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Armageddon économique ?


vincponcet

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Ce qui se passerait en cas de coupure franche du robinet (0 nouvelle dette), c'est 150 milliards, effectivement, non dispo pour l'année courante. Soit, bon an, mal an, 1/3 des dépenses qui foutent le camp ou le salaire divisé par deux pour tous les fonctionnaires ou la moitié d'entre eux remis sur le marché de l'emploi.

Je ne suis pas sûr que tout le monde le prenne avec calme.

Voila, alors que si il y a une inflation plus elevée que l'augmentation des salaires des fonctionnaires et du SMIC, la grenouille, elle sens pas la cuisson (y'a pas de raison que ça ne marche que pour l'ennemi !).

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Ce qui se passerait en cas de coupure franche du robinet (0 nouvelle dette), c'est 150 milliards, effectivement, non dispo pour l'année courante. Soit, bon an, mal an, 1/3 des dépenses qui foutent le camp ou le salaire divisé par deux pour tous les fonctionnaires ou la moitié d'entre eux remis sur le marché de l'emploi.

Je ne suis pas sûr que tout le monde le prenne avec calme.

Non, ce qui se passerait si on arrêtait de payer la dette, c'est 35 milliards d'euros.

J'estime que le déficit public hors crise doit être autour de 5% du PIB (la crise a servi de prétexte à un creusement structurel mais pas de 1 pour 1 ; la Commission estime ce chiffre à 6,5% mais elle est toujours très conservatrice dans de telles périodes) (voir le graphique page 4 ici : http://economic-rese.../C100708_F1.pdf , puis le graphique page 8 pour les charges d'intérêt).

Les charges d'intérêt sont de 2,5% du PIB. Pour une vision du solde primaire sur le long terme voir graphique (6) ici: http://www.insee.fr/…1136/ip1136.pdf Donc le déficit primaire est d'environ 5 - 2,5 = 2,5% du PIB, i.e. 35 Md€.

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Non, ce qui se passerait si on arrêtait de payer la dette, c'est 35 milliards d'euros.

C'est faux, si l'état fait défaut sur la dette, il gagne 35G€ d'un coté, mais ne peut plus emprunter 150G€ de l'autre, et il ne peut pas non plus emprunter 115G€, donc ça fait mécaniquement 115G€ par an en moins de budget rien que pour l'état, même si on néglige, a tort, l'effet sur les structures étatiques ne dépendent pas du budget de l'état, mais qui empruntent sur sa signature désormais sans valeur…

L'état n'est pas endetté pour des investissements structurels, dans du capital, qu'il peut simplement cesser de faire croitre en ne s'endettant plus, il est endetté pour les affaires courantes, si il ne s'endette plus, ça ne ralentis pas sa croissance, ça détruit des postes budgétaires majeurs.

Qu'on s'entende bien, je serais très content que ces postes budgétaires soient détruits, mais on ne peut pas prétendre que ça ne se fera pas sans transition et qu'il est trivial de coller des milliers de fonctionnaires a la porte.

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La dette publique officielle est de 1 600 G€. Chaque année il faut rembourser 200 G€ ou 300 G€, soit 10% à 15% du PIB.

Soit on réemprunte, soit on ponctionne sur le budget officiel, soit on ponctionne sur les détenteurs de monnaie et de créances numéraires via l'inflation.

Avec une soudaine inflation à 20% l'an, on peut sans doute ôter 75% à la valeur de la dette en contrepartie d'une perte de crédit moral, de grosses tensions diplomatiques et une incapacité de la puissance publique à emprunter hors du marché intérieur de l'épargne captive.

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C'est pourquoi que le réglement de la dette par augmentation brutale de l'inflation me semble être illusoire. Il y a trop d'inconvénients et nos politiques actuels sont trop peureux pour se lancer dans un bras de fer diplomatique.

On gérera la dette avec un mélange de rigueur budgétaire inédite, d'augmentation plus ou moins déguisée des impôts et de ventes d'actifs. Et puisque nos politiques sont peureux (bis), ils donneront comme excuse la crise, les méchants spéculateurs et toussa. L'important pour eux étant de ne pas apparaître comme responsables.

Par ailleurs, le principal moteur de l'inflation à l'heure actuelle, ce sont les matières premières (merci le QE). Or, en 1 semaine le marché des Commodities s'est pris deux journées noires avec des baisses substancielles de prix. La bulle pourrait bien être en train de se crever, laissant sur le chemin les Hedge Funds qui s'étaient chargés comme des fous en or ou en pétrole.

Et pour info, Soros a débouclé ses positions sur l'or il y a un peu moins de 2 semaines…

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Il y a trop d'inconvénients et nos politiques actuels sont trop peureux pour se lancer dans un bras de fer diplomatique.

Quelle est l'alternative ?

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Quelle est l'alternative ?

On gérera la dette avec un mélange de rigueur budgétaire inédite, d'augmentation plus ou moins déguisée des impôts et de ventes d'actifs. Le processus de convergence prendra quelques années, durant lequelles on fera tout pour repousser le spectre d'une faillite généralisée (cf. les aides aux pays fragiles comme la Grèce. L'objectif est avant tout de gagner du temps pour permettre aux pays importants de retrouver leur équilibre budgétaire).

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On gérera la dette avec un mélange de rigueur budgétaire inédite, d'augmentation plus ou moins déguisée des impôts et de ventes d'actifs.

L'augmentation plus ou moins déguisée des impôts me semble en effet faisable, non pas sur les hauts revenus, mais sur la classe moyenne (celle qui n'est pas a la limite permanente de se barrer a l'étranger), la vente d'actifs, je ne suis pas convaincu qu'il y ai beaucoup a en tirer, mais je peux me tromper, après tout, l'immobilier est cher <–<

La rigueur budgétaire inédite… dit que c'est inédit :crying:

Ca me semble assez peu dans l'air du temps, que ça soit dans les programmes politiques officiels ou dans les plans enarquiens, alors que l’inflation, pardon, ‘la souveraineté politique sur la monnaie’ est bien présente en toile de fond dans le discours et les tractations européennes.

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Il n'y aura pas de souveraineté politique sur la monnaie, les Allemands n'en veulent pas. On leur obéira, étant donné que ce sont eux qui tiennent les cordons de la bourse.

Par actifs, je pensais plus au nombre parts dans des entreprises (qui ont une valeur souvent), aux biens immobiliers (dans une moindre mesure), aux réserves d'or… Bref, il y a quelques centaines de milliards à récupérer.

Si on ajoute à ça la rigueur budgétaire (même si on pourrait faire mieux, l'Etat ne s'était pas serré aussi fort la ceinture depuis longtemps) et la ponction fiscale de la classe moyenne, il y a moyen de récupérer des sous. En parallèle, il y aura aussi réduction des avantages fiscaux.

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L'Allemagne n'a pas la force pour payer pour toute la zone Euro. Grèce, Portugal, Irlande, … et bientôt France ? De plus, même si l'Allemagne est le bon élève de la classe Euro, ses bons résultats sont eux aussi illusoirement boostés par le laxisme monétaire et budgétaire keynésiens des autres pays de la zone Euro ; certes son déficit est maitrisé … dans les conditions monétaires laxistes actuelles auxquelles il faudra bien mettre fin un jour, et son endêtement est relativement élevé.

En France les réformes (sans crise institutionnelle d'une ampleur historique) réduisant amplement la dépense de la fonction publique sont politiquement impossibles à court terme. Coté dépenses susceptibles d'être réduites restent les retraites et les minima sociaux dont la réduction directe induirait des tensions terribles.

Réduire de façon directe les déficit pourraient aussi se faire en augmentant les contributions obligatoires qui sont déjà à plus de 44% du PIB pour les hausser au niveau des dépenses publiques qui sont à 57%, ce qui est impossible à faire avec l'IS alors que la France est largement smicardisée et ne pourrait se faire que de façon rampante avec la TVA, la CSG etc.

En plus dans tous ces programmes de réduction du déficit, pour 100 G€ d'économisé en dépense sociale réduite, je suppose qu'il faudra prévoir XX G€ de baisse du PIB, xx G€ de baisse des rentrées fiscales. Malgré cela cet effort deviendra bientôt rentable en trésorerie à court terme au regard du cout de la dette qui lui aussi risque de menacer soudainement le PIB quand les prêteurs seront vraiment inquiets.

En outre indépendamment de la dette publique, il y a un problème de rééquilibrage des relations commerciales avec les PNI et de chômage dans les démocraties sociales européennes.

Aussi Le couplage dévaluation-inflation me semble être peu évitable.

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C'est faux, si l'état fait défaut sur la dette, il gagne 35G€ d'un coté, mais ne peut plus emprunter 150G€ de l'autre, et il ne peut pas non plus emprunter 115G€, donc ça fait mécaniquement 115G€ par an en moins de budget rien que pour l'état, même si on néglige, a tort, l'effet sur les structures étatiques ne dépendent pas du budget de l'état, mais qui empruntent sur sa signature désormais sans valeur…

L'état n'est pas endetté pour des investissements structurels, dans du capital, qu'il peut simplement cesser de faire croitre en ne s'endettant plus, il est endetté pour les affaires courantes, si il ne s'endette plus, ça ne ralentis pas sa croissance, ça détruit des postes budgétaires majeurs.

Qu'on s'entende bien, je serais très content que ces postes budgétaires soient détruits, mais on ne peut pas prétendre que ça ne se fera pas sans transition et qu'il est trivial de coller des milliers de fonctionnaires a la porte.

Les administrations publiques certes ont un déficit public de 150 Md€ en 2010, mais ça ne va pas durer (les recettes de l'IS ne sont écroulées, les dépenses d'indemnisation chômage ont fortement cru, etc.). Je pense que le déficit va rapidement, tout seul, revenir vers les 70-90 Md€. Déjà, sur le chômage, soit le chômage va baisser soit les droits des chômeurs aux indemnités va s'épuiser ; l'un comme l'autre, la dépense va se réduire, etc.

Pour revenir à un déficit de 0, puisqu'il n'y a plus de charge d'intérêt de 35 Md€ à payer, il suffit de gagner les 35-45 Md€ restants sur le budget des administrations publiques, c'est tout-à-fait possible (hausse de la TVA de 1 point, uniformisation des taux de TVA, suppression de subventions aux associations, réduction de 10% des aides sociales, arrêt du Grenelle de l'environnement, réduction de toutes les prestations familiales de 20%, etc.).

Que l'on soit bien clair, je ne trouve pas ça moral de ne pas rembourser ses dettes ; je dis juste que c'est matériellement possible, et que l'arrêt du paiement des intérêts apportera une bouffée d'air.

Politiquement, en France, ce sont les CSP+, actifs de 45-65 ans et retraités, possesseurs d'assurance-vie, qui vont prendre très cher mais ce n'est pas eux qui vont faire une révolution dans la rue.

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Je lisais dans Moneyweek que l'inflation n'était pas non plus une solution formidable pour la dette Française, parce que l'état a vendu une part non négligeable d'obligation indexées sur l'inflation. Le chiffre avancé était de 10%.

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Je lisais dans Moneyweek que l'inflation n'était pas non plus une solution formidable pour la dette Française, parce que l'état a vendu une part non négligeable d'obligation indexées sur l'inflation. Le chiffre avancé était de 10%.

Hé hé, oui, c'est les seules que je détiens, mais il ne faut pas se faire d'illusions, les indices officiels ne sont pas très crédibles pour de la mesure 'spot', ils ne sont pas très mauvais a posteriori pour identifier des tendances, mais ils ont une latence considérable par rapport a la réalité donc les revenus fiscaux augmentent avant les taux des obligations, et l'état se sers sur la latence de l'information de prix, c'est la gagne quand meme…

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Les administrations publiques certes ont un déficit public de 150 Md€ en 2010, mais ça ne va pas durer (les recettes de l'IS ne sont écroulées, les dépenses d'indemnisation chômage ont fortement cru, etc.). Je pense que le déficit va rapidement, tout seul, revenir vers les 70-90 Md€. Déjà, sur le chômage, soit le chômage va baisser soit les droits des chômeurs aux indemnités va s'épuiser ; l'un comme l'autre, la dépense va se réduire, etc.

Pour revenir à un déficit de 0, puisqu'il n'y a plus de charge d'intérêt de 35 Md€ à payer, il suffit de gagner les 35-45 Md€ restants sur le budget des administrations publiques, c'est tout-à-fait possible (hausse de la TVA de 1 point, uniformisation des taux de TVA, suppression de subventions aux associations, réduction de 10% des aides sociales, arrêt du Grenelle de l'environnement, réduction de toutes les prestations familiales de 20%, etc.).

Que l'on soit bien clair, je ne trouve pas ça moral de ne pas rembourser ses dettes ; je dis juste que c'est matériellement possible, et que l'arrêt du paiement des intérêts apportera une bouffée d'air.

Politiquement, en France, ce sont les CSP+, actifs de 45-65 ans et retraités, possesseurs d'assurance-vie, qui vont prendre très cher mais ce n'est pas eux qui vont faire une révolution dans la rue.

Faire impasse sur la dette c'est ne plus emprunter, c'est pas grave si on rééquilibre les budgets, mais ici tu fais une hypothèse hors crise. Or les crises, il y en aura encore, les recettes s'effondreront et là l'Etat est à la rue.

Sans compter que ne pas rembourser, c'est ruiner une partie de nos épargnants, de l'économie, et donc de diminuer les recettes de l'état.

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Sans compter que ne pas rembourser, c'est ruiner une partie de nos épargnants

Ils sont déjà ruinés, ils ne le savent juste pas encore, dead man walking.

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D'ailleurs, peut-on dire que la balance commerciale est un indicateur de richesse?

Tout à fait.

Par exemple, Bill Gates a une balance hypernégative par rapport à son boulanger. Ergo, le boulanger est bôcoup plus riche que Bill Gates.

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Je ne comprends pas :huh:

Normal, Lucilio montre par l'exemple que la balance commerciale n'a ren à voir avec la richesse. Je te conseille de méditer cette réflexion que j'ai posté dans le fil "Qui a dit ?", et qui traite parfaitement du sujet :

If men could divest themselves of the sentiment of rivalry and hostility between different nations, they would perceive that the matters in which the interests of different nations coincide immeasurably outweigh those in which they clash; they would perceive, to begin with, that trade is not to be compared to warfare; that the man who sells you goods is not doing you an injury. No one considers that the butcher and the baker are his enemies because they drain him of money. Yet as soon as goods come from a foreign country, we are asked to believe that we suffer a terrible injury in purchasing them. No one remembers that it is by means of goods exported that we purchase them. But in the country to which we export, it is the goods we send which are thought dangerous, and the goods we buy are forgotten. The whole conception of trade, which has been forced upon us by manufacturers who dreaded foreign competition, by trusts which desired to secure monopolies, and by economists poisoned by the virus of nationalism, is totally and absolutely false. Trade results simply from division of labor. A man cannot himself make all the goods of which he has need, and therefore he must exchange his produce with that of other people. What applies to the individual, applies in exactly the same way to the nation. There is no reason to desire that a nation should itself produce all the goods of which it has need; it is better that it should specialize upon those goods which it can produce to most advantage, and should exchange its surplus with the surplus of other goods produced by other countries. There is no use in sending goods out of the country except in order to get other goods in return. A butcher who is always willing to part with his meat but not willing to take bread from the baker, or boots from the bootmaker, or clothes from the tailor, would soon find himself in a sorry plight. Yet he would be no more foolish than the protectionist who desires that we should send goods abroad without receiving payment in the shape of goods imported from abroad.
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Tiens, deux nouvelles croustifondantes :

a/ le groupe Crédit Agricole a été downgradé par S&P :

http://www.zerohedge.com/article/domino-2-sp-downgrades-largest-french-retail-banking-credit-agricole-greek-exposure-aa

From S&P:

Overview

On May 9, 2011, we lowered our sovereign ratings on Greece to 'B/C' from 'BB-/B' and maintained them on CreditWatch negative, reflecting rising rescheduling risk for Greece's sovereign debt.

We consider that French banking group Crédit Agricole (GCA) has a significant sensitivity to Greece's creditworthiness and economic prospects, primarily through subsidiary Emporiki's funding needs and exposure to local credit risk.

We are lowering our ratings on Crédit Agricole S.A. and its related core subsidiaries to 'A+/A-1' from 'AA-/A-1+'.

The stable outlook reflects our view that GCA's businesses are performing well, and that the group has a strong retained earnings capacity which would allow it to absorb possible losses from Greek exposures and build up capital at a pace, and up to a level, which we see as consistent with the 'A+' rating.

b/ le Zimbabwe serait sur le point de lancer une monnaie … assujettie à l'or.

http://www.commodityonline.com/news/Zimbabwe-may-sell-diamonds-to-launch-gold-backed-currency-39184-3-1.html

Zimbabwe may sell diamonds for gold, so that it can have a gold-backed currency, according to a recent proposal from the governor of Zimbabwe’s central bank.

The Zimbabwean dollar is no longer in active use after it was officially suspended by the government due to hyperinflation. The United States dollar, South African rand, Botswanan pula, Pound sterling, and Euro are now used instead. The US dollar has been adopted as the official currency for all government transactions with the new power-sharing regime, says Wikipedia.

But the central bank of Zimbabwe—Reserve Bank of Zimbabwe (RBZ)—believes that the US dollar is no longer stable.

According to Dr Gideon Gono, RBZ Chief, the inflationary effects of United States’ deficit financing of its budget may impact foreign countries and would lead to a resistance of the green back as a base currency; cited newzimbabwe.com.

Writing in a blog in New Zimbabwe, Gilbert Muponda, an entrepreneur based out of Zimbabwe has welcomed the proposal of a gold-backed Zimbabwean currency. He has applauded the proposal of the central bank governor to sell diamonds for gold.

The country is a resource hub: It sits on gold reserves worth trillions. It has the world’s second largest reserves of platinum, has got alluvial diamonds that can fetch the nation $2 billion annually and even boasts of chrome and coal deposits.

But the government’s protectionist measures have kept the mining companies at bay. The government wants the foreign miners to sell controlling stake in ventures to local blacks, which is obviously frowned up on by all. The companies, given the uncertain situation, have refrained from investing further in expansion activities in Zimbabwe.

The country cannot access foreign credit as the ZIDERA Act passed by the United States in 2001 blocks US entities from trading with certain Zimbabwean institutions and individuals This has forced the US representatives in lending agencies like World Bank, IMF, IFC, and ADB to take an unfavorable stance when it comes to Zimbabwean credit requests.

Naturally, the risk premium goes up and the banks play it in the back foot.

“The events of the 2008 Global Financial Crisis demand a new approach to self reliance and a stable mineral-backed currency and to me, Gold has proven over the years that it is a stable and most desired precious metal,” the RBZ Chief was quoted by newzimbabwe.com as saying.

Well said!

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Quelqu'un peut-il me dire rapidement quelle aurait dû être la réponse libérale à la crise ? Quelles auraient été les conséquences sans le Plan Paulson ? Il faudrait vraiment un résumé de ce fil comme pour le réchauffement climatique mais je crois bien ne pas en avoir les compétences.

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Une information passée à la trappe, mais qui devrait avoir un retentissement énorme, la Chine menace de mettre fin à l'équilibre de la terreur sur la dette US.

Pourquoi la Chine continue à vendre ses bons du Trésor US

Par La Rédaction de MoneyWeek, le 20 mai 2011

En mars, la Chine a encore vendu une partie de ses bons du Trésor américain. Signe inquiétant pour la crédibilité des Etats-Unis, alors que la Fed s’apprête à arrêter de racheter les dettes américaines. Qui prendra la relève ?

La Chine a vendu pour 9,2 milliards de dollars de dette américaine en mars, d’après les données publiées par le Département américain des Finances. La Chine conserve toujours 1 144,9 milliards de dollars de dettes US (son niveau de septembre 2010) et reste le premier détenteur étranger d’obligations américaines.

Cela fait cependant maintenant cinq mois que Pékin revend progressivement ces créances devenues de moins en moins fiables. Le mois dernier, Yu Yongding, ancien conseiller de la banque centrale, expliquait que la Chine devrait arrêter d’acheter de la dette des Etats-Unis car ces derniers pourraient faire défaut un jour. Et pour cause.

Le plafond de la dette publique américaine, fixé à 14 294 milliards de dollars, a été atteint lundi dernier. Ce qui représente 97,5% du PIB des Etats-Unis en 2010. Pour l’instant, aucun effort sérieux de réduction de la dette n’est à prévoir. Républicains et démocrates se déchirent juste pour savoir de combien au maximum ils doivent creuser la tombe obligataire. « Réduction du déficit » ne veut pas dire « zéro déficit » et signifie encore moins « diminution de la dette ».

Au même moment, la Fed commence à s’interroger sur la façon dont elle va se sortir de sa folle politique de planche à billets. Ces derniers mois, elle rachetait 70% des nouvelles émissions de dettes du Trésor américain. Et encore, officiellement.

D’après les experts de la lettre économique confidentielle GEAB, on serait plus proche d’un ratio de 90%. Mais avec la fin du QE2 (quantitative easing) prévu en juin, qui va acheter la dette désormais ? Le Japon qui doit se reconstruire ? Les pays du Golfe en proie aux soulèvements populaires ? Non, cela paraît évident. Pourtant, avec la Chine, ce sont les plus gros acheteurs historiques de dettes américaines.

Nous pensons que la Fed, après un temps d’arrêt de sa politique monétaire ultra laxiste en juin, va être contrainte très rapidement de renouveler son programme de rachat de bons US. Le dollar devrait donc rebondir en juin face aux autres monnaies, avant de dégringoler à nouveau quelques semaines ou quelques mois plus tard. Pendant ce temps, l’inflation va tranquillement continuer de croître.

Restez à l’écart des obligations souveraines des pays développés et intéressez-vous plutôt aux obligations des pays émergents.

Si la Chine réussit à réinvestir son excédent d'épargne dans une autre monnaie que le dollar, quel serait alors le recours américain?

A mon avis ils n'auront d'autre choix que d'augmenter encore l'expansion monétaire pour rembourser leur dette en monnaie de singe et en essayant d'exporter leur inflation.

Une telle politique aura-t-elle pour effet d'euthanasier les rentiers comme le prévoyait Keynes? Et si cela devait arriver ne serait-ce pas un juste retour des choses étant donné l'aléa moral dont ils ont bénéficié grâce à la politique exubérante de la banque centrale?

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Quelqu'un peut-il me dire rapidement quelle aurait dû être la réponse libérale à la crise ? Quelles auraient été les conséquences sans le Plan Paulson ? Il faudrait vraiment un résumé de ce fil comme pour le réchauffement climatique mais je crois bien ne pas en avoir les compétences.

Rapidement alors.

à court terme

Baisser les taux de la Fed mais ne jamais les laisser aller sous l'inflation estimée (taux réels > 0).

Pour les banques pour les quelles ça ne suffit pas, la faillite expresse.

Pas de "QE", ni 1, ni 2, ni quoi que ce soit.

A Moyen terme

supprimer pour les banques l'usage de la responsabilité limitée et une bonne partie des réglementations.

Réintroduire l'or/l'argent/le cuivre comme monnaies.

Supprimer le trop plein de réglementations immobilières.

Supprimer les impôts sur les valeurs mobilières.

A long terme

Supprimer les banques centrales.

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à court terme

Baisser les taux de la Fed mais ne jamais les laisser aller sous l'inflation estimée (taux réels > 0).

Pour les banques pour les quelles ça ne suffit pas, la faillite expresse.

Pas de "QE", ni 1, ni 2, ni quoi que ce soit.

A Moyen terme

OK

Mais cela demande d'être prêt à réagir vite (juridiquement et financièrement) pour dépecer les structures défaillantes.

supprimer pour les banques l'usage de la responsabilité limitée et une bonne partie des réglementations.

Supprimer la responsabilité limitée pour surprotéger les épargnants c'est ta marotte, mais ça n'est pas libéral.

Supprimer une bonne partie des réglementations, OK, avec le bémol qu'élaborer des prestations de cotation/notation plus variées ne se fera pas aussi vite.

Réintroduire l'or/l'argent/le cuivre comme monnaies.

… pour les paiements avec la puissance publique.

Signalons que la techno risque de rattraper cela dans quelques générations avec la capacité de collecter beaucoup de métaux et/ou d'énergie dans l'espace.

Supprimer le trop plein de réglementations immobilières.

OK

Supprimer les impôts sur les valeurs mobilières.

Arfff… D'un coté il faut permettre les monnaies privées avec un maximum de souplesse.

De l'autre il faut être équitable dans les sources de taxes pour assurer les fonctions régaliennes.

Cela parait normal de les indexer sur le patrimoine et sur le revenu (ou la V.A.) y compris quand ils proviennent de purs négoce marchands, au motif que ces opérations et capitaux sont régaliennement protégés ; d'ailleurs tout un tas de licences logicielles de gestion sont indexées sur de tels paramètres pour citer un équivalent purement contractuel.

A long terme

Supprimer les banques centrales.

… supprimer le monopole des banques centrales et le cours légal des monnaies FIAT.

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… supprimer le monopole des banques centrales et le cours légal des monnaies FIAT.

Argh! Je crains que si l'on fasse seulement cela on ne résolve pas grand chose. L'Etat imposerait le paiement des impôts et des taxes dans cette monnaie, les banques centrales continueraient à créer de la monnaie de singe et dévaluer la valeur des biens, bref la monnaie nationale continuerait à sévir.

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Supprimer la responsabilité limitée pour surprotéger les épargnants c'est ta marotte, mais ça n'est pas libéral.

Supprimer une bonne partie des réglementations, OK, avec le bémol qu'élaborer des prestations de cotation/notation plus variées ne se fera pas aussi vite.

Tu as raison ! C'est l'irresponsabilité qui est libérale ! :wallbash:

En l'absence de responsabilité, il n'y a que des freins réglementaires et administratifs bâtards à la prolifération du crédit sans contrepartie réelle.

Faisons sauter joyeusement l'économie planétaire en suppriment les deux.

Signalons que la techno risque de rattraper cela dans quelques générations avec la capacité de collecter beaucoup de métaux et/ou d'énergie dans l'espace.

Les gisement marginaux sont toujours les plus couteux.

Trop de SF dans tes lectures.

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Tu as raison ! C'est l'irresponsabilité qui est libérale ! :wallbash:

Est parfaitement libérale l'irresponsabilité contractuellement consentie, par exemple avec la stipulation que le contrat est entre Mr X et la S.A. Y, qui en cas de défaillance ne rembourse qu'à hauteur de ses capitaux propres. Or c'est bien de cela dont il s'agit avec les épargnants d'une banque.

Est parfaitement anti libérale ce qui voudrait l'interdire par la force.

Les gisement marginaux sont toujours les plus couteux.

Souvent, oui (pas toujours). C'est aussi vrai pour les billets de banque. C'est la facilité d'accroissement des quantités qui pose problème pour une monnaie qui se veut régulée par la rareté. Quand on pourra digérer la ceinture d'astéroides, on aura de quoi apporter des montagnes d'or sur Terre. De quoi engendrer durant des générations une méga inflation sur l'étalon or. On saura lancer ce processus au cours du 21ème siècle dans des conditions économiques rentables automatisées, auto reproductrice, etc.

Trop de SF dans tes lectures.

Pas assez dans les tiennes.

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