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Santé & nutrition, que manger ?


Jesrad

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Tiens d'ailleurs c'est encore plus informatif que je le pensais : http://www.cyclisme-dopage.com/actualite/2009-06-17-lemonde.htm

Selon les statistiques du docteur Jean-Pierre de Mondenard, ancien médecin du Tour et spécialiste du dopage, l'espérance de vie des vainqueurs de la Grande Boucle a brutalement chuté depuis 1947. Entre 1903 et 1939, elle était, avec 74 ans, largement supérieure à celle des Français (60 ans) ; après guerre, l'espérance de vie des lauréats du Tour de France tombe autour de 60 ans, alors que celle des Français dépasse aujourd'hui 77 ans. Sur les dix anciens vainqueurs du Tour d'après guerre qui sont morts, huit le sont avant 60 ans. Le plus jeune défunt est l'Italien Marco Pantani, lauréat de l'édition 1998, mort à 34 ans d'une overdose de cocaïne après une carrière marquée par le dopage.
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Et c'est toi qui après viens nous parler de la vie à 90 ans ? Tu as vu l'espérance de vie, au hasard, des vainqueurs du tour de france ? Bref encore une fois tu mélanges l'exception (les grands sportifs) avec la notion "d'équilibré" qui implique la vie moyenne dans l'espèce humaine.

Chacun fixe son critère de performance :

On peut vouloir courir le 100 mètres le plus vite possible,

ou l'on peut vouloir vivre longtemps sans maladies.

La nutrition n'impose pas un critère de performance, elle tente de répondre au critère désiré, en informant des conséquences potentielles pour d'autres critères

(ex: risque de cancer en suivant tel régime qui améliore la performance au 100m,

ou au contraire: risque de baisse de performance immédiate en suivant tel régime qui ne sollicite pas trop les organes et préserve du cancer, etc).

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"Notre corps est construit pour"

Cette phrase me gêne parce que je ne vois pas comment prouver d'une quelconque façon que notre corps est construit pour un certain régime quel qu'il soit.

Oui tu peux inventer un nouveau mot mélangeant "pour" et "par". aucune vision téléologique dans cette phrase hein, mais il faut rester dans les 140 octets…

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Oui tu peux inventer un nouveau mot mélangeant "pour" et "par". aucune vision téléologique dans cette phrase hein, mais il faut rester dans les 140 octets…

Bien, c'est donc une approximation, tout comme il me semble très approximatif du point de vue scientifique de prendre pour référence le régime de nos "ancêtres".

L'environnement dans lequel nous vivons, notre nourriture ne peut pas être physiquement la même, nous mêmes sommes différents de nos ancêtres sauf à démontrer que du point de vue métabolique, le système homme-aliments-digestion est similaire, et ceci me semble loin d'être fait n'en déplaise aux partisans qui s'expriment ici.

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quand tu jeûnes, ton métabolisme de base diminue fortement (et tu le ressens : tu es fatigué, et sans forces).

Ça, c'est faux : http://www.leangains.com/2010/10/top-ten-fasting-myths-debunked.html (mythe 4)

[ La "dépense de base ] baisse quand tu manges des glucides, et elle augmente quand tes calories proviennent pour l'essentiel des lipides.

Je n'ai jamais lu ça ? C'est un truc que j'ai loupé dans le bouquin de Taubes ?

Deuxièmement, tu supposes que l'intégralité des lipides est absorbée :

Oui, il n'y a qu'a voir les effets sur les gens qui ont essayé le traitement Alli ! Ceci doit être mesurable. On doit a mon avis avoir sur un échantillon de personne auxquelles on à fait absorber une certaine quantité de matière grasse, combien ressorte de l'autre coté sans avoir été ingéré.

Désolé d'être trivial, mais j'ai trouvé cela : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mati%C3%A8re_f%C3%A9cale#Composition_des_selles_dites_normales et la maladie qui va avec : http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9atorrh%C3%A9e

C'est le dosage des graisses fécales qui permet de définir la stéatorrhée. Après une charge orale en graisse de 100 grammes par jour pendant trois jours, on recueille des selles contenant plus de six pour cent de graisse soit plus de 6 grammes de lipides trouvés dans les selles par 24 heures.

Donc, si les lipides sont absorbé à moins de 94%, c'est qu'il y a un problème.

Mais bon, je ne vois pas le rapport entre ton deuxièmement et mon raisonnement : je suppose une personne qui jeûne, donc aucune absorption ni de lipide ni de quoique ce soit d'autre.

Pour bien comprendre à quel point nous ne sommes pas d'accord, est-ce que tu penses qu'une personne qui fait low-carb perd plus de poids qu'une personne qui jeune pendant 7 jours (toutes les deux sont alitées)? Je prétends que c'est impossible à cause du premier principe.

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Bien, c'est donc une approximation, tout comme il me semble très approximatif du point de vue scientifique de prendre pour référence le régime de nos "ancêtres".

L'environnement dans lequel nous vivons, notre nourriture ne peut pas être physiquement la même, nous mêmes sommes différents de nos ancêtres sauf à démontrer que du point de vue métabolique, le système homme-aliments-digestion est similaire, et ceci me semble loin d'être fait n'en déplaise aux partisans qui s'expriment ici.

Tu remarqueras que j'ai explicitement utilisé l'expression 'plus proche de la vérité que le manger-bouger' et que j'ai également explicitement dit qu'on ne pouvait pas faire pareil car le monde avait changé. Bref on dit la même chose…

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Pas grave, il te reste Twitter, où tout se résoud en bons mots de 140 caractères, ça ne fatigue pas trop.

On aborde des sujets qui sont contenus dans des dizaines de milliers de pages d'études. On fait déjà trop court, et la plupart des malentendus viennent de ce qu'on est forcé de faire trop court.

Oh, je t'ai vexé ! :icon_bave:

Le problème de tes posts, c'est qu'ils ne sont pas pédagogiques (peu importe la longueur), il est là le noeud du pb.

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Bien, c'est donc une approximation, tout comme il me semble très approximatif du point de vue scientifique de prendre pour référence le régime de nos "ancêtres".

L'environnement dans lequel nous vivons, notre nourriture ne peut pas être physiquement la même, nous mêmes sommes différents de nos ancêtres sauf à démontrer que du point de vue métabolique, le système homme-aliments-digestion est similaire, et ceci me semble loin d'être fait n'en déplaise aux partisans qui s'expriment ici.

+140

Un point important du monde moderne, c'est qu'il y a des polluants chimiques, que l'organisme naturel ne sait pas traiter, qui n'existaient pas du tout à l'époque paléo, qui ne correspondent à aucun métabolisme de nos ancêtres.

On est forcé de chercher de nouvelles réponses diététiques, pour réagir face à des polluants chimiques que l'organisme de nos ancêtres ne rencontrait pas dans la nature, pour lesquels il n'est pas préparé avec ses armes nutritionnelles de l'époque.

Certains aliments, identifiés comme protecteurs, n'appartiennent pas du tout à l'arsenal alimentaire du paléo.

Oh, je t'ai vexé ! :icon_bave:

Le problème de tes posts, c'est qu'ils ne sont pas pédagogiques (peu importe la longueur), il est là le noeud du pb.

Il faudrait que tu me donnes un exemple de billet pédagogique sur la nutrition, pour voir si c'est améliorable de ma part ou si l'on part d'attentes inconciliables.

Le problème des forums, c'est qu'on répond souvent à un interlocuteur en particulier, et ceux qui suivent de loin n'ont pas le même angle d'intérêt, trouvent ça gonflant, parce que c'est un débat à deux qui s'insère dans un espace collectif.

En répondant à l'interlocuteur en particulier, on se détache d'un souci de pédagogie plus générale.

Modifié par ULYSSE
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Cela peut encore signifier que ce régime est performant, pour ceux que la nature n'a pas éliminés rapidement.

Donc les individus avec des organes sans défaut, très performant, très résistants, qui ont passé la sélection des impitoyables premières années dans la nature.

Non sequitur.

Le pic de mortalité infantile est principalement constitué de morts traumatiques (prédateurs, violences, chutes) et par infection. Aucun rapport avec la performance supposée des organes.

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Bien, c'est donc une approximation, tout comme il me semble très approximatif du point de vue scientifique de prendre pour référence le régime de nos "ancêtres".

L'environnement dans lequel nous vivons, notre nourriture ne peut pas être physiquement la même, nous mêmes sommes différents de nos ancêtres sauf à démontrer que du point de vue métabolique, le système homme-aliments-digestion est similaire, et ceci me semble loin d'être fait n'en déplaise aux partisans qui s'expriment ici.

La position inverse est beaucoup plus en attente d'être démontrée, à part ça.

Je veux dire entre les deux approximations suivantes: 1° le métabolisme humain n'a pas connu de boulversement majeur depuis l'adoption du néolithique (environ 5000 ans pour les européens) et 2° le métabolisme humain a connu des boulversements majeurs depuis l'adoption du néolithique

Notre position est peut être plus en laiton qu'en acier trempé, et par comparaison la position inverse est plus en ouate mouillée.

Un point important du monde moderne, c'est qu'il y a des polluants chimiques, que l'organisme naturel ne sait pas traiter, qui n'existaient pas du tout à l'époque paléo, qui ne correspondent à aucun métabolisme de nos ancêtres.

On est forcé de chercher de nouvelles réponses diététiques, pour réagir face à des polluants chimiques que l'organisme de nos ancêtres ne rencontrait pas dans la nature, pour lesquels il n'est pas préparé avec ses armes nutritionnelles de l'époque.

Ah. OK. Je vois.

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La lactase ça compte comme une mutation majeure ?

Au sujet des enzymes, on voit aussi qu'il est possible de contourner certaines limitations historiques.

Les paléos se fondent beaucoup sur les systèmes enzymatiques naturels, mais on peut maintenant absorber des enzymes permettant de métaboliser correctement ce que le Paléo métabolisait mal.

C'est là où l'homme diffère du gnou.

Le gnou qui passe à l'alimentation du lion, il n'a pas la science pour tenir compte des limites de son métabolisme, et prendre par exemple des compléments enzymatiques.

Le complément enzymatique, c'est une possibilité offerte à l'homme moderne, pour dépasser ses insuffisances enzymatiques historiques.

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Dans le sens du gnou qui passe au régime du lion ?

L'homme étant omnivore depuis perpet', la seule évolution majeure aurait été d'accéder à des capacités cellulophages ou xylophages dans ce cadre.

Donc il n'y a pas de changement majeur dans l'alimentation depuis le paleolithique.

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Je veux dire entre les deux approximations suivantes: 1° le métabolisme humain n'a pas connu de boulversement majeur depuis l'adoption du néolithique (environ 5000 ans pour les européens) et 2° le métabolisme humain a connu des boulversements majeurs depuis l'adoption du néolithique

Notre position est peut être plus en laiton qu'en acier trempé, et par comparaison la position inverse est plus en ouate mouillée.

Note que je n'ai pas parlé du métabolisme humain en général, mais du point de vue métabolique du système homme-aliment-digestion.

La différence est importante : si les gènes n'ont pas ou peu changé, ce qui peut changer, c'est l'expression de ces gènes sous l'influence de l'environnement (c'est le domaine de l'épigénétique), ce sont les aliments (usages des pesticides, variétés uniformisées, asepsie accrue), sans doute également le microbiote (bactéries qui peuplent l'intestin) dont on découvre à peine le rôle dans le métabolisme, et bien sûr l'activité physique des individus qui a changé de nature et d'intensité.

Là, c'est tout de suite plus difficile d'affirmer comme ça, que les choses sont identiques.

Le complément enzymatique, c'est une possibilité offerte à l'homme moderne, pour dépasser ses insuffisances enzymatiques historiques.

De quel complément enzymatique tu parles ?

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De quel complément enzymatique tu parles ?

Les changements depuis le Paléo, c'est notamment l'introduction de certaines nourritures, qui ne sont pas très bien adaptées aux enzymes humaines.

On les métabolise mal. Il y a des déchets, des perméabilités intestinales, potentiellement des réactions immunitaires, des maladies auto-immunes…

Les enzymes évoluent sur des millions d'années, et pas à la vitesse de nos changements alimentaires depuis 2000 ans.

C'est donc un argument fort des Paléos, mais pas incontournable, depuis qu'on a identifié le problème, et qu'on peut aider le métabolisme par différents moyens, sans forcément toujours supprimer les aliments récents.

Ceux qui ne veulent pas renoncer aux grosses doses de lait prennent par exemple l'enzyme lactase pour digérer le lactose.

De mon point de vue, il faut étudier le bénéfice / inconvénient au cas par cas, selon les choix de chacun

(veut-on garder un aliment récent pour une question de goût, pour son intérêt nutritionnel, pour une raison de vie sociale normale… ?)

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L'homme étant omnivore depuis perpet', la seule évolution majeure aurait été d'accéder à des capacités cellulophages ou xylophages dans ce cadre.

Donc il n'y a pas de changement majeur dans l'alimentation depuis le paleolithique.

Pas d'ac.

Il ne mangeait en gros pas de nourritures à haut indice glycémique. Maintenant ça va jusque dans les 2/3.

Omnivore est une ponctuation creuse comme équilibré. La question c'est, que mange l'homme ?

Note que je n'ai pas parlé du métabolisme humain en général, mais du point de vue métabolique du système homme-aliment-digestion.

La différence est importante : si les gènes n'ont pas ou peu changé, ce qui peut changer, c'est l'expression de ces gènes sous l'influence de l'environnement (c'est le domaine de l'épigénétique), ce sont les aliments (usages des pesticides, variétés uniformisées, asepsie accrue), sans doute également le microbiote (bactéries qui peuplent l'intestin) dont on découvre à peine le rôle dans le métabolisme, et bien sûr l'activité physique des individus qui a changé de nature et d'intensité.

Là, c'est tout de suite plus difficile d'affirmer comme ça, que les choses sont identiques.

Dit comme ça, ça se tient. Mais c'est plus compliqué encore : dans le changement de la flore intestinale, par exemple, quelle part est due au fait que nous ne mangeons pas ce qui nous convient ?

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Oh, je t'ai vexé ! icon_bave.gif

Il est assez facile à vexer, tu sais. Il faut prendre soin de son égo, il semble bien fragile.

Je n'ai jamais lu ça ? C'est un truc que j'ai loupé dans le bouquin de Taubes ?

Je n'ai pas le bouquin de Taubes sous la main (je suis en déplacement).

Oui, il n'y a qu'a voir les effets sur les gens qui ont essayé le traitement Alli ! Ceci doit être mesurable. On doit a mon avis avoir sur un échantillon de personne auxquelles on à fait absorber une certaine quantité de matière grasse, combien ressorte de l'autre coté sans avoir été ingéré.

Tu sais, les études cliniques en matière de nutrition sont assez mal contrôlées. Elles sont souvent réalisées sous une base purement déclarative. Donc dans une telle étude, tu ne mesures pas vraiment ce que les gens mangent : tu mesures ce que les gens déclarent.

Pour bien comprendre à quel point nous ne sommes pas d'accord, est-ce que tu penses qu'une personne qui fait low-carb perd plus de poids qu'une personne qui jeune pendant 7 jours (toutes les deux sont alitées)? Je prétends que c'est impossible à cause du premier principe.

C'est très, très peu probable, en effet. Mais le jour où le jeûneur cesse de jeûner, il reprend, et davantage encore puisqu'il aura envoyé à son corps un signal de famine. Qui plus est, le jeûneur aura été affamé et affaibli, tandis que le low-carber aura pu manger à sa faim en gardant son énergie, avec toutes les conséquences psychologiques qu'on peut imaginer. Enfin, jeûner pendant plusieurs années, ça me semble difficile ; manger low-carb pendant plusieurs années, en revanche, ne pose aucun problème (demande à un Masaï, par exemple).

Et quoiqu'il en soit, les deux seront en cétose au bout du processus.

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Il est assez facile à vexer, tu sais. Il faut prendre soin de son égo, il semble bien fragile.

Le mot classique qu'aimait Mitterrand reste valable en toute circonstance :

"N'offense qui veut !"

Le problème n'est pas d'être vexé ou pas, mais uniquement de savoir si une discussion est stérile ou fait avancer la connaissance quelque part.

Tant qu'il y a quelques personnes qui s'intéressent au fond des choses, discuter reste intéressant (on apprend à la fois par ce qu'on peut lire, et par ce qu'on recherche soi-même à l'occasion d'une discussion).

Le débat ici n'a pas été à 100% stérile, puisque quelques personnes engagées dans des régimes lard-mayonnaise ont redécouvert les betteraves, le poisson, la vitamine D, l'importance des bases, le rôle du foie dans le métabolisme des acides gras…

C'est le seul point qui compte. Pour le reste, on n'est pas vexé par des inconnus, et l'objectif n'est pas de se faire des amis.

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Content de voir que ton petit va bien :)

On fait donc les choses de manière similaire, à ceci près en particulier que tu es en avance sur notre agenda. Fiston est un grand gabarit et est un "bon" mangeur, et on est encore loin de substituer une de ses 4 rations de 240g par des légumes.

S'il a bien aimé la carotte et la courgette (tout en saturant pour l'instant à 90g), il n'a même voulu ouvrir la bouche pour les haricots et épinards (et il est ensuite parti pendant 15 minutes dans une tirade "agagaagagaga" sur le sujet, les sourcils froncés et tapant sur sa chaise haute :icon_evil: ).

Bref, nous nous sommes demandé en constatant ces réticences si nous ne devrions pas ajouter de la pomme de terre pour un peu atténuer le goût… et c'est là que j'ai pensé à tout ce qui disent les tenants du régime paléo sur les féculents… Tu fais donc tes purées de légumes sans ajouter de pomme de terre bien sûr ? et l'ajout de matière grasse, tu le fais pour le goût et le liant ?

Attention au régime primal sur les mioches. Ils dépensent beaucoup plus d'énerge que nous. Leur donner de la pomme de terre, des féculents ou des céréales (en quantité raisonnable évidemment) est beaucoup moins nocif que pour les adultes sédentaires.

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Le mot classique qu'aimait Mitterrand reste valable en toute circonstance :

"N'offense qui veut !"

On cite qui on peut, hein.

Le problème n'est pas d'être vexé ou pas, mais uniquement de savoir si une discussion est stérile ou fait avancer la connaissance quelque part.

Faire avancer la connaissance, c'est plus difficile si on vexe ses interlocuteurs. Et puis faire avancer la connaissance, ça inclut de faire avancer sa propre connaissance, donc de reconnaître qu'elle peut être incomplète, hein.

Le débat ici n'a pas été à 100% stérile, puisque quelques personnes engagées dans des régimes lard-mayonnaise ont redécouvert les betteraves, le poisson, la vitamine D, l'importance des bases, le rôle du foie dans le métabolisme des acides gras…

Oh oui, viens sauver ces pauvres âmes de leur gourou ! Sans caricaturer leurs idées, bien entendu.

l'objectif n'est pas de se faire des amis.

Je vois que tu sais atteindre tes objectifs avec un certain brio. :)

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Tu sais, les études cliniques en matière de nutrition sont assez mal contrôlées. Elles sont souvent réalisées sous une base purement déclarative. Donc dans une telle étude, tu ne mesures pas vraiment ce que les gens mangent : tu mesures ce que les gens déclarent.

Et lorsque c'est contrôlé, c'est en petit nombre et ce sont des obèses qui cherchent à maigrir en cure. *

(Et ils sortent des intervalles de confiance avec 2 ou 3 personnes, hein…)

C'est triste mais on ne trouve pas d'étude en partant de personnes en bonne santé qu'on cherche à pourrir !

( * Et dans ce cas, on ne constate pas de différence en ter le low-fat et le low-carb' à 1 an)

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Remplacer un croissant par une poignée d'amandes, c'est quelque chose qui se fait à budget constant (surtout si on achète les amandes en gros paquet de 1 Kg, autour de 8 euro), et avec le même temps de préparation (rien à préparer pour manger les amandes, et on peut les emporter avec soi dans un petit sachet, pour les manger n'importe où).

Elles sont décortiquées à ce prix là ? Le moins cher que je trouve (à Paris) c'est 12€/kg dans une biocoop.

Le mot classique qu'aimait Mitterrand reste valable en toute circonstance :

"N'offense qui veut !"

Le problème n'est pas d'être vexé ou pas, mais uniquement de savoir si une discussion est stérile ou fait avancer la connaissance quelque part.

Tant qu'il y a quelques personnes qui s'intéressent au fond des choses, discuter reste intéressant (on apprend à la fois par ce qu'on peut lire, et par ce qu'on recherche soi-même à l'occasion d'une discussion).

Le débat ici n'a pas été à 100% stérile, puisque quelques personnes engagées dans des régimes lard-mayonnaise ont redécouvert les betteraves, le poisson, la vitamine D, l'importance des bases, le rôle du foie dans le métabolisme des acides gras…

C'est le seul point qui compte. Pour le reste, on n'est pas vexé par des inconnus, et l'objectif n'est pas de se faire des amis.

La vitamine D est un pilier des régimes paléo.

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Elles sont décortiquées à ce prix là ? Le moins cher que je trouve (à Paris) c'est 12€/kg dans une biocoop.

En bio c'est plus cher.

La quantité idéale par jour c'est 30, 50, ou 100 grammes, selon ce que tu manges par ailleurs comme aliments complets.

Le magnésium de l'amande est très assimilable (citrate et malate).

250 mg pour 100 grammes d'amandes.

Faut bien mâcher pour les intestins, et ne pas retrouver des morceaux non digérés dans les selles.

-

Si ton budget est serré, il y a ça (non bio) :

http://www.coradrive.fr/blois/tous-les-rayons/promo/epicerie-sucree/article/72531/wonderful-amandes-decortiquees-le-sachet-de-1kg.html

Wonderful Amandes décortiquées le sachet de 1kg

7.49 €

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L'expert mondial de la diète paléo, à propos de l'équilibre acides / bases :

thepaleodiet.com

Loren Cordain, Ph.D.,

the world’s leading expert on Paleolithic diets

Acid / Base Balance

Acid-Base Balance and Your Health

http://thepaleodiet.com/nutritional-tools/acid-base-balance/

In the U.S. calcium intake is one of the highest in the world, yet paradoxically we also have one of the highest rates of bone demineralization (osteoporosis). Bone mineral content is dependent not just upon calcium intake but upon net calcium balance (calcium intake minus calcium excretion). Most nutritionists focus upon the calcium intake side of the calcium balance equation, however few realize that the calcium excretion side of the equation is just as important.

Bone health is substantially dependent on dietary acid/base balance. All foods upon digestion ultimately must report to the kidney as either acid or base. When the diet yields a net acid load (such as low-carb fad dietsthat restrict consumption of fruits and vegetables), the acid must be buffered by the alkaline stores of base in the body. Calcium salts in the bones represent the largest store of alkaline base in the body and are depleted and eliminated in the urine when the diet produces a net acid load. The highest acid-producing foods are hard cheeses, cereal grains, salted foods, meats, and legumes, whereas the only alkaline, base-producing foods are fruits and vegetables. Because the average American diet is overloaded with grains, cheeses, salted processed foods,and fatty meats at the expense of fruits and vegetables, it produces a net acid load and promotes bone demineralization. By replacing hard cheeses, cereal grains, and processed foods with plenty of green vegetables and fruits, the body comes back into acid/base balance which brings us also back into calcium balance. The goal is to avoid a net acid load on your kidneys.

The Paleo Diet recommends an appropriate balance of acidic and basic (alkaline) foods (i.e., lean meats, fish and seafood, fruits, and vegetables) and will not cause osteoporosis in otherwise healthy individuals. Indeed, The Paleo Diet promotes bone health.

In addition to promoting bone demineralization, a net acid-producing diet also contributes to the following maladies and illnesses: calcium kidney stones, age-related muscle wasting, hypertension, stroke, asthma and exercise-induced asthma.

--

Dr. Loren Cordain is a member of the faculty of the Department of Health and Exercise Science at Colorado State University.

During the past two decades he has researched the effects of diet on human health and specifically examined links between modern diets and disease. He is the author of numerous scientific articles examining the link between diet and health, and has published three popular books, The Paleo Diet, The Paleo Diet for Athletes, and The Dietary Cure for Acne. Additional information and specifics may be found in the articles, books, and materials listed on this web site, and through The Paleo Diet Newsletter.

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Bon, j'ai eu raison d'insister, je vais finir par avoir de bons arguments. On est passé du vaudou teinté de narcissisme à l'argumentum ad verecundiam. C'est quand même un meilleur point pour discuter, hein. Bon, je ne vois toujours pas les fondements chimiques du bouzin, mais au moins ça a l'air d'être des gens plus sérieux.

J'aimerais quand même avoir la raison pour laquelle le jus de citron ou le jus de raisin sont considérés comme "basiques". Ca me semble étrange.

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J'aimerais quand même avoir la raison pour laquelle le jus de citron ou le jus de raisin sont considérés comme "basiques". Ca me semble étrange.

C'est bien de demander preuves et arguments, mais quand on en donne trop, les gens ne lisent plus, ou en diagonale.

L'argumentation est plus haut dans le fil, pour le citron.

Le citron est un fruit acide, qui va donner des bases minérales à l'organisme, après oxydation et évacuation de ses acides par les poumons.

Il est donc un fruit acide à effet basifiant, après métabolisation.

C'est la fameuse histoire des acides "faibles", ceux que l'organisme oxyde et évacue sous forme de gaz carbonique (il ne faut pas être sédentaire, et il ne faut pas de problèmes métaboliques gênant l'oxydation des acides faibles).

A l'inverse, les protéines animales génèrent métaboliquement des acides forts, que l'organisme ne sait pas évacuer par les poumons.

Dans la diète paléo, on supprime les céréales acides, les laitages acides, le sel acidifiant,

on garde des protéines animales acides mais on les équilibre avec des fruits et des végétaux basifiants, en grosse quantité.

Modifié par ULYSSE
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Entretien avec Loren Cordain, auteur de "The Paleo Diet",

Professeur au Département des sciences de la santé et de l’exercice à l’Université de l’Etat du Colorado (Etats-Unis) :

http://fr.scribd.com/doc/15601492/Entretien-avec-Loren-Cordain

"Le régime Paléo demande d’éviter les viandes et les fromages gras et les produits laitiers en général."

"remplacez les viandes et les fromages gras par des viandes maigres, du poisson et des fruits de mer."

"Le principal facteur qui détermine la perte de calcium est une autre sorte d’équilibre, l’équilibre acide/base.

Si votre alimentation contient des niveaux élevés d’acides, vous allez perdre davantage de calcium dans vos urines. Par contre, si vous consommez plus d’aliments alcalins, vous retiendrez davantage de calcium.

Les céréales, les produits laitiers, la viande, le poisson, les œufs produisent des charges acides dans l’organisme."

- Vous critiquez les régimes amaigrissants pauvres en hydrates de carbone. En quoi diffèrent-ils du régime Paléo ?

"La plupart des régimes amaigrissants pauvres en hydrates de carbone limitent tous les hydrates de carbone à des quantités données, c’est-à-dire 100 grammes ou moins.

Le régime Paléo autorise une consommation illimitée d’hydrates de carbone à condition qu’ils soient issus de fruits et légumes à faible indice glycémique. Ce sont les habitudes alimentaires qui se rapprochent le plus de celles de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs"

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C'est la fameuse histoire des acides "faibles", ceux que l'organisme oxyde et évacue sous forme de gaz carbonique (il ne faut pas être sédentaire, et il ne faut pas de problèmes métaboliques gênant l'oxydation des acides faibles).

A l'inverse, les protéines animales génèrent métaboliquement des acides forts, que l'organisme ne sait pas évacuer par les poumons.

Si ça peut te rassurer, j'ai fait un très bon CP, je sais lire. Et je sais que tu as déjà écrit ça plus haut. Mais répéter ce n'est pas pour autant expliquer.

Dans la diète paléo, on supprime les céréales acides, les laitages acides, le sel acidifiant,

on garde des protéines animales acides mais on les équilibre avec des fruits et des végétaux basifiants, en grosse quantité.

C'est sans doute pour ça que Jesrad qui a commencé par un low-carb puis est passé au paléo, compte retirer à nouveau riz et pommes de terres de son régime alimentaire. Bref, encore une fois, j'avais compris ta thèse, mais elle ne me semble pas être très convaincante pour l'instant.

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