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Armageddon économique ?


vincponcet

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Faut pas oublier que l'État oblige plus ou moins tout un tas de gens à acheter sa dette.

Et sans obliger, quand je demandais à ma banque leurs idées de placement, ils me disaient assurance vie. Quand je disais, à part assurance vie, ils disaient, assurance vie. Puis je n'ai rien demandé et je me suis retrouvé sur une liste "à appeler au sujet des investissements" et rebelote, assurance vie ; oui mais, et si ça ne m'intéresse pas ? Ah, dans ce cas là, alors, assurance vie.

 

Je sais que ça donne l'impression que j'exagère.

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N'était-ce pas aujourd'hui que l'Argentine devait payer une traite, et éventuellement faire défaut ?

 

Sinon, même Greespan commence à dire que la situation pue; C'est dire où on en est rendus ... http://www.zerohedge.com/news/2014-07-30/greenspan-fears-false-dawn-us-economy-warns-equity-correction-some-point

 

 

Greespan avait déjà commencé à envoyer des warnings en juillet, prévoyant au passage une descente de 15/20 $ sur le pétrole à court terme. Il semblerait qu'il veuille se blanchir un peu avant de passer à la postérité.

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Je ne voyais pas du tout ça de la manière que tu dénonces... Mais le revirement vaut la peine de le signaler.

 

Soit.

 

Sinon, question d'ordre théorique: quelle différence entre une banque centrale qui met ses taux a zéro pour les 20 prochains siècles et pas de banque centrale? Je parle juste sur le plan de politique des taux et en considérant toutes les autres externalités (QE, réserves FX & co) comme neutres/sans importance.

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J'ai lu ça et je parie que les fuites sur Mario viennent d'Europe du nord et d'Allemagne.

 

Si ça se généralise en Allemagne ça va gueuler.

 

 

Une banque allemande taxe ses clients les plus riches

Deutsche Skatbank va appliquer un taux d'intérêt négatif de 0,25 % sur les dépôts supérieurs à 500.000 euros. La direction répercute ainsi la politique de la Banque centrale européenne (BCE).

Depuis le 1er novembre, les clients fortunés - et un peu étourdis - de la petite banque Deutsche Skatbank sont pénalisés. L'établissement coopératif du Land de Thuringe applique un taux d'intérêt négatif de 0,25 % pour tout dépôt non placé supérieur à 500.000 euros. Le but de l'opération est simple: il s'agit d'inciter les épargnants à investir leur argent dans l'économie.

En faisant payer le droit de déposer des avoirs sur ses comptes, l'institution suit ainsi l'impulsion donnée par la Banque centrale européenne (BCE). Celle-ci a en effet décidé en juin d'appliquer un taux de - 0,1% aux liquidités déposées au jour le jour par les établissements financiers de la zone euro. Depuis ce taux de facilité de dépôt de la banque centrale est passé progressivement à - 0,2%.

Les épargnants s'inquiètent

Pour l'instant, seule la Deutsche Skatbank a osé répercuté cette décision. Les spécialistes du secteur bancaire allemand s'attendent à un phénomène de contagion. Officiellement, tous les acteurs se montrent très prudents sur la question. Ce qui n'empêche pas les épargnants de s'inquiéter, même si dans la pratique peu de particuliers détiennent plus de 500.000 euros sur un seul compte bancaire.

http://www.lefigaro.fr/societes/2014/11/04/20005-20141104ARTFIG00285-une-banque-allemande-taxe-ses-clients-les-plus-riches.php

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Ya rien a parier, c'est écrit noir sur blanc dans l'article.

 

Et le parti pris du journaleux...

 

 

Encore une fois, l'Allemagne joue ici un rôle négatif au niveau européen. Pour prouver sa détermination à sauver la « culture de la stabilité » aux épargnants qui craignent les taux négatifs et à la presse qui craint l'hyperinflation, la Buba s'attaque à la seule institution de la zone euro qui s'est montrée efficace. Tout ceci en accord avec un gouvernement fédéral plus que jamais obsédé par son « schwarze Null », l'équilibre de son budget en 2015.

Face au constat lucide de Mario Draghi à Jackson Hole, la Buba et le gouvernement allemand ont répondu par une contre-offensive dont la conséquence pourrait être l'inertie future de la BCE. Mario Draghi n'est certes pas en position de démissionner comme le soupçonnent certains, mais peut-il tenir longtemps dans un environnement hostile ?

Lors de sa conférence de presse d'octobre, il s'était déjà montré nettement moins offensif sur son exigence d'action budgétaire des Etats. Pour calmer le jeu, il pourrait se contenter durablement des mesures prises jusqu'ici, qui sont notoirement insuffisantes puisque les anticipations d'inflation ne cessent de baisser. Le grand perdant en serait la zone euro. Mais il semblerait qu'il ne s'agisse pas là de la priorité de la Buba et de Berlin.

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