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Armageddon économique ?


vincponcet

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Et après la pluie le beau temps. Ok. Il y a une différence sensible entre un trou d'air de 3 ans (ex : 2001 - 2003) et une longue agonie de 10 ans. Dans le premier cas, tu peux parler de passager, dans le second, non.

Mais tu as le droit de chipoter. Tu es libre, Timur :icon_up:

Je serais très étonné que l'on assiste à une longue agonie de 10 ans. Pour deux raisons. La première c'est la mondialisation (tu crois que les indiens et les chinois vont s'arrêter de consommer?). La seconde c'est le progrès technologique (des nouveaux produits merveilleux arrivent continuellement sur le marché). Il parait donc au contraire probable que nous assistions à une longue euphorie de 30 ans.

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Je serais très étonné que l'on assiste à une longue agonie de 10 ans. Pour deux raisons. La première c'est la mondialisation (tu crois que les indiens et les chinois vont s'arrêter de consommer?). La seconde c'est le progrès technologique (des nouveaux produits merveilleux arrivent continuellement sur le marché). Il parait donc au contraire probable que nous assistions à une longue euphorie de 30 ans.

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une longue agonie de 10 ans.

Je ne crois absolument pas à une crise de 10 ans, faut pas pousser, dans 6 mois à 1 an.. allez 1 an et demi au plus, on reverra des signaux positifs, on n'atteindra pas les niveaux de croissance d'avant la crise tout de suite (1.5 - 2 % en France :icon_up: ), mais ça repartira. Les marchés se refont une santé en général assez vite, les investissements reviendront lentement mais surement quand tout sera assaini.

Les prix sont repartis à la baisse, car la demande a chuté, dans mon travail je constate une baisse énorme des prix des matières premières de toute sorte depuis 2 mois, les cours sont déjà revenus aux niveaux de 2007 , on assiste à un réajustement du marché…combien de temps sera nécessaire?…1 an au maximum.

Cependant derrière, je ne crois pas qu'on retrouve des performances économiques aussi importantes qu'auparavant, toutes les réglementations et les nationalisations qui vont être mises en place vont encore un peu plus affaiblir les marchés, cela m'incite au pessimisme sur le long terme, quand sur le court terme je suis plus optimiste sur la sortie de crise en elle-même seulement, même si je ne nie pas que la crise est grave.

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Là ou Timur a raison, c'est que la crise touchera plus durement les pays lourdement étatisés et endettés comme la France que l'Inde et la Chine. Il n'y a donc pas lieu de craindre une récession mondiale. Cependant, à moins d'émigrer à Hong Kong, on va quand même déguster quelques mauvaises années, à cause de la hausse de l'interventionnisme. N'oublions pas non plus les tendances de fond vers la hausse des dépenses publiques, par les retraites et la santé. Je suis du même avis que h16: la crise va durer plusieurs années.

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Je serais très étonné que l'on assiste à une longue agonie de 10 ans. Pour deux raisons. La première c'est la mondialisation (tu crois que les indiens et les chinois vont s'arrêter de consommer?). La seconde c'est le progrès technologique (des nouveaux produits merveilleux arrivent continuellement sur le marché). Il parait donc au contraire probable que nous assistions à une longue euphorie de 30 ans.

J'aurai dû préciser : longue agonie de 10 ans pour la Fraônce. Pour le reste du monde, c'est évidemment moins noir comme tableau, mais je pense en tout cas que la longue euphorie de 30 ans est un pari bien plus osé que le mien.

Je ne crois absolument pas à une crise de 10 ans, faut pas pousser, dans 6 mois à 1 an.. allez 1 an et demi au plus, on reverra des signaux positifs, on n'atteindra pas les niveaux de croissance d'avant la crise tout de suite (1.5 - 2 % en France :icon_up: ), mais ça repartira. Les marchés se refont une santé en général assez vite, les investissements reviendront lentement mais surement quand tout sera assaini.

On verra bien. Je n'y crois pas une seconde.

Cependant derrière, je ne crois pas qu'on retrouve des performances économiques aussi importantes qu'auparavant, toutes les réglementations et les nationalisations qui vont être mises en place vont encore un peu plus affaiblir les marchés, cela m'incite au pessimisme sur le long terme, quand sur le court terme je suis plus optimiste sur la sortie de crise en elle-même seulement, même si je ne nie pas que la crise est grave.

Comment arrives-tu dans un même post à dire tout et son contraire ?

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Et est-ce qu'on parle assez de Bâle II? Accords censés aider les établissements financiers à mieux gérer leur risque, mais pondérant, il me semble, tous les crédits hypothécaires quels que soient les moyens des contracteurs à 35% (c'est-à-dire que pour accorder 100e de crédit hypothécaire il faut au minimum 0,35*8e de fonds propres). Ca me paraît bien arbitraire, et incomplet… Des crédit immobiliers d'entreprises avaient une pondération de 100%. Les crédits hypothécaires bénéficient clairement d'un traitement préférentiel, c'est pas le genre de truc qui atténue le grossissement d'une bulle…

BaselII est appliquée aux banques US depuis novembre 2007.

http://www.occ.gov/ftp/release/2007-123.htm

ça ne peut donc pas servir pour expliquer le boom.

Et sinon, en BaselII pour les grosses institutions, c'est en Advanced IRB http://en.wikipedia.org/wiki/Advanced_IRB

Et là, les ratio ne sont plus rigides, la banque les fixe elle même, avec accord du régulateur.

Under this approach the banks are allowed to develop their own empirical model to quantify required capital for credit risk. Banks can use this approach only subject to approval from their local regulators.

En standardized IRB, on voit déjà que ça incite encore plus à faire de l'arbitrage réglementaire avec des CDS.

Corprisk.jpg

C'est d'ailleurs sans doute pour cela que les banques EU en faisaient bcp (avec AIG notamment), elles étaient en BaselII avant les US.

http://paul.kedrosky.com/archives/2008/09/…he_us_save.html

But the AIG case shows the importance of another link across financial markets, namely massive regulatory arbitrage. The K-10 annex of AIG’s last annual report reveals that AIG had written coverage for over US$ 300 billion of credit insurance for European banks. The comment by AIG itself on these positions is: “…. for the purpose of providing them with regulatory capital relief rather than risk mitigation in exchange for a minimum guaranteed fee”. AIG thus helped to organise regulatory arbitrage on a gigantic scale. A formal default of AIG would have had a devastating impact on banks in Europe. This explains why AIG’s problems had sent shock waves through the share prices of European banks. For the time being the US Treasury has saved, inter alia, the European banking system, but given that AIG is to be liquidated European banks now have to scramble to find other ways of obtaining the ‘regulatory capital relief’ they appear to need urgently.
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Là ou Timur a raison, c'est que la crise touchera plus durement les pays lourdement étatisés et endettés comme la France que l'Inde et la Chine. Il n'y a donc pas lieu de craindre une récession mondiale. Cependant, à moins d'émigrer à Hong Kong, on va quand même déguster quelques mauvaises années, à cause de la hausse de l'interventionnisme. N'oublions pas non plus les tendances de fond vers la hausse des dépenses publiques, par les retraites et la santé. Je suis du même avis que h16: la crise va durer plusieurs années.

http://www.ft.com/cms/s/0/397c6c12-b582-11…00779fd18c.html

Indian executives sound crisis alert

By James Lamont, Joe Leahy and Amy Kazmin in New Delhi

Published: November 18 2008 15:31 | Last updated: November 18 2008 15:31

Leading executives in India’s property and information technology industries gave warning on Tuesday of a severe slowdown as the global financial crisis spills over into one of the world’s most prom­ising emerging economies.

K.P. Singh, chairman of DLF, India’s biggest property group, said some local property companies would fail if market conditions continued to deteriorate. He urged the government to intervene by cutting interest rates sharply and offering tax incentives to rescue a sector facing tumbling prices and a sharp fall in home loan applications.

Mr Singh said urgent measures to stimulate demand were needed in housing and construction to avoid “what happened in America”.

Separately, S. Gopala­krishnan, chief executive of Infosys, India’s second largest IT outsourcing company, said his sector was suffering a slowdown worse than that after the dotcom bubble.

“It is definitely one of the worst situations we could be in,” he said. “When I compare with, let’s say 2001, we still grew 30 per cent annually when we came off the internet bubble. This time we are looking at 13 to 15 per cent.”

http://www.ft.com/cms/s/0/b0774a08-af60-11…?nclick_check=1

There should be no surprise that China is slowing down. A global slowdown was bound to hit the world’s second-largest exporter. The International Monetary Fund now sees Chinese output, which grew by 11.9 per cent in 2007, growing by 9.7 per cent in 2008 and 8.5 per cent in 2009. This sounds strong to western ears, but few countries can absorb 3 percentage point falls in annual growth without problems.

[…]

China’s growth to date has been phenomenal, but it was based on exports and investment, at the expense of consumption. China almost aimed to be a supersized South Korea: in 2005, capital investment made up more than half of China’s gross domestic product. The capital-intensity of its growth also meant profits grew strongly as a share of GDP. But employment growth has slowed since the 1980s, so workers have gained small benefit.

With an undervalued renminbi also making imports dear, the Chinese public has proved loath to spend. China has far too little dom­estic consumer demand. Where­as household consumption made up more than half of China’s GDP in the 1980s, it now contributes little more than a third.

In the absence of a domestic safety net, Chinese household savings have been as high as a quarter of disposable income. In addition, corporate and government savings have soared. Overall, China has been saving close to 60 per cent of GDP. This contributed hugely to the global savings imbalance. Some of the deepest roots of the current crisis lie in the plugging of western deficits with Asian savings.

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Il y a beaucoup de discussions pour savoir si nous allons vers l'inflation ou vers la déflation. Quand je vois ce graphique, je n'ai plus guère de doute:

http://research.stlouisfed.org/publications/usfd/page3.pdf

La déflation actuelle est provisoire. Ca prendra du temps mais l'inflation arrive.

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Je pense qu'il y aura une inflation, mais que le creux déflationniste n'est pas encore passé.

De fait, l'immo français n'a baissé que de 0,7% jusque là. Quand ça aura fondu de 40-50%, là oui.

Note: j'avais prédit sur le fil du pic oil (9 août 2007) que le pétrole reviendrait à 50$ le baril. Prédiction atteinte.

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J'espère que tu as fait une jolie plus-value en investissant dans ce sens. (Hein, parce que sinon, les prédictions dans l'air, ça n'engage pas à grand chose.)

Oui, j'avais vendu toutes mes actions Total.

(Manque de bol, mon gestionnaire de patrimoine m'a fait ensuite investir à mon insu dans des fonds incluant… Gazprom)

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J'espère que tu as fait une jolie plus-value en investissant dans ce sens. (Hein, parce que sinon, les prédictions dans l'air, ça n'engage pas à grand chose.)

Pour l'instant, en tout cas, je suis effectivement en plus-value.

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http://www.lesechos.fr/investisseurs/actua…res/4799454.htm

La France industrielle met ses grands sites en veilleuse face à la chute de la demande

L'usine Renault de Flins ferme aujourd'hui pour quinze jours. Celle de PSA Peugeot Citroën à Sochaux va s'arrêter pendant un mois. Chez ArcelorMittal, Michelin, Yara, Rhodia, etc., de nombreux sites vont tourner au ralenti, face à la chute des ventes. Une situation jamais vue à cette échelle. Elle risque d'accélérer la désindustrialisation de la France.

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Et pendant ce temps, Laurette Onkelinx, socialo belge, parle de relancer les grands travaux.

Pour contrer la crise économique, la ministre des Affaires sociales Laurette Onkelinx (PS) estime que la Belgique doit massivement investir. Et ce, malgré l'étroitesse des marges budgétaires.

"L'Etat belge devrait être au moins aussi sur des charbons ardents pour la relance économique" qu'il l'a été pour la crise financière, a déclaré la vice-Première ministre, invitée du matin sur Bel RTL. Citant l'exemple de l'Allemagne qui a "massivement investi", Laurette Onkelinx a estimé que la Belgique devait "accepter de faire de grands investissements publics" pour contrer la crise.

Interrogée sur le manque de moyens budgétaires pour mettre en oeuvre une telle politique, Laurette Onkelinx a estimé qu'il fallait accepter "pour le moment, des déficits publics pour contrer la crise". Elle a également indiqué, "à titre d'exemple", que les investissements prévus dans les prochaines années à la SNCB pourraient être "accélérés", pour compenser les emplois perdus en raison de la crise actuelle. (Belga)

Economisez, braves gens, l'Etat dépense à votre place (avec les sous de vos enfants) !

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Bon quand est-ce que les libéraux suisses lancent une votation pour revenir à l'étalon or ?

Ya des gens avec des bonnes idées en suisse.

http://www.blogdei.com/index.php/2008/03/1…on-or-en-suisse

Des solutions honnêtes: réintroduire la couverture or et dissoudre le FMI

Il nous faut revenir à l’argent honnête et aux solutions propres. D’abord il faut faire pression sur la BNS pour qu’elle cesse ses ventes d’or, du moins le temps d’une pause de réflexion. Cette dernière doit être utilisée pour examiner la question de la couverture or et de la sortie du FMI au vu de la situation mondiale actuelle et des expériences du passé. Aux USA, des experts éminents de la finance et de la banque suggèrent constamment de dissoudre le FMI. Je ne suis pas seul à préconiser cette solution.

Chez nous, une initiative populaire serait le moyen le plus honnête de susciter un large débat. Même si cela prend du temps, ce serait quand même une chance pour beaucoup de citoyens de revenir à la raison. Il vaut mieux que la Suisse soit indépendante plutôt qu’elle fasse partie du cartel international des manipulateurs de la monnaie de papier. En tant qu’ancien banquier et à l’instar de beaucoup de mes collègues qui ne sont pas encore devenus cyniques, je ne suis pas indifférent au fait que beaucoup d’honnêtes gens qui ne se doutent de rien vont être privés de leur épargne et de leur retraite à cause de l’imprévoyance de nos gouvernants. Espérons qu’il existe assez de personnes qui voient plus loin que le bout de leur nez et qui pensent comme moi que la BNS pratique un jeu cruel auquel il faut mettre fin avant qu’il ne soit trop tard.

Par : Ferdinand Lips
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Bon quand est-ce que les libéraux suisses lancent une votation pour revenir à l'étalon or ?

Ya des gens avec des bonnes idées en suisse.

http://www.blogdei.com/index.php/2008/03/1…on-or-en-suisse

Des solutions honnêtes: réintroduire la couverture or et dissoudre le FMI

Il nous faut revenir à l’argent honnête et aux solutions propres. D’abord il faut faire pression sur la BNS pour qu’elle cesse ses ventes d’or, du moins le temps d’une pause de réflexion. Cette dernière doit être utilisée pour examiner la question de la couverture or et de la sortie du FMI au vu de la situation mondiale actuelle et des expériences du passé. Aux USA, des experts éminents de la finance et de la banque suggèrent constamment de dissoudre le FMI. Je ne suis pas seul à préconiser cette solution.

Chez nous, une initiative populaire serait le moyen le plus honnête de susciter un large débat. Même si cela prend du temps, ce serait quand même une chance pour beaucoup de citoyens de revenir à la raison. Il vaut mieux que la Suisse soit indépendante plutôt qu’elle fasse partie du cartel international des manipulateurs de la monnaie de papier. En tant qu’ancien banquier et à l’instar de beaucoup de mes collègues qui ne sont pas encore devenus cyniques, je ne suis pas indifférent au fait que beaucoup d’honnêtes gens qui ne se doutent de rien vont être privés de leur épargne et de leur retraite à cause de l’imprévoyance de nos gouvernants. Espérons qu’il existe assez de personnes qui voient plus loin que le bout de leur nez et qui pensent comme moi que la BNS pratique un jeu cruel auquel il faut mettre fin avant qu’il ne soit trop tard.

Par : Ferdinand Lips

Il me semble que cet article date un peu…

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flute, il n'y a plus un seul juste alors !

La couverture or en Suisse n'est plus d'actualité. On s'est rendu compte qu'il est dangeureux d'avoir raison tout seul. Si le franc Suisse était couvert comme avant par 40% d'or (jusque en 1992), le reste du monde se dit: j'achète du franc suisse = j'achète de l'or => le franc suisse se renchérit par rapport à toute les autres monnaies => catastrophe pour les exportations. Le franc suisse comme valeur refuge a causé bien des souci par le passé, ne tentons pas le diable.

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