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Armageddon économique ?


vincponcet

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Les taux d'intérêt vont certainement monter

... seulement lorsque les états auront épuisé absolument tous les moyens à leur disposition pour l'empêcher. Y a de la marge. C'est ce qu'on dit depuis, oh, des années déjà ?
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Bien sûr. C'était juste piur simplifier.

Il faut simplifier autant que possible, mais pas davantage. Là, tu avais trop simplifié. Sans biens d'investissement, pas de compréhension possible de la manière dont la politique monétaire engendre les crises en déchirant les structures de capital. Au moins, tu as l'honnêteté d'admettre que ça ne t'intéresse pas. Soit.

Oui, correct. Je n'ai pas été assez clair sur ce point. Néanmoins, la politique monétaire influence aussi fortement les marchés des capitaux, et donc comment se fait l'équilibre.

En simplifiant ( ;) ), la politique monétaire consiste à se substituer au marché pour fixer les taux d'intérêts. Donc à casser le mécanisme de prix.

Partiellement correct. Les Japonais ont eu leurs plus gros surplus de la balance commerciale au moment où leur économie se portait au plus mal dans les années 90. A cause de la politique monétaire restrictive, l'épargne domestique dépassait largement la demande de financements domestiques. Du coup, le yen ne cessait de s'apprécier alors que les japonais voulaient que le yen reste faible pour stimuler les exportations.

Je pense que ton "partiellement" devrait être remplacé par "marginalement". Ce n'était pas tant un excès d'épargne qu'un manque d'investissement. En effet, la quantité de créances pourries dans le bilan des banques japonaises dépassait l'entendement, et l'absence de purge de ces créances (pour conserver la face, tradition locale) fait que l’investissement ne repart pas. Et une politique de taux bas ne peut que retarder la purge (et la rendre toujours plus douloureuse).

La thésaurisation n'est pas bonne ou mauvaise, elle est. Il suffit d'augmenter l'offre de monnaie pour la compenser.

Pourquoi faudrait-il la compenser, au juste ?
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Il faut simplifier autant que possible, mais pas davantage. Là, tu avais trop simplifié. Sans biens d'investissement, pas de compréhension possible de la manière dont la politique monétaire engendre les crises en déchirant les structures de capital. Au moins, tu as l'honnêteté d'admettre que ça ne t'intéresse pas. Soit.

Ca ne m'interesse pas trop, effectivement. Trois raisons:

1. Aux Etats-Unis et dans la zone Euro, je considère que la politique monétaire a été menée assez correctement entre 1982 et 2007. Et Je ne pense pas que la politique monétaire aient déchiré 'les structures du capital' pendant cette période.

2. Ne me sortez des trucs comme la bulle internet de 2000 ou la crise des subprimes SVP: je ne considère pas que la politique monétaire en soit responsable. Encore pire: je ne crois pas même pas que la politique monétaire doive s'en préoccuper.

2. Je considère que la politique monétaire a été trop restrictive entre 2007 et 2012 aux Etats-Unis, et depuis 2008 dans la zone Euro. J'estime que cette politique monétaire a fait perdre 10% de PIB réel à la zone Euro, et 20-25% de PIB nominal. C'est tout simplement énnorme. Et je pense que cette politque a bel et bien déchiré 'les structures du capital'.

 

En simplifiant ( ;) ), la politique monétaire consiste à se substituer au marché pour fixer les taux d'intérêts. Donc à casser le mécanisme de prix.

En fait non. Une politique monétaire correctement menée ne s'oppose pas aux forces de marché, mais les accompagne.

 

Je pense que ton "partiellement" devrait être remplacé par "marginalement". Ce n'était pas tant un excès d'épargne qu'un manque d'investissement. En effet, la quantité de créances pourries dans le bilan des banques japonaises dépassait l'entendement, et l'absence de purge de ces créances (pour conserver la face, tradition locale) fait que l’investissement ne repart pas. Et une politique de taux bas ne peut que retarder la purge (et la rendre toujours plus douloureuse).

C'est faux. Et franchement, ces approches de médecin médiéval me débectent. Elles se sont complètement plantées dans les années 30, elles se sont complètement plantées au Japon, et elles viennent de nouveau de complètement se planter dans la zone Euro.

Une vue keynésienne plutôt que monétariste sur la décade perdue du Japon:

Richard Koo, chief economist de Nomura

Pourquoi faudrait-il la compenser, au juste ?

Pour mener la politique monétaire correctement.
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C'est faux. Et franchement, ces approches de médecin médiéval me débectent. Elles se sont complètement plantées dans les années 30, elles se sont complètement plantées au Japon, et elles viennent de nouveau de complètement se planter dans la zone Euro.

Non non, c'est bel et bien le keynésianisme qui suit l'approche de la saignée, proposant des solutions pour lesquelles on ne peut mesurer l'effet positif, qui a un cout négatif et qui lorsque l'effet désiré ne se présente pas, considère qu'il faut en faire plus et que ça aurait été pire sans… Tout comme la saignée.

 

Pour mener la politique monétaire correctement.

Ce qui veut dire ? Conforme aux désirs des idéologues ?

 

J'aime bien les keynésiens, ils considèrent mieux savoir comment les investisseurs doivent investir, comment les consommateurs doivent consommer.

J'imagine qu'ils savent mieux que les chirurgiens comment manier le bistouri…

Ou alors, si un chirurgien n'a plus assez de patients à opérer, il faut blesser les gens pour que le chirurgien puisse pratiquer…

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2. Ne me sortez des trucs comme la bulle internet de 2000 ou la crise des subprimes SVP: je ne considère pas que la politique monétaire en soit responsable. Encore pire: je ne crois pas même pas que la politique monétaire doive s'en préoccuper.

Je te le remets, c'est cadeau ça fait plaisir:

austriankeynesian.jpg

C'est faux. Et franchement, ces approches de médecin médiéval me débectent. Elles se sont complètement plantées dans les années 30

LOL
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1. Aux Etats-Unis et dans la zone Euro, je considère que la politique monétaire a été menée assez correctement entre 1982 et 2007. Et Je ne pense pas que la politique monétaire aient déchiré 'les structures du capital' pendant cette période.

2. Ne me sortez des trucs comme la bulle internet de 2000 ou la crise des subprimes SVP: je ne considère pas que la politique monétaire en soit responsable. Encore pire: je ne crois pas même pas que la politique monétaire doive s'en préoccuper.

2. Je considère que la politique monétaire a été trop restrictive entre 2007 et 2012 aux Etats-Unis, et depuis 2008 dans la zone Euro. J'estime que cette politique monétaire a fait perdre 10% de PIB réel à la zone Euro, et 20-25% de PIB nominal. C'est tout simplement énnorme. Et je pense que cette politque a bel et bien déchiré 'les structures du capital'.

 

Moi je considère qu'il existe des licornes et ne me dit pas le contraire.

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Je te le remets, c'est cadeau ça fait plaisir:

austriankeynesian.jpg

LOL

Encore le crypto-communiste keynésien Milton Friedman ...

EPSTEIN You were acquainted with the Austrian economist Friedrich Hayek and also are familiar with the work of Ludwig von Mises and his American disciple, Murray Rothbard. When you were talking about bad investments, you were alluding to Austrian business-cycle theory. A certain concept that has pretty much gone into our parlance and understanding fits in with what you said about what happened in Asia. There can be times and conditions in which the stage can be set for malinvestment that leads to recession.

FRIEDMAN That is a very general statement that has very little content. I think the Austrian business-cycle theory has done the world a great deal of harm. If you go back to the 1930s, which is a key point, here you had the Austrians sitting in London, Hayek and Lionel Robbins, and saying you just have to let the bottom drop out of the world. You’ve just got to let it cure itself. You can’t do anything about it. You will only make it worse. You have Rothbard saying it was a great mistake not to let the whole banking system collapse. I think by encouraging that kind of do-nothing policy both in Britain and in the United States, they did harm.

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C'est sur, alors que les politiques de Friedman, comme donner blanc seing à Nixon pour imprimer à fond (pas pour le bien être de l'économie mais comme d'hab dépenser sans compter pour attaquer un autre pays), ça a fait du bien. Et je parle pas des politiques de Bernanke, héritier de Friedman, qui fait qu'aujourd'hui il n'y a jamais eu autant d'Américains qui utilisent des food stamps.

 

D'ailleurs, il n'y a pas eu de do-nothing dans les années 30. La Fed a réduit d'un tiers la masse monétaire et les plans de relance plus débiles les uns que les autres (dont des interdictions de baisse de salaire, mince c'est peut-être de là que viennent les rigidités ?) se sont multipliés.

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Ca ne m'interesse pas trop, effectivement. Trois raisons:

1. Aux Etats-Unis et dans la zone Euro, je considère que la politique monétaire a été menée assez correctement entre 1982 et 2007. Et Je ne pense pas que la politique monétaire aient déchiré 'les structures du capital' pendant cette période.

2. Ne me sortez des trucs comme la bulle internet de 2000 ou la crise des subprimes SVP: je ne considère pas que la politique monétaire en soit responsable. Encore pire: je ne crois pas même pas que la politique monétaire doive s'en préoccuper.

2. Je considère que la politique monétaire a été trop restrictive entre 2007 et 2012 aux Etats-Unis, et depuis 2008 dans la zone Euro. J'estime que cette politique monétaire a fait perdre 10% de PIB réel à la zone Euro, et 20-25% de PIB nominal. C'est tout simplement énnorme. Et je pense que cette politque a bel et bien déchiré 'les structures du capital'.

 

Par curiosité : y-a-t-il des gens connus/installés qui partagent ces vues ?

Quels références bibliographiques tu as, exactement ?

Car tu es quand même en train de déclarer que les plus grandes opérations d'expansion monétaire de l'histoire comme des politique restrictive. Ca veut dire que tu compares la réalité à une théorie. Théorie qui a intérêt à être étayée autrement plus solidement que par des arguties bloguesques.

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Par curiosité : y-a-t-il des gens connus/installés qui partagent ces vues ?

Quels références bibliographiques tu as, exactement ?

Car tu es quand même en train de déclarer que les plus grandes opérations d'expansion monétaire de l'histoire comme des politiques restrictives. Ca veut dire que tu compares la réalité à une théorie. Théorie qui a intérêt à être étayée autrement plus solidement que par des arguties bloguesques.

Je crois que 90% des économistes QUI S'Y CONNAISSENT UN PEU EN POLITIQUE MONÉTAIRE partagent mes vues.

Scott Sumner, le porte-drapeau des market monetarists, sur le début de la crise ...

http://www.themoneyillusion.com/?p=19168

http://www.themoneyillusion.com/?p=19174

http://www.themoneyillusion.com/?p=19187

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Je crois que 90% des économistes QUI S'Y CONNAISSENT UN PEU EN POLITIQUE MONÉTAIRE partagent mes vues.

 

Et ceux qui s'y connaissent vraiment se moquent de toi c'est ça ?

 

PS: je cherche mais je trouve pas le rapport à Shakira. C'est rapport au match de colombie ?

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1. Aux Etats-Unis et dans la zone Euro, je considère que la politique monétaire a été menée assez correctement entre 1982 et 2007. Et Je ne pense pas que la politique monétaire aient déchiré 'les structures du capital' pendant cette période.

2. Ne me sortez des trucs comme la bulle internet de 2000 ou la crise des subprimes SVP: je ne considère pas que la politique monétaire en soit responsable. Encore pire: je ne crois pas même pas que la politique monétaire doive s'en préoccuper.

Et pourtant. Greenspan lui-même a reconnu avoir trop baissé les taux dans les années 90, et être responsable de la bulle de 2000. Oui, la politique monétaire a déclenché une vague de mal-investissements qui ont dû être liquidés, provoquant le malheur de millions de gens. Et si la politique monétaire ne doit pas se préoccuper de la montée de l'inflation ou de la création de bulles, quand est-ce qu'on est supposé monter les taux, au juste ?

2. Je considère que la politique monétaire a été trop restrictive entre 2007 et 2012 aux Etats-Unis, et depuis 2008 dans la zone Euro. J'estime que cette politique monétaire a fait perdre 10% de PIB réel à la zone Euro, et 20-25% de PIB nominal. C'est tout simplement énnorme. Et je pense que cette politque a bel et bien déchiré 'les structures du capital'.

Doubler la masse monétaire en cinq ans, c'est trop restrictif ? Sérieusement ? Et bien, je ne sais plus ce qu'il te faut. Une presse à biftons dans ta cave ?

Quant aux structures capitalistiques, c'est la politique de taux trop bas qui les déchire, qui les allonge exagérément et qui fait enfler leurs étapes les plus en amont et les plus en aval hors de toute mesure soutenable. La remontée des taux ne fait que révéler les erreurs que la politique monétaire à poussé les investisseurs à commettre.

En fait non. Une politique monétaire correctement menée ne s'oppose pas aux forces de marché, mais les accompagne.

Ah, elles ne sont pas assez fortes par elles-mêmes ? Et pourquoi ? Et comment une BC pourrait-elle accompagner le marché sans déphasage et sans overshoot ?

C'est faux. Et franchement, ces approches de médecin médiéval me débectent. Elles se sont complètement plantées dans les années 30, elles se sont complètement plantées au Japon, et elles viennent de nouveau de complètement se planter dans la zone Euro.

Elles ne se sont pas plantées, elles n'ont pas été mises en oeuvre. Les dettes problématiques n'ont pas été purgées, et les raisons de leur accumulation n'ont pas disparu, au contraire. La preuve, la situation de pré-faillite de la plupart des Etats, que personne n'ose reconnaître pour ne pas être le dernier avec la patate chaude en main.

Pour mener la politique monétaire correctement.

Stop. Tu es en train de me dire qu'il faut compenser la thésaurisation pour mener la politique monétaire correctement. Tu te rends compte j'espère, que ce que tu dis est au mieux complètement circulaire. Et aussi que tu es en train de dire que ton objectif est de mener une politique, plutôt que d'obtenir des résultats. Si j'ai un marteau chez moi, c'est pour planter des clous, pas pour dire "regardez, j'ai un marteau". Je ne suis pas idolâtre ; mais toi, j'ai un doute.
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7.  Aren’t business cycles caused by a misallocation of capital?

No.  Misallocation of capital does occur, and it can have real effects.  But even a major misallocation of resources such as the housing boom of 2003-06 does not cause a big enough misallocation to create a recession.  That’s why the initial downturn in housing was handled well, with only a minor bump in unemployment between mid-2006 and mid-2008. The big jump in unemployment more recently was caused by a sharp fall in NGDP, i.e. tight money.  By the way, there was no major misallocation of capital before the Great Depression.  In that case the problem was 100% tight money after September 1929.

 

9.  How can the solution for this mess be the same thing that got us into this mess in the first place?

The solution is stable NGDP growth at about 5% a year, which is not what got us into this mess.  It would be slightly more accurate to say that it is what kept us out of this mess between 1982 and 2007.  We got into this mess when we stopped providing enough money for modest growth in NGDP.

 

10.  Won’t your policies lead to high inflation in the long run?

No, but not doing my policies might.  Countries that follow conservative “hard money” policies during deflation (the US in the early 1930s, Argentina 1998-02) end up seeing the government taken over by left-wingers.  And if massive deficits are incurred because of a long recession, that makes higher inflation more likely in the future.  Monetary stimulus reduces the need for fiscal stimulus, and thus reduces the risk that debts will be monetized in the future.

 

12.  Isn’t monetary stimulus ineffective in a liquidity trap. 

No.  Temporary monetary injections are never very effective.  Monetary injections expected to be permanent are always effective–even in a liquidity trap (according to well-known Keynesian Paul Krugman.)  What we need is an explicit NGDP or inflation trajectory, including a promise to make up for any short term undershoots.  This will increase the credibility of monetary policy.

 

13.  Don’t we need both monetary and fiscal stimulus?

No.  Monetary stimulus can make NGDP grow as fast as you like, as we saw in Zimbabwe.  Once the Fed has set monetary policy at the level expected to produce on target growth, then there is no role for fiscal stimulus, it can only make things worse.

 

16.  How can I defend the EMH, when so many studies show people are irrational and markets are inefficient?

Market anomaly studies are products of data mining.  At some level this is known by economists, but the problem is far worse than even most economists realize.  These tests are not reliable.  People are often irrational, but it’s not clear that irrationality has much impact on sophisticated financial and commodity markets.  The anti-EMH position has yet to come up with useful public policy advice, or useful investment advice.

 

19.  Aren’t you just a monetary crank trying to solve all the world’s problems by printing money?

Yes, but like a broken clock the monetary cranks are right twice a century; 1933, and today.  The other 98 years I am a Chicago-trained, libertarian, inflation-hawk.  Twice a century I put on my Irving Fisher super-hero suit, and emerge from my deep underground bunker.

 

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A blog is not the place for a lengthy dissertation, and so here I’ll merely list three views that underlie my unusual take on the current recession:

Premise 1: The only coherent way of characterizing monetary policy as being either too“easy” or “tight” is relative to the policy stance expected to achieve the central bank’s goals.

Premise 2: “Monetary policy can be highly effective in reviving a weak economy even if short-term interest rates are already near zero.”

Premise 3: After mid-2008, and especially in early October, the expected growth in the price level and nominal GDP fell increasingly far below the Fed’s implicit target.

 

first premise means the Fed should adopt the policy stance most likely to achieve its goals.  It is a point forcefully advocated by Lars Svensson, who Paul Krugman recently cited as an expert on the role of expectations in monetary policy.

The second is a quotation from Mishkin’s best selling monetary economics text (p. 607), i.e. it’s what we have been teaching our students.

And I have encountered few if any economists who disagree with my third assumption.  Indeed, if this were not so, why would Bernanke be calling for fiscal expansion?

 

The logical implication of these three premises is that the Fed has the ability to boost nominal growth expectations, and if they let those expectations fall far below target (as they did last fall) the subsequent recession (depression?) is their fault.  Why does almost no one else see things that way?  That’s what I’d like to explore.

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J'ai des envies de meurtre.

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