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Énergies renouvelables


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Cringe.

Ça fait quand même 0,02% de rentabilité annuelle en supposant des charges d'exploitation inexistantes.

Hé, y a des obligations qui ne rapportent pas autant que ça ! :lol:
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http://alternatives-economiques.fr/blogs/vidalenc/2016/12/09/les-eoliennes-allemandes-qui-polluent-l%E2%80%99air-de-nos-villes%E2%80%A6/

 

 

Avec les pics (ou plutôt plateaux) de pollution que la France connait depuis quelques jours, la légende urbaine classique est ressortie : la pollution nous vient des centrales à charbon allemande. Qu’ils ont évidemment relancé à cause de leur politique de soutien aux énergies renouvelables. Bref et en résumé, c’est à cause des éoliennes allemandes que l’on respire mal à Paris et dans les métropoles françaises ces jours-ci

 

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Question naïve / pointue : à quel point peut-on préciser l'origine de ces polluants atmosphériques ?

J'imagine qu'on doit pouvoir suivre le déplacement des nuages de pollution grâce aux mesures satellites. Mais, sachant que la combustion du charbon ou du bois ne libère pas les mêmes produits, peut-on identifier directement dans l'atmosphère des éléments marqueurs ?

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Oui oui on peut. C'est même fait. Et la conclusion est sans appel :

- en début d'hiver, ce sont des particules essentiellement issues du chauffage et des centrales alentours (y compris allemandes)

- au printemps, ce sont des particules issues de l'épandage agricole autour de la capital.

Le transport est responsable en 3e ou 4e position, et ce sont alors surtout les camions, bus et cars qui sont concernés. Bref : on tape sur les zotos pour rien ou à peu près.

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Le transport est responsable en 3e ou 4e position, et ce sont alors surtout les camions, bus et cars qui sont concernés. Bref : on tape sur les zotos pour rien ou à peu près.

 

Enfin comme d'habitude, on tape surtout sur ceux qui ne peuvent/veulent pas se défendre, tout en faisant coucou à la commission européenne "z'avez vu, on réagit !"

 

et puis ça fait toujours bien auprès de leur clientèle bobo-écolos

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Et dans le chauffage, l'encouragement délirant aux poêles à bois a conduit à générer d'autant plus de particules. Sans parler du fait que le citadin de base ne sait pas faire un bon feu, avec une combustion saine...

Mmmh la combustion est quasi complète dans un poêle à granulés moderne et il n'y a pas beaucoup de particules en sortie.

(rien à voir avec une buche mal séchée)

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Oui oui on peut. C'est même fait. Et la conclusion est sans appel :

- en début d'hiver, ce sont des particules essentiellement issues du chauffage et des centrales alentours (y compris allemandes)

- au printemps, ce sont des particules issues de l'épandage agricole autour de la capital.

Le transport est responsable en 3e ou 4e position, et ce sont alors surtout les camions, bus et cars qui sont concernés. Bref : on tape sur les zotos pour rien ou à peu près.

 

Tiens d'ailleurs, les feux de bois / feux de cheminées ne devaient pas être interdit à Paris ? C'était pas une idée de Ségo ?

 

Mmmh la combustion est quasi complète dans un poêle à granulés moderne et il n'y a pas beaucoup de particules en sortie.

(rien à voir avec une buche mal séchée)

 

J'ai quelques collègues qui installent ce genre de poêle chez eux. Donc le soucis viendrait plutôt des anciennes cheminées, où on construit moins de nouvelles maisons... :-°

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Ben c'est une histoire de densité. Si tous les foyers parisiens se chauffaient au bois de cheminé le smog londonien serait de la gnognottr en comparaison.

Après ça n'a plus tellement de sens de se chauffer à la bûche en 2016 en ville. (au prix du stère livré...)

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http://www.lefigaro.fr/societes/2016/12/15/20005-20161215ARTFIG00023-electricite-la-france-securise-son-approvisionnement.php

 

Je poste dans énergies renouvelables parce que je rigolole comme un foufou quand je vois que la fourchette de prix est prévue pour varier de 0 à 20 000€ du MW.

Point de prix négatifs pour encaisser les productions éoliennes et solaires indésirables. Quant au prix max, si tu arrive à caser ton MW à 150, tu te fais des c******s en or.

C'est pas demain qu'on verra un pompage turbinage performant à ce compte là... le marché ok mais pas trop quand même.

Comme ça, ça foirera et on pourra nous dire "on a essayé le marché libre, mais voyez le résultat, ça marche pas".

Ca me rappelle la bourse au CO2... sauf que là, ça a une valeur.

 

Notons que ce n'est donc qu'en 2016 qu'on se pose la question de la relation entre dynamique de production et dynamique de consommation dans un contexte ou il y a plusieurs producteurs. Vieux motard que j'aimais.

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Tu m'expliques comment tu factures un MW ? (Je veux, dire le journaliste, il ne comprend pas c'est normal, ça fait partie de sa job desription)... 

 

En fait il y a un marché ou s'échange de la production comptabilisée en MW, tout simplement. Système d'offre et de demande. Le prix connaît des pics le matin (quand tu allumes ta cafetière), un petit le midi et un autre gros le soir. La nuit et le weekend, les prix sont très bas. Quand il ne fait ni chaud ni froid, les prix sont bas (c'est là que fonctionnent les éoliennes... conduisant à des prix négatifs...). Il y a donc du trading d'énergie, classique, comme pour presque tout.

 

Par exemple, les Services Industriels de Genève doivent fournir du 100% renouvelable. Ca a été voté dans le canton (avec une augmentation du prix consommateur de 20 à 26ct du KW de mémoire).

Suivant ce qu'ils sont capables de produire avec leurs parts dans différents aménagements et la demande dans le canton, ils vendent ou achètent de la production à un prix qui dépend grandement de l'offre et de la demande + un baseflow de taxes et de contribution à grille, gérée indépendamment des producteurs.

En gros, tu as un système de marché classique dans lequel la capacité de production est limitée (physiquement, pas directement par la réglementation, on omet donc à court terme la limitation dans la construction d'aménagements ou de lignes électriques) et dans lequel la taille des pipelines (les lignes électriques) est limitante puisque tout est connecté de près ou de loin et qu'il ne faut pas tout faire péter.

 

Les prix au consommateur, j'allais dire toi et moi, mais contrairement à une idée répandue, il s'agit surtout, en volume, des entreprises, industries et transports, est fixe. Il faut donc retomber sur ses pattes, ce qui est très compliqué en ce moment pour les simples producteurs puisque les prix sont bas (manque de demande, ça c'est la croissance et les renouvelables qui fusillent les prix en produisant quand on veut pas). En revanche, si tu est producteur ET distributeur, tu t'en sors bien parce que ton prix client est toujours le même mais ta prod est moins chère. Ne jamais mettre tous ses oeufs dans le même panier...

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