en tête », s’est-il contenté de répondre.

L’accusation, qui disposait de plusieurs exemplaires annotés de son dernier livre témoignage sur la crise, « Stress Test », s’est également attardée sur la fameuse réunion du 16 septembre 2008, lors de laquelle fut approuvé le plan de sauvetage par le conseil des gouverneurs de la Fed. Le témoin a notamment révélé qu’il avait quitté la conférence téléphonique avant que celle-ci ne s’achève. Pourquoi avoir raccroché ? a alors demandé M. Boies. « Peut-être parce que j’avais quelque chose d’autre à faire », a répondu M. Geithner.

Celui-ci a été également mis en difficulté lorsque M. Boies lui a présenté un courriel de la Fed contenant un projet de communiqué de presse montrant que dans un premier temps le gouvernement n’avait pas l’intention de prendre le contrôle d’AIG, mais de seulement racheter des bons de souscription. M. Geithner a affirmé n’avoir pas lu ce document et indiqué que « la forme précise de la participation était quelque chose d’évolutif ».

Ce point n’est pas anodin dans la mesure où l’une des lignes de force de l’accusation consiste à affirmer que le gouvernement a changé son fusil d’épaule quant à la nature de sa participation au sauvetage lorsqu’il a réalisé qu’il n’obtiendrait pas l’approbation des actionnaires.

« LAMINÉS »

M. Boies a également demandé à l’ex-président de la Fed de New York s’il avait effectivement utilisé à moment donné l’expression « laminés » pour décrire la situation des actionnaires d’AIG à la suite du sauvetage. Ce dernier a reconnu qu’il a pu l’utiliser, tout en ajoutant qu’elle était sans doute inappropriée dans la mesure où les actionnaires avaient finalement profité de ce renflouement.

Lundi, Henri Paulson avait reconnu que le traitement réservé au groupe d’assurance avait été « punitif » et, par certains égards avait été « plus dur » que celui subi par d’autres établissements financiers, mais qu’il pensait que « c’était approprié » dans la mesure où il fallait donner un signal clair à l’opinion publique face à ce qu’il a appelé un « symbole » des excès de Wall Street. Le témoignage de M. Bernanke était attendu mercredi ou jeudi.

http://www.lemonde.fr/economie-mondiale/article/2014/10/08/a-new-york-les-anciens-de-la-fed-continuent-de-s-expliquer-sur-le-sauvetage-d-aig_4502180_1656941.html

Lien vers le commentaire

 

 

[…] est accusé d’avoir spolié les actionnaires du groupe d’assurances lors de son sauvetage. Son renflouement avait nécessité la mobilisation de 185 milliards de dollars (146,4 milliards d’euros) d’aides publiques diverses au nom du fameux concept du « too big to fail » (trop gros pourtomber).

Ils considèrent que les conditions dans lesquelles le gouvernement a sauvé le groupe en injectant des milliards de dollars contre une nationalisation à 79,9 % ont violé le cinquième amendement de la Constitution américaine. Celui-ci interdit deréquisitionner un bien ou une propriété privée sans une juste indemnisation. Les plaignants réclament 40 milliards de dollars de dédommagements.

Ces derniers contestent notamment le montant du taux d’intérêt auquel le gouvernement américain a avancé les fonds qui allaient permettre à AIG de resterà flot. Le taux de 14 % appliqué à ce prêt de 85 milliards de dollars est qualifié par l’accusation d’« extorsion ».

 

Sur base de cet article, j'ai vraiment du mal à comprendre ce qu'il s'est passé, comment cela est possible...

 

Qui a demandé au gouvernement d'injecter des milliards de dollars? Ce ne sont pas les actionnaires? Si c'est le conseil d'administration, et que les actionnaires n'étaient pas d'accord avec les conditions, pourquoi ont-il laissé faire?

 

:toufou:

Lien vers le commentaire

 

 

AIG faced the most difficult financial crisis in its history when a series of events unfolded in late 2008. The insurer had sold credit protection through its London unit in the form of credit default swaps (CDSs) on collateralized debt obligations (CDOs) but they had declined in value.[43][44] The AIG Financial Products division, headed by Joseph Cassano, in London, had entered into credit default swaps to insure $441 billion worth of securities originally rated AAA. Of those securities, $57.8 billion were structured debt securities backed by subprime loans.[43][45] As a result, AIG’s credit rating was downgraded and it was required to post additional collateral with its trading counter-parties, leading to a liquidity crisis that began on September 16, 2008 and essentially bankrupted all of AIG. The United States Federal Reserve Bank stepped in, announcing the creation of a secured credit facility of up to US$85 billion to prevent the company's collapse, enabling AIG to deliver additional collateral to its credit default swap trading partners. The credit facility was secured by the stock in AIG-owned subsidiaries in the form of warrants for a 79.9% equity stake in the company and the right to suspend dividends to previously issued common and preferred stock.[46][47][48] The AIG board accepted the terms of the Federal Reserve rescue package that same day, making it the largest government bailout of a private company in U.S. history.[citation needed]

 

(wikipedia)

 

Les actionnaires ne devraient-ils pas plutôt se retourner contre le Board?

Lien vers le commentaire

Je ne comprends qu'à moitié ce que je lis sur ce tableau :

 

1379863_10204465425211827_12272808453556

 

Je viens de découvrir les TIPS mais je nage encore dans un océan d'incompréhension.

Les taux nominaux baisse (en rouge) mais l'inflation liée remonte, donc on continue à anticiper une baisse de l'inflation (de la déflat' quoi si j'ai bien tout comprenu).

 

Du coup, je ne comprends pas pourquoi tout le monde ne se réjouit pas de la déflation puisque ça fera passer à un taux négatif, non ?

Lien vers le commentaire

Ca veut dire que l'argent ne tourne plus. Au lieu d'être dans des entreprises à faire des trucs & des machins, il est stocké dans de la dette d'état. Donc pas de conso, pas de production.

Lien vers le commentaire

Ok, je vois, c'est la réponse à "pourquoi il y a pas d'inflation alors qu'on a printé à mort dans les banques centrales -> l'argent n'est pas (encore) arrivé dans l'économie réelle".

 

Mais sur le site de la FED, on trouve ce graph :

 

http://www.clevelandfed.org/research/data/inflation_expectations/

 

image1.gif

 

L'inflation qu'on attend ne cesse de baisser mais la prime de risque reste la même ???

Lien vers le commentaire

Ok, je vois, c'est la réponse à "pourquoi il y a pas d'inflation alors qu'on a printé à mort dans les banques centrales -> l'argent n'est pas (encore) arrivé dans l'économie réelle".

 

Mais sur le site de la FED, on trouve ce graph :

 

http://www.clevelandfed.org/research/data/inflation_expectations/

 

image1.gif

 

L'inflation qu'on attend ne cesse de baisser mais la prime de risque reste la même ???

Je crois que cela est la prime qui paye l'incertitude dans l'expected inflation, il y a des anticipations mais elles ne sont pas certaines il faut donc rémunérer ce risque d'erreur.

 

Taux nominal= taux réel + inflation anticipée + prime de risque sur l'incertitude liée à l'inflation attendue.

 

Lien vers le commentaire

Sur base de cet article, j'ai vraiment du mal à comprendre ce qu'il s'est passé, comment cela est possible...

 

Qui a demandé au gouvernement d'injecter des milliards de dollars? Ce ne sont pas les actionnaires? Si c'est le conseil d'administration, et que les actionnaires n'étaient pas d'accord avec les conditions, pourquoi ont-il laissé faire?

 

:toufou:

 

Il n'y a qu'un seul acteur capable de prêter 185 milliards de dollars pour sauver l'entreprise c'est l'état américain. 14% c'est vraiment un taux punitif mais c'est difficile de savoir ce qui s'est passé au moment des négociations même si on devine que le gouvernement us était en position de force au moment de la négo et que 14% c'est une clé de bras.

Je ne comprends qu'à moitié ce que je lis sur ce tableau :

 

1379863_10204465425211827_12272808453556

 

Je viens de découvrir les TIPS mais je nage encore dans un océan d'incompréhension.

Les taux nominaux baisse (en rouge) mais l'inflation liée remonte, donc on continue à anticiper une baisse de l'inflation (de la déflat' quoi si j'ai bien tout comprenu).

 

Du coup, je ne comprends pas pourquoi tout le monde ne se réjouit pas de la déflation puisque ça fera passer à un taux négatif, non ?

 

Ce sont des chiffres en séance (intraday), donc tu ne peux pas tirer de conclusion.

Lien vers le commentaire

Sur ZH aujourd'hui :

 

 

In summary:

Deers%20in%20headlights.JPG

 

Ca résume assez bien mon sentiment. Genre, woputain, ça sent pas bon ... pourvu que ça passe. J'ai l'impression qu'on est de retour au bord d'un Lehman Brother-like-event.

Sauf que cette fois, si du pognon est encore injecté en masse, je doute fortement qu'il reste sagement à la banque centrale. I.e, ça sent l'hémorragie, les banks runs en interne et en externe, l'épisode hyperinflationniste tant redouté.

Lien vers le commentaire

Sur ZH aujourd'hui :

 

 

Ca résume assez bien mon sentiment. Genre, woputain, ça sent pas bon ... pourvu que ça passe. J'ai l'impression qu'on est de retour au bord d'un Lehman Brother-like-event.

Sauf que cette fois, si du pognon est encore injecté en masse, je doute fortement qu'il reste sagement à la banque centrale. I.e, ça sent l'hémorragie, les banks runs en interne et en externe, l'épisode hyperinflationniste tant redouté.

Sur ZH c'est la fin du monde 365 jours par an...

 

Pour que l'argent quitte la banque centrale il faut que des gens s'endettent, c'est aussi simple que ça. Et qui va s'endetter exactement ?

Une bulle de crédit c'est le même principe que n'importe quelle bulle, au bout d'un moment la bulle est trop grosse par rapport au reste de l'économie et elle ne peut tout simplement plus grandir.

 

Lien vers le commentaire

Tu négliges l'essentiel.

 

Le métier des banques au quotidien, c'est de se prêter de l'argent entre elles, de s'échanger des titres pour compenser les mouvements des clients en monnaie centrale tout en échangeant entre elles le moins de monnaie centrale possible.

 

En cas de crise façon 2009, ça devient impossible. Les masses style M2/M3 s'effondrent en même temps que les actifs composant ces masses deviennent illiquides. Les banques centrales sont obligées de monétiser à vue des actifs pour assurer la liquidité des banques face à leurs déposants. Et la quantité de monnaie centrale en circulation explose, même sans création de nouvelle dette.

 

Enfin, c'est comme ça que je comprends les choses. Les spécialistes aurons bien raison de me lapider si je dis nimp'.

 

 

Lien vers le commentaire

Tu négliges l'essentiel.

 

Le métier des banques au quotidien, c'est de se prêter de l'argent entre elles, de s'échanger des titres pour compenser les mouvements des clients en monnaie centrale tout en échangeant entre elles le moins de monnaie centrale possible.

 

En cas de crise façon 2009, ça devient impossible. Les masses style M2/M3 s'effondrent en même temps que les actifs composant ces masses deviennent illiquides. Les banques centrales sont obligées de monétiser à vue des actifs pour assurer la liquidité des banques face à leurs déposants. Et la quantité de monnaie centrale en circulation explose, même sans création de nouvelle dette.

 

Enfin, c'est comme ça que je comprends les choses. Les spécialistes aurons bien raison de me lapider si je dis nimp'.

La monnaie centrale représente un infime pourcentage de la masse monétaire (la flemme de chercher le chiffre exacte), même si tu la multiplie par 5 ça va pas avoir un gros effet.

 

L'essentiel c'est vraiment : masse monétaire = dette privée, un truc assez basique que tous les économistes autrichiens qui parlent d'hyperinflation depuis 6 ans n'ont pas l'air de comprendre :jesaispo:

 

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...